Contenu
- 1 Chapitre I Clarifications liminaires.
- 1.1 1) Le courage de la Vérité est requis.
- 1.2 2) Il faut que le pasteur parle, quand il le faut, et ne se taise pas.
- 1.3 3) Légalité de la correction des supérieurs
- 1.4 4) Le Souverain Pontife et son infaillibilité dans la saine doctrine catholique.
- 1.4.1 a) L'Église, son unité et ses membres.
- 1.4.2 b) Origine et but de la primauté papale.
- 1.4.3 c) Exercice de la primauté pétrinienne dans les différents domaines : enseignement, sanctification, gouvernement.
- 1.4.4 d) Infaillibilité de l'Église et du Magistère pontifical
- 1.4.5 e) Clarifications sur la Tradition et sa relation avec le Magistère pontifical.
- 1.5 5) Le Pape est soumis à la loi divine et lié par l'ordre donné par Jésus-Christ à son Église ; le Pape est au service de la Parole de Dieu et non au-dessus d'elle.
- 1.6 6) Erreurs de certains papes dans l'histoire.
- 1.7 7) L'enseignement de la Tradition concernant la conduite à tenir lorsque le Pape s'écarte de la foi ; précisions sur le principe : « Prima Sedes a nemine iudicatur ».
- 1.8 8) Que s'est-il passé lorsqu'un pape s'est trompé sur la doctrine ?
- 1.9 9) Examen de quelques déclarations intéressantes de Mgr. Fernández, prétendu nègre d'Amoris Laetitia, concernant le changement de doctrine opéré par le Pape à travers cette exhortation.
- 1.9.1 a) Mgr Fernández n'établit pas de manière adéquate la question de la légitimité ou de l'illégitimité des modifications apportées par le Pape.
- 1.9.2 b) Mgr Fernández ne précise pas les aspects fondamentaux du véritable développement de la saine doctrine qui permettent de la distinguer de ses altérations.
- 1.9.3 c) Mgr Fernández n'aborde nullement la question des limites du ministère et de l'infaillibilité du pape, ni celle des erreurs des papes dans l'histoire.
- 1.9.4 d) Mgr Fernández ne touche en aucune manière au cas du Pape hérétique.
- 1.10 10) Le grave devoir du supérieur, en particulier du Pape, de corriger l'inférieur qui pèche ou qui répand des erreurs dans le domaine doctrinal.
- 1.11 11) Ma réponse à un article de Fastiggi et Goldstein concernant la critique publique des erreurs du Pape.
- 1.12 12) Ma réponse à un autre article du prof. Fastiggi qui ne fait pas remarquer que le pape peut faire des erreurs et même tomber dans l'hérésie, comme l'enseignent la saine doctrine et l'histoire de l'Église.
Chapitre I Clarifications liminaires.
Remarque préliminaire : le texte officiel est uniquement celui en italien, les différentes versions dans d'autres langues sont des traductions automatiques neurales.
Au début de notre marche, nous prions comme les Israélites priaient au début de leur marche dans le désert "Lève-toi, Seigneur,
et que tes ennemis soient dispersés et que ceux qui te haïssent fuient loin de toi." (Psaume 67 (68) cf. Nombres 10,35)
Que Satan ne soit pas mon guide, que la Sainte Croix me soit légère.
Prions encore : « Que Dieu m'accorde de parler avec intelligence et de réfléchir d'une manière digne des dons reçus, car lui-même est le guide de la sagesse et dirige les sages. Entre ses mains nous sommes et nos mots, toutes sortes de connaissances et toutes les capacités opérationnelles."
(Sg 7,15 : 23-XNUMX)
Comme on l'a vu plus haut, certaines questions que se posent les hommes de notre temps, notamment les catholiques, concernent avant tout l'infaillibilité du pape et la possibilité qu'il se trompe, mais elles concernent aussi notre réponse à d'éventuelles erreurs du pape. veut précisément répondre à ces questions et ainsi il veut introduire ce qui sera dit dans les chapitres suivants.
1) Le courage de la Vérité est requis.
Dans un célèbre discours au Sacré Collège, le pape Paul VI affirmait : "... Le courage de la vérité s'impose plus que jamais aux chrétiens...
Le courage de proclamer la vérité est aussi la première et indispensable charité que doivent exercer les pasteurs d'âmes. … Le salut des hommes est en jeu. Par conséquent ... nous voulons faire appel à tous les pasteurs responsables pour qu'ils élèvent la voix lorsque cela est nécessaire, avec la puissance de l'Esprit Saint (cf. Act. 1, 8), pour clarifier ... pour redresser ... pour éclairer .. C'est, plus que jamais, l'heure de la clarté pour la foi de l'Église.
La Congrégation pour la doctrine de la foi s'est fait l'écho des paroles de l'Évangile en affirmant : « Le Seigneur Jésus a dit : « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira » (Jn 8). L'Écriture nous ordonne de faire la vérité dans la charité (cf. Ep 32, 4)."
Dans un document de la Congrégation pour la doctrine de la foi, nous lisons : « La vérité qui affranchit est un don de Jésus-Christ (cf. Jn 8, 32). La recherche de la vérité est inhérente à la nature de l'homme, tandis que l'ignorance le maintient dans une condition d'esclavage. … La libération de l'aliénation du péché et de la mort a lieu pour l'homme lorsque le Christ, qui est la Vérité, devient pour lui le "chemin" (cf. Jn 14, 6). …. Il l'a aussi libéré des pièges du "père du mensonge" (cf. Jn 8, 44) et lui a donné accès à son intimité pour qu'il y trouve, en surabondance, la pleine vérité et la vraie liberté. Ce projet d'amour conçu par le "Père de la lumière" (Jn 1, 17 ; cf. 1 Pt 2, 9 ; 1 Jn 1, 5), réalisé par le Fils vainqueur de la mort (cf. Jn 8, 36) est continuellement rendu actuel par l'Esprit qui guide « vers toute vérité » (Jn 16, 13). ... Ainsi, grâce à la nouvelle naissance et à l'onction de l'Esprit Saint (cf. Jn 3, 5 ; 1 Jn 2, 20. 27), nous devenons l'unique et nouveau Peuple de Dieu qui, avec des vocations et des charismes différents , a pour mission de préserver et de transmettre le don de la vérité. En effet, toute l'Église, en tant que "sel de la terre" et "lumière du monde" (cf. Mt 5, 13s.), doit témoigner de la vérité du Christ qui nous rend libres." Le Cardinal Ratzinger a écrit : « Si dans le passé, dans la présentation de la vérité, parfois la charité ne brillait pas assez, aujourd'hui il y a un grand danger à garder le silence ou à compromettre la vérité au nom de la charité. Certes, la parole de vérité peut blesser et être inconfortable. Mais c'est le chemin de la guérison, de la paix, de la liberté intérieure. Une pastorale qui veut vraiment aider les gens doit toujours être fondée sur la vérité. Seul ce qui est vrai peut finalement aussi être pastoral. « Alors vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira » (Jn 8,32, XNUMX). »
Cette vérité se manifeste dans la saine doctrine. Saint Paul dit très significativement dans sa lettre à Tite : « L'évêque, en effet, en tant qu'administrateur de Dieu, doit être irréprochable : pas arrogant, pas colérique, pas accro au vin, pas violent, pas avide d'un gain malhonnête, [8] mais hospitalier, ami du bien, sensé, juste, pieux, maître de lui-même, [9] attaché à la doctrine sûre, selon l'enseignement transmis, de sorte qu'il est capable d'exhorter avec sa saine doctrine et de réfuter ceux qui contredisent. " (Mésange 1,7ss)
Un peu plus loin le même Apôtre, dans la même lettre affirme : « Corrigez-les donc fermement, afin qu'ils restent dans la saine doctrine. (Tite 1,13:XNUMX)
Et un peu plus loin, dans la même lettre nous lisons : "Mais tu enseignes ce qui est selon la saine doctrine.." (Tt 2,1) Dans la première lettre à Timothée s. Paul déclare: "... Je suis convaincu que la loi n'est pas faite pour les justes, mais pour les iniques et les rebelles, pour les méchants et les pécheurs, pour les sacrilèges et les profanateurs, pour les parricides et les matricides, pour les meurtriers, les fornicateurs, pervers, trafiquants d'hommes, faux, parjures et pour tout ce qui est contraire à la saine doctrine..." (1Tm. 1,9s)
Toujours l'art. Paul écrit dans cette ligne : "Le jour viendra, en effet, où la saine doctrine ne sera plus supportée, mais, par envie d'entendre quelque chose, les hommes s'entoureront de maîtres selon leurs désirs..." ( 2Tm 4,3)
C'est justement pour témoigner de cette Vérité et de cette "saine doctrine", souvent inconfortables, qui pourtant mènent à la vraie guérison et à la paix, juste pour témoigner de cette Vérité et de cette "saine doctrine" qui rendent libre que j'ai voulu écrire ce livre.
2) Il faut que le pasteur parle, quand il le faut, et ne se taise pas.
Dans le livre d'Isaïe nous lisons : "A cause de Sion je ne me tais pas..." (Is. 62,1)
L'Evangile nous rappelle : « Je vous dis que, si ceux-ci se taisent, les pierres pleureront"(Lc 19, 40)
Dieu nous libère de tout silence pécheur.
Saint Augustin déclare : « Ego de rebaptizato diacre notre silere non possum : schia enim quam mihi silentium perniciosum sit. Non enim cogito in ecclesiasticis honoribus tempora ventosa transigere, sed cogito me principes pastorum omnium rationem de commissis ovibus redditurum. » qui traduit en italien signifie « Je ne peux pas me taire sur la répétition du baptême à l'un de nos diacres, car je sais à quel point le silence serait pernicieux pour moi. En fait, je ne pense pas passer mon temps dans des offices ecclésiastiques à satisfaire ma vanité, mais je pense que je rendrai compte au prince de tous les bergers des brebis qui m'ont été confiés" ... Je ne puis me taire : je sais que le silence m'est nuisible, je rendrai compte au prince de tous les bergers des brebis qui m'ont été confiés.
Saint Grégoire, dans la Règle pastorale affirme : « Celui qui prend soin des âmes doit être discret dans le silence et être utile dans l'usage de la parole, ne pas dire ce qui doit être caché et ne pas cacher avec le silence ce qui doit être révélé… Souvent, des pasteurs d'âmes négligents, de peur de perdre la faveur populaire, n'osent pas proclamer librement la vérité ; et, comme le Christ lui-même nous en avertit, ils ne gardent pas le troupeau avec le zèle du berger mais comme des mercenaires, et s'enfuient quand le loup arrive, se cachant dans le silence."
Ils sont réprimandés, dit s encore. Grégoire le Grand, de Dieu aussi par les paroles des prophètes Isaïe et Ézéchiel : par les paroles d'Isaïe qui les définit comme des chiens muets (Is. 56,10), incapables d'aboyer pour avertir du danger, et par les paroles d'Ézéchiel (13,5, XNUMX) qui les accuse de ne pas s'être opposés aux puissances du monde par des paroles franches pour défendre le troupeau et de ne pas avoir été constants dans le combat pour résister aux attaques des méchants pour l'amour de Dieu et en particulier de ses Justice.
Saint Grégoire le Grand ajoute que la parole divine reproche encore à ces ministres de Dieu de ne pas révéler leurs péchés aux pécheurs lorsqu'ils évitent, par le silence, de condamner leurs mauvaises actions ; précisément pour que le ministre de Dieu révèle les péchés des méchants en condamnant leurs actions par des paroles, il est dit dans la Bible que l'homme de Dieu crie et élève la voix (cf. Is. 58, 1). Il est évident, dans cette ligne, que quiconque accepte le ministère de prêtre accepte d'être comme un héraut qui précède le Juge, c'est-à-dire Dieu qui le suit ; donc le ministre de Dieu manque gravement à son devoir qui n'élève pas la voix pour condamner le mal et préparer les âmes au jugement divin ; le Saint-Esprit est descendu sous forme de langues de feu sur les premiers bergers précisément pour montrer qu'il leur a permis de parler et de dire la vérité pour le bien des âmes.
3) Légalité de la correction des supérieurs
Dans la charité, il est licite et parfois nécessaire de manifester aux pasteurs et aux fidèles ce qui concerne le bien de l'Église, le Code de droit canonique précise en effet : « les fidèles... d'une manière proportionnée à la connaissance, à la compétence et à la prestige dont ils jouissent, ... ont le droit, et même parfois aussi le devoir, d'exprimer aux saints Pasteurs leurs pensées sur ce qui concerne le bien de l'Église et de les faire connaître aux autres fidèles ... " . Plus précisément, comme l'affirme la Correctio Filialis ; la loi naturelle et la loi du Christ ainsi que le droit canonique permettent aux supérieurs d'être corrigés même publiquement. En vertu de la loi naturelle, les inférieurs ont le devoir d'obéir à leurs supérieurs dans toutes les choses prévues par la loi, mais ils ont, d'autre part, le droit d'être gouvernés selon la loi et ont donc le droit d'insister, s'il y a il en fallait, pour que leurs supérieurs gouvernent selon la loi. Par la loi du Christ, comme l'a expliqué St. Thomas, la correction est une œuvre de miséricorde qui appartient à tous envers toute personne, envers qui nous sommes tenus d'avoir la charité, quand en elle nous trouvons quelque chose à corriger ; le supérieur doit être corrigé avec respect mais cette correction peut aussi être faite publiquement en effet, souligne Thomas d'Aquin, lorsqu'il y avait un danger pour la foi, les sujets seraient tenus de reprocher leurs prélats même publiquement, donc s. Paul, qui était aussi un sujet de saint Pierre, pour le danger de scandale dans la foi, l'a réprimandé publiquement à Antioche (Gal 2). Saint Thomas d'Aquin note que ce reproche public d'un inférieur à un supérieur était licite en raison du danger imminent de scandale concernant la foi (cf. II-II, q. 33, a. 4 ad 2)
Il dit plus précisément l'art. Thomas : "... ubi immineret periculum fidei, etiam publice essent praelati a subditis argumentndi." (II-II q. 33, a. 4 ad 2) Lorsqu'un danger pour la foi est imminent, les sujets doivent reprocher même à leurs prélats publiquement.
Saint Augustin commente Gal. 2 en disant : « Quant à Pierre, cependant, il accepta volontiers l'intervention de son réprobateur et pour cela une seule réprimande lui suffisait. Il n'a pas, comme le Christ, donné l'exemple de la perfection absolue, mais il a certainement donné l'exemple de la parfaite humilité. En fait, il acceptait avec joie le reproche de celui qui ne lui était pas supérieur dans l'apostolat mais inférieur. Pardonnez-nous l'apôtre Paul si nous disons qu'il était facile de faire ce qu'il a fait, alors qu'il est difficile de faire ce que Pierre a fait. … Paul a donc agi avec une grande franchise, Pierre avec une vertu encore plus admirable. Quant à la sincérité, je ne saurais dire s'il en faut plus pour remarquer la faute des autres que pour reconnaître volontiers la sienne. »
Les paroles du Christ dans Jn 17 sont particulièrement éclairantes dans des cas comme celui-ci : « Sanctifiez-les dans la vérité. Ta parole est vérité. Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde ; pour eux je me consacre, afin qu'eux aussi soient consacrés dans la vérité." (Jn 17,17ss) En Christ nous sommes consacrés dans la Vérité et à la Vérité qui est Lui-même et toute la Trinité, la Vérité est voulue et doit se manifester en nous ! ... Je le répète : la Vérité est voulue et doit se manifester en nous !
Selon le droit canonique, comme on le voit dans cette ligne, "les fidèles [...] d'une manière proportionnée aux connaissances, à la compétence et au prestige dont ils jouissent, [...] ont le droit, et même parfois aussi le devoir , de manifester aux saints Pasteurs leurs pensées sur ce qui concerne le bien de l'Église et de les faire connaître aux autres fidèles..."
4) Le Souverain Pontife et son infaillibilité dans la saine doctrine catholique.
a) L'Église, son unité et ses membres.
Parlant de l'unité de l'Église, le Catéchisme romain déclare : « La première propriété mentionnée dans le Symbole des Pères (Nicéni) est l'unité. Il est écrit : Une est ma colombe, une est ma belle (Ct 6,8). Une si grande multitude d'hommes, répandus partout, est appelée une pour les raisons énumérées par l'Apôtre aux Ephésiens ; Un est le Seigneur, un est la foi, un est le Baptême (Ep 4,5). L'un en est aussi le chef et le modérateur : l'invisible est Christ St. N., que le Père Éternel a fait de son corps mystique le chef de toute l'Église (Ep 1,22); et le visible qui siège sur le trône de Rome comme successeur légitime de Pierre, prince des Apôtres. Le consensus des Pères était unanime pour considérer ce chef visible comme nécessaire pour construire et préserver l'unité de l'Église. Saint Jérôme l'a bien vu et l'a écrit en ces termes contre Jupiter : Un seul est élu afin que, une fois le chef établi, toute occasion de schisme soit supprimée (1 Contr. Giovinien. I, 26). Et à Damase : Faire taire l'envie, retirer l'ambition de la dignité romaine ; Je parle avec le successeur du Pêcheur, avec le disciple de la croix. Je ne suis autre que le Christ comme premier chef : mais je m'unis en communion avec votre Béatitude, c'est-à-dire avec la chaire de Pierre, sachant que l'Église a été bâtie sur ce roc. Quiconque mange l'agneau hors de cette maison est un étranger; celui qui ne reste pas dans l'arche de Noé périra dans les eaux du déluge (Ep 15,2). Il y a longtemps Irénée (Contre les hérésies 3,3) et Cyprien avaient dit la même chose. Ce dernier, parlant de l'unité de l'Église, écrit : Le Seigneur dit à Pierre : Moi, ô Pierre, je te dis que tu es Pierre et sur ce roc je bâtirai mon Église. Bâtissez l'Église sur un seul; et, bien qu'il attribue à tous les apôtres, après la résurrection, un pouvoir égal et dit : comme le Père m'a envoyé, ainsi je vous envoie ; recevoir le Saint-Esprit; aussi, voulant rendre manifeste l'unité, il s'est arrangé avec son autorité pour que l'origine de ladite unité provienne d'un seul (Cipr. Unité de l'Église, 4). Ottato di Milevi écrit : Vous ne pouvez pas excuser votre ignorance, sachant bien qu'à Rome, Pierre fut le premier à recevoir la chaire épiscopale sur laquelle s'assit le chef de tous les Apôtres, afin que tous ne conservent en lui que l'unité du siège . , et les apôtres individuels n'ont pas exalté chacun les leurs. C'est donc un schismatique et un prévaricateur qui place un autre contre cette seule chaise (Ottato, Schisma Donat. 2,2). Saint Basile écrit aussi : Pierre a été placé dans la fondation. Il avait dit : Tu es le Christ fils du Dieu vivant ; et en retour il avait entendu dire qu'il devait être la pierre ; mais pas de la même manière que Christ. Le Christ est la pierre vraiment immobile ; Pierre est immobile à cause de cela. Jésus donne sa dignité aux autres ; il est prêtre et est prêtre; il est pierre et constitue pierre : c'est ainsi qu'il donne ses biens à ses serviteurs (Basile. Jardins potagers. (faux. attribué) Du pénit. n. 4). Enfin, saint Ambroise affirme : Pierre est placé avant tous, parce qu'il ne confesse qu'entre tous (la divinité du Christ) (En Lc 10,175). Si l'on objecte que l'Église, qui paie pour un seul chef et époux Jésus-Christ, n'a pas à en chercher un autre, la réponse est prête. Jésus-Christ n'est pas seulement l'auteur mais aussi le ministre intérieur des sacrements individuels ; parce que c'est lui qui baptise et absout ; pourtant il institua des hommes comme ministres extérieurs des sacrements. C'est pourquoi il a placé un homme à la tête de l'Église, qu'il tient de son souffle intime, comme vicaire et ministre de son pouvoir. Une Église visible a besoin d'un chef visible : c'est pourquoi notre Sauveur, donnant à Pierre, avec des paroles solennelles, la tâche de paître ses brebis, l'a fait chef et pasteur de la grande famille des fidèles ; en ce sens que son successeur avait le même pouvoir de gouverner et de gouverner toute l'Église. De plus, écrit l'Apôtre aux Corinthiens, un seul et même est l'esprit qui infuse la grâce sur le fidèle, comme l'âme donne la vie aux membres du corps (1Co 12,11:XNUMX). Et, invitant ceux d'Ephèse à maintenir cette unité, il écrit : Ayez à cœur de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix : un seul corps et un seul esprit (Ep 4,3-4). Comme le corps humain est composé de plusieurs membres, tous animés par une seule âme qui donne la vue aux yeux, l'ouïe aux oreilles et aux autres sens leurs vertus respectives, ainsi le corps mystique du Christ, l'Église, est constitué composée de nombreux fidèles. Il n'y a aussi qu'une espérance, comme en témoigne l'Apôtre, à laquelle nous avons été appelés, puisque nous espérons tous la même chose : la vie éternelle et bienheureuse. Enfin, une est la foi que tous doivent recevoir et professer.
Le Catéchisme de St. Pie X parlant également de l'Église affirme : « 151. Dites-vous clairement ce qu'il faut pour être membre de l'Église ? Pour être membre de l'Église, il faut être baptisé, croire et professer la doctrine de Jésus-Christ, participer aux mêmes sacrements, reconnaître le Pape et les autres pasteurs légitimes de l'Église. 152. Qui sont les pasteurs légitimes de l'Église ? Les Pasteurs légitimes de l'Église sont le Pontife Romain, c'est-à-dire le Pape, qui est le Pasteur universel, et les Évêques. De plus, sous la dépendance des évêques et du pape, les autres prêtres et surtout les curés ont part à l'office de pasteurs. 153. Pourquoi dites-vous que le Pontife Romain est le Pasteur universel de l'Église ? Parce que Jésus-Christ a dit à saint Pierre, le premier Pape : « Tu es Pierre et sur ce roc je bâtirai mon Église, et je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre sera aussi lié dans les cieux, et tout ce que tu fondras sur la terre sera aussi fondu dans les cieux ». Et il lui dit encore : « Pais mes agneaux, pais mes brebis ». » ("Catéchisme Majeur de Saint Pie X" n. 151 ss.)
Le Catéchisme de l'Église catholique, parlant des membres de l'Église, reprend le Code de droit canonique qui, au n. 204 affirme : « Les fidèles sont ceux qui, ayant été incorporés au Christ par le Baptême, sont constitués le peuple de Dieu et, par conséquent, rendus participants à leur manière de la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ, sont appelés à exercer, selon une condition propre à chacun, la mission que Dieu a confiée à l'Église d'accomplir dans le monde » Tandis qu'au n. 208 du même Code on lit "Entre tous les fidèles, en vertu de leur régénération dans le Christ, il existe une véritable égalité en dignité et en action". Il y a donc entre tous les fidèles une véritable égalité de dignité et d'action, mais d'autre part il y a aussi de nettes différences de fait, comme l'explique le Catéchisme de l'Église catholique au n. 873 : « Les différences mêmes que le Seigneur a voulu établir entre les membres de son corps sont fonction de son unité et de sa mission. Comme l'explique l'Apostolicam Actuositatem : « … dans l'Église, il y a une diversité de ministères, mais une unité de mission. Les Apôtres et leurs successeurs ont reçu du Christ la charge d'enseigner, de sanctifier, de régner en son nom et avec son autorité. Mais les laïcs, rendus participants à la charge sacerdotale, prophétique et royale du Christ, accomplissent leurs propres tâches dans l'Église et dans le monde dans la mission de tout le peuple de Dieu ».
Le Catéchisme de l'Église catholique précise au n. 874 : « Le Christ lui-même est à l'origine du ministère dans l'Église. Il l'a institué, lui a donné autorité et mission, orientation et finalité"
Et au n. 879, le même Catéchisme déclare : « … le ministère sacramentel dans l'Église est un service exercé au nom du Christ. Il a un caractère personnel et une forme collégiale. ... "
Dans le Grand Catéchisme de St. Pie X de la même manière, soulignant la diversité voulue par le Christ parmi les membres de l'Église et donc la ministérialité en ce qui concerne l'enseignement de la Vérité, déclare :
"180. Y a-t-il une distinction entre les membres qui composent l'Église ? Parmi les membres qui composent l'Église, il y a une distinction très notable, car il y a ceux qui commandent et ceux qui obéissent, ceux qui enseignent et ceux qui sont enseignés.
- Quel est le nom de cette partie de l'Église qui enseigne ? La partie de l'Église qui enseigne s'appelle l'enseignant ou l'enseignant.
- La partie de l'église qui est enseignée, comment s'appelle-t-elle ? La partie de l'Église qui est enseignée s'appelle l'apprenant.
- Qui a établi cette distinction dans l'Église ? Cette distinction dans l'Église 1' a établi Jésus-Christ lui-même.
- L'Église enseignante et l'Église apprenante sont-elles donc deux Églises distinctes ? L'Église enseignante et l'Église apprenante sont deux parties distinctes d'une seule et même Église comme dans le corps humain la tête est distincte des autres membres et pourtant forme avec eux un seul corps.
- De qui est composée l'Église enseignante ? L'Église enseignante est composée de tous les Évêques dirigés par le Pontife Romain, qu'ils soient dispersés ou réunis en Concile. »
Parmi les ministères voulus par le Christ, donc, celui du Souverain Pontife, Successeur de S. Pierre et Vicaire du Christ.
b) Origine et but de la primauté papale.
Dans l'évangile de Matthieu nous lisons : « Simon Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Et Jésus lui dit : " Béni sois-tu, Simon, fils de Jonas, car ce n'est ni la chair ni le sang qui te l'ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux. Et je te dis : tu es Pierre et sur ce roc je bâtirai mon Église et les puissances des enfers ne prévaudront pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Puis il ordonna à ses disciples de ne dire à personne qu'il était le Christ." (Matthieu 16)
Le Catéchisme de l'Église catholique précise à partir de ce texte, interprété à la lumière de la Tradition, que : « De Simon seul, à qui il a donné le nom de Pierre, le Seigneur a fait la pierre de son Église. Il lui en confia les clefs ; (Cf Mt 16,18 : 19-881.) » (« Catéchisme de l'Église catholique » n.XNUMX)
Simon, à qui le Seigneur a donné le nom de Pierre (grec Πέτρος) ou Céphas (Gr. Kηϕᾶς, du rocher araméen) est précisément : le rocher sur lequel le Christ a voulu son Église (cf. Mt 16,18)
Dans l'évangile de Jean nous lisons : « Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? ». Il a répondu: "Bien sûr, Seigneur, tu sais que je t'aime." Il lui dit : "Pais mes agneaux." 16 Il lui dit de nouveau pour la seconde fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? Il a répondu: "Bien sûr, Seigneur, tu sais que je t'aime." Il lui dit : "Fais paître mes moutons." 17 Une troisième fois, il lui dit : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? Pierre était attristé que pour la troisième fois il lui demande : « M'aimes-tu ? », et il lui dit : « Seigneur, tu sais tout ; tu sais que je t'aime ". Jésus a répondu: "Pais mes brebis." (Jn. 21)
Le Catéchisme de l'Église catholique précise à partir de ce texte, interprété à la lumière de la Tradition, que Jésus a constitué Pierre "... berger de tout le troupeau. (Cf. Jn 21,15, 17-881)". (Catéchisme de l'Église catholique XNUMX)
En Luc 6, 13ff nous lisons : « Le jour étant venu, il appela ses disciples et en choisit douze, auxquels il donna aussi le nom d'apôtres : Simon, à qui il donna aussi le nom de Pierre ; Andréa, son frère; Giacomo, Giovanni, Filippo, Bartolomeo, Matteo, Tommaso ; Giacomo, fils d'Alfeo; Simone, dite Zelota ; Judas, fils de Jacques ; et Judas Iscariot, qui est devenu le traître."
Dans l'évangile de Matthieu, nous lisons encore : « Les noms des douze apôtres sont : premièrement, Simon, appelé Pierre, et André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; 3 Filippo et Bartolomeo; Thomas et Matthieu le collecteur d'impôts ; Giacomo, fils d'Alfeo et de Taddeo ; 4 Simon le Cananéen et Judas l'Iscariote, qui plus tard le livra." (Mt 10)
Comme l'explique la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, ces passages de l'Evangile, interprétés à la lumière de la Tradition, sont dotés d'une grande force de témoignage, en effet ces listes et : "... d'autres passages de l'Evangile (Cf. Mt 14,28 : 31-16,16 ; 23-19,27 et par. ; 29-26,33 et par. ; 35-22,32 et par. ; Lc 1,42 ; Jn 6,67 ; 70-13,36 ; 38-21,15 ; 19-XNUMX) montrent avec clarté et simplicité que le Le canon du Nouveau Testament a reçu les paroles du Christ relatives à Pierre et à son rôle dans le groupe des Douze. »
Le témoignage du ministère de St. Pierre dans l'Église ressort clairement de tout le Nouveau Testament, interprété à la lumière de la Tradition.
Dans Ut Unum Sint s. Jean-Paul II, développant une lecture de la Bible à la lumière de la Tradition, affirme que dans le Nouveau Testament, la personne de Pierre a une place d'importance particulière ; le Pape polonais montre donc plus précisément comment cette position, à côté des faiblesses évidentes de l'Apôtre, se dégage dans les Actes des Apôtres, dans l'Évangile de Matthieu, dans celui de Luc, dans les lettres de S. Paul et dans les écrits johanniques
Déjà dans les premières communautés chrétiennes, Pierre apparaît comme l'Apôtre qui a été expressément constitué par le Christ à la première place parmi les Douze et qui a reçu du Christ sa fonction apicale propre et spécifique dans l'Église.
Comme Cipriani l'écrit précisément à propos des premières communautés chrétiennes et de l'exercice de la primauté papale en elles : « Les premières revendications explicites de primauté ne commencent à émerger qu'à la fin du premier et au cours du deuxième siècle. Il existe deux documents les plus significatifs à cet égard : la lettre de Clément Roman aux Corinthiens et la lettre d'Ignace d'Antioche aux Romains. … La place prépondérante de l'église romane au IIe siècle. c'est aussi en témoigne le grand nombre de chrétiens, orthodoxes et hérétiques, qui s'y pressent... La prééminence de l'église de Rome au IIe siècle. … Apparaît lié moins à des facteurs politiques qu'au souvenir de la résidence, de l'enseignement et du martyre de Pierre et Paul dans la ville. … Même sans parler de primauté, Irénée et Tertullien avaient indiqué la voie sûre dans l'Église romaine, pour constater l'authentique tradition apostolique et garantir la communion entre les Églises. …. A partir du IVe siècle. on assiste à un grand développement de la doctrine de la primauté en Occident, dans une mesure inconnue en Afrique et plus encore en Orient. "
La Congrégation pour la Doctrine de la Foi affirme dans cette ligne que « 4. Sur la base du témoignage du Nouveau Testament, l'Église catholique enseigne, comme doctrine de la foi, que l'évêque de Rome est le successeur de Pierre dans son service primatial dans l'Église universelle... cette succession explique la prééminence du Église de Rome, (Cf. Saint Ignace d'Antioche, Epist. ad Romanos, Intr. : SChr 10, 106-107 ; Saint Irénée d'Antioche, Adversus haereses, III, 3, 2 : SChr 211, 32-33) également enrichi par la prédication et le martyre de saint Paul.
La primauté pétrinienne est donc une : "...office par le Seigneur accordé individuellement à Pierre, le premier des Apôtres, et à transmettre à ses successeurs".
Sur le thème de la primauté papale au premier millénaire, le Comité conjoint de coordination pour le dialogue théologique entre l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe a publié un texte qui souligne à la fois l'importance de l'évêque de Rome à cette époque et certains conflits doctrinaux qui a surgi entre le pape et certains évêques, y compris l'art. Cyprien de Carthage
Pourquoi le Christ a-t-il voulu la primauté pétrinienne ?
La fin pour laquelle le Christ a voulu la primauté de l'évêque de Rome est très bien précisée en ces termes : « l'unité de foi et de communion » de tous les croyants au Christ. Lumen Gentium explique que le Pape: "... est le principe et le fondement perpétuels et visibles de l'unité des évêques et de la multitude des fidèles" ... et que: "... le Pontife Romain, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l'Église, a sur l'Église le pouvoir plénier, suprême et universel, qu'il peut toujours exercer librement"
Précisément choisi par le Christ pour garder l'Église dans l'unité, le Pape a une grâce spéciale de Dieu pour mener à bien sa mission.
Il convient de noter que : "... lorsque l'Église catholique affirme que la fonction de l'Évêque de Rome répond à la volonté du Christ, elle ne sépare pas cette fonction de la mission confiée à tous les Évêques, également" vicaires et légats du Christ ""
Le Christ a constitué les Douze Apôtres : ".. sous la forme d'un collège ou d'un groupe stable, dont il a placé Pierre, choisi parmi eux, à la tête". .
La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a donc précisé que : « L'épiscopat et la primauté, mutuellement liés et inséparables, sont d'institution divine ».
L'épiscopat et la primauté selon la volonté fondatrice sont compris comme profondément unis et en profonde harmonie ; l'activité du Pape doit être menée en profonde communion avec les Évêques : « 95. Cependant, tout cela doit toujours se faire en communion. Lorsque l'Église catholique affirme que la fonction de l'Évêque de Rome répond à la volonté du Christ, elle ne sépare pas cette fonction de la mission confiée à tous les Évêques, également « vicaires et délégués du Christ » . L'évêque de Rome appartient à leur "collège" et ils sont ses frères dans le ministère."
Dans cette unité et cette harmonie, le Collège épiscopal : "... n'a aucune autorité, cependant, s'il n'est pas conçu comme uni au Pontife romain, successeur de Pierre, à sa tête, et sans préjudice de son pouvoir de primauté sur tous , à la fois pasteurs et fidèles . En effet, le Pontife Romain, en vertu de sa charge, c'est-à-dire de Vicaire du Christ et Pasteur de toute l'Église, a sur elle un pouvoir plénier, suprême et universel, qu'il peut toujours exercer librement. D'autre part, l'ordre des évêques, qui succède au collège des apôtres dans le magistère et dans le gouvernement pastoral, en effet, dans lequel se perpétue le corps apostolique, est aussi avec son chef le Pontife romain, et jamais sans ce chef , sujet d'un pouvoir suprême et plénier sur toute l'Église [63] bien que ce pouvoir ne puisse être exercé qu'avec le consentement du Pontife romain. » .
Dans cette unité et cette harmonie, bien que tous les Évêques soient soumis à la sollicitudo omnium Ecclesiarum (2 Co 11,28.), c'est-à-dire au souci de toutes les Églises , le pape est surtout l'objet de cette préoccupation : « Dans le cas de l'évêque de Rome... la sollicitudo omnium Ecclesiarum acquiert une force particulière parce qu'elle s'accompagne d'un pouvoir plénier et suprême dans l'Église : un pouvoir véritablement épiscopal, non seulement suprême, pleine et universelle, mais aussi immédiate, surtout, à la fois pasteurs et autres fidèles. (Cf. Concile Vatican I, Constitution dogmatique « Pastor aeternus », chapitre 3 : Denz-Hün, nn. 3060.3064 ; Concile Vatican II, Constitution dogmatique « Lumen gentium », 21.11.1964, n. 22 .) ... Cette intériorité du ministère de l'évêque de Rome auprès de chaque Église particulière est aussi une expression de l'intériorité mutuelle entre l'Église universelle et l'Église particulière. (Cf. Congr. Pour la Doctrine de la Foi, Lettre Communionis Notio, n. 13) "
c) Exercice de la primauté pétrinienne dans les différents domaines : enseignement, sanctification, gouvernement.
Dans Ut Unum Sint, nous lisons que : "... la leçon de l'Evangile doit être constamment relue, afin que l'exercice du ministère pétrinien ne perde rien de son authenticité et de sa transparence". Dans cette ligne, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi affirme que le ministère pétrinien est justement compris à la lumière de l'Évangile, comme profondément inséré dans le mystère salvifique du Christ pour l'édification et l'unification des croyants en lui, c'est-à-dire de l'église. Le Pape doit travailler pour l'édification de l'Église dans la charité et la Vérité du Christ et non pour répandre l'adultère, la pratique homosexuelle et autres, bien sûr !
Comme l'art. Jean-Paul II : la mission de l'Évêque de Rome dans le groupe de tous les Pasteurs consiste à veiller (episkopein) en sentinelle, afin que la vraie voix du Christ qui est le Pasteur soit entendue dans toute l'Église et que l'Église soit une en Christ Vérité; plus précisément : « Avec le pouvoir et l'autorité sans lesquels cette fonction serait illusoire, l'Évêque de Rome doit assurer la communion de toutes les Églises. A ce titre, il est le premier parmi les serviteurs de l'unité. Cette primauté s'exerce à différents niveaux, qui concernent la vigilance sur la transmission de la Parole, la célébration sacramentelle et liturgique, la mission, la discipline et la vie chrétienne. »
Évidemment cette communion est, je le souligne, dans la charité, dans la foi et non dans les perversions... non dans les erreurs.
Il appartient au Successeur de Pierre de rappeler et d'affirmer les exigences du bien commun de l'Église ; il a le devoir d'affirmer la Vérité du Christ et donc il peut et dans certains cas doit absolument avertir, corriger, avertir, juger, condamner, il peut et dans certains cas doit déclarer certaines opinions inconciliables avec l'unité de foi qu'elles véhiculent. Lorsque les circonstances l'exigent, il peut et dans certains cas doit parler au nom de tous les pasteurs qui sont en communion avec lui et en ce sens il peut déclarer infailliblement une doctrine comme appartenant au dépôt de la foi. En témoignant de la Vérité du Christ et en la faisant observer, le Pape sert l'unité de l'Église dans le Christ ; un Pape qui s'oppose à la Vérité s'oppose à l'unité de l'Église et s'oppose au Christ !
Le Pape doit agir pour que dans chacune des Églises particulières confiées aux évêques se réalise l'una, sancta, catholica et apostolica Ecclesia in Cristo Truth. Dans la communion pleine et visible de tous les Pasteurs avec le Pape en Vérité, les Églises sont en communion entre elles et avec le Christ. Le Pape, héritier et continuateur de la mission de Pierre, exerce un ministère qui trouve son origine dans la miséricorde multiforme de Dieu et est tout au service du dessein miséricordieux de Dieu. Sa puissance s'explique à la lumière de cette miséricorde et de ce service. Le Pape ne doit pas exercer de pouvoir sur les peuples comme le font les chefs des nations et les grands du monde (cf. Mt 20,25 ; Mc 10,42) - mais il doit guider les âmes pour qu'elles puissent se diriger vers des pâturages paisibles et vers le salut éternel. . Cet office peut exiger l'offrande de sa vie (cf. Jn 10,11, 18-XNUMX), c'est-à-dire qu'il peut exiger la souffrance, la mort, le martyre.
La charge d'enseigner, la charge de sanctifier et la charge de gouverner appartiennent aux Evêques et en particulier au Pape.
Sur la base du commandement du Seigneur : "Allez par tout le monde et annoncez l'Evangile à toute créature" (Mc 16,15, XNUMX), il faut dire que les Evêques, et surtout le Pape, avec les prêtres, "ont d'abord de tous le devoir d'annoncer à tous l'Evangile de Dieu" … Evidemment le vrai Evangile !
Les Évêques, et surtout le Pape, sont et doivent être : « … les hérauts de la foi qui amènent de nouveaux disciples au Christ ; ce sont d'authentiques docteurs, c'est-à-dire revêtus de l'autorité du Christ, qui prêchent au peuple qui leur est confié la foi à croire et à appliquer dans la pratique de la vie, ils l'illustrent à la lumière de l'Esprit Saint, en puisant de nouvelles et du trésor de la Révélation (cf. . Mt 13,52), ils le font fructifier et veillent pour éloigner de leur troupeau les erreurs qui le menacent (cf. 2 Tm 4,1, 4-XNUMX)."
Plus précisément et analytiquement, en ce qui concerne le Pape, il faut dire que : « La Primauté de l'Évêque de Rome, considérée comme son caractère épiscopal, s'exprime avant tout dans la transmission de la Parole de Dieu ; elle inclut donc une responsabilité spécifique et particulière dans la mission évangélisatrice… La tâche épiscopale que le Pontife romain a en ce qui concerne la transmission de la Parole de Dieu s'étend également à l'intérieur de toute l'Église. A ce titre, c'est une charge magistrale suprême... ce qui implique aussi, dans certains cas, la prérogative d'infaillibilité. (Cf. ibidem : Denz-Hün, nn. 3073-3074 ; Concile Vatican II, Constitution dogmatique « Lumen gentium », 21.11.1964, n. 25 ; CIC can. 749 § 1 ; CCEO can. 597 § 1 .) »
Le Pape a donc une mission qui s'étend à toute l'Église et qui s'exprime avant tout dans la transmission de la parole de Dieu, comprend une responsabilité spécifique dans la mission évangélisatrice, est une charge suprême du magistère qui, dans certains cas, pas toujours , implique l'infaillibilité.
A travers la fonction d'enseignement, les Pasteurs, en particulier le Pape, doivent travailler et faire en sorte que le peuple de Dieu demeure dans la Vérité qui libère et sanctifie et précisément : « Pour accomplir ce service, le Christ a doté les Pasteurs du charisme de l'infaillibilité en matière de foi et de coutumes. » (Catéchisme de l'Église catholique n. 890) Le Catéchisme de l'Église catholique lui-même précise que l'exercice de ce charisme d'infaillibilité dont le Christ a doté l'Église peut avoir plusieurs modalités (cf. Catéchisme de l'Église catholique n. 891).
Comme nous le lisons dans Lumen Gentium : « Le Pontife romain, chef du Collège des évêques, bénéficie de cette infaillibilité en vertu de sa fonction, lorsque, en tant que Pasteur suprême et Docteur de tous les fidèles, qui confirme ses frères dans la foi, il proclame par un acte définitif une doctrine concernant la foi ou la morale. [...] L'infaillibilité promise à l'Église réside aussi dans le Corps épiscopal, lorsque celui-ci exerce le Magistère suprême avec le Successeur de Pierre » Dans Lumen Gentium même, nous lisons également : "... les évêques... quand, cependant, même dispersés dans le monde, mais maintenant le lien de communion entre eux et avec le successeur de Pierre, ils s'accordent pour enseigner authentiquement qu'une doctrine concernant la foi et la morale s'impose-t-elle de façon absolue, alors elles expriment infailliblement la doctrine du Christ... La chose est encore plus évidente lorsque, réunis en un concile œcuménique, ils sont docteurs et juges de la foi et de la morale pour toute l'Église ; alors il faut s'en tenir à leurs définitions avec le respect de la foi."
L'infaillibilité dont nous parlons : "... que le divin Rédempteur a voulu que son Église pourvoie en définissant la doctrine de la foi et de la morale, s'étend autant que le dépôt de la Révélation divine..."
Nous reviendrons plus tard pour parler de l'infaillibilité dont jouit le Pape en particulier et nous préciserons les différents niveaux de sentences infaillibles prononcées par les Pasteurs de l'Église, nous examinerons également le Magistère non infaillible restant.
Or il me semble intéressant de noter avec le Cardinal Müller que : « « L'autorité doctrinale et pastorale du Pape ne découle pas de la personnalité spécifique du titulaire du trône de Pierre. On le voit avec le pêcheur Simon que le Christ a fait Pierre mais en vertu de sa mission divine. Son pouvoir, qui requiert l'obéissance de tous les fidèles catholiques, consiste exclusivement à rendre manifeste ce que le Père céleste lui a révélé : c'est-à-dire que Jésus n'est pas n'importe quel prophète ou modèle moral, mais le Fils de Dieu (Mt 16,16, 28,20). " (…) « Les apôtres et leur successeur n'enseignent que ce que Jésus leur a enseigné (Mt 25). L'obéissance aveugle aux personnes, comme le culte de la personne envers le Führer dans les systèmes totalitaires, est à l'opposé de l'obéissance de la religion en tant que composante de la foi surnaturelle qui s'adresse directement à Dieu, qui ne trompe pas et ne peut pas tromper (Lumen Gentium, XNUMX ). "
En ce qui concerne la fonction de gouverner : « Les évêques gouvernent les Églises particulières qui leur sont confiées comme vicaires et légats du Christ... avec des conseils, de la persuasion, de l'exemple, mais aussi avec l'autorité et le pouvoir sacré, dont cependant ils ne servent qu'à édifier son troupeau dans la vérité et la sainteté, en se rappelant que celui qui est le plus grand doit agir comme le plus petit, et celui qui est le chef, comme celui qui sert (cf. Lc 22,26, 27-XNUMX).
En particulier, le bureau du gouvernement appartient au Pape.
L'exercice du pouvoir de gouvernement des évêques est soumis au Pape. L'autorité ordinaire et immédiate du Pape sur toute l'Église n'annule pas celle des Évêques. Les évêques ne doivent pas être considérés comme des vicaires du Pape, le pouvoir qu'ils exercent au nom du Christ est propre, ordinaire et immédiat, mais leur autorité doit être exercée en communion avec toute l'Église sous la conduite du Pape (cf. Église catholique n° 895)
Du haut de sa position primatiale, le Pape peut placer tous les actes de gouvernement ecclésiastique qu'il juge appropriés pour la promotion et la défense de l'unité de foi et de communion et nul ne doit répondre juridiquement de l'exercice de son ministère, mais ceci : "... cela ne signifie pas que le Pape a un pouvoir absolu."
Il faut bien le noter : le Pape n'a de compte à rendre juridiquement à personne pour l'exercice de son ministère mais il n'a pas le pouvoir absolu. Nous verrons déjà à la fin de ce paragraphe les limites dans lesquelles l'exercice du pouvoir pontifical doit rester.
En ce qui concerne l'office de sanctification : il faut dire que l'évêque, gratifié de la plénitude du sacrement de l'ordre, et en particulier le pape, est « l'intendant de la grâce du sacerdoce suprême » [Oraison de la consécration épiscopale en langue byzantine rite : Euchologion à méga, Romae 1873, p. 139.], spécialement dans l'Eucharistie; plus généralement, les évêques, et en particulier le Pape, avec l'exemple de leur vie, avec leur prière et leur service pour le peuple, sous diverses formes, doivent être des instruments par lesquels la plénitude de la sainteté du Christ peut se répandre abondamment dans les âmes : avec le ministère de la parole, en particulier les Evêques et surtout le Pape, doit communiquer la puissance de la Vérité pour le salut des croyants et pour leur sanctification ; avec les sacrements, dont la distribution régulière et féconde est précisément réglée par les évêques, ils doivent sanctifier les fidèles.
Dans le décret Christus Dominus nous lisons : « 15. Dans l'exercice de leur ministère de sanctification, les évêques doivent bien se souvenir qu'ils ont été choisis parmi les hommes et qu'ils ont été investis de leur dignité d'hommes dans tout ce qui se rapporte à Dieu, afin qu'ils puissent offrir des dons et des sacrifices pour les péchés. . ... Les évêques ... sont les principaux dispensateurs des mystères de Dieu et en même temps les organisateurs, les promoteurs et les gardiens de la vie liturgique dans l'Église qui leur est confiée ... ils doivent tout mettre en œuvre pour que tous ceux confiés à leurs soins puissent s'accorder dans la prière (cf. Ac 1,14 et 2,46.) Et afin que, en recevant les sacrements, ils grandissent dans la grâce et soient de fidèles témoins du Seigneur. En leur qualité de maîtres de perfection, ils doivent s'efforcer de faire avancer leurs prêtres, religieux et laïcs dans la voie de la sainteté, selon la vocation particulière de chacun... néanmoins ils doivent se rappeler qu'ils sont obligés de leur donner comme premier exemple de sainteté, de charité, d'humilité et de simplicité de vie. Puissent les Églises qui leur sont confiées conduire à un tel point de sainteté que les sentiments de l'Église universelle du Christ se manifestent pleinement en elles. » Ce que nous venons de lire s'applique évidemment d'une manière particulière au Souverain Pontife...
Le Sacrifice eucharistique est le centre et la source de la communion ecclésiale, en lui se manifeste de manière suprême l'unité de l'Église au service de laquelle le Pape est placé d'une manière particulière avec son ministère.
Je conclus en précisant que, comme mentionné, le Pape n'a pas de pouvoir absolu ; le ministère pontifical, en effet, est soumis à des limites bien précises :
« Le Pontife romain est - comme tous les fidèles - soumis à la Parole de Dieu, à la foi catholique et est le garant de l'obéissance de l'Église et, en ce sens, servus servorum. Il ne décide pas selon sa propre volonté, mais exprime la volonté du Seigneur, qui parle à l'homme dans l'Écriture vécue et interprétée par la Tradition ; en d'autres termes, l'episkopè de la Primauté a les limites qui procèdent de la loi divine et de la constitution divine inviolable de l'Église contenue dans la Révélation. (Cf. Déclaration collective des évêques allemands, janv.-fév. 1875 : Denz-Hün, n. 3114.) "
Nous verrons mieux ces limites plus tard, notamment en relation avec le ministère d'enseignement du Pape.
Le Christ règne!
d) Infaillibilité de l'Église et du Magistère pontifical
Dieu nous éclaire de mieux en mieux.
Disons tout d'abord que Dieu a voulu que la Révélation faite par lui demeure à jamais dans sa plénitude : « Dans son immense bonté, Dieu a fait en sorte que la Révélation, qu'il a faite pour le salut de tous les peuples, demeure à jamais dans son intégralité ».
Dans cette ligne, Dieu, absolument infaillible, a voulu faire participer son peuple à son infaillibilité en matière de foi et de morale : « … cela se produit précisément lorsque tout le Peuple de Dieu considère sans incertitude quelque point doctrinal relatif à de telles choses ; c'est aussi dans la dépendance permanente de l'Esprit Saint qui, avec une sage providence et avec l'onction de sa grâce, guide l'Église vers l'entière vérité, jusqu'à la venue glorieuse de son Seigneur.
L'Église participe donc à l'infaillibilité divine en ce qui concerne la foi et la morale et cette infaillibilité s'étend : "... non seulement au dépôt de la foi, mais aussi à tout ce qui est nécessaire pour qu'elle puisse être gardée ou exposée comme il se doit.
Demandons-nous : qu'est-ce que le dépôt de la foi ? La réponse vient de Dei Verbum : "La sainte tradition et la sainte Écriture constituent un seul dépôt sacré de la parole de Dieu confiée à l'Église..."
Le dépôt comprend donc la Sainte Ecriture et la Sainte Tradition et l'infaillibilité s'étend à ce dépôt et à tout ce qui est nécessaire pour qu'il soit conservé ou exposé comme il se doit.
Ayant reçu l'Esprit Saint (cf. 1 Jn 2, 20 et 27) l'universalité des fidèles a une telle infaillibilité, qui concerne la foi et la morale et qui s'étend à l'Ecriture Sainte et à la Sainte Tradition et à tout ce qui est nécessaire pour qu'elles soient conservées ou exposées comme il se doit.
C'est précisément l'Esprit Saint qui donne au Peuple de Dieu la vraie foi "... transmise aux croyants une fois pour toutes" (Jude 3) et les guide, notamment à travers le Magistère sacré, pour la pénétrer toujours plus profondément et l'appliquer toujours mieux à la vie.
Ainsi, sous la conduite de l'Esprit Saint et plus généralement de la Trinité : « La perception des réalités et des paroles transmises grandit, tant par la réflexion que par l'étude des croyants qui les méditent dans leur cœur (cf. Luc 2, 19 et 51), à la fois par l'intelligence vécue intérieurement des réalités spirituelles, et par la prédication de ceux qui, avec la succession épiscopale, ont reçu un charisme sûr de la vérité ».
Sous la conduite de l'Esprit Saint, le Magistère travaille à maintenir les fidèles dans la Vérité et ce travail ne se limite pas à ratifier les vérités que le Peuple de Dieu accepte déjà mais peut aussi consister à répandre des interprétations et des explications sur le dépôt de la foi auprès des ce que le Peuple de Dieu ne permet pas encore expressément. De plus, le travail du Magistère, sous la conduite de l'Esprit Saint, peut consister à demander au Peuple de Dieu d'accepter ces interprétations et explications du dépôt de la foi que le Peuple de Dieu n'admet pas encore expressément.
L'œuvre de l'Esprit Saint qui, à travers le Magistère, maintient le Peuple de Dieu dans l'unité de la foi est particulièrement nécessaire lorsque des disputes et des dissensions surgissent à propos de ce qu'il faut croire ou tenir.
Les pasteurs doivent donc être guidés par l'Esprit Saint et précisément à la lumière de la Vérité divine, ils doivent guider les fidèles à suivre le Christ Vérité et dans ce guide, ils peuvent empêcher et exiger le consentement des fidèles en ce qui concerne les questions de foi et de morale. Par institution divine, en effet, comme on l'a vu plus haut les Évêques : « … ce sont les hérauts de la foi qui amènent de nouveaux disciples au Christ ; ce sont d'authentiques docteurs, c'est-à-dire revêtus de l'autorité du Christ, qui prêchent au peuple qui leur est confié la foi à croire et à appliquer dans la pratique de la vie, ils l'illustrent à la lumière de l'Esprit Saint, en puisant de nouvelles et du trésor de la Révélation (cf. . Mt 13,52), ils le font fructifier et veillent pour éloigner de leur troupeau les erreurs qui le menacent (cf. 2 Tm 4,1, 4-XNUMX)." Les Évêques précisément en tant que hérauts de l'Évangile ont été dotés par la Trinité d'une participation particulière à l'infaillibilité divine à travers un charisme d'infaillibilité dans leur Magistère en matière de foi et de morale.
Je souligne que ce charisme n'a pas été promis aux Evêques et aux successeurs de Pierre pour révéler, avec leur inspiration, une nouvelle doctrine, mais pour garder scrupuleusement et faire connaître le dépôt de la foi.
Comme nous le lisons dans Pastor Aeternus : « Les Pontifes romains eux-mêmes… ont défini que ce qu'ils avaient reconnu, avec l'aide de Dieu, comme conforme aux Saintes Écritures et aux traditions apostoliques, devait être maintenu. En effet, l'Esprit Saint n'a pas été promis aux successeurs de Pierre pour révéler, avec son inspiration, une nouvelle doctrine, mais pour garder scrupuleusement et faire connaître fidèlement, avec son aide, la révélation transmise par les Apôtres, c'est-à-dire le dépôt de la foi . ".
Ce charisme d'infaillibilité, qui est un don de Dieu, dépend donc strictement, selon la volonté divine, du dépôt de la foi et ne provient pas de nouvelles révélations, dont seraient gratifiés le Successeur de Pierre et le Collège épiscopal.
Évidemment, ce charisme implique l'engagement de scruter, sous la direction de Dieu et avec l'utilisation de moyens appropriés, le trésor de la Révélation divine à travers lequel la vérité divine nous parvient pour notre salut.
Demandons-nous maintenant : quand ce charisme opère-t-il ? En particulier, quand le Pape est-il infaillible ?
La réponse est que le charisme de l'infaillibilité opère chez le pape lorsqu'il parle ex cathedra, comme le dit un texte célèbre de valeur dogmatique : « Nous... avec l'approbation du saint Concile proclamons et définissons le dogme révélé par Dieu que le Pontife romain, lorsqu'il parle ex cathedra, c'est-à-dire lorsqu'il exerce sa charge suprême de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, et en vertu de son pouvoir apostolique suprême, il définit une doctrine sur la foi et la morale, il engage toute l'Église, car l'assistance divine qui lui est promise en la personne du bienheureux Pierre, jouit de cette infaillibilité avec laquelle le divin Rédempteur a voulu que son Église soit accompagnée dans la définition de la doctrine autour de la foi et des coutumes : donc ces définitions du Pontife romain sont immuables pour elles-mêmes, et non pour le consentement de l'Église. »
Le Pape est donc infaillible lorsqu'il exerce sa fonction suprême de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens et en vertu de son pouvoir apostolique suprême définit une doctrine sur la foi et la morale.
Le Concile Vatican II fait écho aux affirmations dogmatiques du Concile Vatican que je viens de voir et affirme : « C'est pourquoi ses définitions sont appelées à bon droit irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l'Église, étant prononcées avec l'aide de l'Esprit Saint pour lui promis en la personne de saint Pierre, ils n'ont donc pas besoin de l'approbation des autres, ni n'admettent aucun appel à un autre jugement.
Cependant, il est nécessaire d'être très clair que : « … l'infaillibilité en matière de foi et de morale n'est donnée que lorsqu'un pape propose une doctrine de foi révélée à la foi de toute l'Église. Cependant, il ne peut pas proposer à la foi de l'Église - telle qu'elle lui est révélée - ses expériences personnelles de vie, ses évaluations subjectives ou certaines théories philosophiques ou théologiques. Car la révélation dans sa réalité constitutive a pris fin définitivement avec la mort du dernier apôtre."
Il convient également de noter que : « Le Pontife Romain remplit sa mission universelle avec l'aide des organismes de la Curie Romaine et en particulier de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en ce qui concerne la doctrine sur la foi et la morale. Il s'ensuit que les documents de cette Congrégation expressément approuvés par le Pape participent au magistère ordinaire du successeur de Pierre [Cf. CIC Can. 360-361 ; Paul VI, const. Une publication. Regimini Ecclesiae universae, 15 août 1967, AAS 59 (1967) 897-899 ; Jean-Paul II, const. Une publication. Pastor Bonus, 28 juin 1988, AAS 80 (1988) 873-874.]. "
Les évêques aussi jouissent du charisme d'infaillibilité lorsqu'ils exercent : « … le magistère suprême avec le successeur de Pierre. Ces définitions ne peuvent jamais manquer de l'assentiment de l'Église, étant donné l'action de l'Esprit Saint lui-même qui conserve et fait progresser tout le troupeau du Christ dans l'unité de la foi [cf. l'explication de Gasser au Concile Vatican I : Mansi 1214A.] "
Plus précisément, ce charisme d'infaillibilité s'exerce chez les Évêques lorsque, par acte collégial ou non, en communion du Magistère avec le Pape, ils établissent définitivement une sentence concernant la foi ou la morale.
Au canon 750 du Code de droit canonique, nous lisons : « Can. 750 - § 1. Par la foi divine et catholique doivent être crues toutes les choses qui sont contenues dans la parole écrite ou transmise de Dieu, c'est-à-dire dans l'unique dépôt de la foi confié à l'Église, et qui sont proposées ensemble comme divinement révélé, tant par le magistère solennel de l'Église que par son magistère ordinaire et universel, c'est-à-dire celui qui se manifeste par l'adhésion commune des fidèles sous la direction du magistère sacré; par conséquent tous sont tenus d'éviter toute doctrine qui leur serait contraire.
Il est également nécessaire d'accepter et de retenir fermement toutes les choses individuelles qui sont définitivement proposées par le Magistère de l'Église concernant la foi et la morale, c'est-à-dire celles qui sont nécessaires pour sanctifier et manifester fidèlement le même dépôt de foi ; Par conséquent, quiconque rejette les mêmes propositions à tenir définitivement s'oppose à la doctrine de l'Église catholique. »
Le canon 752 stipule : "Pas vraiment un assentiment de foi, mais une obéissance religieuse de l'intellect et de la volonté doit être accordée à la doctrine, que le Souverain Pontife et le Collège des évêques proclament sur la foi et les coutumes, exerçant le magistère authentique, même s'ils n'ont pas l'intention de le proclamer par un acte définitif ; c'est pourquoi les fidèles doivent essayer d'éviter ce qui ne s'y prête pas. »
Ensuite, il y a 2 niveaux de sentences infaillibles émises par les Pasteurs de l'Église :
- un premier niveau qui concerne « ces choses qui sont contenues dans la parole de Dieu écrite ou transmise, c'est-à-dire dans le seul dépôt de la foi confié à l'Église, et qui, ensemble, sont proposées comme divinement révélées, tant par la solennelle magistère de l'Église, et de son magistère ordinaire et universel, c'est-à-dire celui qui se manifeste par l'adhésion commune des fidèles sous la direction du magistère sacré "(can. 750 I paragraphe)
- un deuxième niveau qui concerne "les choses définitivement proposées par le Magistère de l'Église concernant la foi et les coutumes, c'est-à-dire celles qui sont requises pour sanctifier et exposer fidèlement le même dépôt de la foi" (can. 750 II alinéa)
Ensuite, il reste le magistère non infaillible des pasteurs qui comprend les doctrines que le Souverain Pontife et le Collège des évêques proclament sur la foi et les coutumes, exerçant le magistère authentique, même s'ils n'ont pas l'intention de le proclamer par un acte définitif. (canon 752)
Les doctrines proposées par les Pasteurs et relevant du premier niveau d'infaillibilité : « … impliquent l'assentiment de la foi théologale de la part de tous les fidèles. Pour cette raison, quiconque les remettrait en cause ou les nierait obstinément tomberait dans la censure de l'hérésie... Les doctrines proposées par les Pasteurs et relevant du deuxième niveau d'infaillibilité sont des phrases qui doivent être considérées comme définitives ("sententiam tamquam définitif tenendam" Concile œcuménique Vatican II, Constitution dogmatique "Lumen gentium", 21.11.1964, n° 25, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it .html) et peut être défini soit par le Pape sous une forme solennelle, soit par le Concile, soit par le Magistère ordinaire universel de l'Église : « Tout croyant est donc tenu de donner son assentiment ferme et définitif à ces vérités... Quiconque les nie, adopterait une position de refus de la vérité de la doctrine catholique (cf. Jean-Paul II, Motu proprio Ad tuendam fidem, du 18 mai 1998 ; cf. ibid., 9-13.) et ne serait donc plus en pleine communion avec l'Église catholique. »
Comme l'a affirmé avec justesse la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le don que Dieu a fait à l'Église et pour lequel elle participe à l'infaillibilité divine ne doit pas être atténué ni éliminé : « Tous les dogmes... parce qu'ils sont révélés, doivent également être cru par la foi divine (Réflexions et suggestions concernant le dialogue œcuménique, IV, 4 b, in Secrétariat pour l'Unité des Chrétiens : Service d'Information, n. 12 (déc. 1970, IV), p. 7 s. ) " De plus : les formules dogmatiques du Magistère de l'Église étaient et restent propres, mais pas dans la même mesure, à communiquer la vérité révélée tant qu'elle est correctement comprise.
De plus : « Quant au sens même des formules dogmatiques, il reste toujours vrai et cohérent dans l'Église, même lorsqu'il est mieux éclairé et mieux compris. ... "
Paul VI dans le Mysterium fidei affirmait dans ce vers que les formules dogmatiques : "... expriment des concepts qui... présentent ce que l'esprit humain perçoit de la réalité dans l'expérience universelle et nécessaire : et pourtant ces formules sont intelligibles aux hommes de tous les temps et tous les lieux."
C'est pourquoi ces formules peuvent être connues et expliquées de mieux en mieux, en prenant garde toutefois qu'à mesure que la connaissance et la compréhension de la foi grandissent, la vérité de la foi reste intacte ; donc le sens de ces formules ne doit pas être changé mais doit rester le même, explique s. Paul VI, en effet: "... Le Concile Vatican I enseigne que dans les dogmes sacrés" nous devons toujours retenir ce sens, qu'une fois pour toutes la Sainte Mère l'Église a déclaré et il n'est jamais permis de s'écarter de ce sens sous le prétexte spécieux d'une intelligence plus profonde. dogme. De fide catholica, c. 4) "
Selon le magistère catholique : « La doctrine de la foi que Dieu a révélée n'est pas proposée aux esprits humains comme une invention philosophique à perfectionner, mais a été remise à l'Épouse du Christ comme un dépôt divin pour la garder fidèlement et l'enseigner. au magistère infaillible. Donc ce sens des dogmes sacrés que la Sainte Mère l'Église a déclaré doit être approuvé à perpétuité, ni ne doit jamais s'en retirer sous prétexte ou avec les apparences d'une intelligence plus complète. Que donc, au cours des siècles et des siècles, l'intelligence et la sagesse croissent et progressent vigoureusement, tant des siècles que des hommes, comme de toute l'Église, mais dans leur secteur seulement, c'est-à-dire dans le même dogme, dans le même sens., dans le même énoncé [Vinc. Lire. Commun., N. 28]. " D'après les textes que nous venons de citer, il est évident que le sens des dogmes déclarés par l'Église sous la direction de Dieu est bien déterminé et immuable.
Le Souverain Pontife Jean XXIII, lors de l'inauguration du Concile Vatican II, a déclaré : « Ce qui intéresse le plus le Concile, c'est que le dépôt sacré de la doctrine chrétienne soit préservé et enseigné de manière plus efficace. … Cette doctrine certaine et immuable, à laquelle il faut obéir fidèlement, doit être explorée et exposée de la manière que notre époque exige. En effet, le dépôt de la foi est une chose, c'est-à-dire les vérités contenues dans notre vénérable doctrine, et la manière de leur énonciation est une autre chose, mais toujours dans le même sens et sens ». Les paroles du Pape indiquent clairement que, comme mentionné ci-dessus, le sens des dogmes déclarés par l'Église sous la direction de Dieu est bien déterminé et immuable, en fait le Pape parle de doctrine certaine et immuable à approfondir de plus en plus , à faire connaître d'une manière commode et à énoncer dans le même sens
En ce qui concerne le magistère authentique et non infaillible dont parle le canon 752, il faut dire que : "Ces enseignements sont en tout cas une expression authentique du magistère ordinaire du Pontife romain ou du Collège des évêques et exigent donc le respect religieux de la volonté et de l'intellect (Cf. Concile Œcuménique Vatican II, Constitution Dogmatique "Lumen gentium", 21.11.1964, n. 25; Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Instruction "Donum Veritatis", n. 23: cf. . p. 10, n. 7.)… La proposition contraire à ces doctrines peut être qualifiée respectivement d'erronée ou, dans le cas des enseignements prudentiels, d'insouciante ou dangereuse et donc de "tuto doceri non potest". (Cf. CIC cann. 752; 1371; CCEO, cann. 599; 1436 § 2) "
Dans l'Instruction « Donum Veritatis », la Congrégation pour la Doctrine de la Foi précise à propos du Magistère non infaillible que : « Lorsque le Magistère, même sans intention de poser un acte « définitif », enseigne une doctrine pour aider un plus profond que la Révélation et ce qui rend son contenu explicite, soit pour rappeler la conformité d'une doctrine avec les vérités de la foi, soit enfin pour mettre en garde contre des conceptions incompatibles avec ces mêmes vérités, un respect religieux de la volonté et de l'intelligence [Cf. Const. dogme. "Lumen gentium", n. 25; CIC le peut. 752.] " Cette obéissance religieuse à la volonté et à l'intelligence doit s'inscrire dans la logique de la foi et s'effectuer sous l'impulsion de l'obéissance de la foi, comme le précise l'instruction vaticane elle-même.
Évidemment, ce respect doit être accordé tant que ces doctrines restent, comme mentionné, dans la ligne de la saine doctrine catholique, car s'il devient clair pour les fidèles qu'elles sont en contraste avec la saine doctrine diffusée par l'Écriture Sainte et la Tradition, cela cesse précisément sous la pression de la foi, le devoir d'obéissance de la volonté et de l'intelligence à ces doctrines.
Plus loin, dans la même Instruction, nous lisons : "Enfin le Magistère... peut intervenir sur des questions débattues dans lesquelles, à côté de principes fermes, des éléments conjecturaux et contingents sont impliqués... la règle. Cependant, il peut arriver que le théologien se pose quelques questions… Dans ce domaine d'interventions à caractère prudentiel, il est arrivé que les actes magistériels ne soient pas sans failles. "
Évidemment, cette volonté de respect doit être mise en œuvre tant que ces doctrines restent, comme mentionné, dans la ligne de la saine doctrine catholique car s'il devient clair pour les fidèles qu'elles sont en opposition avec la saine doctrine diffusée par l'Ecriture Sainte et la Tradition, il cesse précisément sous la pression de la foi, le devoir d'obéissance de la volonté et de l'intelligence à ces doctrines.
Là où, par conséquent, nous ne nous trouvons pas dans le domaine de l'infaillibilité dans les enseignements du Pape, il est généralement nécessaire, sous la conduite de la foi, d'accueillir ses paroles avec respect pour la volonté et l'intelligence de ces doctrines, mais si le Saint-Esprit nous fait comprendre qu'il y a des erreurs, évidemment il ne faut pas suivre ces erreurs... mais la Vérité !
Saint Thomas d'Aquin déclare dans cette ligne : « [Le croyant] ne doit pas donner son assentiment à un prélat qui pèche contre la foi (…). Elle n'est pas entièrement excusée d'ignorance, puisque l'habitus de la foi tend à rejeter une telle prédication, car elle enseigne tout ce qui est nécessaire au salut. De même, puisqu'il ne faut pas accorder trop facilement du crédit à un esprit, il n'aura pas à acquiescer lorsqu'on prêche quelque chose d'inhabituel, mais au contraire il devra s'enquérir ou simplement mettre sa foi en Dieu, sans chercher à s'aventurer dans les mystères divins" .
Dieu nous garde toujours dans sa Vérité.
e) Clarifications sur la Tradition et sa relation avec le Magistère pontifical.
Le Catéchisme de l'Église catholique précise au n. 76 que : « La transmission de l'Evangile, selon l'ordre du Seigneur, s'est faite de deux manières :
-A l'oral, ...
-En cours d'écriture ... "
La transmission effectuée « oralement » est plus spécifiquement appelée Tradition, la transmission effectuée par écrit est plutôt l'Écriture Sainte.
Dei Verbum précise que les apôtres: "... dans la prédication orale, avec des exemples et des institutions, ils ont transmis à la fois ce qu'ils avaient reçu de la bouche du Christ vivant avec lui et le regardant agir, et ce qu'ils avaient appris des incitations du Saint Esprit" A travers les écrits du Nouveau Testament et à travers la Tradition, selon l'ordre du Seigneur Jésus, l'œuvre de diffusion de tout l'Evangile a été réalisée, c'est pourquoi les apôtres ont commandé aux fidèles de rester fermes dans ce qu'à travers ces écrits et cette Tradition ils ont été enseignés; s. Paul déclare dans cette ligne: "C'est pourquoi, frères, tenez ferme et gardez les traditions que vous avez apprises à la fois de notre parole et de notre lettre." (2 Thessaloniciens 2,15:XNUMX)
De plus, les Apôtres sous la conduite du Saint-Esprit ont choisi des successeurs qui continueraient leur travail de diffusion de tout l'Evangile."
Dei Verbum précise également que par la Tradition les apôtres ont transmis tout ce qui contribue à la foi et à la vie sainte du peuple de Dieu ; La tradition inclut, dans cette ligne, la doctrine de l'Église, sa vie et son culte, et à travers elle l'Église montre et « transmet à toutes les générations tout ce qu'elle est, tout ce qu'elle croit ».
La Tradition ou Paradosis (παράδοσις) est donc une réalité de grande importance pour l'Église catholique « La théologie catholique part de la certitude de la foi que la Paradosis de l'Église, ainsi que les dogmes transmis par elle, sont des affirmations authentiques de la vérité qui, dans l'Ancien et le Nouveau Testament, elle a été révélée par Dieu. Elle affirme aussi que la vérité révélée, transmise dans la Paradosis de l'Église, est universellement valable et immuable dans sa substance. »
Plus précisément, le terme Tradition vient de trado, et traduit le terme biblique grec παράδοσις (paradosis) qui signifie notamment transmission, tradition et qui, avec ses dérivés, se retrouve notamment dans le Nouveau Testament (voir par exemple Mt 15 , 2-3, Mc 6, 7, Col 3, 5 etc.)
Dans le texte de 2 Thessaloniciens 2, 15, plus précisément, il est dit : « C'est pourquoi, frères, tenez ferme et gardez les traditions que vous avez apprises de notre parole et de notre lettre », le terme grec traduit par traditions est précisément παραδόσεις. Dans 1 Cor. 11, 2 nous lisons : « Je te loue parce qu'en toutes choses tu te souviens de moi et tu gardes les traditions telles que je te les ai transmises. Le terme grec traduit par traditions est παραδόσεις. Dans 1 Cor. 15, 3 s. Paul dit qu'il a transmis (Παρέδωκα) la Vérité qu'il a reçue. Il faut surtout citer ce texte de S. Paul « Moi, en effet, j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai transmis à mon tour » (1 Co 11,23, XNUMX) car ici, d'une manière particulière, nous parlons de la Tradition reçue du Seigneur.
Dans cette ligne: "Les apôtres ... transmettant ce qu'ils avaient eux-mêmes reçu, exhortent les fidèles à se conformer aux traditions qu'ils avaient apprises verbalement et par écrit (cf. 2 Thess 2,15:XNUMX), et à lutter pour cette foi qui leur a été transmis une fois pour toutes..."
La Tradition ne s'arrête pas aux Apôtres mais se poursuit avec leurs successeurs et se définit comme une transmission vivante, réalisée sous la conduite de la Trinité, de la Parole de Dieu, le Catéchisme affirme donc : « Cette transmission vivante, accomplie dans l'Esprit Saint , on l'appelle la Tradition, car elle est distincte de l'Ecriture Sainte, bien qu'elle lui soit étroitement liée. » (Catéchisme de l'Église catholique n.78)
L'un des derniers documents de la Commission théologique internationale déclare dans cette ligne : « La tradition est la transmission fidèle de la Parole de Dieu, attestée dans le canon de l'Écriture par les prophètes et les apôtres, et dans la leiturgie (liturgie), la martyria (témoignage ) et la diaconie (service) de l'Église. »
La Commission théologique a également déclaré il y a quelques années : « La Tradition (Paradosis) n'est finalement rien d'autre que la communication que Dieu le Père fait de lui-même par Jésus-Christ dans l'Esprit Saint, en vue d'une présence toujours nouvelle dans la communauté de l'Église. . Dès le début, cette Tradition vivante dans l'Église revêt de nombreuses formes différentes dans des traditions particulières (traditiones). Sa richesse inépuisable se manifeste dans une pluralité de doctrines, de chants, de symboles, de rites, de disciplines et d'institutions. »
Plus précisément, la communication que la Trinité se fait d'elle-même à travers le Christ reste toujours présente, à travers la Tradition dans la parole de l'Église et "... dans ses oeuvres, dans sa liturgie et dans sa prière ainsi que dans toute sa vie.. ."
Les premiers Conciles montrent que "l'histoire des dogmes est le processus d'une interprétation ininterrompue et vivante de la Tradition"
Le deuxième concile de Nicée a affirmé la doctrine des Pères selon laquelle l'Évangile est transmis dans la Paradosis, c'est-à-dire dans la Tradition de l'Église catholique guidée par l'Esprit Saint. , Le Concile de Trente a défendu cette doctrine, le Concile Vatican I (1869-1870) a réaffirmé la doctrine de Trente et, le développant, il reconnut, sur les traces de St. Vincenzo di Lerino, qu'il y a un progrès dans l'Église dans la compréhension de la Tradition apostolique : « Que l'intelligence et la sagesse, tant des siècles que des hommes et de toute l'Église, mais dans son propre secteur seulement, c'est-à-dire dans même dogme, dans le même sens, dans la même affirmation [Vinc. Lire. Commun., N. 28] "
Le Concile Vatican II a enseigné qu'avec l'aide de l'Esprit Saint, il y a dans l'Église un progrès de la Tradition apostolique et qu'ainsi l'Église marche vers la plénitude de la Vérité. Les richesses de cette Tradition sont répandues dans la pratique et la vie de l'Église, les œuvres des Pères indiquent la présence de la Tradition.
Dans la lettre apostolique Ecclesia Dei (1988), le Pape Jean-Paul II parlait, dans ce sens, d'une Tradition vivante.
La Tradition n'est donc pas statique et bloquée mais elle est vivante et progresse dans l'Église avec l'aide de l'Esprit Saint.
La Tradition et l'Ecriture Sainte jaillissent de Dieu, et forment une seule et même chose entre elles... "Toutes deux rendent le mystère du Christ présent et fécond dans l'Eglise..." (Catéchisme de l'Eglise catholique n. 80)
L'Ecriture Sainte et la Tradition constituent le dépôt sacré de la Parole de Dieu.
Dei Verbum déclare au n. 10 : « La sainte tradition et la sainte Écriture constituent un seul dépôt sacré de la parole de Dieu confiée à l'Église »
Le Catéchisme de l'Église catholique affirme au n. 84 : « Le dépôt (Cf 1 Tm 6,20 ; 2 Tm 1,12-14) de la foi (« depositum fidei »), contenu dans la Sainte Tradition et dans la Sainte Écriture, a été confié par les Apôtres à toute l'Église.
En adhérant à ce dépôt sacré : "... tout le peuple saint, uni à ses Pasteurs, persévère assidûment dans l'enseignement des apôtres et dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières (cf. Actes 2,42 gr.) , afin que, en conservant, en pratiquant et en professant la foi transmise, une singulière unité d'esprit s'établisse entre les pasteurs et les fidèles…."
L'Église, par conséquent, tire la certitude de tout ce qui est révélé non seulement de l'Écriture mais aussi de la Tradition, donc les deux doivent être acceptées et vénérées avec un sentiment égal de piété et de révérence.
Le lien étroit entre la Bible et la Tradition apparaît également en considérant que : « La critique historique de l'Écriture a pu mettre en évidence que la Bible elle-même est ecclésiale ; elle s'enracine dans la paradose de l'Église primitive, et la fixation de ses frontières canoniques est un processus de décision ecclésial. Ainsi l'exégèse nous ramène au dogme et à la Tradition."
Le Catéchisme de l'Église catholique al. 111, reprenant la Dei Verbum, affirme que l'Écriture doit être lue et interprétée sous la conduite de l'Esprit Saint qui en est l'auteur principal, Dei Verbum précise à cet égard que : "... l'Écriture sainte doit être lue et interprétée dans la lumière du même Esprit par lequel elle a été écrite [25], pour obtenir le sens exact des textes sacrés, il faut prêter attention avec non moins de diligence au contenu et à l'unité de toute l'Écriture, en tenant dûment compte de la tradition vivante de toute l'Église et de l'analogie de la foi. » … C'est ce même Esprit de Vérité qui, précisément pour nous conduire à une interprétation biblique correcte, nous amène aussi à savoir ce que les hagiographes ont vraiment voulu dire et que Dieu a aimé manifester par leurs paroles.
Dans un important discours aux membres de la Commission biblique pontificale, Benoît XVI a affirmé qu'il existe trois critères valables pour une interprétation de l'Écriture conforme à l'Esprit Saint qui en est l'Auteur principal : « Avant tout, une grande attention doit être payé au contenu et à l'unité de toute l'Écriture... Deuxièmement, il est nécessaire de lire l'Écriture dans le contexte de la tradition vivante de toute l'Église. … Comme troisième critère, il faut faire attention à l'analogie de la foi… Pour respecter la cohérence de la foi de l'Église, l'exégète catholique doit veiller à percevoir la Parole de Dieu dans ces textes, dans la foi même du Église. … De plus, l'interprétation des Saintes Écritures … doit toujours être comparée, insérée et authentifiée par la tradition vivante de l'Église. Cette norme est décisive pour clarifier le rapport juste et réciproque entre l'exégèse et le magistère de l'Église. ... il y a une unité inséparable entre l'Ecriture Sainte et la Tradition ...: "... C'est pourquoi l'une et l'autre doivent être accueillies et vénérées avec un égal sentiment de piété et de respect" (Dei Verbum, 9). On le sait, ce mot « pari pietatis affectu ac reverentia » a été créé par saint Basile… Il exprime précisément cette interpénétration entre Écriture et Tradition. Seul le contexte ecclésial permet de comprendre la Sainte Écriture comme l'authentique Parole de Dieu..."
Il y a donc une interpénétration profonde entre Écriture et Tradition. Seul le contexte ecclésial permet de comprendre la Sainte Écriture comme l'authentique Parole de Dieu.
Plus largement, il faut dire que l'Ecriture Sainte, la Tradition et la communion de l'Eglise sont profondément unies l'une à l'autre.
Dans la liturgie, le lien de la Tradition avec la communion ecclésiale se manifeste d'une manière particulière
L'Église est à la fois un lieu, un signe et un instrument de la Tradition : « L'Église est le sacrement, c'est-à-dire à la fois le lieu, le signe et l'instrument de la Paradosis. Elle annonce l'Evangile des oeuvres salvifiques de Dieu (martyria) ; il transmet la confession de foi à ceux qu'il baptise…; il confesse sa foi au moment de la fraction du pain et dans la prière (leitourgia…) ; elle sert Jésus-Christ dans les pauvres, les persécutés, les prisonniers, les malades et les mourants (diakonia […]). "
Dans cette ligne, en ce qui concerne les aspects essentiels de la Tradition, nous lisons : « La lex orandi (la norme de la prière), la lex credendi (la norme de la foi) et la lex vivendi (la norme de la vie) sont toutes des aspects essentiels de la cette tradition. "
Le même document de la Commission théologique internationale précise : « Les composantes vitales de la Tradition sont donc : une étude sans cesse renouvelée de l'Ecriture Sainte, le culte liturgique, l'attention à ce que les témoins de la foi nous ont enseigné à travers l'histoire, la catéchèse qui nourrit la croissance dans la foi, l'amour pratique de Dieu et du prochain, le ministère ecclésial structuré et le service rendu par le Magistère à la Parole de Dieu. »
La fidélité à la Tradition est évidemment fondamentale pour l'Église… : « La fidélité à la Tradition apostolique est un critère de la théologie catholique. Cette fidélité exige que les divers témoignages et expressions de la Tradition apostolique encore en cours soient accueillis de manière active et avec discernement. Elle implique l'étude de l'Écriture Sainte, de la liturgie et des écrits des Pères et des Docteurs de l'Église, ainsi qu'une attention à l'enseignement du Magistère. »
La Tradition n'est donc pas statique et bloquée mais elle est vivante et progresse dans l'Église avec l'aide de l'Esprit Saint. Évidemment, il faut distinguer la Tradition vivante et vraie et son véritable progrès des erreurs qui, dans l'histoire de l'Église, se sont répandues parmi les fidèles aussi à cause de certains Pasteurs... La Tradition apostolique étant préservée par l'Esprit Saint est indéfectible et incorruptible.
La tradition doit être distinguée des traditions humaines et les critères de ce discernement sont :
1) la cohérence intrinsèque de la Tradition ;
2) l'apostolicité ;
3) catholicité;
4) lex orandi et lex credendi.
L'interprétation de la Tradition est confiée à l'Église et en particulier aux Évêques, en particulier au Pape, l'interprétation authentique de la Tradition appartient.
La fonction du Magistère en ce qui concerne l'interprétation de la Tradition consiste à stimuler, accompagner, diriger et donc ratifier et définir le processus d'interprétation dans l'Église afin que ce processus soit conclu et fixé par une déclaration de l'Autorité Ecclésiastique et soit contraignant.
La fonction du Magistère comprend, face aux erreurs qui mettent en danger la foi et le salut éternel des âmes, la possibilité d'intervenir, de condamner et d'excommunier.
La fonction du Magistère en ce qui concerne l'interprétation de la Tradition doit s'exercer comme un service à la Parole de Dieu, dans la fidélité à ce qui a été transmis : « L'office d'interpréter authentiquement la parole de Dieu, qu'elle soit écrite ou transmise.. ., est confiée au magistère vivant de l'Église seule…, dont l'autorité s'exerce au nom de Jésus-Christ. Ce magistère, cependant, n'est pas supérieur à la parole de Dieu mais la sert, n'enseignant que ce qui a été transmis, dans la mesure où, par mandat divin et avec l'aide de l'Esprit Saint, il écoute pieusement, garde saintement et expose fidèlement cette parole , et de ce seul dépôt de foi il puise tout ce qu'il se propose de croire comme révélé par Dieu."
Cela signifie que le Magistère doit interpréter et non détruire ou déformer le dépôt de la foi.
Pour que l'interprétation des dogmes et le développement de la doctrine soient effectués correctement et ne soient pas une déformation ou une destruction de la vérité propagée par le Christ, St. JH Newman, un célèbre théologien anglais, a proposé sept principes: "
1) Préservation du type...
2) Continuité des principes...
3) Pouvoir d'assimilation...
4) Conséquence logique...
5) Anticipation du futur...
6) Influence conservatrice du passé...
Le Christ règne et sa Lumière rayonne puissamment en nous.
5) Le Pape est soumis à la loi divine et lié par l'ordre donné par Jésus-Christ à son Église ; le Pape est au service de la Parole de Dieu et non au-dessus d'elle.
Dieu nous éclaire de mieux en mieux.
Nous avons vu plus haut que le pape n'a pas de pouvoir absolu.
Nous avons dit plus haut que "Le Pontife Romain est - comme tous les fidèles - soumis à la Parole de Dieu, à la foi catholique et est le garant de l'obéissance de l'Église et, en ce sens, servus servorum."
Nous avons noté que le Pape ne doit pas décider selon sa propre volonté, mais selon la volonté du Seigneur, qui parle à l'homme à travers l'Ecriture Sainte vécue et interprétée par la Tradition. Le ministère du Pape a donc les limites qui découlent de la loi de Dieu et de la constitution divine inviolable de l'Église contenue dans l'Apocalypse.
D'autre part, le but de la Primauté pétrinienne est, comme nous l'avons vu : l'unité de foi et la communion de tous les croyants dans le Christ et pour cette raison le Pape a un charisme particulier. Évidemment, le Pape doit lui-même être le premier à se soumettre à la Parole de Dieu et à la foi catholique pour servir cette unité de foi et de communion nécessaire à l'accomplissement de la mission salvifique de l'Église.
Nous avons également vu plus haut que le Catéchisme de l'Église catholique affirme au n. 85 que : "La charge d'interpréter authentiquement la Parole de Dieu écrite ou transmise n'a été confiée qu'au Magistère vivant de l'Église..." mais nous avons précisé que le : ".. Magistère... n'est pas au-dessus de la Parole de Dieu, mais le sert, n'enseignant que ce qui a été transmis, dans la mesure où, par mandat divin et avec l'aide de l'Esprit Saint, il l'écoute pieusement, le garde saintement et l'expose fidèlement, et de ce dépôt unique de foi il puise tout ce qu'il propose de croire comme révélé par Dieu ».
Le Pape est donc au service de la Parole de Dieu ; Dieu parle à l'homme à travers l'Ecriture Sainte vécue et interprétée par la Tradition.
Le Pape Benoît XVI a dit : « Le pouvoir conféré par le Christ à Pierre et à ses successeurs est, dans un sens absolu, un mandat de servir. Le pouvoir d'enseigner dans l'Église implique un engagement au service de l'obéissance à la foi. Le pape n'est pas un souverain absolu, dont la pensée et la volonté font loi. Au contraire : le ministère du Pape est une garantie d'obéissance au Christ et à sa Parole. Il ne doit pas proclamer ses propres idées, mais doit constamment s'engager, ainsi que l'Église, à l'obéissance à la Parole de Dieu, face à toutes les tentatives d'adaptation et d'édulcoration, comme face à tout opportunisme. » . Le Pape est et doit être conscient que, dans ses grandes décisions, il est lié à la grande communauté de foi de tous les temps, aux interprétations contraignantes qui se sont développées le long du chemin de pèlerinage de l'Église, c'est-à-dire aux dogmes et aux affirmations établies par l'Église au cours des siècles. Le pouvoir du Pape ne se situe pas au-dessus de la Parole de Dieu mais est à son service et la responsabilité lui incombe de faire en sorte que cette Parole de Dieu continue à rester présente dans sa grandeur et à résonner dans la pureté de sa Vérité, ainsi qu'elle n'est pas déchiré par des erreurs. La Chaire est un symbole du pouvoir d'enseignement, mais cet enseignement doit être dispensé dans une profonde obéissance à la Vérité qui se manifeste dans cette Parole afin que cette Vérité puisse briller parmi nous et nous montrer le chemin vers le Ciel.
Dans cette ligne, les évêques allemands affirmaient : « Le Pape est soumis à la loi divine et lié par l'ordre donné par Jésus-Christ à son Église. Le Pape ne peut pas modifier la constitution que l'Église a reçue de son Fondateur…. La Constitution de l'Église repose ses charnières sur un fondement qui vient de Dieu et ne peut donc pas être à la merci de la volonté humaine…. Comme le Concile Vatican l'a exposé en termes clairs et compréhensibles et comme la nature même de la chose se manifeste, l'infaillibilité est une propriété qui ne se réfère qu'au Magistère suprême du Pape ; et cela coïncide précisément avec la sphère du Magistère infaillible de l'Église en général et est lié à ce qui est contenu dans l'Écriture Sainte et dans la Tradition, ainsi qu'aux définitions déjà émises par le Magistère ecclésiastique " . J'insiste : le Pape est soumis à la loi divine et lié par l'ordre donné par Jésus-Christ à son Église… le Pape ne peut modifier la constitution que l'Église a reçue de son Fondateur…. la Constitution de l'Église repose ses charnières sur un fondement qui vient de Dieu et ne peut donc pas être à la merci de la volonté humaine ; l'infaillibilité... se réfère uniquement au Magistère suprême du Pape et cela est lié à ce qui est contenu dans l'Ecriture Sainte et dans la Tradition, ainsi qu'aux définitions déjà émises par le Magistère ecclésiastique.
Comme l'art. Jean-Paul II "8. Le Pontife romain ... a la "sacra potestas" pour enseigner la vérité de l'Evangile, administrer les sacrements et gouverner pastoralement l'Eglise au nom et avec l'autorité du Christ, mais ce pouvoir ne comporte en soi aucun pouvoir sur la loi divine naturelle ou positive. Ni l'Ecriture ni la Tradition ne connaissent une faculté du Pontife romain pour la dissolution d'un mariage ratifié et consommé ; au contraire, la pratique constante de l'Église démontre la conscience sûre de la Tradition qu'un tel pouvoir n'existe pas. Les expressions fortes des Pontifes romains ne sont que l'écho fidèle et l'interprétation authentique de la conviction permanente de l'Église. » Remarque : le pape n'a aucun pouvoir sur la loi divine naturelle ou positive ! La Congrégation pour la Doctrine de la Foi dans un texte ayant l'approbation de l'art. Le pape Jean-Paul II, a dit : « Fidèle à la parole de Jésus-Christ (Mc 10,11 : 12-1640 : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère à son encontre ; si la femme répudie son mari et en épouse un autre, commet un adultère » .), l'Église affirme qu'elle ne peut pas reconnaître une nouvelle union comme valide si le mariage précédent était valide. ... les divorcés se sont remariés civilement, ils se trouvent dans une situation objectivement contraire à la loi de Dieu et ne peuvent donc pas accéder à la communion eucharistique, tant que cette situation perdure ... l'Église ... se charge de les accompagner pastorale et de les inviter à participer à la vie ecclésiale dans la mesure où cela est compatible avec les dispositions du droit divin, sur lesquelles l'Église n'a aucun pouvoir de dispense (cf. Catéchisme de l'Église catholique, n. XNUMX.) " …. le Magistère doit être fidèle à l'Ecriture Sainte et à la Tradition…. le Pape n'a aucun pouvoir sur la loi divine naturelle ou positive !
Un Pape qui voudrait changer la loi divine, en particulier, serait un hérétique, comme l'a expliqué St. Alphonse : "67... Mais nous répondons qu'il ne fait aucun doute que le pape pouvait être déposé par le concile, alors qu'il avait été déclaré hérétique, comme ce qu'il définissait comme une doctrine opposée à la loi divine..."
Dieu nous éclaire de mieux en mieux.
Le Pape est au service de la Parole de Dieu et bénéficie de l'assistance de l'Esprit Saint pour interpréter l'Écriture et la Tradition qui lui sont transmises ; le pape, comme l'a dit le cardinal Müller, « … n'est pas, en réalité, une source de foi. La révélation n'est pas donnée au magistère vivant de l'Église en propriété, mais lui est confiée uniquement pour être expliquée de manière contraignante. Le Pape ne bénéficie que d'une assistance in Spiritus Sancti et non d'une illumination ou inspiration de la vérité divine"
Je souligne que le Pape est au service de la Parole de Dieu, le Pape n'est pas la source de la foi.
La déclaration Mysterium Fidei, de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, affirme dans cette ligne que le charisme d'infaillibilité des Pasteurs : "... ne vient pas de nouvelles révélations, qui seraient gratifiées par le Successeur de Pierre et les Collège épiscopal, (Conc. Vat I: Constitution dogmatique "Pastor aeternus", chap. 4; Décr. du Concile Oec. (3), p. 816 (Denz-Schön. 3070). Cf. Concile Vatican II: Constitution dogmatique sur l'Église " Lumen gentium", 21.11.1964, n. 25, et Constitution Dogmatique sur la Révélation divine "Dei Verbum" 18.11.1965, n. 4; Décr. Const. Décl., P. 141 et 426) dispense de l'engagement de scruter, par des moyens appropriés, le trésor de la Révélation divine contenu dans les Livres sacrés, qui nous enseignent intacte la vérité que Dieu a voulue écrite en vue de notre salut, (Cf. Conc. Vat. II : Constitution dogmatique sur la Révélation divine Dei Verbum, n. 11 ; Const. Decr. Decl., P. 434) et dans la Tradition Apostolique vivante (Cf. Ibid., N. 9 s. ; Const. Decr. Decl., pp. 430-432 )…. "
Le Pape doit donc scruter le trésor de la Révélation divine pour l'interpréter et ne doit pas se fier aux révélations qui lui sont faites ni, encore moins, à ses idées ou préférences.
Le Magistère doit être fidèle à l'Ecriture Sainte et à la Tradition…. et ne doit donc enseigner que ce qui a été transmis ; c'est pourquoi, avec l'aide de l'Esprit Saint, il doit écouter, garder et exposer la Parole de Dieu, puisant dans le dépôt sacré constitué par l'Ecriture Sainte et la Tradition tout ce qu'il se propose de croire comme révélé par Dieu.
Le Cardinal Müller a dit à cet égard : « Avant tout, le Pape doit rester en plein accord avec la révélation, telle qu'elle est préservée et attestée dans les Saintes Écritures et dans la tradition apostolique. Ensuite, il doit également reconnaître formellement toutes les décisions dogmatiques des conciles et des papes qui l'ont précédé. "
Le cardinal lui-même ajouta alors : « Par conséquent, l'infaillibilité en matière de foi et de morale n'est donnée que lorsqu'un pape propose une doctrine de foi révélée à la foi de toute l'Église. Cependant, il ne peut pas proposer à la foi de l'Église - telle qu'elle lui est révélée - ses expériences personnelles de vie, ses évaluations subjectives ou certaines théories philosophiques ou théologiques. Car la révélation dans sa réalité constitutive a pris fin définitivement avec la mort du dernier apôtre."
Dans la lettre aux Galates, nous lisons : « Je suis étonné que, si rapidement, de celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, vous passiez à un autre évangile. Mais il n'y en a pas d'autre, sauf qu'il y en a qui vous dérangent et veulent renverser l'évangile de Christ. Mais même si nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annonce un évangile différent de celui que nous avons annoncé, qu'il soit anathème ! Nous l'avons déjà dit et maintenant je le répète : si quelqu'un vous annonce un autre évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! » (Galates 1, 6ff)
Pas même le Pape ne peut subvertir l'Évangile du Christ... et en effet le Pape est appelé d'une manière spéciale à garder cet Évangile. Le "dépôt" de la foi ("depositum fidei"), contenu dans la Sainte Tradition et la Sainte Écriture, a été confié par les Apôtres à toute l'Église et le Magistère est précisément au service de la Parole de Dieu et doit la garder et ne pas la déformer pour le vrai bien de l'Église.
a) Il faut bien distinguer le vrai développement de la doctrine de l'altération de celle-ci.
Je souligne que le Magistère, comme mentionné, est appelé à interpréter la Tradition et l'Écriture et que le Magistère n'est pas supérieur à la Tradition ou à l'Écriture mais qu'il la sert donc, le Magistère doit interpréter et non détruire ou déformer le dépôt de la foi.
Les mots de l'art. Paul mentionnés un peu plus haut sont aussi valables pour les Pasteurs et pour le Pape.
Saint Vincent de Lérins affirmait : « Dans l'Église catholique, il faut avoir le plus grand soin à garder ce qui a été cru partout, toujours et par tous. C'est vraiment et proprement catholique... Mais cela arrivera certainement si nous suivons l'universalité, l'antiquité, le consensus.
Nous suivrons l'universalité de cette manière : si nous confessons comme la vraie et unique foi celle que toute l'Église professe dans le monde entier ; (nous suivrons) l'antiquité de cette manière : si nous ne nous retirons pas du tout des jugements que nos saints ancêtres et pères ont évidemment proclamés ; (nous suivrons) le consensus de même : si, dans cette antiquité même, nous acceptons les définitions et les doctrines de tous, ou presque, des Évêques et des Maîtres. » (ma traduction de Sancti Vincentii Lirinensis « Commonitorium » PL 50, 640 ) .
Le texte de l'art. Vincent ajoute aussi que si une partie de l'Église s'éloigne de la foi universelle, il faut préférer la santé de toute l'Église à quelque groupe qui s'est perverti ; si l'hérésie veut infecter toute l'Église, le chrétien doit s'engager à adhérer à l'ancienne doctrine inattaquable par l'hérésie ; s'il est découvert que dans le passé une erreur a été propagée par un grand groupe de personnes, les décrets d'un concile universel doivent être appliqués contre elle ; si une nouvelle opinion surgit, jamais rencontrée auparavant par les savants de l'Église, il faut rester ferme dans ce qui a été unanimement affirmé par tous les vrais Pères de l'Église, approuvé par eux-mêmes (cf. Sancti Vincentii Lirinensis "Commonitorium" PL 50, 640s).
Confirme encore l'art. Vincenzo di Lerins que « Par conséquent, annoncer aux chrétiens catholiques autre chose que ce qu'ils ont reçu n'a jamais été licite, ce n'est absolument pas licite et ne sera jamais licite ; et anathématiser ceux qui annoncent autre chose que ce qui a été reçu une fois a toujours été nécessaire, est absolument nécessaire et sera toujours nécessaire "(ma traduction de Sancti Vincentii Lirinensis" Commonitorium ", PL 50, 649).
Le même saint a encore expliqué que les progrès de la saine doctrine catholique seront et seront aussi très grands mais il faut néanmoins veiller à ce qu'il s'agisse d'un véritable progrès de la foi et non d'un changement et donc d'une déformation. Comme un enfant se développe tout en restant la même personne, le véritable progrès se fait par le développement interne, « le genre de la doctrine, la doctrine elle-même, son sens et son contenu doivent toujours rester les mêmes » ; le dogme de la religion chrétienne progresse aussi mais doit toujours rester absolument intact et inaltéré et, pour un véritable développement, il ne doit pas y avoir de contradictions entre la doctrine précédente et la doctrine suivante.
Les affirmations de St. Paulo et s. Vincenzo sont extraites de deux documents fondamentaux du Magistère ecclésiastique : la Bulle "Ineffabilis Deus" de Pie IX et la Constitution dogmatique "Dei Filius"
Dans la Bulle "Ineffabilis Deus" nous lisons : "Christi enim Ecclesia, sedula depositorum apud se dogmatum custos et vindex, nihil in his umquam permutat, nihil minuit, nihil addit, sed omniindustria vetera fideliter sapienterque tractando si qua antiquitus informata sunt et Patrum fides , ita limare, expolire studet, ut prisca illa caelestis doctrinae dogmata accipiant evidentiam, lucem, distinctionem, sed retineant plenitudinem, integritatem, proprietatem, ac in its tantum genus crescant, in eodem scilicet dogmate, eodem sensu eademque sententia.
Ce qui signifie ce qui suit : « En effet, l'Église du Christ, fidèle gardienne et garante des dogmes qui lui sont confiés, ne leur a jamais apporté de modifications, n'y a rien retranché ni ajouté, mais a traité avec tous les soins, d'une manière sage et sage manière, les doctrines du passé pour découvrir celles qui se sont formées dans les premiers temps et que la foi des Pères a semées, se préoccupe de classer et d'affiner ces anciens dogmes de la Révélation divine, afin qu'ils reçoivent clarté, évidence et précision, mais conservent leur plénitude, leur intégrité et leur spécificité et ne se développent que dans leur propre nature, c'est-à-dire dans le cadre du dogme, en gardant le concept et le sens inaltérés. »
Dans la Constitution dogmatique « Dei Filius », nous lisons : « Neque enim fidei doctrina, quam Deus revelavit, velut philosophicum inventum proposita est humanis ingeniis perficienda, sed tamquam divinum depositum Christi Sponsae trahi, fideliter custodienda et infallibiliter declaranda. Hinc sacrorum quoque dogmatum est sensus perpetuo est retinendus, quem semel declaravit sancta mater Ecclesia, nec umquam ab eo sensu altioris intelligentiae specie et nomine recedendum (can. 3). "Crescat igitur ... et multum vehementerque proficiat, tam singulorum quam omnium, tam unius hominis quam totius Ecclesiae, aetatum ac saeculorum gradibus, intelligentia, scientia, sapientia: sed in its kind dumtaxat, in eodem scilicet dogmate, eodem sensu eadu". Ce qui en italien est rendu par les mots suivants : « La doctrine de la foi que Dieu a révélée n'est pas proposée aux esprits humains comme une invention philosophique à perfectionner, mais a été remise à l'Épouse du Christ comme un dépôt divin pour qu'il puisse fidèlement gardez-le et enseignez-le avec un enseignement infaillible. Donc ce sens des dogmes sacrés que la Sainte Mère l'Église a déclaré doit être approuvé à perpétuité, ni ne doit jamais s'en retirer sous prétexte ou avec les apparences d'une intelligence plus complète. Que donc, au cours des siècles et des siècles, l'intelligence et la sagesse croissent et progressent vigoureusement, tant des siècles que des hommes, comme de toute l'Église, mais dans leur secteur seulement, c'est-à-dire dans le même dogme, dans le même sens., dans le même énoncé [Vinc. Lire. Commun., N. 28]. " La règle établie par le Concile Vatican I s'applique également au Pape : « que le sens des dogmes sacrés que la Sainte Mère l'Église a déclaré doit être approuvé à perpétuité, et qu'on ne doit jamais s'en retirer sous prétexte ou avec les apparences de une intelligence plus complète." ... en effet, le pape devrait donner un exemple de la mise en œuvre de cette règle ...
Dans la lignée de ces affirmations, nous rappelons que le modernisme avec ses erreurs a été condamné par l'Église et le serment anti-moderniste dit, entre autres : « Quatrièmement : j'accueille sincèrement la doctrine de la foi qui nous a été transmise par les apôtres à travers les orthodoxes pères « dans le même sens et toujours dans le même contenu » ; et pour cela je rejette totalement l'invention hérétique de l'évolution des dogmes, qui passent d'un sens à un autre, différent de ce que l'Église croyait auparavant" .
L'évolution de la doctrine implique que la foi reste sensiblement la même et que la doctrine doit être comprise "dans le même sens et toujours dans le même contenu"... sinon il n'y a pas d'évolution mais une déformation et une trahison de la doctrine.. .
La Déclaration « Mysterium Ecclesiae » sur la doctrine catholique sur l'Église pour la défendre de certaines erreurs d'aujourd'hui publiée en 1973 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi réitère ce que nous disons.
Je souligne que, comme nous l'avons vu plus haut, pour vérifier que l'interprétation des dogmes et le développement de la doctrine sont correctement accomplis et ne sont pas une déformation ou une destruction de la vérité propagée par le Christ, St. JH Newman, un célèbre théologien anglais, a offert sept principes : "
1) Préservation du type...
2) Continuité des principes...
3) Pouvoir d'assimilation...
4) Conséquence logique...
5) Anticipation du futur...
6) Influence conservatrice du passé...
La question que nous avons examinée est évidemment d'une extrême importance compte tenu également de ce que s dit. Thomas d'Aquin : "Dicendum quod hoc pro firmo est tenendum, unam esse fidem antiquorum et modernorum : alias non esset una Ecclesia."(De veritate, q. 14, a. 12c). … Il faut bien affirmer qu'une est la foi des anciens et des modernes sinon l'Église ne serait pas une. Pour être toujours une, l'Église ne doit professer qu'une seule foi; l'unité de l'Église implique l'unité de la foi.
Le Christ règne et sa Lumière rayonne puissamment en nous.
Le Christ règne et fait don à ses fidèles de toujours rester dans la vérité... et donc aussi à ses fidèles de démasquer et de s'opposer au travail des Pasteurs, surtout des Papes, qui oeuvrent pour la déformation de la saine doctrine. Comme nous le verrons dans le paragraphe suivant, l'histoire de l'Église connaît déjà divers cas de Papes qui ont oeuvré pour la déformation de la saine doctrine.
6) Erreurs de certains papes dans l'histoire.
Que Dieu nous éclaire particulièrement intensément sur ce sujet difficile.
Nous avons eu divers cas d'erreurs graves de papes avec un scandale évident, malheureusement, au cours de l'histoire.
Pensons d'abord au cas de l'art. Pierre a mentionné dans la lettre aux Galates de St. Paul : « Mais quand Céphas est venu à Antioche, je me suis ouvertement opposé à lui parce qu'il avait tort. En fait, avant que certains ne viennent de Jacques, il mangeait avec les païens ; mais, après leur venue, il commença à les éviter et à s'écarter, par crainte des circoncis. Et les autres Juifs l'ont également imité dans la simulation, à tel point que même Barnabas s'est laissé entraîner dans leur hypocrisie. Mais quand j'ai vu qu'ils ne se comportaient pas selon la vérité de l'Evangile, j'ai dit à Céphas en présence de tous : « Si toi, qui es Juif, tu vis comme les païens et non à la manière des Juifs, comment pouvez-vous forcer les païens à vivre à la manière des juifs?"" (Gal 2,11:XNUMX ss)
Notons que déjà au temps de St. Augustin semblait impossible à certains que le pape s. Pierre aurait pu se tromper, comme on peut le lire dans l'épisode relaté dans Gal. 2, voire l'art. Augustin a dû défendre la vérité des paroles de St. Paul a exposé dans Gal. 2 avec laquelle l'erreur de Pierre et la correction apportée par St. Paul …. DONC IL N'EST PAS ÉTRANGE QUE MÊME AUJOURD'HUI POUR CERTAINS IL PEUT PARAÎTRE IMPOSSIBLE UNE ERREUR DU PAPE MAIS L'HISTOIRE EST CLAIRE EN DÉCLARANT QUE CETTE ERREUR S'EST PRODUITE PLUSIEURS FOIS… L'erreur de l'art. Pietro a été traité par divers auteurs, s. Thomas dans Super Gal., C. II l. 3, traite longuement de ce passage de la lettre aux Galates et des questions qu'il pose.
Le S Le docteur affirme notamment : « Ex praedictis ergo habemus exemplum : praelati quidem humilitatis, ut non dedignentur a minoribus et subditis corrigi ; subditi vero exemplum zeli et libertatis, ut non vereantur praelatos corrigere, praesertim si crimen est publicum et in periculum multitudinis vergat. » (Super Gal., ch. 2 l. 3) Le passage en question fait ressortir quelques exemples d'action chrétienne : ai rue des bergers. Peter offre un exemple d'humilité qui rend les sujets ouverts à la correction mise en œuvre par l'inférieur, s. Paul offre un exemple de zèle et de liberté pour corriger les supérieurs dans leurs erreurs, surtout si le crime est public et devient un danger pour les âmes.
Évidemment oui. Peter s'est trompé, il s'est comporté hypocritement et cela a provoqué un vrai scandale, donc oui. Paul l'a justement corrigé devant tout le monde ; s. Thomas déclare : « Unde dicit dixi Cephae, id est, Petro, coram omnibus, quia simulatio illa in periculum omnium erat. Tim. V, 20 : argumentation omnibus peccantem coram. Quod intelligendum est de peccatis manifestis, et non de occultis, in quibus debet servari ordo fraternae correctionis. » (Super Gal., C. 2 l. 3)
Les péchés manifestes doivent être publiquement corrigés selon ce que saint lui-même dit. Paul dans 1 Tim. 5,20.
Pensez donc au cas du pape Honorius qui a même été condamné et anathémisé par un pape, Léon II, et donc par d'autres papes et conciles œcuméniques, tout d'abord par le IIIe concile de Constantinople, après sa mort. , dans la célèbre "Histoire de l'Église" dirigée par Jedin, on parle beaucoup des erreurs d'Honorius et de sa condamnation Le 9 août 681, à la fin de la XVIe session, du IIIe Concile de Constantinople, les anathèmes contre tous les hérétiques et partisans de l'hérésie furent renouvelés, y compris Honorius avec ces déclarations : « Sergio haeretico anathema, Cyro haeretico anathema, Honorio haeretico anathema , Pyrro, anathème haeretico "(Mansi, XI, col. 622).
Pensez, alors, au pape Libère qui a succombé à l'erreur en condamnant et en excommuniant St. Athanase, grand partisan de la foi nicéenne et signataire d'une profession de foi non nicéenne… faisant un scandale évident, quoique sous la forte pression de l'empereur qui l'avait envoyé en exil.
Comme le souligne Simonetti : « L'échec de L. est documenté par quatre de ses lettres... il est également confirmé par d'autres sources (Athanasius, Apologia contra Arianos 89 ; Historia Arianorum 41 ; Girolamo, De viris illustribus 97) »
Saint Jérôme déclare pratiquement (De viris illustribus 97) que Liberius a souscrit à l'hérésie… Certes Liberius a cédé sous la forte pression de l'empereur, ceci est clairement spécifié par l'art. Athanasius (Historia Arianorum 41) qui souligne que Liberius était du côté d'Athanasius lui-même tant qu'il était entièrement libre.
Pensez aux mots avec lesquels St. Bruno di Segni a défini : « … le traité de Ponte Mammolo, signé par Pasquale II une « hérésie », rappelant les déterminations de nombreux conciles : « Celui qui défend l'hérésie - écrit-il - est un hérétique. Personne ne peut dire que ce n'est pas une hérésie "." Voyons ce qui s'était passé : « En cédant aux intimidations du roi, Pasquale II accepta un compromis humiliant, signé à Ponte Mammolo le 12 avril 1111. Le pape accorda à Henri V le privilège d'investiture des évêques... L'abbé de Montecassino , selon le Chronicon Cassinense (PL, vol. 173, col. 868 CD), il a vivement protesté contre ce qu'il appelait non pas un privileium, mais un pravilegium, et a promu un mouvement de résistance à la reddition papale. Dans une lettre adressée à Pierre, évêque de Porto, il définit le traité de Ponte Mammolo comme une « hérésie », rappelant les déterminations de nombreux conciles : « Quiconque défend l'hérésie - écrit-il - est un hérétique. Personne ne peut dire que ce n'est pas une hérésie » (Lettre Audivimus quod, in PL, vol. 165, col. 1139 B). …. Bruno a invité le Pape à condamner l'hérésie, car "quiconque défend l'hérésie est un hérétique" (Lettre Inimici mei, in PL, vol. 163, col. 463 AD). Pasquale II n'a pas toléré cette voix dissidente et l'a renvoyé comme abbé de Montecassino. ... Quelques années plus tard, dans un concile qui s'est réuni dans le Latran en mars 1116, Pasquale II a rétracté l'accord de Ponte Mammolo. "
Pour une étude significative sur l'erreur du pape Pascal II et sur l'opposition à celle-ci par St. Bruno et Vescovi et d'autres saints voient ce qu'affirme A. Xavier da Silveira dans « Hypothèse théologique d'un pape hérétique » (Solfanelli 2016) aux pp. 42ss.
Alors pensez au Pape Jean XXII . Concernant l'erreur de ce dernier Pape, voir l'intéressant article du prof. R. De Mattei est apparu en 2015 et celle de Christian Trottmann dans "l'Encyclopédie des Papes" de Treccani ainsi que ce que déclare la célèbre "Histoire de l'Église" dirigée par Jedin . Je pense que cette déclaration rapportée dans l'article du prof. De Mattei "Jean XXII - écrivait le (bienheureux) cardinal Schuster -" a de graves responsabilités devant le tribunal de l'histoire (...) ", car" il a offert à toute l'Église le spectacle humiliant des princes, du clergé et des universités pontifes sur le droit chemin de la tradition théologique catholique, le mettant dans le dur besoin de s'abandonner "(Idelfonso Schuster osb, Jésus-Christ dans l'histoire. Leçons d'histoire ecclésiastique, Benedictina Editrice, Rome 1996, pp. 116-117)."
De Mattei écrit : "Le pape Jean XXII a soutenu des revendications pratiquement hérétiques." Le cas de Jean XXII et de son erreur est très significatif car il montre comment le Pape a condamné le P. Bien que Waleys ait eu raison... De Mattei écrit : "L'erreur selon laquelle la vision béatifique de la Divinité serait accordée aux âmes non pas après le premier jugement, mais seulement après la résurrection de la chair, était ancienne, mais au 8ème siècle, elle avait été réfutée par saint Thomas d'Aquin, notamment dans le De veritate (q. 1 ad 12) et dans la Summa Theologica (I, q. 1, a. 1270). Lorsque Jean XXII a reproposé cette erreur, il a été ouvertement critiqué par de nombreux théologiens. Parmi ceux qui sont intervenus dans le débat figuraient Guillaume Durand de Saint Pourcain, évêque de Meaux (1334-1318), qui accusait le Pape de reproposer les hérésies des Cathares, le dominicain anglais Thomas Waleys (1349-1270), qui pour sa résistance public subit procès et emprisonnement, le franciscain Nicola da Lira (1349-1280) et le cardinal Jacques Fournier (1342-XNUMX), théologien pontifical, auteur d'un traité De statu animarum ante generale iudicium. " Cependant, je tiens à souligner que le P. Waleys n'est pas né en 1318, comme le dit R. De Mattei, mais il est né en 1287 et en 1318, il est diplômé en théologie à Oxford , le 17 janvier 1332, il prononce du haut de la chaire de son Ordre un sermon dans lequel il attaque la thèse pontificale
Dans le célèbre "Histoire de l'Église" réalisé par Jedin nous lisons que Jean XXII a scandalisé le monde avec ses sermons et que le souverain français s'est insurgé contre de telles erreurs papales et a menacé d'agir contre lui pour hérésie.
D'autres exemples pourraient être faits d'erreurs commises par les papes dans la ligne vue jusqu'à présent. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a admis des erreurs de la part des Papes « Dans l'histoire de la Papauté, les erreurs humaines n'ont pas manqué et même de graves manquements : Pierre lui-même, en effet, a reconnu qu'il était un pécheur ( Cf. Lc 5,8.). Pierre, un homme faible, a été choisi comme roc, précisément pour qu'il soit clair que la victoire est celle du Christ et non le résultat de la force humaine. Le Seigneur a voulu transporter son propre trésor à travers le temps dans des vases fragiles (cf. 2 Co 4,7.) : ainsi la fragilité humaine est devenue un signe de la vérité des promesses divines et de la miséricorde de Dieu. (Cf. Jean-Paul II, Lett . PJ "Ut Unum Sint", du 25.5.1995, nn. 91-94.) "
Comme on le voit bien, face aux erreurs des supérieurs, surtout dans le domaine doctrinal mais aussi, dans certains cas, dans le domaine moral, certains sujets n'étaient pas silencieux mais effectivement émus, l'Esprit Saint qui était en eux ne pouvait tolérer que eux et d'autres avec eux se laissent conduire sur le chemin de l'erreur. La vie des vrais chrétiens est guidée avant tout par l'Esprit de Vérité qui, précisément face aux erreurs des supérieurs, "arme" les inférieurs d'une manière sainte pour ramener à la Vérité ceux qui commettent des erreurs ou du moins pour empêcher leur erreur de scandaliser les autres, les exemples vus montrent clairement que cela est vrai à l'égard de tous les supérieurs aussi à l'égard du Pape. L'Esprit de Vérité ne tolère pas que ses fidèles soient éloignés de la Vérité pas même par le Pape et en le visage de ses erreurs les rend forts et sages pour le corriger publiquement, si l'erreur est publique et peut nuire aux âmes, et pour ramener les membres de l'Église sur le chemin de la Vérité.
7) L'enseignement de la Tradition concernant la conduite à tenir lorsque le Pape s'écarte de la foi ; précisions sur le principe : « Prima Sedes a nemine iudicatur ».
Saint Grégoire le Grand a déclaré : « Subditi praelatos etiam malos tolerent, si salva fide possint… Igitur dum salva fide res agitur virtutis est meritum, si quidquid prioris est toleratur. Debet tamen humiliter suggéré, fortasse valeat quod displicet emendari. » (Saint Grégoire le Grand "Moralia in Iob" PL, LXXVI, col. 344-345) Les sujets doivent tolérer même les mauvais prélats, s'ils peuvent le faire sans nuire à la foi...
Le pape Adrien II a déclaré que le pape n'avait jamais été jugé sauf en cas d'hérésie, car l'hérésie du pape Honorius avait en fait été jugée et condamnée post mortem, en fait, aux inférieurs, a poursuivi le pape Adrien, il est permis de résister aux supérieurs en cas d'hérésie et rejettent leurs mauvais jugements.
S. Roberto Bellarmin a précisé qu'il est indéniable qu'Adrien II, avec le Synode romain et tout le VIIIe Concile général, Constantinople IV, était d'avis qu'en cas d'hérésie, le Pape pouvait être jugé.
Dans cette ligne, saint Isidore affirmait : « Si vero (quod absit) infidelis sit non manifeste, in nullo læditur obedientia nostra, nisi præceperit contra fidem. Praeterea pravis praelatis obediendum in jussionibus bonis Dominus præcipit, ubi dicit : Quod dicunt, facite, eorum prava opera præcipit evi tanda, cum subjungit : Quod autem faciunt, nolite facere (Matth. Xxiii, 5). In dubiis etiam præceptis, pravis prælatis obediendum est, quamdiu eos Ecclesia toleraverit, nisi ex manifesta prælati infamatione in præcepto juste possit hæresis suspicio come. De similibus quoque illaqueationibus idem videtur. In præceptis manifest malis nullatenus est obediendum, etiam bonis prælatis, quia when Deus occultat majori quod revelat minor. » Ainsi, comme l'art. Isidore : notre obéissance au Pape, bien qu'il ne soit pas manifestement infidèle, reste intacte à moins qu'il n'ordonne contre la foi ; dans les préceptes douteux, les prélats doivent être obéis à moins qu'en raison de la mauvaise réputation évidente du prélat, il puisse y avoir un soupçon d'hérésie dans ce qui a été commandé; les préceptes manifestement mauvais ne doivent pas être obéis, même s'ils viennent de bons prélats.
Dans le décret de Gratien, nous lisons : « § 4. Item Paulus Petrum reprehendit, qui princeps apostolorum erat. Unde datur intelligi, quod subditi possunt reprehendere praelatos suos, si reprehensibiles fuerint. Sed hoc easy refellitur, si, unde sit reprehensus, advertitur. Petrus cogebat gentes iudaizare et a veritate euangelii recedere, cum Iudaeis gregem faciens, et a cibis gentilium latenter se subtrahens. Par autem est in se a fide exorbitare, et alios exemplo vel verb a fide deicere. Hoc ergo exemplo non probantur praelati accusandi a subditis, nisi a fide forte exorbitaverint, vel alios exorbitare coegerint. § 5 Item cum Petrus intrasset ad Cornelium, conquesti sunt fratres, qui erant in ludea, et reprehenderunt eum, quia ad gentilem diuertisset. Ecce, quod prelati iure possunt reprehendi a subditis. » Les prélats ne peuvent être accusés par des sujets que si les prélats eux-mêmes mettent en œuvre une déviation de la foi.
De plus, peut. Oui Pape du Décret de Gratien rapporte les affirmations de l'art. Boniface pour lequel : « Huius culpas istic redarguere presumit mortalium nullus, quia cunctos ipse iudicaturus a nemine est iudicandus, nisi deprehendatur a fide deuius ; pro cuius perpetuo statu uniuersitas fidelium autant instantius orat que suam salutem post Deum ex illius incolumitate animaduertunt propensius pendere. »
Le Pape ne doit être jugé que s'il s'écarte de la foi ; dans le texte du Corpus Iuris Canonici qui vient d'être cité, il est précisé dans une note que ce canon est basé sur certaines affirmations de S. Bonifacio qui lui ont également été attribués par Nauclerus, , d'Ivone, de nombreux codex gratiens, et qui ont été rapportés d'un texte du cardinal Deusdedit publié à l'époque du pape Victor III
Dans l'édition critique de ce livre par carte. Deusdedit, écrit par V. Wolf von Glanvell, le texte qui nous intéresse par s. Bonifacio se trouve dans un autre numéro, par rapport à l'édition de Martinucci, il est en fait toujours placé dans le premier livre mais au n. CCCVI et non au n. CCXXXI
Précisément dans l'édition critique du texte de carte. Deusdedit il faut noter que les affirmations de St. Boniface n'est pas connu de quelque source qu'ils aient été probablement tirés, dit-on dans la note, d'un ouvrage de s. Bonifacio qui a été perdu, le "De Unitate fidei". Cependant, ils sont dans le sillage précis de la doctrine catholique en fait ils suivent ce que disait déjà Hadrien II et s. Isidore , comme nous l'avons vu plus haut, et un autre texte de s. Isidore cité précisément dans les notes de l'édition critique du texte au carton. Deusdedit , suivre également les indications de St. Grégoire le Grand que nous avons vu plus haut.
De plus, dans le texte de Deusdedit, il y a au moins une autre citation de mots de St. Bonifacio et aussi de ce texte l'origine n'est pas connue, il est probablement tiré, dit-on dans la note, d'un ouvrage de s. Bonifacio qui a été perdu, le "De Unitate fidei".
Également dans l'œuvre "De Sancta Romana Ecclesia" par carte. Umberto da Selva Candida (fragmentum A, 129) nous trouvons précisément les affirmations, qui sont dans le Decretum (p. I, dist. 40, c. 6) et dans l'œuvre du Cardinal Deusdedit, pour lesquelles le Pape ne doit pas être jugé à moins que vous ne déviiez de la foi; S. Vacca dans son texte "Prima Sedes a nemine iudicatur, genèse et développement historique de l'axiome jusqu'au Décret de Gratien" (publié par Pontificia Università Gregoriana 1993) à la p. 176 rapporte précisément le texte trouvé dans le livre du Card. Le pape s'écarte de l'anneau de mariage. Comme on peut le voir clairement dans le texte du Cardinal Deusdedit et dans le Decretum, le passage en question provient de paroles attribuées à S. Boniface qui s'inscrivent pleinement, on l'a vu, dans le sillage de la doctrine catholique, pour laquelle, on l'a vu, quelques siècles plus tôt, dans un concile œcuménique, le pape Honorius avait d'ailleurs été déclaré hérétique, comme on le verra plus loin , dans les années allant d'environ 960 à environ 1050, certains papes ont été jugés et déposés ... il est donc évidemment faux, comme le fait Vacca, d'affirmer qu'il y avait une tradition bien établie autour de l'an 1060 qui affirmait une immunité absolue de le Pape ... Le Cardinal Umberto da Silva Candida avec le Cardinal Deusdedit et avec Gratien ils n'inventent pas quelque chose d'inexistant mais suivent le cours de la vraie Tradition par laquelle un Pape qui se trompe dans la foi peut être jugé, comme Honorius I l'était jugé et condamné même après sa mort. Conformément à cette Tradition, le Pape Innocent III a montré qu'il acceptait pleinement l'affirmation selon laquelle le Pape qui s'écarte de la foi peut être jugé, en fait, il a dit : « In tantum enim fides mihi necessari est, ut cum de ceteris peccatis solum Deum judicem habeam, propter solum peccatum quod in fide committitur possem ab Ecclesia judicari. Nam qui non credit, jam judicalus est (Jeanne III)." Pour nous, il est important de traduire, en particulier, quelques mots de cette affirmation "ce n'est que pour le péché que j'ai commis en matière de foi que je pourrais être jugé par l'Église". montré comme jugé s'il est absent pour hérésie, car celui qui ne croire a déjà été jugé. »
Le professeur. Grohe a précisé: "... la glose ordinaire stipulait que le pape pouvait être déposé non seulement pour hérésie, mais aussi pour tout autre crime ou vice notoire (Decretum Gratiani emendatum et notationibus illustratum una cum glossis, Gregorii XIII Pont. Max. Iussu editum , Romae 1582, colonne 260). La discussion médiévale a établi les raisons suivantes pour la démission ou la déposition d'un évêque : 1. la notoriété d'un crime ; 2. éviter un scandale public ; 3. irrégularité canonique ; 4. faiblesse physique ; 5. vieillesse et maladie ; 6. incapacité à comprendre et à discerner ; 7. infirmité mentale et faiblesse d'esprit ou handicap similaire ; 8. inadéquation totale et inutilité ; 9. la méchanceté du peuple que le pape ne peut pas corriger et ne peut plus tolérer ; 10. désir d'entrer au couvent, crainte pour son propre salut ; 12. ordre, bon état et bien public de l'Église "
Saint Roberto Bellarmin a déclaré : « De même qu'il est légitime de résister au Pontife qui attaque le corps, il est légitime de résister au Pape qui attaque les âmes ou trouble l'État, et encore plus s'il essaie de détruire l'Église ; il est licite de résister à un tel pape en n'exécutant pas ce qu'il ordonne et en empêchant que sa volonté soit exécutée, il n'est pas licite de le juger, de le punir ou de le déposer, en fait cela appartient aux supérieurs. »
Saint Robert traite abondamment, dans le même ouvrage, également du cas d'un pape qui tombe dans l'hérésie et après avoir rapporté diverses opinions sur ce point, il considère la cinquième opinion vraie qu'un pape hérétique cesse d'être pape et chef visible de la Église, donc il peut être jugé et puni par l'Église ; explique l'art. Roberto que c'est la sentence de tous les vrais Pères : les hérétiques manifestes perdent toute juridiction ; c'est la phrase, en particulier, dit l'art. Roberto, de l'art. Cyprien et c'est la phrase tenue par quelques grands experts de son temps, dont M. Cano qui précise justement que le Pape manifestement hérétique ne fait pas partie de l'Église alors que le Pape occultement hérétique est encore Pape ; la base de cette phrase est que le Pape hérétique n'est en aucune façon membre de l'Église ni en termes d'âme ni de corps, ni par union interne ni par union externe, (St. Robert "De Romano Pontifice" ... p. 835ss). Saint Alphonse prévoit la possibilité qu'un Pape hérétique soit déposé par un Concile : « 63… Nous répondons, ne doutons pas que dans certains cas le Concile puisse être le juge du Pape, mais quand ? Dans deux cas seulement : lorsque le pape est hérétique déclaré ou lorsqu'il est douteux, comme nous avons vu que les conciles pisans et constantziens procédaient ; mais en dehors de ces deux cas, le concile n'a aucune autorité sur les papes, mais le concile est tenu d'obéir au pape, comme nous l'avons prouvé plus haut avec tant de certificats des mêmes conciles. ... 67 ... Mais nous répondons qu'il ne fait aucun doute que le pape pouvait être déposé par le concile, alors qu'il avait été déclaré hérétique, comme celui qu'il définissait comme une doctrine opposée à la loi divine ... 68 D'ailleurs, certainement Innocent n'entendait pas par ces mots dire que le pape, en dehors du cas d'hérésie, était aussi soumis au concile contre l'autorité de beaucoup de papes de ses prédécesseurs, qui avaient déclaré le contraire. Saint Boniface a écrit : A nemine (pontifex) est iudicandus, nisi deprehendatur a fide Devius (Can. 6. Si papa dist. 4.)."
Dans le même texte, l'art. Alfonso déclare également : « 67. Pour 13. rapporte la p. Noël qu'Innocent III. Philippe Auguste fut prié par le roi de France de dispenser de la dissolution du mariage contracté par le roi avec Ingeburge, avec qui il avait exposé adfuisse commixtionem sexuum, sed non seminum. Le pape répondit : Verum si super hoc absque generalis deliberatione concilii determine aliquid temptaremus, praeter divinam offensam quam ex hoc possemus incurrere, forsan ordinis et officii nobis periculum immineret. D'où ils dérivent avoir compris Innocent que le concile aurait pu déposer le pape s'il s'était dispensé d'un tel mariage contre la loi divine. ... Mais nous répondons qu'il ne fait aucun doute que le pape pouvait être déposé par le concile, alors qu'il avait été déclaré hérétique, car il a défini une doctrine opposée à la loi divine; et c'était le danger mentionné par Innocenzo (comme le reflète bien le Père Benetti1 d'être privé d'ordre et d'office : donc il avait écrit plus tôt dans la même lettre qu'il n'avait pas osé définir ce point contre l'Evangile qui dit : Quod Deus conunxit, homo non separet. Mais parce que le danger était très éloigné et que, lors de la réunion, le pape voulait, avec une excuse apparente, se libérer des demandes du roi pour la dispense qu'il recherchait, il a donc écrit ces mots obscurs et douteux : forsan ordinis et officii nobis periculum immineret. »
Dans cette ligne : un Pape publiquement hérétique doit être privé de son pouvoir, dit le texte de Wernz Vidal, et précise « ut omnes fere admittunt » … COMME TOUT LE MONDE L'ADMET COURAMMENT.
Plus précisément, explique Wernz Vidal, qui écrit, contrairement au s. Alphonse et s. Roberto, après le Concile Vatican I : « Per haeresim notoriam et palam divulatam R. Pontifex si in illam incidat, ipso facto etiam ante omnem sententiam declaratoriam Ecclesiae sua potestate iurisdictionis privatus existit » Le Pape qui tombe dans une hérésie notoire et manifestement révélée, ipso facto et avant toute sentence déclaratoire est déchu de son pouvoir de juridiction. La sentence purement déclaratoire de l'hérésie papale, poursuit Wernz Vidal, ne fait pas juger le Pape hérétique mais le montre jugé, c'est-à-dire qu'il déclare le fait du crime pour lequel il est hérétique et séparé de l'Église, le schisme est assimilé à le crime d'hérésie. dans cette ligne on peut consulter avec profit ce que A. Xavier da Silveira affirme précisément à propos des cas d'un Pape hérétique ou schismatique, rapportant les affirmations de grandes figures de la théologie catholique .
G. Ghirlanda écrivait à cet égard que si : "... le Pontife Romain n'exprimait pas ce qui est déjà contenu dans l'Église, il ne serait plus en communion avec toute l'Église, et donc avec les autres Évêques, successeurs de l'Église Apôtres."; si la communion ecclésiale venait à échouer de la part du Pape : « il n'aurait plus aucun pouvoir, car ipso iure perdrait sa charge primatiale ». Continuer p. Ghirlanda précisant que le cas qu'il mentionne est celui : "... admis dans la doctrine, de l'apostasie notoire, de l'hérésie et du schisme, dans lesquels le Pontife romain pourrait tomber, mais en tant que "médecin privé"" ; si le pape voulait répandre des hérésies en engageant son autorité primatiale "... il démissionnerait ipso jure de sa charge". Selon p. Ghirlanda: "Cette éventualité, cependant, bien que prévue dans la doctrine, est considérée comme totalement improbable en raison de l'intervention de la Divine Providence en faveur de l'Église (Cfr FJ Wernz P. Vidal," Ius canonicum ", t. II," De Personis ", Pontificia Universitas Gregoriana, Romae, 1933, 517 sq.). " MAIS ATTENTION, la déclaration finale du P. Ghirlanda est fausse…. LE TEXTE DE WERNZ VIDAL NE DIT PAS CE QUE P. GHIRLANDA DIT, IL DIT QUE LE SECOND ARRÊT DE SAINT ROBERTO BELLARMINO EST GRANDEMENT IMPROBABLE, PAS LE CINQUIÈME, QUE WERNZ VIDAL EXPOSE À SUIVRE... IL N'EST DONC PAS TOTALEMENT IMPROBABLE. D'autre part, nous avons déjà un pape déclaré hérétique même si après sa mort, comme nous l'avons vu, par un concile œcuménique , dans la fameuse « Histoire de l'Église » dirigée par Jedin, on parle beaucoup des erreurs d'Honorius et de sa condamnation.
Certaines des déclarations du prof. Ghirlanda ont été repris dans un article du prof. Romano qui a déclaré: "La doctrine envisage également la possibilité d'une vacance due à l'apostasie, à l'hérésie ou au schisme notoire du Pape. Pour ce cas, nous nous référons à l'article du père Gianfranco Ghirlanda, jésuite, qui, dans La Civiltà Cattolica n. 3905 du 2 mars 2013 a publié une de ses études intitulée « Cessation de la charge de Pontife Romain » (pp. 445-462) : « Can. 333, § 2, affirme que le Pontife romain, dans l'accomplissement de son ministère (munus) de Pasteur suprême de l'Église, est toujours uni en communion avec les autres Évêques, voire avec toute l'Église [...], pour sauvegarder unité de communion ecclésiale […]. La communion du Pontife Romain avec l'Église et avec les Évêques, selon Vatican I, ne peut être prouvée par le consentement de l'Église et des Évêques, car elle ne serait plus un pouvoir plein et suprême librement exercé (can. 331 ; « Note explicative Praevia » n° 4). Le critère est alors la protection de la communion ecclésiale elle-même. Là où ce n'était plus là de la part du pape, il n'aurait plus aucun pouvoir, car ipso iure perdrait sa charge primatiale. C'est le cas, admis en doctrine, de l'apostasie notoire, de l'hérésie et du schisme, dans lesquels le Pontife romain pourrait tomber, mais en tant que "médecin privé" qui ne commet pas le consentement des fidèles, car par la foi en l'infaillibilité personnelle que le Pontife romain qu'il a dans l'exercice de sa fonction, et donc dans l'assistance de l'Esprit Saint, nous devons dire qu'il ne peut pas faire d'affirmations hérétiques voulant engager son autorité primatiale, car, s'il le faisait, il le ferait ipso jure perdre sa charge "."
Carte. Journet, le grand théologien du siècle dernier, affirme à propos du cas du Pape hérétique : « On rappellerait l'enseignement des grands théologiens de la fin du Moyen Âge et de l'âge baroque sur la thèse de la possibilité d'un pape personnellement hérétique ou personnellement schismatique, thèse qui ne contredit en rien la thèse, solennellement proclamée au concile du Vatican, de l'infaillibilité du papier défini ex cathedra la doctrine de l'Église (5). Suivant Cajetan, un pape décidé d'agir avant tout comme prince temporel et qui, en conséquence, éluderait avec pertinacité les devoirs de sa charge, serait schismatique. … Selon la doctrine de Cajetan, un papier hérétique ou schismatique n'est pas encore déposé (depositus). Il faut le traiter avec les attendues dus au papier. Mais il doit être déposé (deponendus). "
De grands théologiens de la fin du Moyen Âge et de l'époque baroque ont soutenu la thèse de la possibilité d'un Pape personnellement hérétique ou personnellement schismatique, thèse qui ne contredit pas la thèse, solennellement proclamée au Concile du Vatican, de l'infaillibilité du Pape lorsqu'il est ex cathèdre la doctrine de l'Église. Selon la doctrine de Cajetan, un Pape hérétique ou schismatique n'est pas encore déposé (depositus) par le fait même de l'hérésie mais doit être déposé (deponendus).
Le Cardinal français cite ensuite quelques écrits de Savonarole qui selon lui seraient théologiquement inattaquables et précise que Savonarole a demandé la convocation d'un Concile pour déclarer le Pape hérétique ou schismatique en tant que personne privée, donc il n'a pas placé le Concile au-dessus du Le pape. Le Cardinal affirme alors que selon Gaetano dans le cas indiqué par Savonarole : « … la sentence du Concile n'est d'aucune façon auctoritative ; elle est simplement déclarative d'un fait, par exemple que, pour avoir persévéré dans le schisme ou l'hérésie après un ou deux avertissements (Tite, III, 10), tel sujet s'est rendu en droit divin, inapte à conserver le pontificat (Cf. L'Église du Verbe incarné, t. I [2e éd.], p. 626-627 [dans la présente édition : vol. I, p. 982-983]) L'axiome : Où est le pape , c'est l'Église, continuer Cajetan, vaut lorsque le pape s'il s'agit comme chef de l'Église : si tel n'est pas le cas, ni l'Église n'est en lui, ni lui en l'Église . "
La sentence du Concile, dans ce cas, est simplement déclarative du fait que, pour avoir persévéré dans le schisme ou dans l'hérésie après une ou deux admonitions (Tt, 3, 10), un tel sujet est, de droit divin, inapte maintenir le pontificat. L'axiome : là où est le Pape, là est l'Église, il s'applique lorsque le Pape agit comme chef de l'Église : si ce n'est pas le cas, ni l'Église n'est en lui, ni lui dans l'Église.
Le célèbre cardinal français ajoute que : « D'autres théologiens estimaient que si un papier tombait personnellement dans l'hérésie, il serait, du fait même, déposé. Le Concile n'aurait même pas à le déposer, ma simplement à constater le fait d'hérésie, et à signifier à l'Église que celui qui fut pape est déchu de la primauté. ... La raison en est qu'en reniant la foi, celui qui était pape a cessé de faire partie de l'Église, d'être membre de l'Église : il ne saurait donc continuer, dès que le fait est déclaré patent , à en être la tête. Cette opinion, visant à sauvegarder au maximum les droits de la primauté romaine sur le Concile, était commune aux théologiens romains du temps de Savonarole. … Pour Savonarole, l'Église était déjà sans papier. Le se pose en accusateur, et s'engageait à faire la preuve de l'hérésie d'Alexandre VI. "(Journet, Charles. Oeuvres complètes tome X : 1938-1943 (Théologie) (Édition française) (p.347s). Éditions Lethielleux. 2010. Édition Kindle) En reniant la foi, celui qui était Pape a cessé de faire partie de l'Église, d'être membre de l'Église : il ne peut donc continuer, dès que le fait est déclaré évident, à en être le chef. Pour Savonarole, en particulier, l'Église était déjà sans pape à cause des péchés d'Alexandre VI et donc le frère dominicain a demandé la convocation du Concile simplement parce qu'il a été déclaré que l'Église était sans chef visible.
Pour le cardinal français, le meilleur moyen de libérer l'Église des erreurs d'un pape est la prière Le cardinal Journet ajoute, précisément dans son célèbre texte sur l'Église, que parmi les manières dont un pape peut perdre son pontificat, il y a, outre la mort et le renoncement, la déposition, qui intervient dans deux cas : lorsque l'élection est incertaine et on doute donc qu'un sujet soit vraiment pape, quand le pape tombe dans l'hérésie. En ce qui concerne le cas du pape hérétique, card. Journet : rapporte d'abord la pensée de S. Roberto Bellarmino et d'autres qui affirment que le pape hérétique est donc lui-même déposé, rapporte ensuite la pensée de Gaetano et Giovanni di s. Thomas qui affirment la nécessité d'une déclaration de déposition.
Rapportant avec précision la pensée de ces théologiens dominicains, Journet précise : « La remarque d'une part que dans la loi divine l'Église doit être unie au Pape comme le corps l'est à la tête ; et d'autre part que, par la loi divine, celui qui se montre hérétique doit être évité après un ou deux avertissements (Tt. 3, 10). Il y a donc une contradiction absolue entre le fait d'être pape et le fait de persévérer dans l'hérésie après une ou deux admonitions. L'action de l'Église est simplement déclaratoire, elle montre clairement qu'un péché incorrigible d'hérésie existe ; alors l'action autoritaire de Dieu disjoint la papauté d'un sujet qui, persistant dans l'hérésie après admonestation, devient dans la loi divine, inapte à la retenir plus longtemps. En vertu donc de l'Écriture, l'Église désigne et Dieu dépose. Dieu agit avec l'Église, dit Jean de Saint-Thomas, un peu comme agirait un pape qui déciderait d'attacher des indulgences à certains lieux de pèlerinage, mais laisserait à un subordonné le soin de désigner quels devraient être ces lieux (II-II, q. I; disp. 2, a. 3, n° 29, Vol. VII, p. 264) "(Charles Journet" The Church of the Incarnate Word "Vol. 1, Sheed and Ward London and New York 1955 pp. 482ss) Par la loi divine, l'Église doit être unie au Pape comme le corps est uni à la tête ; mais par la même loi divine quiconque se montre hérétique doit être évité après un ou deux avertissements (Tit. 3, 10) ; il y a donc une contradiction absolue entre être Pape et persévérer dans l'hérésie après une ou deux admonitions. L'action de l'Église dans ce cas est simplement déclarative : elle précise qu'il y a un péché incorrigible d'hérésie ; alors l'action autoritaire de Dieu libère la papauté d'un sujet qui, persistant dans l'hérésie après l'avertissement, devient, par la loi divine, incapable de la conserver. En vertu de l'Écriture, donc, l'Église désigne et Dieu dépose. Dieu agit avec l'Église, dit Jean de Saint-Thomas, un peu comme aurait agi un pape s'il avait décidé d'accorder des indulgences à un lieu de pèlerinage, mais en laissant le choix de ces lieux à un subordonné.
Il faut cependant noter qu'il y a eu dans l'histoire de l'Église quelques cas de papes déposés, comme l'explique précisément le professeur Sol : Jean XII a été formellement déposé le 4 décembre 963, suite à une accusation de sacrilège, simonie, luxure, violence , jeux, ivresse, portée contre lui par le synode de Saint-Pierre, le pape Léon VIII élu à la suite de cette déposition en 963 est indiqué sur le site du Saint-Siège parmi les Papes (https://www.vatican.va/content/ vatican/it/saint-pere/leone-viii.html); Benoît IX renonce alors qu'il est accusé d'avoir vendu le pontificat à son successeur Grégoire VI, reconnu coupable de simonie. Grégoire VI fut accusé au synode de Sutri en 1046 ; le synode a pris acte de la démission de Benoît IX, a déposé Sylvestre III (élu après la démission de Benoît IX et il était aussi simoniaque), le synode a accepté la démission ou a déposé (on ne sait pas ce qui s'est réellement passé) Grégoire VI et enfin élit un nouveau Pape qui prit le nom de Clément II.
Ces derniers temps, divers auteurs ont traité du sujet de la déposition d'un pape hérétique.
Le Pape qui tombe dans l'hérésie notoire et manifestement révélée, ipso facto et avant toute sentence déclaratoire, dit le célèbre texte de Wernz et Vidal cité plus haut, est privé de son pouvoir de juridiction ; la sentence purement déclaratoire de l'hérésie papale ne fait pas du Pape un hérétique à juger mais le montre jugé, c'est-à-dire qu'il déclare le fait du crime pour lequel il est hérétique et s'est séparé de l'Église.
Dieu ne veut certainement pas qu'un Pape hérétique guide visiblement son Église et donne à l'Église les outils pour intervenir dans un tel cas.
Tout cela montre très clairement que le principe : « Prima Sedes a nemine iudicatur » ne signifie pas que le pape ne peut jamais être jugé de manière absolue par qui que ce soit.
Dieu juge le Pape, et ceux qui ont le Saint-Esprit également à la lumière de Dieu et de sa Vérité peuvent juger les actions du Pape et ainsi peuvent prétendre qu'il a tort, qu'il pèche ou même qu'il est hérétique ou schismatique et peut en venir à réaliser qu'il est tombé de sa fonction précisément à cause de l'hérésie ou du schisme ; l'histoire de l'Église, les affirmations des grands théologiens, les affirmations de Wernz Vidal, de Ghirlanda etc. ils sont très clairs à ce sujet.
Je précise aussi que le Pape confesse aussi et que la Confession est justement un jugement auquel le Pape se soumet...
D'autre part, si le Pape n'est pas toujours infaillible, il est évident que le cas d'un Pape qui se trompe peut être donné et l'erreur peut aussi être grave et aller à l'encontre de la salus animarum qui est la loi suprême de l'ordre canonique. Commande.
Le Canon 1752 est très clair : « Can. 1752 Les dispositions du can. 1747, en adhérant aux principes d'équité canonique et en ayant à l'esprit le salut des âmes, qui doit toujours être la loi suprême dans l'Église. »
De toute évidence, le salut des âmes implique l'examen et le jugement, à la lumière de l'Esprit de Vérité, également des affirmations du Pape et implique une opposition radicale à un Pape qui répand des erreurs et sape ce salut des âmes, comme nous l'avons vu et une telle opposition peut arriver à la reconnaissance du véritable déclin du pape de son office en raison de l'hérésie ou du schisme.
Dieu nous éclaire bien sur ce point.
En concluant ce paragraphe et en développant ce que disent les grands théologiens cités, nous pouvons affirmer que face aux erreurs graves réelles d'un Pape dans le domaine doctrinal, les fidèles doivent d'abord comprendre qu'eux, guidés par l'Esprit Saint, peuvent réaliser de telles erreurs et peut les juger erronés les déclarations du Pape et surtout avoir le pouvoir de la prière pour pouvoir changer la situation. La prière doit être comprise ici dans un sens large, c'est-à-dire comme vie sous la direction du Saint-Esprit ; s'il vous plaît, dans cette ligne, non seulement lors de la célébration de l'art. la messe ou la liturgie des heures mais aussi guidés par l'Esprit Saint nous agissons pour le bien de l'Église pour combattre les erreurs en question, avec des conférences, des livres, des rencontres avec des évêques, des intellectuels, etc. L'Esprit Saint ne veut certes pas que des erreurs soient propagées dans l'Église par sa Tête visible mais, dans certains cas, il ne veut pas intervenir directement, il veut se servir de nous et justement notre prière doit être de nous laisser guider en tout par cet Esprit précisément, afin que sa volonté s'accomplisse et que cesse cette diffusion d'enseignements déviants dans l'Église. Tout d'abord il faut intervenir auprès du Pape lui-même pour le corriger, cependant dans le cas où le Pape a publiquement mis en danger le salut des âmes, une correction publique peut être faite (cf. Saint Thomas d'Aquin Super Gal., C. 2 l. 3); si le Pontife montre qu'il ne veut pas accepter la correction, il faut prendre d'autres chemins. Si la situation le permet et que les Evêques et Cardinaux sont d'accord, il est possible de travailler pour arriver à une déclaration de déchéance du Pape pour hérésie mais cela peut être difficile voire impossible dans divers cas, dans ces cas il faut suivre d'autres manières plus décisives : tout d'abord la célébration des art. Mettez à cet effet, des supplications à Dieu sous diverses formes, des pratiques pénitentielles, des exercices spirituels, des réunions de prière avec des groupes de fidèles, des conférences qui expliquent bien les erreurs dans lesquelles le Pape est tombé, des catéchèses, des vidéos etc.; le Saint-Esprit est extrêmement "créatif" et sage pour nous faire découvrir des actions efficaces à cet effet, si elles nous permettent de nous laisser guider par lui.rendons la prière à cet effet particulièrement forte, répandue et insistante.
Il faut se rendre compte que si Dieu permet à un Pape de se tromper et même gravement ce n'est pas pour la damnation des fidèles mais parce qu'ils se laissent guider par Dieu et avec l'aide de Dieu ils grandissent en sainteté et en ferveur et précisément avec leur la prière intense à laquelle ils parviennent obtiennent la grâce de la libération de l'Église de telles erreurs.
8) Que s'est-il passé lorsqu'un pape s'est trompé sur la doctrine ?
Mais demandons-nous : que s'est-il passé lorsque le Pape s'est trompé de doctrine ?
Disons tout d'abord que dans ces cas le précepte biblique clairement établi dans les Actes des Apôtres est évidemment valable : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes » (Ac 5,29, XNUMX).
Et encore : « Nous devons obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué en le pendant sur une croix. Dieu l'a élevé à sa droite comme chef et sauveur, pour donner à Israël la conversion et le pardon des péchés. Et de ces faits nous et le Saint-Esprit sommes témoins, que Dieu a donnés à ceux qui lui obéissent". (Actes 4, 29ss)
Si un supérieur, même le Pape, se trompe et s'oppose à la Vérité, il faut suivre la Vérité et non le supérieur. La véritable obéissance est à Dieu et à ceux qui commandent légitimement selon la Loi de Dieu.Saint Thomas affirme à cet égard que : « … il y a deux raisons pour lesquelles un sujet ne peut être tenu d'obéir en tout à son supérieur.
Premièrement, par l'ordre d'une plus grande autorité. En effet, en commentant cette parole de l'Apôtre : "Ceux qui résistent s'attirent la condamnation", la Glossa commente : "Si l'administrateur commande quelque chose, devrez-vous peut-être le faire, s'il commande contre les ordres du proconsul ? Et si le proconsul lui-même vous commande une chose, tandis que l'empereur en commande une autre, y a-t-il un doute que nous devons obéir à celui-ci indépendamment de celui-là ? Donc si l'empereur ordonne une chose, et que Dieu ordonne le contraire, on doit obéir à Dieu sans tenir compte de l'empereur ».
Deuxièmement, un sujet n'est pas obligé d'obéir au supérieur s'il commande des choses dans lesquelles il ne lui est pas soumis. »
Ordunque quand les Papes, dans le passé ont commis des erreurs évidentes, certains prélats, guidés par l'Esprit Saint, comme St. Paolo, ils ont remarqué et dénoncé ces erreurs.
Et qu'ont fait ces Papes face à de telles dénonciations ? Certains papes ont humblement accueilli la correction et ont changé leurs déclarations … D'autres Papes ne semblent pas avoir accepté cette correction avec humilité, pensons au cas de Pasquale II face à la correction faite par St. Bruno de Segni , pensons au cas de Jean XXII face à la correction apportée par le P. Op Waleys ; on se souvient que ce dominicain fut même condamné par le s. Office de défense de la vérité contre les erreurs du Pape. Dans ces cas où les Papes n'ont pas humblement accepté la correction correcte, la fameuse affirmation de S. Antoine de Padoue pour qui : La vérité engendre la haine. Il dit plus précisément l'art. Antoine : « Le Christ dit : « Je suis la vérité » (Jn 14,6 : XNUMX). Quiconque prêche la vérité professe le Christ. D'autre part, ceux qui se taisent en prêchant la vérité renient le Christ. "La vérité engendre la haine" (Terentius), et donc certains, pour ne pas encourir la haine de certaines personnes, se couvrent la bouche du manteau du silence. S'ils prêchaient la vérité, s'ils disaient les choses telles qu'elles sont, comme la vérité elle-même l'exige et comme l'Écriture sainte l'ordonne expressément, ils encourraient - si je ne me trompe pas - la haine du charnel et peut-être ceux-ci les chasseraient-ils de leur synagogue; puisqu'ils suivent l'exemple des hommes, ils craignent le scandale des hommes, tandis qu'il n'est pas permis de renoncer à la vérité par crainte du scandale. » Les vrais hommes de Dieu n'ont pas été intimidés par les puissants et leurs partisans et ont clairement dit la vérité même sur les erreurs des Papes ; Ce faisant, ils nous ont aussi laissé un magnifique exemple de courage et de force que nous sommes appelés à imiter dans l'Esprit Saint pour le vrai bien des âmes et du Pape lui-même.
Demandons-nous encore : et les théologiens bons et éclairés qui se sont opposés aux prétentions du Pape, comment ont-ils compris que le Pape avait tort ? Guidé par l'Esprit Saint, basé sur la Bible et la Tradition; en effet le Pape, comme nous l'avons vu, ne peut pas aller contre la Bible et la Tradition... Le Pape n'est pas Dieu et ne peut pas aller contre Dieu qui parle...
Enfin, posons-nous la question : mais lorsque les papes se sont trompés, y a-t-il eu des théologiens qui ont défendu cette erreur ? Bien sûr, il y en avait et ils n'étaient probablement pas peu nombreux ... car dans les moments où les "grands" attaquent la saine doctrine, il n'est pas étrange que tant de personnes suivent le "grand" et non la Vérité !
Dans cette ligne, il est significatif que : « Le cardinal Wolsey d'Angleterre, avec tous les évêques du pays, à l'exception de l'évêque de Rochester, John Fisher, a soutenu la tentative du roi d'annuler son premier et légitime mariage. Comme Fisher, Thomas More, un laïc et chancelier du roi, a également refusé son soutien. Tous deux furent martyrisés puis canonisés. »
Puis Henri VIII suivit dans ses erreurs l'écrasante majorité des évêques anglais... seul l'évêque de Rochester s'y opposa et mourut martyr... Dans le cas de l'erreur de Pasquale II avec le « pravilegium », il est très intéressant de noter comment après un fort contraste initial de nombreux évêques contre l'erreur papale à la fin est resté presque seul s. Bruno di Segni pour s'opposer à cette "hérésie"
Même dans le cas de l'erreur de Jean XXII de nombreux évêques prirent parti pour l'erreur, et Thomas Waleys et Durand de Saint-Pourçain furent jugés et condamnés pour leur opposition à cette erreur... comme on peut le voir dans un article de Trottmann sur cette question.
9) Examen de quelques déclarations intéressantes de Mgr. Fernández, prétendu nègre d'Amoris Laetitia, concernant le changement de doctrine opéré par le Pape à travers cette exhortation.
Dans un article de commentaire sur Amoris Laetitia, intitulé « El capítulo VIII de Amoris Laetitia : lo que queda después de la tormenta ». Mgr. Fernández, auteur prétendument caché de la même exhortation a affirmé que le changement opéré par le pape François est possible et acceptable parce qu'une évolution dans la compréhension de l'Église sur sa propre doctrine et ses conséquences disciplinaires est possible. Puis il donne quelques exemples historiques : le Concile Vatican II modifie substantiellement les idées fortes (cf. DH 2-3) exprimées par le Pape Grégoire XVI, dans Mirari vos (MV 15), et dans le Syllabus de Pie IX (1864), dans à laquelle la liberté religieuse est condamnée comme l'une des principales « erreurs » ; l'évolution sur la question de la possibilité de salut hors de l'Église catholique ; l'évolution sur la question de l'esclavage, compte tenu des déclarations du pape Nicolas V et donc de la bulle Romanus Pontifex de 1455. Ces changements doctrinaux entraînent divers changements dans la discipline (p. 460s).
Face à ces exemples qui montreraient que l'évolution ne s'est pas faite « dans le même sens » comme dit précédemment, monseigneur a affirmé que ceux qui soutiennent que ces comparaisons ne sont pas convaincantes et insistent sur le fait que toute évolution doit se faire dans le même sens comme ce qui a été dit précédemment par l'Église (cf. p. 461)… peu après Mgr. Fernández doit cependant affirmer qu'Amoris Laetitia donne lieu à un nouveau changement, qui n'implique pas une contradiction avec l'enseignement précédent, mais une évolution harmonieuse et une continuité créatrice (cf. p. 462).
Il est évident que l'Église grandit dans la connaissance et l'acceptation de l'Évangile, mais, selon Mgr. Fernández, certains ont énormément de mal à admettre qu'une certaine évolution puisse se produire dans les choses liées à la sexualité (cf. p. 461)...
Dans le même article, Mgr. Fernández attaque ceux qui « sueñan con una doctrina monolítica defendida por todos sin matices » (EG 40), c'est-à-dire rêvent d'une doctrine monolithique défendue par tous sans nuances (cf. p. 465). Alors Mgr. Fernández attaque les opposants au pape François qui, à son avis, essaient de forcer les autres à assumer une certaine logique, dans laquelle il n'y a pas de sortie et soumettent donc l'Évangile à une sorte de mathématiques théologiques et morales, de sorte qu'il n'y ait pas pas d'autre choix que d'accepter toute la logique et les conséquences de cette façon d'utiliser la raison ; ils canonisent, selon Fernández, « une » raison, un certain type de raisonnement, une philosophie à laquelle l'Évangile et toute l'Église doivent se soumettre ; pour eux une certaine raison occupe la place de l'Évangile et l'action de l'Esprit dans son Église et les Écritures ne servent qu'à illustrer la logique de "cette" raison, administrée par un groupe oligarchique d'éthiciens (cf. p. 465s).
L'Evangile, cependant, poursuit monseigneur, n'est pas enfermé dans une philosophie et si une certaine manière d'utiliser la raison est absolutisée, seuls ceux qui possèdent cette structure mentale pourront interpréter cette doctrine et cette Révélation, et sont également placés au-delà au-dessus de la Pape mais ainsi la vision surnaturelle de l'Église et du ministère pétrinien serait perdue (cf. p. 465s).
J'examinerai ci-dessous les déclarations de Mgr. Fernández, auteur prétendument caché d'Amoris Laetitia, reprenant ce que j'ai dit dans ce chapitre ; cet examen apparaît important précisément parce qu'il est le prétendu auteur caché de cette exhortation du pape François.
a) Mgr Fernández n'établit pas de manière adéquate la question de la légitimité ou de l'illégitimité des modifications apportées par le Pape.
Dans la lettre aux Galates, nous lisons : « Je suis étonné que, si rapidement, de celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, vous passiez à un autre évangile. Mais il n'y en a pas d'autre, sauf qu'il y en a qui vous dérangent et veulent renverser l'évangile de Christ. Mais même si nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annonce un évangile différent de celui que nous avons annoncé, qu'il soit anathème ! Nous l'avons déjà dit et maintenant je le répète : si quelqu'un vous annonce un autre évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! » (Galates 1, 6ff)
Comme l'ont dit les évêques allemands : « Le pape est soumis à la loi divine et lié par l'ordre donné par Jésus-Christ à son Église. Le Pape ne peut pas modifier la constitution que l'Église a reçue de son Fondateur…. La Constitution de l'Église repose ses charnières sur un fondement qui vient de Dieu et ne peut donc pas être à la merci de la volonté humaine…. Comme le Concile Vatican l'a exposé en termes clairs et compréhensibles et comme la nature même de la chose se manifeste, l'infaillibilité est une propriété qui ne se réfère qu'au Magistère suprême du Pape ; et cela coïncide précisément avec la sphère du Magistère infaillible de l'Église en général et est lié à ce qui est contenu dans l'Écriture Sainte et dans la Tradition, ainsi qu'aux définitions déjà émises par le Magistère ecclésiastique ». . J'insiste : le Pape est soumis à la loi divine et lié par l'ordre donné par Jésus-Christ à son Église… le Pape ne peut modifier la constitution que l'Église a reçue de son Fondateur…. la Constitution de l'Église repose ses charnières sur un fondement qui vient de Dieu et ne peut donc pas être à la merci de la volonté humaine ; l'infaillibilité... se réfère uniquement au Magistère suprême du Pape et cela est lié à ce qui est contenu dans l'Ecriture Sainte et dans la Tradition, ainsi qu'aux définitions déjà émises par le Magistère ecclésiastique.
La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a déclaré : « Le Pontife romain est - comme tous les fidèles - soumis à la Parole de Dieu, à la foi catholique et est le garant de l'obéissance de l'Église et, en ce sens, servus servorum . Il ne décide pas selon sa propre volonté, mais exprime la volonté du Seigneur, qui parle à l'homme dans l'Écriture vécue et interprétée par la Tradition ; en d'autres termes, l'episkopè de la Primauté a les limites qui procèdent de la loi divine et de la constitution divine inviolable de l'Église contenue dans la Révélation. (Cf. Déclaration collective des évêques allemands, janv.-fév. 1875 : Denz-Hün, n. 3114.) Le Successeur de Pierre est le rocher qui, contre l'arbitraire et le conformisme, garantit une fidélité rigoureuse à la Parole de Dieu : le Le caractère martyrologique de sa primauté en découle également. »
Le Pontife romain est soumis à la Parole de Dieu, à la foi catholique. Il ne doit pas décider selon sa propre volonté, mais doit donner voix à la volonté du Seigneur, qui parle à l'homme dans l'Écriture vécue et interprétée par la Tradition ; en d'autres termes, l'episkopè de la Primauté a les limites qui procèdent de la loi divine et de la constitution divine inviolable de l'Église contenue dans la Révélation. Le Pape doit être fidèle à la Parole de Dieu, et le Seigneur parle à l'homme dans l'Écriture vécue et interprétée par la Tradition.
La même Congrégation poursuit : « En raison du caractère suprême du pouvoir de la Primauté, il n'existe aucune instance devant laquelle le Pontife romain doive légalement répondre de l'exercice du don reçu... Cependant, cela ne signifie pas que le Pape a pouvoir absolu."
Le Pape n'a pas un pouvoir absolu mais un pouvoir limité par la loi divine et par la constitution divine inviolable de l'Église contenue dans l'Apocalypse. Le Magistère doit être fidèle à l'Ecriture Sainte et à la Tradition. Même le Pape ne peut déformer ou détruire le dépôt sacré !
Le: ".. Magistère ... n'est pas au-dessus de la Parole de Dieu, mais la sert, n'enseignant que ce qui a été transmis, dans la mesure où, par mandat divin et avec l'aide de l'Esprit Saint, il l'écoute pieusement, saintement il la garde et l'expose fidèlement, et de ce seul dépôt de foi il puise tout ce qu'il se propose de croire comme révélé par Dieu ».
Le Pape est donc au service de la Parole de Dieu, a dit le Pape Benoît XVI : « Le pouvoir d'enseigner, dans l'Église, implique un engagement au service de l'obéissance à la foi. Le pape n'est pas un souverain absolu, dont la pensée et la volonté font loi. Au contraire : le ministère du Pape est une garantie d'obéissance au Christ et à sa Parole. Il ne doit pas proclamer ses propres idées, mais doit constamment s'engager, ainsi que l'Église, à l'obéissance à la Parole de Dieu, face à toutes les tentatives d'adaptation et d'édulcoration, comme face à tout opportunisme. »
Le Pape est et doit être conscient que, dans ses grandes décisions, il est lié à la grande communauté de foi de tous les temps, aux interprétations contraignantes qui se sont développées le long du chemin de pèlerinage de l'Église, c'est-à-dire aux dogmes et aux affirmations établies par l'Église au cours des siècles. Le pouvoir du Pape ne se situe pas au-dessus de la Parole de Dieu mais est à son service et la responsabilité lui incombe de faire en sorte que cette Parole de Dieu continue à rester présente dans sa grandeur et à résonner dans la pureté de sa Vérité, ainsi qu'elle n'est pas déchiré par des erreurs. La Chaire est un symbole du pouvoir d'enseignement, mais cet enseignement doit être dispensé dans une profonde obéissance à la Vérité qui se manifeste dans cette Parole afin que cette Vérité puisse briller parmi nous et nous montrer le chemin vers le Ciel.
Ce qui a été dit dans ce paragraphe et plus généralement ce qui a été vu dans ce chapitre permet d'affirmer que Mgr. Fernández dans son article tout d'abord n'établit pas de manière adéquate la question de la légitimité ou de l'illégitimité des changements apportés par le pape, plus précisément, il n'offre pas de données fondamentales, telles que celles présentées ci-dessus et dans ce chapitre, pour répondre à cette question avec précision. Dans l'article en question, Mgr. Fernández n'utilise jamais le mot Tradition et ne précise pas clairement les limites dans lesquelles doit se dérouler l'action du Pape.
Son affirmation qu'Amoris Laetitia n'implique pas une contradiction avec l'enseignement précédent, mais une évolution harmonieuse et une continuité créatrice est très vague, comme on peut déjà le deviner et comme on le verra mieux dans les paragraphes suivants, et justement n'offre pas de données fondamentales précises sur quoi fonder, précisément dans la Tradition, les limites de l'action du Pape dans le domaine doctrinal.
La légitimité ou l'illégitimité des changements opérés par le Pape à travers Amoris Laetitia doit être jugée avec précision tout d'abord à partir de ces données fondamentales que j'ai indiquées dans ce paragraphe et dans ce chapitre. Ce sont ces données fondamentales qui, sous la conduite de l'Esprit Saint, ont poussé certains fidèles catholiques au cours des siècles à s'opposer aux erreurs des Papes. Et ce sont précisément ces données fondamentales qui, comme nous le verrons dans ce livre, montrent les grandes erreurs que le pape répand à travers Amoris Laetitia et montrent clairement que le travail du pape François à divers égards est une véritable subversion et non une évolution de saine doctrine. .
b) Mgr Fernández ne précise pas les aspects fondamentaux du véritable développement de la saine doctrine qui permettent de la distinguer de ses altérations.
Par ailleurs, les déclarations de Mgr. Fernández doit être examiné en tenant compte de la doctrine de l'Église sur le véritable développement de la doctrine et sur ses modifications ...
Comme nous l'avons vu dans ce chapitre, dans la lettre aux Galates nous lisons : « Je suis étonné que, si rapidement, de celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, vous passiez à un autre évangile. Mais il n'y en a pas d'autre, sauf qu'il y en a qui vous dérangent et veulent renverser l'évangile de Christ. Mais même si nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annonce un évangile différent de celui que nous avons annoncé, qu'il soit anathème ! Nous l'avons déjà dit et maintenant je le répète : si quelqu'un vous annonce un autre évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! » (Galates 1, 6ff)
Saint Vincent de Lérins affirmait : « Dans l'Église catholique, il faut avoir le plus grand soin à garder ce qui a été cru partout, toujours et par tous. C'est vraiment et proprement catholique... Mais cela arrivera certainement si nous suivons l'universalité, l'antiquité, le consensus.
Nous suivrons l'universalité de cette manière : si nous confessons comme la vraie et unique foi celle que toute l'Église professe dans le monde entier ; (nous suivrons) l'antiquité de cette manière : si nous ne nous retirons pas du tout des jugements que nos saints ancêtres et pères ont évidemment proclamés ; (nous suivrons) le consensus de même : si, dans cette antiquité même, nous acceptons les définitions et les doctrines de tous, ou presque, des Évêques et des Maîtres. » (ma traduction de Sancti Vincentii Lirinensis « Commonitorium » PL 50, 640 ) .
Le texte de l'art. Vincent ajoute aussi que si une partie de l'Église s'éloigne de la foi universelle, il faut préférer la santé de toute l'Église à quelque groupe qui s'est perverti ; si l'hérésie veut infecter toute l'Église, le chrétien doit s'engager à adhérer à l'ancienne doctrine inattaquable par l'hérésie ; s'il est découvert que dans le passé une erreur a été propagée par un grand groupe de personnes, les décrets d'un concile universel doivent être appliqués contre elle; si une nouvelle opinion surgit, jamais rencontrée auparavant par les savants de l'Église, il faut rester ferme dans ce qui a été unanimement affirmé par tous les vrais Pères de l'Église, approuvé par eux-mêmes (cf. Sancti Vincentii Lirinensis "Commonitorium" PL 50, 640s).
Confirme encore l'art. Vincenzo di Lerins que « Par conséquent, annoncer aux chrétiens catholiques autre chose que ce qu'ils ont reçu n'a jamais été licite, ce n'est absolument pas licite et ne sera jamais licite ; et anathématiser ceux qui annoncent autre chose que ce qui a été reçu une fois a toujours été nécessaire, est absolument nécessaire et sera toujours nécessaire "(ma traduction de Sancti Vincentii Lirinensis" Commonitorium ", PL 50, 649).
Le même saint a expliqué plus loin que les progrès dans la saine doctrine catholique seront et seront aussi très grands mais… : « Cependant, nous devons faire très attention à ce que ce soit un véritable progrès de la foi et non un changement. Le véritable progrès se produit grâce au développement interne. … Cependant, le genre de la doctrine, la doctrine elle-même, son sens et son contenu doivent toujours rester les mêmes. … Même le dogme de la religion chrétienne… Il progresse…. Cependant, il doit toujours rester absolument intact et inaltéré.
… Il est en effet juste et tout à fait logique d'exclure toute contradiction entre l'avant et l'après. "
Dans la Constitution dogmatique « Dei Filius », nous lisons : « La doctrine de la foi que Dieu a révélée n'est pas proposée aux esprits humains comme une invention philosophique à perfectionner, mais a été remise à l'Épouse du Christ comme un dépôt divin afin que il peut la garder fidèlement et l'enseigner avec un magistère infaillible. Donc ce sens des dogmes sacrés que la Sainte Mère l'Église a déclaré doit être approuvé à perpétuité, ni ne doit jamais s'en retirer sous le prétexte ou avec les apparences d'une intelligence plus complète. Que donc, au cours des siècles et des siècles, l'intelligence et la sagesse croissent et progressent vigoureusement, tant des siècles que des hommes, comme de toute l'Église, mais dans leur secteur seulement, c'est-à-dire dans le même dogme, dans le même sens., dans le même énoncé [Vinc. Lire. Commun., N. 28]. "
Dans la lignée de ces affirmations, nous rappelons que le modernisme avec ses erreurs a été condamné par l'Église et le serment anti-moderniste dit, entre autres : « Quatrièmement : j'accueille sincèrement la doctrine de la foi qui nous a été transmise par les apôtres à travers les orthodoxes pères « dans le même sens et toujours dans le même contenu » ; et pour cela je rejette totalement l'invention hérétique de l'évolution des dogmes, qui passent d'un sens à un autre, différent de ce que l'Église croyait auparavant" .
L'évolution de la doctrine implique que la foi reste sensiblement la même et que la doctrine doit être comprise "dans le même sens et toujours dans le même contenu"... sinon il n'y a pas d'évolution mais une déformation et une trahison de la doctrine.. .
Je me souviens encore que la Commission théologique internationale, dans un document important d'il y a environ 30 ans, rappelait que saint JH Newman, un célèbre théologien anglais, proposait sept principes qui indiquent si le développement de la doctrine est correctement accompli et n'est pas une distorsion ou une destruction de la vérité propagée par le Christ : "
1) Préservation du type...
2) Continuité des principes...
3) Pouvoir d'assimilation...
4) Conséquence logique...
5) Anticipation du futur...
6) Influence conservatrice du passé...
La véritable évolution se fait dans la lignée de ce qui a été dit plus haut... sinon il y a perversion et changement de doctrine...
Malheureusement, les déclarations de Mgr. Fernández semble manquer, en effet, d'une part il attaque génériquement les prétendus "fixistes magistraux" qui répètent que le développement doit aller dans la même direction que par le passé, d'autre part il affirme qu'Amoris Laetitia donne lieu à un nouveau changement, ce qui n'implique pas une contradiction avec l'enseignement précédent, mais une évolution harmonieuse et une continuité créatrice ... mais il ne précise pas clairement les aspects fondamentaux du véritable développement de la saine doctrine qui le distinguent de l'altération du même et qui au contraire, nous l'avons vu très bien indiqué par les textes fondamentaux que j'ai mentionnés dans ce chapitre et dans ce paragraphe… Le terme de continuité créatrice utilisé par Mgr. Fernández est assez significatif du flou de ses déclarations...
Mgr Fernández parle (p. 452s) de l'évolution qui a eu lieu avec Jean-Paul II mais ne précise pas que cette évolution a été préparée par des études de moralistes et avait déjà été présentée plusieurs années plus tôt par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi , pendant le Pontificat de Paul VI… d'autre part, les erreurs que le Pape François ouvre les portes, surtout certaines, sont radicalement rejetées par la doctrine antérieure diffusée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et par les Papes. Comme nous le verrons, Mgr Hamer dans sa Lettre de 1975 , parlant des couples divorcés remariés dont le mariage n'a pas été déclaré nul, lorsqu'il déclare qu'ils peuvent être admis à recevoir les sacrements ".. s'ils essaient de vivre selon les indications des principes moraux chrétiens", il ne veut rien dire d'autre que qu'ils s'abstiennent, comme l'art. Jean-Paul II, des "actes propres des époux"... cette norme sévère est un témoignage prophétique de la fidélité irréversible de l'amour qui lie le Christ à son Église et montre aussi que l'amour des époux est incorporé dans l'amour vrai du Christ (Eph. 5, 23-32). Et la "pratique approuvée" de l'Église à laquelle se réfère la Congrégation pour la doctrine de la foi dans un document de 1973, par le cardinal Seper, est, comme nous le verrons mieux, c'est précisément celle précisée par Hamer en 1975, que si divorcé et remarié il veut recevoir les sacrements, dans le cas où pour des raisons sérieuses il ne peut cesser la cohabitation, il doit se repentir de ses péchés et proposer de ne plus pécher et donc s'abstenir des actes qui sont propres à la femme et au mari ainsi qu'éviter tout scandale. … Cette pratique approuvée a ensuite été reprise dans le Familiaris Consortio da s. Jean-Paul II.
Mgr.Fernadez parle de l'évolution réalisée en ce qui concerne l'esclavage et la nécessité de faire partie de l'Église pour être sauvé mais ne précise pas que cette évolution s'est faite dans la fidélité à la Tradition et à travers de nombreux siècles d'études approfondies également accomplis par des saints, par des docteurs de l'Église, etc. et non pas en quelques mois et avec des synodes "manipulés" et précisément contre des données claires de la Tradition, comme nous verrons que le Pape François l'a fait ; dans cette ligne, je note à propos de la liberté religieuse qu'un document de la Commission théologique internationale déclare qu'à travers 130 ans (notez bien, 130 ans) d'études théologiques et aussi dans des situations politico-théologiques très différentes, nous sommes passés de Mirari Vos à les affirmations du Concile Vatican II et définit cette évolution homogène … Et il faut noter que ce document parle d'évolution homogène… pas d'évolution créatrice, comme Mgr. Fernandez.
De plus, lorsque Mgr. Fernández affirme qu'Amoris Laetitia réalise une évolution harmonieuse et une continuité créatrice par rapport à la doctrine précédente présente un texte de R. Buttiglione (cf. p. 462) ; nous verrons dans ce livre à moi quelques erreurs de ce professeur italien qui ressortent de divers de ses écrits. Ici, il me semble intéressant de noter que, comme nous le verrons, contrairement à ce qui ressort des déclarations de Buttiglione, l'altération de la saine doctrine chez le pape François s'est aussi faite par une doctrine volontairement imprécise sur les circonstances atténuantes et sur la conscience morale qui conduit à faussement justifier les vrais péchés graves, pratiquement pour dispenser de la loi divine et donc même pour donner les sacrements à ceux qui sont en péché grave notoire avec grand scandale. Sur la Communion aux pécheurs notoires, un document du Conseil Pontifical pour l'Interprétation des Textes Législatifs était très clair en précisant ce que la loi divine affirme... que même le Pape ne peut changer...
Cependant, je ne vois pas dans Mgr. Fernández dans l'article a cité quelques mots sérieux sur le martyre ... Veritatis Splendor parle du martyre que le chrétien doit être prêt à ne pas céder au péché ... la loi de Dieu est indispensable, donc la doctrine catholique nous oblige à mourir plutôt que de pécher , la charité les prépare au martyre, comme nous le verrons, mais Mgr. Fernández n'en parle pas et affirme plutôt indirectement mais clairement que l'évolution opérée par Amoris Laetitia concerne la sexualité puisqu'il affirme qu'une évolution similaire à celle qui s'est produite pour l'esclavage etc. pour certains, cela rend très difficile sa réalisation dans le domaine sexuel (cf. p. 461). Comme nous le verrons, en effet, à travers cette exhortation, les vrais péchés graves contre le sixième commandement sont justifiés et la dérogation en est pratiquement autorisée, contre ce qu'affirme la Tradition et avec grand scandale. Par cette exhortation, contre la Tradition, les pécheurs notoires qui vivent dans des péchés contraires à ce commandement se voient accorder les sacrements sans proposer de ne pas pécher et fuir les prochaines occasions de péché, c'est-à-dire sans proposer de vivre selon la loi divine, comme nous verrons... A travers cette exhortation s'ouvrent les portes, comme nous le verrons, à la légitimation des péchés graves et des graves erreurs théologiques...
Nous comprenons bien que dans cette situation de céder à l'immoralité, que Mgr. Fernandez ne critique pas et à qui il ne montre pas qu'il s'oppose, mais qui d'une certaine manière soutient, ne parle pas de martyre...
Sans doute sous les mots évolution harmonieuse et continuité créatrice, employés par Mgr. Fernández est simplement une altération et une trahison de la saine doctrine.
Il convient également de noter que l'attaque générique de Mgr. Fernández aux prétendus "fixistes" ne précise pas qui sont ceux qu'il veut attaquer, qui sont ceux qui disent ce qu'il dit et donc ne précise pas ce qu'ils disent précisément ; Mgr Fernández, d'autre part, n'examine pas et ne réfute pas avec précision les affirmations qui ont été faites publiquement contre les affirmations du Pape... sa réponse est donc vague et incohérente...
c) Mgr Fernández n'aborde nullement la question des limites du ministère et de l'infaillibilité du pape, ni celle des erreurs des papes dans l'histoire.
Comme nous l'avons vu dans ce chapitre, à travers la fonction d'enseignement, les Pasteurs, en particulier le Pape, doivent travailler et faire en sorte que le peuple de Dieu demeure dans la Vérité qui libère et sanctifie et précisément : « Pour accomplir ce service, le Christ a a doté les Pasteurs du charisme de l'infaillibilité en matière de foi et de morale. » (Catéchisme de l'Église catholique n. 890) Comme nous le lisons dans « Lumen gentium » : « Le Pontife Romain, chef du Collège des Évêques, bénéficie de cette infaillibilité en vertu de sa charge, quand, en tant que Pasteur suprême et Docteur de tous le fidèle, qui confirme ses frères dans la foi, proclame par un acte définitif une doctrine concernant la foi ou la morale. [...] L'infaillibilité promise à l'Église réside aussi dans le corps épiscopal, lorsque celui-ci exerce le magistère suprême avec le Successeur de Pierre »
L'infaillibilité dont nous parlons : "... que le divin Rédempteur a voulu que son Église pourvoie en définissant la doctrine de la foi et de la morale, s'étend autant que le dépôt de la Révélation divine..."
Cependant, comme nous l'avons souligné dans ce chapitre, le Pape n'est pas toujours infaillible mais seulement dans certains cas : « La tâche épiscopale que le Pontife romain... est une fonction qui implique un charisme : une assistance spéciale de l'Esprit Saint à la Successeur de Pierre, à qui il détermine aussi, dans certains cas, la prérogative d'infaillibilité (Cf. ibidem : Denz-Hün, nn. 3073-3074 ; Concile Vatican II, Constitution dogmatique « Lumen gentium », 21.11.1964, n. 25; CIC can. 749 § 1; CCEO can. 597 § 1.) "
Plus précisément, le charisme de l'infaillibilité opère chez le Pape lorsqu'il parle ex cathedra : "C'est pourquoi Nous... avec l'approbation du saint Concile proclamons et définissons le dogme révélé par Dieu que le Pontife romain, lorsqu'il parle ex cathedra, que est, lorsqu'il exerce sa charge suprême de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, et en vertu de son pouvoir apostolique suprême, définit une doctrine sur la foi et la morale, engage toute l'Église, car l'assistance divine qui lui est promise en la personne du bienheureux Pierre , jouit de cette infaillibilité avec laquelle le divin Rédempteur a voulu que son Église soit accompagnée dans la définition de la doctrine autour de la foi et des coutumes : donc ces définitions du Pontife romain sont immuables par elles-mêmes, et non par le consentement de l'Église. »
Le Concile Vatican II fait écho aux affirmations dogmatiques du Concile Vatican I et affirme : « Le Pontife romain, chef du collège des évêques, bénéficie de cette infaillibilité en vertu de sa fonction, lorsque, comme pasteur suprême et docteur de tous les fidèles qui confirme ses frères dans la foi (cf. Lc 22,32, 1839), sanctionne d'un acte définitif une doctrine concernant la foi et la morale [cf. Concile Vatican I, Constitution dogmatique. « Pastor aeternus » : Dz 3074 (7.198) [Collantes XNUMX]]. C'est pourquoi ses définitions sont appelées à juste titre irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l'Église, puisqu'elles sont prononcées avec l'aide de l'Esprit Saint qui lui est promis en la personne de saint Pierre, elles n'ont donc pas besoin de l'approbation de d'autres, et ils n'admettent aucun appel à un autre jugement. »
Certains canons du Code de droit canonique et divers documents magistraux du Pape et de la Congrégation pour la doctrine de la foi ont expliqué plus en détail les différents niveaux d'implication de l'autorité que l'on peut trouver dans les documents magistraux
Cependant, il est nécessaire d'être très clair que : « … l'infaillibilité en matière de foi et de morale n'est donnée que lorsqu'un pape propose une doctrine de foi révélée à la foi de toute l'Église. Cependant, il ne peut pas proposer à la foi de l'Église - telle qu'elle lui est révélée - ses expériences personnelles de vie, ses évaluations subjectives ou certaines théories philosophiques ou théologiques. Car la révélation dans sa réalité constitutive a pris fin définitivement avec la mort du dernier apôtre."
Le Pape est infaillible à certaines occasions, pas toujours, à d'autres occasions il peut se tromper... et propager des erreurs qui sont évidemment contraires à la saine interprétation de la Parole divine. Nous avons vu divers cas dans ce chapitre dans lesquels certains papes ont affirmé des choses fausses avec un scandale évident, malheureusement. Particulièrement célèbre est le cas du pape Honorius qui a même été condamné et anathématisé par un pape, Léon II, et donc par d'autres papes et conciles œcuméniques après sa mort. .
Nous avons également vu le cas de l'erreur du pape Libère.
Nous avons examiné le cas de l'erreur du pape Jean XXII
Nous avons vu plus loin le cas de l'erreur de Pascal II.
S. Bruno di Segni a défini : « … le traité de Ponte Mammolo, signé par Pasquale II une « hérésie », rappelant les déterminations de nombreux conciles : « Celui qui défend l'hérésie - écrit-il - est un hérétique. Personne ne peut dire que ce n'est pas une hérésie "." La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a admis des erreurs de la part des Papes « Dans l'histoire de la Papauté, les erreurs humaines n'ont pas manqué et même de graves manquements : Pierre lui-même, en effet, a reconnu qu'il était un pécheur ( Cf. Lc 5,8.). Pierre, un homme faible, a été choisi comme roc, précisément pour qu'il soit clair que la victoire est celle du Christ et non le résultat de la force humaine. Le Seigneur a voulu transporter son propre trésor à travers le temps dans des vases fragiles (cf. 2 Co 4,7.) : ainsi la fragilité humaine est devenue un signe de la vérité des promesses divines et de la miséricorde de Dieu. (Cf. Jean-Paul II, Lett . PJ "Ut Unum Sint", du 25.5.1995, nn. 91-94.) "
Le Pape est donc infaillible à certains moments et pas toujours, son Magistère doit être fidèle à l'Ecriture Sainte et à la Tradition, il n'a aucun pouvoir sur la loi divine naturelle ou positive et ne peut modifier la constitution que l'Eglise a reçue de son Fondateur... . quand le Magistère pontifical n'est pas fidèle à l'Ecriture Sainte et à la Tradition, quand il dépasse les limites fixées par l'Eglise à son activité, voilà l'erreur papale qui est évidemment d'une gravité toute particulière...
Ces vérités très importantes que nous venons de répéter sont complètement mises de côté par Mgr Fernández, il n'aborde en rien la question des limites de l'infaillibilité papale et des erreurs des Papes dans l'histoire. Le prélat argentin dans l'article que nous examinons en certains passages s'en prend aux adversaires du Pape qui, selon lui, soumettent l'Evangile à une sorte de mathématique théologique et morale, pour eux une certaine raison occupe la place de l'Evangile et de l'action de l'Esprit dans son Église et les Écritures ne servent qu'à illustrer la logique de "cette" raison, administrée par un groupe oligarchique d'éthiciens qui sont les seuls capables d'interpréter la doctrine et la Révélation, et se placent aussi au-dessus du Pape et qui perdent ainsi la vision surnaturelle de l'Église et du ministère pétrinien. Mgr Fernández ne précise pas de qui il parle et ce que disent vraiment ceux qu'il attaque et précisément il ne précise pas les limites du pouvoir papal ... son attaque est vague et laisse les déclarations de ceux qui, sur la base de la saine doctrine , complètement intact et pleinement valide. et l'histoire de l'Église ont durement attaqué les revendications papales. Le fait que cet article ne parle pas avec précision des limites de l'action papale et des erreurs des Papes dans l'histoire et d'autre part que ceux qui s'opposent au Pape soient attaqués en se plaçant au-dessus de lui, engendre ou peut engendrer peu dans le lecteur l'idée que le Pape doit toujours être suivi et qu'il est pratiquement toujours infaillible et donc il est absurde de se mettre au-dessus de lui, au contraire, ceux qui s'opposent aux erreurs du Pape semblent vouloir se mettre au-dessus de lui , donc vouloir prendre une place qui ne ha... Le Pape est infaillible dans certains cas mais pas toujours et justement hors cas d'infaillibilité il peut se tromper, dit la saine doctrine, et évidemment quand il se trompe on il ne faut pas le suivre dans l'erreur mais il faut plutôt s'y opposer avec sagesse et courage, et l'histoire de l'Église, à laquelle Mgr. Fernández fait une référence forte, il nous enseigne clairement.
L'Esprit Saint, qui guide l'Église, donne aux fidèles la lumière pour reconnaître les erreurs dans les déclarations du Pape ou d'autres pasteurs et donne la force et la sagesse pour s'y opposer ; Saint Thomas d'Aquin déclare dans cette ligne : « [Le croyant] ne doit pas donner son assentiment à un prélat qui pèche contre la foi (…). Elle n'est pas entièrement excusée d'ignorance, puisque l'habitus de la foi tend à rejeter une telle prédication, car elle enseigne tout ce qui est nécessaire au salut. De même, puisqu'il ne faut pas accorder trop facilement du crédit à un esprit, il n'aura pas à acquiescer lorsqu'on prêche quelque chose d'inhabituel, mais au contraire il devra s'enquérir ou simplement mettre sa foi en Dieu, sans chercher à s'aventurer dans les mystères divins" .
d) Mgr Fernández ne touche en aucune manière au cas du Pape hérétique.
Dans la lignée vue jusqu'ici, Msgr. Fernández est silencieux sur la question du pape hérétique ...
À cet égard des erreurs papales, nous avons vu que le pape Adrien II a déjà déclaré que le pape n'avait jamais été jugé sauf en cas d'hérésie, car l'hérésie du pape Honorius avait en fait été jugée et condamnée post-mortem, aux inférieurs en fait , a poursuivi le pape Adrien, il est permis de résister aux supérieurs en cas d'hérésie et de rejeter leurs mauvais jugements La canette. Si Papa (p. I, dist. 40, c. 6) du décret de Gratien il dit clairement que le pape ne doit pas être jugé à moins qu'il ne dévie de la foi ; dans le Corpus Iuris Canonici il est précisé que ce canon est basé sur certaines affirmations de l'art. Boniface qui ont été confirmés par Nauclerus et rapportés par un texte du Cardinal Deusdedit publié à l'époque du Pape Victor III
Dans l'édition critique de ce livre par carte. Deusdedit, écrit par V. Wolf von Glanvell, le texte qui nous intéresse par s. Bonifacio se trouve dans un autre numéro, par rapport à l'édition de Martinucci, il est en fait toujours placé dans le premier livre mais au n. CCCVI et non au n. CCXXXI
Précisément dans l'édition critique du texte de carte. Deusdedit il faut noter que les affirmations de St. Bonifacio n'est pas connu de quelque source qu'ils aient été pris. Cependant, ils sont dans le sillage précis de la doctrine catholique en fait ils suivent ce que disait déjà Hadrien II et après lui s. Isidore , comme nous l'avons vu plus haut.
Le pape Innocent III a montré qu'il acceptait pleinement l'affirmation selon laquelle le pape qui s'écarte de la foi peut être jugé en fait : « In tantum enim fides mihi necessari est, ut cum de ceteris peccatis solum Deum judicem habeam, propter solum peccatum quod in fide committitur possem ab Ecclesia judicari. Nam qui non credit, jam judicalus est (Jeanne III)." Pour nous, il est important de traduire, en particulier, quelques mots de cette affirmation "ce n'est que pour le péché que j'ai commis en matière de foi que je pourrais être jugé par l'Église". montré comme jugé s'il est absent pour hérésie, car celui qui ne croire a déjà été jugé. »
La doctrine catholique catholique prévoit également le cas où un pape affirme des hérésies et pour cette raison il démissionne de sa position.
Saint Alphonse prévoit la possibilité qu'un Pape hérétique soit déposé par un Concile : « 63… Nous répondons, ne doutons pas que dans certains cas le Concile puisse être le juge du Pape, mais quand ? Dans deux cas seulement : lorsque le pape est hérétique déclaré ou lorsqu'il est douteux, comme nous avons vu que les conciles pisans et constantziens procédaient ; mais en dehors de ces deux cas, le concile n'a aucune autorité sur les papes, mais le concile est tenu d'obéir au pape, comme nous l'avons prouvé plus haut avec tant de certificats des mêmes conciles. ... 67 ... Mais nous répondons qu'il ne fait aucun doute que le pape pouvait être déposé par le concile, alors qu'il avait été déclaré hérétique, comme celui qu'il définissait comme une doctrine opposée à la loi divine ... 68 D'ailleurs, certainement Innocent n'entendait pas par ces mots dire que le pape, en dehors du cas d'hérésie, était aussi soumis au concile contre l'autorité de beaucoup de papes de ses prédécesseurs, qui avaient déclaré le contraire. Saint Boniface a écrit : A nemine (pontifex) est iudicandus, nisi deprehendatur a fide Devius (Can. 6. Si papa dist. 4.)."
Un pape publiquement hérétique doit être privé de son pouvoir, dit le texte de Wernz Vidal, et précise « ut omnes fere admittunt » ...
G. Ghirlanda a écrit, comme on l'a vu plus haut, à ce sujet un article intéressant qui contient quelques inexactitudes assez graves . Certaines des déclarations exactes du prof. Ghirlanda ont été repris dans un article du prof. Romano qui affirmait : « En doctrine, la possibilité d'un siège vacant pour cause d'apostasie notoire, d'hérésie ou de schisme du Pape est également envisagée. ... C'est le cas, admis en doctrine, de l'apostasie notoire, de l'hérésie et du schisme, dans laquelle pourrait tomber le Pontife Romain, mais comme un "médecin privé" qui n'engage pas le consentement des fidèles, parce que par la foi en l'infaillibilité personnelle que le Pontife Romain a dans l'exercice de sa charge, et donc en l'assistance de l'Esprit Saint, il faut dire qu'il ne peut faire des affirmations hérétiques voulant lier son autorité primatiale, car, s'il le faisait, il perdrait ipso jure son office "."
C'est évidemment sur la base de la Tradition que le Pape est reconnu comme hérétique.
Le pape peut tomber dans l'hérésie et sur la base de données précises de l'art. Tradition à quelques semaines de la publication de cet article de Mgr. Fernández, un groupe important d'évêques catholiques, de théologiens et d'intellectuels avaient accusé le pape François de propager des hérésies ... la question ne se touche pas.
Mgr Fernández ne dit pas que parmi les papes du passé, certains ont commis des erreurs théologiques colossales (Liberius, Honorius, Jean XXII, Pasquale II, etc.) et que l'un d'eux a également été déclaré hérétique après sa mort dans un Concile œcuménique (Honorius I) ... et ne traite pas du tout de la question du pape hérétique ...
Mgr Fernández parle de l'Evangile mais ne précise pas que l'Ecriture Sainte se réfère à la Tradition… et que dans la Tradition l'Ecriture est vraiment connue ; précisément renforcés par les indications de la Tradition et donc de l'Écriture dans le passé, les saints et les théologiens se sont opposés aux erreurs des Papes et sur la base de cela ils ont affirmé dans certains cas l'hérésie d'un Pape et également sur la base de la Tradition évidemment il est-il possible de déclarer pape un hérétique, comme cela ressort clairement de ce que nous avons vu dans ce paragraphe et plus généralement dans ce chapitre !
Et la Tradition, et donc le s. L'Ecriture, s'oppose clairement aux erreurs du pape Bergoglio, comme tant de théologiens et d'intellectuels catholiques l'ont déclaré à propos d'Amoris Laetitia et comme je le dis clairement tout au long de ce livre.
L'article de Mgr. Fernández ne présente pas toute la vérité historique et théologique des choses, il est théologiquement superficiel et contient également des erreurs évidentes que j'examinerai au cours de ce livre. Un article de ce genre est non seulement incapable de défendre le Pape mais laisse penser que derrière les erreurs d'Amoris Laetitia il y a aussi la superficialité, la faiblesse théologique et les erreurs que cet article dénote...
Dieu intervienne et à très bientôt !
10) Le grave devoir du supérieur, en particulier du Pape, de corriger l'inférieur qui pèche ou qui répand des erreurs dans le domaine doctrinal.
Viens, Esprit Saint,
envoyez-nous du ciel
un rayon de votre Lumière.
Les erreurs que Mgr. Fernández a répandu dans l'article examiné dans les paragraphes précédents qu'ils n'ont pas été condamnés par le Pape… cela nous amène à quelques réflexions importantes sur la correction que les supérieurs doivent exercer sur leurs sujets et sur l'action du Pape François à cet égard.
Saint Thomas déclare : « … il existe deux types de correction. La première, qui est un acte de charité, et qui tend surtout à amender un frère qui pèche par une simple admonestation. Et cette correction appartient à quiconque a la charité, sujet ou prélat. - Puis il y a une deuxième correction qui est un acte de justice, dans lequel on vise le bien commun, qui s'obtient non seulement par l'admonestation, mais parfois aussi par la punition, afin que d'autres qui craignent s'abstiennent de pécher. Et cette correction n'appartient qu'aux prélats, qui sont chargés non seulement d'avertir, mais aussi de corriger en punissant. » (IIª-IIae q. 33 a. 3 co. Ma traduction)
Il y a donc une double correction, l'une qui vient plus directement de la charité et tout le monde y est obligé et l'autre qui procède plus directement de la justice et celle-ci appartient aux prélats. Cette correction s'applique aussi bien aux péchés qu'aux erreurs doctrinales, comme nous le verrons mieux par la suite. La responsabilité des prélats à l'égard de la correction des sujets est d'une gravité particulière, comme le souligne le Docteur angélique : « Même dans la correction fraternelle, que chacun peut faire, le devoir des prélats est plus sérieux, comme le dit saint Augustin. En effet, comme une personne doit avant tout donner des bienfaits temporels à ceux dont elle a la garde temporelle, elle est davantage tenue de donner des bienfaits spirituels tels que la correction, l'enseignement, etc., à ceux qui sont confiés à ses soins spirituels. Saint Jérôme ne veut donc pas dire que le précepte de la correction fraternelle ne concerne que les prêtres ; mais cela les concerne d'une manière particulière." (IIª-IIae q. 33 a. 3 ad 1 ma traduction) Les prêtres et surtout le Pape ont une responsabilité très spéciale concernant la correction de leurs sujets qui pèchent.
S. Alfonso, reprenant l'art. Thomas, affirme à propos de la correction fraternelle qu'il s'agit d'un avertissement avec lequel on tente de convertir l'homme du péché dans lequel il se trouve. Nous sommes tous membres d'un corps et nous devons nous entraider dans la charité aussi en nous corrigeant. La correction fraternelle concerne en particulier le péché mortel dans lequel la personne se trouve en train de vivre, et bien que l'obligation d'une telle correction concerne tout le monde, elle incombe en particulier aux prélats.
Que la croix sacrée soit notre lumière.
Saint Jean-Paul II affirme : « En cas donc de manquements graves et, plus encore, de crimes qui nuisent au témoignage même de l'Évangile, surtout lorsqu'ils sont commis par les ministres de l'Église, l'Évêque doit soyez forts et décisifs, justes et pacifiques. Il est tenu d'intervenir promptement, selon les normes canoniques établies, tant pour la correction et le bien spirituel du ministre sacré, que pour la réparation du scandale et le rétablissement de la justice, ainsi qu'en ce qui concerne la protection et l'aide du victimes. . " Le même art. Jean-Paul II, parlant de l'Évêque comme auditeur et gardien de la Parole, affirmait que la mission : « … de l'enseignement propre aux Évêques consiste à sanctifier et à annoncer courageusement la foi. … En fait, le sens du munus docendi épiscopal découle de la nature même de ce qui doit être conservé, c'est-à-dire du dépôt de la foi. » L'Evêque doit garder la parole avec amour et la défendre avec courage, ce qui implique qu'il doit veiller et corriger les erreurs qui se propagent. Continue. Jean-Paul II : "... la Parole transmise, la Tradition, est devenue de plus en plus consciemment Parole de vie et, entre-temps, la tâche de sa proclamation et de sa prise en charge s'est progressivement remplie..." Le Christ a confié sa Parole aux Pasteurs d'une manière particulière afin qu'elle soit gardée juste et correctement transmise, sans erreurs ! Et l'évêque doit donc veiller à la catéchèse dont il est le premier responsable dans le diocèse : « Même dans le domaine de la catéchèse, il est évident que l'évêque est le catéchiste par excellence. ... c'est toujours le devoir de l'Evêque de prendre en charge la haute direction de la catéchèse.) "
Que la croix sacrée soit notre lumière.
Dans le Code de Droit canonique, nous lisons au can. 436 : « - §1. Dans les diocèses suffragants, il appartient au Métropolite : 1) de veiller à ce que la foi et la discipline ecclésiastique soient scrupuleusement observées, et d'informer le Pontife Romain de tout abus..."
En bidon. 810, nous lisons que l'autorité compétente doit opérer de telle sorte que dans les universités catholiques : "... sont nommés des professeurs qui, en plus de l'aptitude scientifique et pédagogique, excellent dans l'intégrité de la doctrine et la probité de la vie... Les conférences épiscopales et les évêques diocésains concernés, ils ont le devoir et le droit de veiller à ce que les principes de la doctrine catholique soient fidèlement observés dans les mêmes universités. »
Et le même Code de Droit canonique affirme, en ce qui concerne le pouvoir du Pape, au can. 331 - L'Évêque de l'Église de Rome ... en vertu de sa charge, a le pouvoir ordinaire suprême, plénier, immédiat et universel sur l'Église ... "
Tout cela nous fait comprendre que le supérieur et surtout le Pape doivent corriger son sujet qui commet des erreurs de doctrine surtout si ces erreurs sont publiques avec scandale évident des fidèles, déclare le Directoire pour la vie des évêques dans nos. 123.124 et 126 concernant la tâche de l'évêque de veiller à l'intégrité doctrinale : « La tâche de l'évêque n'est pas seulement de veiller personnellement à l'annonce de l'Évangile, mais aussi de présider à tout le ministère de la prédication dans le diocèse, et surtout de veiller sur l'intégrité doctrinale de son troupeau et l'observation diligente des normes canoniques en la matière (Cf. Codex Iuris Canonici, cann. 386 § 1 ; 756 § 2 et 889 ; Jean-Paul II, Exhortation apostolique post-synodale Pastores Gregis, 29 ; 44.). … L'Évêque est responsable du contrôle de l'aptitude des ministres de la parole et a la faculté d'imposer des conditions particulières pour l'exercice de la prédication (Cf. Codex Iuris Canonici, can. 764.). … C'est la responsabilité principale de l'évêque de veiller à l'orthodoxie et à l'intégrité de l'enseignement de la doctrine chrétienne, sans hésiter à faire usage de son autorité lorsque le cas l'exige. ... 126. ... il est du devoir de l'Evêque, en vertu de l'autorité reçue du Christ lui-même, d'être vigilant afin de défendre fermement l'intégrité et l'unité de la foi, de telle manière que le dépôt de la foi est fidèlement préservée et transmise et que les détails des positions sont unifiés dans l'intégrité de l'Évangile du Christ. " Si cela est dit des Evêques, d'autant plus qu'il faut l'affirmer vis-à-vis du Pape… Donc l'Evêque manque gravement à sa tâche et plus encore le Pape qui ne corrige pas les erreurs qui se répandent parmi ses fidèles. Nous verrons tout au long de ce livre comment le pape François a radicalement ignoré ce devoir fondamental qui lui incombe non seulement en ne condamnant pas les erreurs évidentes mais aussi en louant et en soutenant de diverses manières ceux qui les mettent en œuvre au profit du "changement de paradigme" qu'est le changement radical de doctrine que ce Papa est en train de mettre en place. Le pape François n'est pas intervenu pour corriger les propos de Mgr. Fernández… et nous verrons comment il ne corrigera pas beaucoup d'autres déclarations et documents d'évêques ; plus précisément, non seulement il n'a pas condamné les erreurs évidentes, mais il a également loué et soutenu de diverses manières ceux qui les mettent en œuvre, comme Fernández, au profit du soi-disant « changement de paradigme ».
Dans la Bible, nous lisons du prêtre Eli qui a été puni par Dieu parce qu'il a laissé ses enfants faire le mal (cf. 1 Sam. 2 et 3), j'espère sincèrement que le Pape corrigera comme son devoir ceux qui commettent des erreurs et réparera les erreurs qu'il propage, afin que Dieu n'ait pas à intervenir avec son invincible justice comme il l'a fait avec Eli et ses fils.
Que Dieu se lève et que ses ennemis soient dispersés (Ps. 68)
11) Ma réponse à un article de Fastiggi et Goldstein concernant la critique publique des erreurs du Pape.
Ce que j'ai écrit et ce que vous lirez dans ce livre me permet de répondre efficacement aux affirmations du prof. Fastiggi et le Dr Dawn Goldstein recueillis dans un article publié dans La Stampa ; cette réponse me semble importante car ce que le prof. Fastiggi et le Dr Goldstein disent que la Correctio Filialis peut également être dirigée contre mon livre.
L'article indique que divers critiques d'Amoris laetitia dans leur contraste avec les déclarations du pape François ne suivent pas les directives pour les théologiens publiées par la Congrégation pour la doctrine de la foi en 1990 dans le document "Donum Veritatis" dans divers aspects de leurs actions, comme nous le verrons ci-dessous ;
1) la "Correctio Filialis" rapporte les propos tenus par le Pape François dans des conférences de presse, des lettres privées, etc., sans tenir compte de l'autorité de ces déclarations et de leur contexte ;
2) les critiques selon lesquelles le Pape François ne veut pas d'orthodoxie sont donc fondées sur des impressions subjectives tirées de déclarations pour la plupart non autorisées du Pape et non sur le véritable Magistère de ce Pape ;
3) les auteurs de la "Correctio Filialis" omettent des preuves qui invalideraient leur affirmation selon laquelle François ouvre la porte à des erreurs ;
4) de nombreux critiques éminents d'Amoris laetitia travaillent contre l'unité de la charité et contre la nécessité d'éviter les jugements téméraires parce qu'ils donnent les pires interprétations possibles aux déclarations et aux actions du pape François ;
5) les auteurs de la "Correctio Filialis" présentent également leurs opinions comme s'il s'agissait de faits incontestables plutôt que d'opinions personnelles lorsqu'ils disent que "les paroles, actions et omissions" du pape François, en combinaison avec certains passages d'Amoris Laetitia "servir à propager des hérésies au sein de l'Église".
7) les partisans de la "Correctio filialis" sont en train de créer une sorte de "magisterium parallèle" de théologiens qui peut causer de grands dommages spirituels par opposition au Magistère des Pasteurs ; cette attitude indiquerait une grave perte du sens de la vérité et du sens de l'Église chez de tels partisans ;
8) certains critiques d'Amoris Laetitia se présentent comme les porte-parole d'une communauté autonome qui s'oppose à une lecture orthodoxe des paroles du pape François dans un document de haut niveau magistériel et opèrent en dehors de l'habitus de la théologie ;
9) l'envoi de pétitions accusant le Saint-Père de promouvoir directement ou indirectement des hérésies, comme le font certains détracteurs d'Amoris Laetitia, ne semble pas s'inscrire dans la lignée d'une "réflexion intense et patiente" ouverte à la correction par les confrères théologiens ; les détracteurs d'Amoris Laetitia ne semblent pas apprécier les critiques constructives de leurs déclarations.
Je me permets de répondre au prof. Fastiggi signalant tout d'abord que le "Donum Veritatis" doit être lu à la lumière de toute la Tradition, il doit être lu, en particulier, à la lumière de la règle fondamentale de l'Église qui est le salut des âmes.
Si un Pape travaille clairement à répandre directement ou indirectement des erreurs qui mettent clairement en danger le salut des âmes, évidemment les fidèles, précisément pour le salut des âmes, doivent aussi s'opposer publiquement à lui et exposer ses erreurs.
Saint Thomas déclare : "... ubi immineret periculum fidei, etiam publice essent praelati a subditis argumentndi." (II-II q. 33, a. 4 ad 2) Lorsqu'un danger pour la foi est imminent, les sujets doivent reprocher leurs prélats aussi publiquement.
Saint Pierre a déclaré de manière significative : "Nous devons obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes." (Actes 4:29)
Lorsque les erreurs d'un Pape mettent en danger des âmes, Dieu nous amène à agir même publiquement pour démasquer et condamner les erreurs précisément pour avertir et sauver ces âmes.
Saint Paul a agi de cette manière contre St. Pierre, qui était alors pape, comme le dit la lettre aux Galates.
Malheureusement, les erreurs du pape François sont extrêmement pernicieuses pour le salut des âmes, il est donc nécessaire de les démasquer et de les condamner publiquement afin que chacun connaisse et prenne ses distances vis-à-vis de telles déviations doctrinales.
De plus, beaucoup ont tenté de corriger ce pape en privé, certains cardinaux ont présenté Dubia ... mais le Souverain Pontife insiste pour ne pas répondre.
Nous sommes face à un comportement innommable de ce Pape, comportement qui s'explique cependant très bien étant donné que François propage des erreurs directement et indirectement mais avec "discrétion" aussi à travers ses partisans... et évidemment s'il a répondu directement, sur le sur la base de la ligne qu'il montre à suivre, à ceux qui ont demandé des éclaircissements ou à ceux qui se sont permis de le corriger, ses erreurs seraient exposées de manière plus évidente et cela lui causerait de gros ennuis et pourrait entraîner une partie de la Église de se détourner de lui à cause précisément de ces déviations évidentes par rapport à la saine doctrine.
Répondant plus directement aux remarques faites par Fastiggi et Goldstein aux critiques d'Amoris Laetitia, je dis que les déclarations de divers critiques, y compris les miennes, comme nous le verrons, ne sont pas basées sur des impressions subjectives dérivées de déclarations pour la plupart non autorisées par les Pape mais par 'avec ses paroles et ses actions pour lesquelles nous voyons clairement des erreurs évidentes se propager dans l'Église sous diverses formes également par les évêques et de manière significative non corrigées par le Pape.
Le pape actuel opère de manière "discrète", causant de graves dommages aux âmes et de graves scandales par son action directe et indirecte, comme tout mon livre le démontre clairement ; très significatif à cet égard est le fait que d'importants collaborateurs du Pape ont parlé, concernant son action dans le domaine doctrinal, d'un "changement de paradigme" , expression très forte qui, correctement interprétée à la lumière de ce qui se passe dans l'Église, indique précisément non pas une évolution mais un changement de doctrine, c'est-à-dire qu'elle indique une trahison de la saine doctrine par la propagation d'erreurs très graves.
La situation qui s'est produite à cette époque ne semble évidemment pas être envisagée par le "Donum Veritatis" précisément parce que ce Pape répand directement ou indirectement, comme vous pouvez le lire dans mon livre, des erreurs très graves qui, en plus de faire les sacrements invalides, dans divers cas, ils font croire aux fidèles qu'il est devenu pratiquement licite de commettre de vrais péchés graves et même de recevoir les sacrements tout en continuant à commettre de tels péchés et sans proposer de ne plus les faire, dans cette ligne le salut éternel des âmes est en grave danger et l'Esprit Saint invite les fidèles conscients de telles erreurs à agir pour, je le répète, s'y opposer et les démasquer clairement afin que tous les fidèles s'engagent résolument à prendre leurs distances avec de telles déviations doctrinales et à marcher sur la ligne de la saine doctrine vers le salut; comme nous l'avons dit : le salut des âmes est la loi suprême de l'Église et donc de tout croyant.
La critique sérieuse qui est faite à Amoris Laetitia, comme vous le verrez en lisant ce livre, tient compte, contrairement à ce que dit l'article en question, de l'autorité des documents de l'Église et, précisément sur la base d'eux, reconnaît l'évidence erreurs que le pape François propage directement ou indirectement, de manière "discrète" mais efficace !
La critique sérieuse qui est faite au Pape tient compte, comme mentionné, de ce que lui, avec ses paroles et ses actions, détermine dans l'Église; le fait que le pape ait pu dire quelque chose de juste n'annule pas le fait qu'il travaille sous diverses formes pour répandre de graves erreurs ; les bonnes déclarations qu'aurait pu dire ou dire le Souverain Pontife ne sont pas étayées, comme vous le verrez, par l'engagement de les faire observer et restent donc lettre morte ! Par ailleurs, le discours du pape de janvier 2016 à la Rote romaine, dont parle l'article de Goldstein et Fastiggi :
1) a été prononcé avant Amoris Laetitia;
2) c'est un discours, donc il n'a pas l'autorité d'une exhortation papale ;
3) peut facilement être interprété dans un sens conforme à Amoris Laetitia et aux erreurs auxquelles il a ouvert les portes, en effet ce discours ne s'oppose pas clairement aux erreurs qui se propagent à travers Amoris Laetitia, c'est-à-dire qu'il n'affirme pas que pour avouer il faut la résolution de ne pas pécher, n'affirme pas que l'adultère est interdit toujours et à jamais, n'affirme pas que la conscience ne peut sincèrement reconnaître que Dieu lui permet de continuer à enfreindre les commandements par des actes objectivement graves... etc.
Les critiques sérieux d'Amoris Laetitia n'émettent pas de jugements téméraires, comme le dit l'article en question, mais, comme vous le verrez en lisant ce livre ou en examinant d'autres textes dans cette lignée, des jugements fondés sur les paroles et les actions du Pape. comme je le montre clairement dans mon livre, ce que le pape François réalise dans l'Église directement ou indirectement, c'est-à-dire aussi grâce à des collaborateurs qui, précisément dans la ligne de son travail, répandent des erreurs et produisent des scandales, sans que le pape n'intervienne pour bloquez-les !
En outre, les critiques sérieux d'Amoris Laetitia présentent leurs opinions comme des faits incontestables plutôt que comme des opinions personnelles, précisément parce qu'elles se fondent non seulement sur les affirmations du Pape, mais sur ce qu'il réalise concrètement directement et indirectement dans l'Église, également avec l'aide de ses collaborateurs dont il ne corrige évidemment pas les erreurs car ils suivent le "changement de paradigme" qu'il opère lui-même.
Les critiques sérieuses d'Amoris Laetitia avec leur action également sur les sites Internet ne créent pas un magistère parallèle mais, contrairement à ce que dit l'article en question, elles réitèrent le magistère bimillénaire auquel le pape s'oppose de manière discrète mais claire , directement ou indirectement, comme le montrent ses actions ; le "magistère parallèle" est donc créé par le pape et non par les critiques sérieux d'Amoris Laetitia ...
Ce comportement des critiques d'Amoris Laetitia, contrairement à ce qu'affirme l'article en question, n'indique pas une grave perte du sens de la vérité et du sens de l'Église, mais manifeste précisément le contraire, c'est-à-dire qu'il manifeste un attachement à la Vérité et vrai sens de l'Église. et plus spécifiquement il manifeste que l'Esprit Saint continue à parler dans l'Église même lorsqu'un Pape répand des erreurs évidentes et très graves, manifeste aussi que si un Pape avec ses erreurs met en danger le salut éternel des âmes, le Saint-Esprit ordonne de s'opposer à lui d'une manière claire et publique précisément pour sauver les âmes trompées par de telles erreurs, s. Thomas, guidé par l'Esprit Saint, a donc pu affirmer, comme on le voit : "... ubi immineret periculum fidei, etiam publice essent praelati a subditis argumentndi." (II-II q. 33, a. 4 ad 2) Lorsque un danger était imminent pour la foi, les sujets devaient reprocher même publiquement leurs prélats.
Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, a écrit ce qui suit : "" La foi est normée sur les données objectives de l'Écriture et du dogme... la critique des déclarations papales sera possible et même nécessaire, dans la mesure où elle manque de soutien dans l'Écriture et dans le Credo , c'est-à-dire dans la foi de toute l'Église.
Lorsque ni le consentement de toute l'Église n'est possible, ni une preuve claire des sources n'est disponible, une décision définitive contraignante n'est pas possible. Si un tel événement s'était formellement produit, les conditions d'un tel acte feraient défaut, et il faudrait donc se poser la question de sa légitimité".
Dans certains cas, il est donc nécessaire de critiquer les déclarations papales... et dans certains cas, cette critique doit être faite publiquement.
Ces critiques sérieux d'Amoris Laetitia, contrairement à ce qu'affirme l'article, se présentent comme les porte-parole de ce que l'Église a affirmé avec autorité suprême en 2000 ans de christianisme et opèrent selon les indications de la foi juste et de la théologie juste dans la lignée des action également menée par des pasteurs et des théologiens dans d'autres moments historiques face aux erreurs évidentes commises par les papes.
L'histoire, comme nous l'avons vu, connaît divers cas d'erreurs papales, et même alors des hommes d'Église, se faisant les porte-parole de la saine doctrine, s'efforcèrent de contrer ces erreurs.
Dans l'article en question, les commentateurs d'Amoris Laetitia sont critiqués qui prétendent avoir le droit de s'exprimer contre Amoris Laetitia parce que le pape n'a pas rendu leur avis assez clair, je ne sais pas à quels critiques se réfèrent ici le Dr Goldstein et le prof . Fastiggi mais certainement moi et divers autres critiques parlons après avoir très bien compris ce que le pape fait directement ou indirectement… les preuves sont très claires, et ce livre, ainsi que les écrits d'autres critiques, les met en évidence ; ce qui vient d'être dit dément les affirmations de l'article selon lesquelles l'attitude des critiques d'Amoris Laetitia ne semble pas refléter une attitude de "réflexion intense et patiente" susceptible d'être corrigée par les confrères théologiens, en fait la critique sérieuse basé sur Amoris Laetitia n'est pas basé sur des doctrines à interpréter mais sur des faits et des paroles qui les soutiennent et qui montrent clairement comment le Pape trahit clairement la saine doctrine et propage des erreurs colossales et pernicieuses de diverses manières, malheureusement !
Dieu intervienne !
12) Ma réponse à un autre article du prof. Fastiggi qui ne fait pas remarquer que le pape peut faire des erreurs et même tomber dans l'hérésie, comme l'enseignent la saine doctrine et l'histoire de l'Église.
Quant à ce que dit Fastiggi, dans un autre article, pour défendre le pape actuel il me semble qu'une réponse efficace et documentée aux affirmations du théologien américain se trouve dans mon livre...
Parallèlement à la vérité, que Fastiggi a présentée, selon laquelle le pape est infaillible à certaines occasions et d'autres vérités sur le pape et notre relation avec lui, il est bon que Fastiggi souligne que dans l'histoire, nous nous souvenons aussi des papes qui ont fait des erreurs scandaleuses , comme J'ai expliqué dans l'introduction de mon livre; souligner, par exemple, que le pape Honorius a été reconnu coupable d'hérésie ... qu'est-ce que c'est. Bruno di Segni s'est clairement opposé aux erreurs de Pasquale II , vous parlez du pape Libère, du pape Jean XXII etc. etc. ... et dire que la doctrine envisage clairement la possibilité qu'un pape puisse tomber dans l'hérésie ... soulignent également que la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a admis des erreurs de la part des Papes "Dans l'histoire de la Papauté, les erreurs humaines n'ont pas manqué et même de graves manquements : Pierre lui-même, en effet, a reconnu qu'il était un pécheur (Cf. Lc 5,8.). Pierre, un homme faible, a été choisi comme roc, précisément pour qu'il soit clair que la victoire est celle du Christ et non le résultat de la force humaine. Le Seigneur a voulu transporter son propre trésor à travers le temps dans des vases fragiles (cf. 2 Co 4,7.) : ainsi la fragilité humaine est devenue un signe de la vérité des promesses divines et de la miséricorde de Dieu. (Cf. Jean-Paul II, Lett . PJ "Ut Unum Sint", du 25.5.1995, nn. 91-94.) " ... évidemment si le prof. Fastiggi voudra étudier l'histoire en profondeur, il se souviendra que lorsque les papes commettaient "des erreurs humaines et même des manquements graves" même dans le domaine doctrinal, il y en avait souvent peu qui les signalaient et s'y opposaient directement … Je vois que prof. Fastiggi cite souvent le "Veritatis Donum" mais je l'invite à considérer ce texte à la lumière de la Bible et de toute la Tradition... Je lui rappelle cependant qu'en cas de scandale dû à des erreurs propagées par le Pape ou les Evêques il est tout à fait légitime que les théologiens avertissent les fidèles des erreurs et donc interviennent publiquement, comme je l'ai dit plus haut, car le principe fondamental de la doctrine catholique est le salut des âmes ! Par la loi du Christ, comme l'a expliqué St. Thomas, la correction est une œuvre de miséricorde qui appartient à tous envers toute personne, envers qui nous sommes tenus d'avoir la charité, quand en elle nous trouvons quelque chose à corriger ; le supérieur doit être corrigé avec respect mais cette correction peut aussi être faite publiquement en effet, souligne Thomas d'Aquin, lorsqu'il y avait un danger pour la foi, les sujets seraient tenus de reprocher leurs prélats même publiquement, donc s. Paul, qui était aussi un sujet de saint Pierre, pour le danger de scandale dans la foi, l'a réprimandé publiquement à Antioche (Gal 2). Saint Thomas d'Aquin note que ce reproche public d'un inférieur à un supérieur était licite en raison du danger imminent de scandale concernant la foi (cf. II-II, q. 33, a. 4 ad 2)
Il dit plus précisément l'art. Thomas : "... ubi immineret periculum fidei, etiam publice essent praelati a subditis argumentndi." (II-II q. 33, a. 4 ad 2) Lorsqu'un danger pour la foi est imminent, les sujets doivent reprocher même à leurs prélats publiquement. Le salut des âmes est la loi suprême de l'Église.
… Nous savons bien que l'art. Thomas connaissait bien ce que dit la Bible... et il ne me semble pas que sa doctrine sur ce point de la correction du supérieur ait jamais été considérée comme hérétique.
Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, a écrit ce qui suit : "" La foi est normée sur les données objectives de l'Écriture et du dogme... la critique des déclarations papales sera possible et même nécessaire, dans la mesure où elle manque de soutien dans l'Écriture et dans le Credo , c'est-à-dire dans la foi de toute l'Église.
Lorsque ni le consentement de toute l'Église n'est possible, ni une preuve claire des sources n'est disponible, une décision définitive contraignante n'est pas possible. Si un tel événement s'était formellement produit, les conditions d'un tel acte feraient défaut, et il faudrait donc se poser la question de sa légitimité". ("Das neue Volk Gottes: Entwürfe zur Ekklesiologie", (Düsseldorf: Patmos, 1972) p. 144; "Foi, raison, vérité et amour", (Lindau 2009), p. 400.)
Nous avons vu que l'art. Roberto Bellarmin a affirmé que : « Comme il est légitime de résister au Pontife qui attaque le corps, il est légitime de résister au Pape qui attaque les âmes ou trouble l'État, et bien plus s'il essaie de détruire l'Église ; il est légitime de résister à un tel pape en n'exécutant pas ce qu'il ordonne et en empêchant que sa volonté soit exécutée..."
Malheureusement, le pape François, comme je le montre dans ce livre, essaie de renverser la saine doctrine et il a commis de nombreuses erreurs… Je ne sais pas si le prof. Fastiggi s'intéresse plus à la défense du Pape ou du salut des âmes et de la Vérité du Christ...
Si au prof. Fastiggi s'intéresse à la défense de la Vérité du Christ, je l'invite à faire entendre sa voix contre les erreurs et les scandales connexes auxquels ce Pape ouvre les portes et dont je parle abondamment dans mon livre assez volumineux...
Si, en revanche, le prof. Annoncez que, grâce à l'œuvre de ce Pape, comme nous le montrerons dans ce livre, les adultères restent dans leur péché et reçoivent les Sacrements sans contrition et sans se proposer d'observer toute la Loi de Dieu et ainsi recevoir la Communion, s'ils sont intéressés à ceux qui pratiquent l'homosexualité restent dans leur péché et reçoivent les Sacrements sans contrition et sans se proposer d'observer toute la Loi de Dieu et ainsi recevoir la Communion, s'ils sont intéressés à continuer à répandre des erreurs : sur la charité, sur la conscience morale, sur la doctrine vraie de l'art. Thomas, sur la loi divine et sur la loi naturelle ; s'il se soucie que Bonino, célèbre anti-catholique et avorteur, soit considéré comme un grand d'Italie, s'il se soucie qu'il remarque LGBT qu'ils lisent au s. Messes pontificales ... s'il est intéressé que les gens soient scandalisés et le restent pour ce qu'il voit faire et dire contrairement à la saine doctrine par le Pape et par les évêques et cardinaux etc. etc. ... si en bref, au prof. Fastiggi est intéressé que le "changement de paradigme", avec toutes les erreurs qu'il entraîne et avec de graves dommages aux âmes, continue d'avancer, poursuit le prof. Vous vous dépêchez de défendre les erreurs de ce pape.
Le pape François, en fait, comme je le démontrerai tout au long de ce livre :
- à travers Amoris Laetitia, il a ouvert les portes des Sacrements aux adultères et aux homosexuels actifs qui n'ont pas pour but de vivre selon la loi divine et donc manquent de contrition ;
-à travers Amoris Laetitia propage le "changement de paradigme" avec des erreurs : sur la charité, sur la conscience morale, sur la vraie doctrine de S. Thomas, sur la loi divine et la loi naturelle, etc.
- considéré comme Bonino, un célèbre anti-catholique et avorteur, un grand italien , ...
- a évidemment permis aux personnes LGBT de lire au s. Messes papales
-etc.
Je rappelle à tous que le chrétien suit le Christ qui appelle : à la chasteté et non à l'adultère, à la vie selon la nature et non aux péchés contre nature comme l'homosexualité, à la contrition et donc au but de changer de vie et non à la persévérance dans le péché, à la doctrine catholique et non à celle LGBT, à la bonne conscience et non au laxisme, à la loi divine et non à une vague loi naturelle, à la vraie "loi de la progressivité" et non à la "gradualité de la Loi" , le Christ appelle à dire la Vérité mal à l'aise et à ne pas se taire face aux méfaits des régimes communistes...comme le régime communiste chinois...etc.etc.
Je rappelle enfin à tous que ce ne sera pas le Pape qui nous jugera, mais le Christ lui-même qui nous a certes donné le Pape comme Vicaire mais ne nous l'a pas donné comme Dieu infaillible... au contraire le Christ nous a donné l'Esprit Saint comme un assistant infaillible qui nous guide vers toute la vérité…
Au jugement il ne suffira pas d'avoir simplement suivi et soutenu le Pape mais il faudra avoir suivi et soutenu la Vérité du Christ qui enseigne la vraie chasteté, la vraie charité, la vraie prudence...etc. etc. Pas pour rien, par contre s. Paul a écrit : « Je suis étonné que, si rapidement, de celui qui vous a appelés avec la grâce du Christ, vous passiez à un autre évangile. Mais il n'y en a pas d'autre, sauf qu'il y en a qui vous dérangent et veulent renverser l'évangile de Christ. Mais même si nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annonce un évangile différent de celui que nous avons annoncé, qu'il soit anathème ! Nous l'avons déjà dit et maintenant je le répète : si quelqu'un vous annonce un autre évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! » (Galates 1, 6ff)
... si nous-mêmes, c'est-à-dire un Apôtre, ou un Pape, ou un ange du ciel... vous annoncions un autre évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit anathème !
Dieu nous éclaire de mieux en mieux.
Notes
Paul VI « Discours du Pape au Sacré Collège », lundi 18 mai 1970, www.vatican.va,
http://www.vatican.va/content/paul-vi/it/speeches/1970/documents/hf_p-vi_spe_19700518_sacro-collegio.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi "Lettre aux Evêques de l'Eglise sur la pastorale des personnes homosexuelles", 10.1.1986 n. 5, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19861001_homosexual-persons_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Instruction "Donum Veritatis" du 24.5.1990, nos. 1-3, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19900524_theologian-vocation_it.html
J. Ratzinger, « Introduction », dans la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, « Sur la pastorale des divorcés remariés », LEV, Cité du Vatican 1998, p. 20-29., Www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19980101_ratzinger-comm-divorced_it.html#_ftn1
"Epistula XXIII", www.augustinus.it, https://www.augustinus.it/latino/lettere/lettera_023_testo.htm
Traduction tirée du site www.augustinus.it qui publie en ligne les œuvres de l'éditeur Città Nuova https://www.www.augustinus.it .it/english/letters/index2.htm
Saint Grégoire le Grand « Règle pastorale » p. II, n. 4, dans le Grand, Grégoire. « Homélies sur les Evangiles. Règle pastorale »(Classiques de la religion) (édition italienne) (emplacement dans Kindle 7926ss). UTET, édition 2013 du Kindle.
Voir saint Grégoire le Grand « Règle pastorale » p. II, n. 4, dans le Grand, Grégoire. « Homélies sur les Evangiles. Règle pastorale »(Classiques de la religion) (édition italienne) UTET, édition 2013 du Kindle.
Voir saint Grégoire le Grand « Règle pastorale » p. II, n. 4, dans le Grand, Grégoire. « Homélies sur les Evangiles. Règle pastorale »(Classiques de la religion) (édition italienne) UTET, édition 2013 du Kindle.
"Code de droit canonique", can. 212, § 2 et 3
« Correctio Filialis De Haeresibus Propagatis », http://www.correctiofilialis.org/it/ ; http://www.correctiofilialis.org/wp-content/uploads/2017/08/Correctio-filialis_Italiano.pdf
S. Agostino, "Discorso 162/C", traduction tirée du site www.augustinus.it qui publie en ligne les oeuvres de la maison d'édition Città Nuova, http://www.augustinus.it/italiano/discorsi/discorso_575_testo.htm
"Code de droit canonique", can. 212, § 2 et 3, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/cod-iuris-canonici/ita/documents/cic_libroII_208-223_it.html#TITOLO_I
Voir « Catéchisme de Tridentine », éd. Cantagalli 1992, n. 112 https://www.maranatha.it/catrident/13page.htm
Concile Vatican II, Décr. « Apostolicam actuositatem », 2 : AAS 58 (1966) 838-839.
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 3, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église » 31.10.1998 note n. 8, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Voir Saint Jean-Paul II, Encyclique Lett. "Ut unum sint" du 25.5.1995, nos. 90, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25051995_ut-unum-sint.html
Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 3, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
N. Cipriani "La primauté de l'évêque de Rome au premier millénaire" in Credere Oggi, Edizioni Messaggero Padova, site consulté le 27.10.2020 https://www.credereoggi.it/upload/1998/ Articolo103_35.asp
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église "31.10.1998 n.4, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Lumen gentium", 21.11.1964, n. 20
Comité conjoint de coordination pour le dialogue théologique entre l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe "Le rôle de l'évêque de Rome dans la communion de l'Église au premier millénaire" 3.10.2008, www.chiesa.espressonline.it, http: // église.express.repubblica.it/article/1341814.html.
Cf. Concile Vatican I, Constitution dogmatique. « Pastor aeternus », préface ; Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003, nos 3051 ; Saint Léon Ier le Grand, « Tractatus in Natale eiusdem », IV, 2 : CCL 138, p. 19; Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église "31.10.1998 n.4, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html)
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. « Lumen gentium », 21.11.1964, 22 : AAS 57 (1965) 26., www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. Lumen gentium, 23 : AAS 57 (1965) 27 www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Cf. Jn 17,21 : 23-1 ; Concile Vatican II, Décr. "Unitatis redintegratio", n. 8; Paul VI, Exhortation ap. Evangelii nuntiandi, 1975 décembre 77, n. 68 : AAS 1976 (69) 25.5.1995 ; Jean-Paul II, Lettre encyclique "Ut unum sint", 98, n. 31.10.1998 ; Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »4 n. 19981031, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_XNUMX_primato-successore-pietro_it.html
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Lumen gentium", 21.11.1964, n.27, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Lumen gentium", 21.11.1964, 19 : AAS 57 (1965) 22, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 4, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 5, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Concile œcuménique Vatican II, Constitution dogmatique. sur l'Église "Lumen gentium", 21.11.1964, 27, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Jean-Paul II, Lettre encyclique "Ut Unum Sint", du 25.5.1995, n. 95, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25051995_ut-unum-sint.html
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. « Lumen gentium », 21.11.1964, 22 : AAS 57 (1965) 26, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 6, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 6, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Saint Jean-Paul II, Lettre encyclique "Ut unum sint", 25.5.1995, n. 93, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25051995_ut-unum-sint.html
Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 7, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Saint Jean-Paul II "Ut Unum Sint", 25.5.1995, n. 94, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25051995_ut-unum-sint.html#$46
Voir Saint Jean-Paul II « Ut Unum Sint », du 25.5.1995, n. 94, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25051995_ut-unum-sint.html#$46
Voir Saint Jean-Paul II « Ut Unum Sint », du 25.5.1995, n. 93s, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25051995_ut-unum-sint.html#$46
Concile Vatican II, Décr. « Presbyterorum ordinis », 4, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decree_19651207_presbyterorum-ordinis_it.html
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. « Lumen gentium », 21.11.1964, 25, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html ; cf. "Catéchisme de l'Église catholique" n. 888
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église "31.10.1998 n.9, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Lumen gentium", 21.11.1964 n. 25, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Lumen gentium", 21.11.1964 n. 25, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html#_ftn77 ; cf. Concile Vatican I, Constitution dogmatique. Dei Filius, 3 : Dz 1792 (3011) [Collantes 1.070] ; cf. aussi la note ajoutée au Schema I De Eccl. (tiré de S. Rob. Bellarmino): Mansi 51, 579C; et le Schéma réformé de la Constitution II De Ecclesia Christi, avec le commentaire Kleutgen : Mansi 53, 313AB. Pie IX, Lett. Tuas libenter : Dz 1683 (2879) [Collantes 7.174]] ; cf. CIC, cann. 1322-1323 [dans le nouveau Code : cann. 747-750]
Cf. Concile Vatican II, Constitution Dogmatique. « Lumen gentium », 21.11.1964, 25 : AAS 57 (1965) 30, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
S. Paciolla, « Card. Müller: aucun pape ne peut proposer ses points de vue subjectifs à la foi de toute l'Église ", www.sabinopaciolla.com 30.10.2020 https://www.sabinopaciolla.com/card-muller-nessun-papa-puo-propose- à-la-foi-de-toute-l-eglise-ses-points-de-vue-subjectifs /
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Lumen gentium", 21.11.1964, 27 www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 10, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Cf. Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Lumen gentium", 21.11.1964, 26 www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Concile Vatican II, Décret Christus Dominus nous lisons n. 15, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decree_19651028_christus-dominus_it.html
Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 11, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 7, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Conc., II: Constitution Dogmatique. sur la Révélation divine "Dei Verbum" 18.11.1965, n. 7; Const. Décret Décl., P. 428, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html
Voir Conc., II : Constitution dogmatique. sur la Révélation divine "Dei Verbum" 18.11.1965, n. 8, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html) "(Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration" Mysterium Ecclesiae " 24.6.1973, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730705_mysterium-ecclesiae_it.html
Cf. Concile Vatican II : Const Dogm. sur l'Église "Lumen gentium", n. 25; Const. Décr. Décl., P. 139) "(Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration" Mysterium Ecclesiae "24.6.1973 n. 3, www.vatican.va,, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/ congrégations /cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730705_mysterium-ecclesiae_it.html
Conc., II: Constitution Dogmatique. sur la Révélation divine "Dei Verbum" 18.11.1965, n. 10, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html)
Cf. Concile Vatican II : Constitution dogmatique. sur l'Église "Lumen gentium", 21.11.1964, n. 12 www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Cf. Concile Vatican II : Constitution dogmatique. sur l'Église "Lumen gentium", 21.11.1964, n. 12 www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Concile Vatican II : Constitution dogmatique. sur la Révélation divine "Dei Verbum" 18.11.1965, n. 8
Voir Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration "Mysterium Ecclesiae" 24.6.1973 n. 2, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730705_mysterium-ecclesiae_it.html
Concile Vatican II : Constitution dogmatique. sur l'Église "Lumen gentium", 21.11.1964, n. 25, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Voir Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration "Mysterium Ecclesiae" 24.6.1973 n. 3, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730705_mysterium-ecclesiae_it.html
Concile Vatican I, Constitution dogmatique "" Pastor aeternus "" c. IV, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/pius-ix/it/documents/constitutio-dogmatica-pastor-aeternus-18-iulii-1870.html
Cf. Concile Vatican I : Constitution dogmatique. "Pastor aeternus", chap. 4 ; Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003, n. 3070 ; Concile Vatican II : Constitution dogmatique. sur l'Église "Lumen gentium", 21.11.1964, n. 25, et Constitution dogmatique. sur la Révélation divine "Dei Verbum" 18.11.1965, n. 4.
Cf. Concile Vatican II : Constitution dogmatique. sur la Révélation divine "Dei Verbum" 18.11.1965, n. 11; Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration "Mysterium Ecclesiae" 24.6.1973 n. 3, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730705_mysterium-ecclesiae_it.html)
Pie IX, Constitution dogmatique « Pastor Aeternus » c. IV, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/pius-ix/it/documents/constitutio-dogmatica-pastor-aeternus-18-iulii-1870.html)
Concile Vatican II : Constitution dogmatique. sur l'Église "Lumen gentium", 21.11.1964, n. 25, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
S. Paciolla, « Card. Müller: aucun pape ne peut proposer ses points de vue subjectifs à la foi de toute l'Église "www.sabinopaciolla.com 30.10.2020 https://www.sabinopaciolla.com/card-muller-nessun-papa-puo-propose-alla - Foi-de-toute-l'eglise-ses-points-de-vue-subjectifs /
Congrégation pour la Doctrine de la Foi Instruction "Donum Veritatis" du 24.5.1990 n. 18, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19900524_theologian-vocation_it.html
Concile Vatican II : Constitution dogmatique. sur l'église "Lumen gentium", 21.11.1964 n. 25, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Cf. Concile Vatican II : Constitution dogmatique. sur l'Église "Lumen gentium", 21.11.1964, n. 22 et 25 ; Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration "Mysterium Ecclesiae" 24.6.1973 n. 3, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730705_mysterium-ecclesiae_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Note doctrinale illustrative de la formule finale de la Professio fidei » 29.6. 1998, www.vatican.va, https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_1998_professio-fidei_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Note doctrinale illustrative de la formule finale de la Professio fidei » 29.6.1998, www.vatican. , https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_1998_professio-fidei_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration "Mysterium Ecclesiae" sur la doctrine catholique sur l'Église pour la défendre de certaines erreurs d'aujourd'hui, du 5.7.1973, n. 4, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730705_mysterium-ecclesiae_it.html
Voir Pie IX, Bref Eximiam tuam, AAS n. 8 Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n. 2831 ; Paul VI Encyclique Lett. "Mysterium Fidei" 3.9.1965 n. 24s, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/paul-vi/it/encyclicals/documents/hf_p-vi_enc_03091965_mysterium.html ; Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration "Mysterium Ecclesiae" sur la doctrine catholique sur l'Église pour la défendre de certaines erreurs d'aujourd'hui, du 5.7.1973, n. 5, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730705_mysterium-ecclesiae_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration "Mysterium Ecclesiae" sur la doctrine catholique sur l'Église pour la défendre de certaines erreurs d'aujourd'hui, du 5.7.1973, n. 5, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730705_mysterium-ecclesiae_it.html
Encyclique Saint Paul VI Lett. "Mysterium Fidei", 3.9.1965 n. 24s, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/paul-vi/it/encyclicals/documents/hf_p-vi_enc_03091965_mysterium.html
Encyclique Saint Paul VI Lett. "Mysterium Fidei" 3.9.1965 n. 24s, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/paul-vi/it/encyclicals/documents/hf_p-vi_enc_03091965_mysterium.html
Concile Vatican I, Constitution "Dei Filius", 24.4.1870, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/pius-ix/it/documents/constitutio-dogmatica-dei-filius-24 - avrillis-1870.html; Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n. 3020
Voir Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration "Mysterium Ecclesiae" sur la doctrine catholique sur l'Église pour la défendre de certaines erreurs d'aujourd'hui, du 5.7.1973, n. 5, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730705_mysterium-ecclesiae_it.html
Jean XXIII, « Discours du Saint-Père Jean XXIII », AAS 54 (1962), p. 792, nos. 5,1. 6,5, www.vatican.va, Ouverture solennelle du Concile œcuménique Vatican II (11 octobre 1962) | Jean XXIII
Voir Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration "Mysterium Ecclesiae" sur la doctrine catholique sur l'Église pour la défendre de certaines erreurs d'aujourd'hui, du 1973, n. 5, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730705_mysterium-ecclesiae_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi "Note doctrinale illustrative de la formule finale de la Professio fidei" 29.6.1998, www.vatican.va, https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_1998_professio- fidei_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi Instruction "Donum Veritatis" du 24.5.1990, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19900524_theologian-vocation_it.html
Congrégation pour la doctrine de l'éducation de la foi "Donum Veritatis" du 24.5.1990 http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19900524_theologian-vocation_it.html
Sup III Sententiarum, d. 25, q. 2, un. 1, sol. 4, à 3 ; texte cité dans (Commission théologique internationale, "Le sensus fidei dans la vie de l'Église" du 10.6.2014 note 78, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/ rc_cti_20140610_sensus-fidei_it.html # _ftnref68
Conc., II: Constitution Dogmatique. sur la Révélation divine "Dei Verbum" 18.11.1965, n. 7, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html
Voir Conc., II : Constitution dogmatique. sur la Révélation divine "Dei Verbum" 18.11.1965, n. 7s, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html
Conc., II: Constitution Dogmatique. sur la Révélation divine "Dei Verbum" 18.11.1965, n. 8, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html
Commission Théologique Internationale "L'interprétation des dogmes." 1990 n. 1,2,1, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Conc., II: Constitution Dogmatique. sur la Révélation divine "Dei Verbum" 18.11.1965, n. 8, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html
Commission théologique internationale : « La théologie aujourd'hui. Points de vue. Principes et critères." n.m. 7, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_doc_20111129_teologia-oggi_it.html
Commission Théologique Internationale "L'interprétation des dogmes." 1990 n.3,2,2, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Commission Théologique Internationale "L'interprétation des dogmes." 1990 n. 2,3,1, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Commission Théologique Internationale "L'interprétation des dogmes." 1990 nn 2,2,1, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Voir Heinrich Denzinger "Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum" édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n. 600, 602 s., 609
Voir Heinrich Denzinger "Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum" édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n. 1501
Voir Heinrich Denzinger "Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum" édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n. 3006s.)
Concile Vatican I, Constitution dogmatique. sur la foi catholique, Dei Filius, chap. 4, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/i-vatican-council/documents/vat-i_const_18700424_dei-filius_it.html
Voir Conc., II : Constitution Dogmatique. sur la Révélation divine "Dei Verbum" 18.11.1965, n. 8, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html
Cf. Commission théologique internationale « L'interprétation des dogmes ». 1990 2,2,2 http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Dei Verbum" 18.11.1965, 9 : AAS 58 (1966) 821.
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Dei Verbum" 18.11.1965, 9 : AAS 58 (1966) 821, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html
Voir Concile Vatican II, Constitution dogmatique. « Dei Verbum » 18.11.1965, 9 : AAS 58 (1966) 821., www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html.
Commission Théologique Internationale "L'interprétation des dogmes." 1990 n. 3.1.2 http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Dei Verbum" 18.11.1965, 12, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html
Voir Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Dei Verbum" 18.11.1965, 12, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html
Benoît XVI, « Discours du s. Père Benoît aux membres de la Commission biblique pontificale », 23.4.2009, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/speeches/2009/april/documents/hf_ben- xvi_spe_20090423_pcb.html
Cf. Commission théologique internationale « L'interprétation des dogmes ». 1990 n. 3,2,1, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Commission Théologique Internationale "L'interprétation des dogmes." 1990 n. 3,2,2, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Commission Théologique Internationale "L'interprétation des dogmes." 1990, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Commission théologique internationale : « La théologie aujourd'hui. Points de vue. Principes et critères." 29.11.2011, n. 25, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_doc_20111129_teologia-oggi_it.html
Commission théologique internationale : « La théologie aujourd'hui. Points de vue. Principes et critères. ", 29.11.2009, n. 26, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_doc_20111129_teologia-oggi_it.html
Commission théologique internationale : « La théologie aujourd'hui. Points de vue. Principes et critères. ", 29.11.2009, n. 32, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_doc_20111129_teologia-oggi_it.html
Cf. Commission théologique internationale « L'interprétation des dogmes ». 1990 3, 2,2, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Voir Commission Théologique Internationale "L'interprétation des dogmes.", 1990 n.3,2,2, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it .html
Cf. Commission théologique internationale « L'interprétation des dogmes ». 1990 n. 3,2,3, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Cf. Commission théologique internationale « L'interprétation des dogmes ». 1990 n. 3,3,6, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html)
Cf. Commission théologique internationale « L'interprétation des dogmes ». 1990 n. 3,3,6, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Dei Verbum" 18.11.1965, 8, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html
Commission Théologique Internationale "L'interprétation des dogmes." 1990, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 10, www.vatican.va,, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html)
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 7, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Cf Déclaration collective des évêques allemands, janv.-fév. 1875 : Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003, n. 3114 ; Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 7, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Cf. Jn 17,21 : 23-2003 ; Concile Vatican I, Constitution dogmatique. « Pastor aeternus », préface : Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Dehoniane Editions Bologne, 3051, n. 2. Cf.. Saint Léon Ier le Grand, « Tractatus in Natale eiusdem », IV, 138 : CCL 19, p. 1; Concile Vatican II, Décr. "Unitatis redintegratio", n. 8; Paul VI, Exhortation ap. "Evangelii nuntiandi", 1975 décembre 77, n. 68 : AAS 1976 (69) 25.5.1995 ; Jean-Paul II, Lettre encyclique "Ut Unum Sint", du 98, n. 31.10.1998 ; Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église "4, I, 19981031, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_XNUMX_primato-successore-pietro_it.html)
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Dei Verbum" 18.11.1965, 10 : AAS 58 (1966) 822, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html
Benoît XVI, « Homélie du 7 mai 2005 », www.vatican.va, https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20050507_san-giovanni-laterano.html
Voir Benoît XVI, « Homélie du 7 mai 2005 », www.vatican.va, https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20050507_san-giovanni-laterano . html.
Déclaration des évêques allemands 1875, Denzinger "Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum" édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n. 3114 ; texte loué et approuvé par le pape Pie IX avec le « Mirabilis illa constantia » de 1875, Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n. 3117
"Discours de Jean-Paul II aux Officiers et Avocats du Tribunal de la Rote Romaine pour l'inauguration de l'année judiciaire" du 21.1.2000, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/john -paul-ii/it/discours/2000/jan-mar/documents/hf_jp-ii_spe_20000121_rota-romana.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Lettre aux évêques de l'Église catholique concernant la réception de la communion eucharistique par les fidèles divorcés remariés » du 14.9.1994, www.vatican.va,
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_14091994_rec-holy-comm-by-divorced_it.html
S.Alphonse. M. de Liguori « La vérité de la foi » p. IIIe s. IX‚§. 4 n. 63, 67,68 dans "Œuvres de S. Alfonso Maria de Liguori", Pier Giacinto Marietti, Turin 1880, Tome VIII, pp. 753–755, www.intratext.com, http://www.intratext.com/IXT/ITASA0000/_P3BI.HTM#-M5R
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Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n. 3020
Pie IX, Constitution dogmatique "Dei Filius" 24.4.1870, www.vatican.va, https://w2.vatican.va/content/pius-ix/it/documents/constitutio-dogmatica-dei-filius-24-aprilis -1870.html
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P. I, dist. 40, ch. 6 ; cf. Aé. Friedberg, "Corpus iuris canonici" édition lipsiensis secunda post Ae. L. Richteri curas ad librorum manu scriptorum et editionis romanae fidem recognovit et critical adnotatione instruxit », Graz, Akademische Druck- u. Verlagsanstalt, 1959, p. Je, p. 145s, disponible en ligne sur le site de Columbia University, consulté le 6.6.2021 http://www.columbia.edu/cu/lweb/digital/collections/cul/texts/ldpd_6029936_001/pages/ldpd_6029936_001_00000131.html?toggle=image&menu=maximize& = & gauche =
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Pape Adrien II, Allocution donnée au IV Concile Constantinopolitain, Mansi, XVI, 126 http://mansi.fscire.it/immagine/29623
"Epistola VI" 3, PL 83, 903 disponible en ligne sur ce site https://books.google.it/books?id=_FpkNlIY3LoC&redir_esc=y
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V. Wolf von Glanvell « Die Kanonessammlung des Kardinals Deusdedit », Paderborn 1905, note 31 p. 178
V. Wolf von Glanvell "Die Kanonessammlung des Kardinals Deusdedit", Paderborn 1905, p. 189ss l. Dans. CCCXXVII
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S. Roberto Bellarmino « De Romano Pontifice » dans « Disputationes Roberti Bellarmini politiani… », Ex Officina Typographica Davidis Sartorii, Ingolstadii MDLXXXVI, l. II s. 29, p. 834 https://play.google.com/books/reader?id=xy5XAAAAcAAJ&hl=it&pg=GBS.PA903
S. Alfonso M. de Liguori « La vérité de la foi » p. IIIe s. IX‚§. 4 n. 63, 67,68 dans "Œuvres de S. Alfonso Maria de Liguori", Pier Giacinto Marietti, Turin 1880, Tome VIII, pp. 753-755, www.intratext.com, http://www.intratext.com/IXT/ITASA0000/_P3BI.HTM#-M5R
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Wernz « Ius canonicum / auctore P. Francisco Xav. Wernz SJ ad codicis normam exactum opera Petri Vidal SJ ", Romae, apud aedes Universitatis Gregorianae, 1943, editio tertia, tomus II, p. 518
Wernz « Ius canonicum / auctore P. Francisco Xav. Wernz SJ ad codicis normam exactum opera Petri Vidal SJ ", Romae, apud aedes Universitatis Gregorianae, 1943, editio tertia, tomus II, p. 517
Wernz « Ius canonicum » / auctore Fr. Francisco Xav. Wernz SJ ad codicis normam exactum opera Petri Vidal SJ ", Romae, apud aedes Universitatis Gregorianae, 1943, editio tertia, tomus II, p. 518
A. Xavier da Silveira « Hypothèse théologique d'un pape hérétique » Solfanelli 2016, en particulier pp. 79ss
Ghirlanda SJ « Licenciement de la charge du Pontife Romain », www.chiesa.espressonline.it, 2.3.2013 http://chiesa.espresso.repubblica.it/ Articolo/1350455.html
Voir Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 nn 550 ff. 561 et suivants ; R. De Mattei "Honorius I: le cas controversé d'un pape hérétique", Corrispondenza Romana - Agence de presse hebdomadaire 30/12/2015 https://www.corrispondenzaromana.it/onorio-i-il-caso-controverso-di - un-pape-hérétique /; Antonio Sennis "Honorius" dans l'Encyclopédie des Papes (2000), www.treccani.it, http://www.treccani.it/encyclopedia/onorio-i_%28Encyclopedia-dei-Papi%29/
Jedin (dirigé par) "Histoire de l'Église", Jaca Book 2006 v. III p. 46-50)
Aussi p. Fois souligne dans un article les "limites de l'immunité papale" (M. Fois "Pape et cardinaux au XIe siècle" in "Archivum Historiae Pontificiae" 14, 1976 pp. 397ss
F. Romano "Que répondre aux sédévacantistes?", Www.toscanaoggi.it, 19.6.2016, http://www.toscanaoggi.it/Rubriche/Risponde-il-teologo/Cosa-rispondere-ai-sedevacantisti
Charles Journet, Oeuvres complètes tome X : 1938-1943 (Théologie) (Édition française) (p.346). Éditions Lethielleux. 2010. Édition du Kindle.
Charles Journet,. « Œuvres complètes » tome X : 1938-1943 (Théologie) (Édition française) (p.347). Éditions Lethielleux. Édition 2010 du Kindle.
Charles Journet "L'Église du Verbe Incarné" Volume 1, Sheed and Ward Londres et New York 1955 pp. 425ss
Voir T. Sol « Nisi deprehendatur a fide Devius : l'immunité du Pape de Gratien à Huguccio » dans Ius Ecclesiae vol. XXXI n. 1 2019 p. 181 DOI : 10.19272 / 201908601010 ; cf. aussi J. Grohe, « Dépositions, abdications et renonciations au pontificat entre 1046 et 1449 » dans : Église et Histoire. Journal de l'Association italienne des professeurs d'histoire de l'Église 4 (2014), pp. 55-72
L. Fontbaustier « La déposition du Pape hérétique » Mare & Martin, 2016 ; Boris Bernabé, Cyrille Dounot & Nicolas Warembourg, « La déposition du pape hérétique. Lieux théologiques, modèles canoniques, enjeux constitutionnels » (Paris : Mare & Martin, 2019).
Voir Cardinal J. Herranz "Principe Salus animarum de l'ordre canonique" www.vatican.va, 6.4.2000 https://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/intrptxt/documents/rc_pc_intrptxt_doc_20000406_salus-animarum_it.html
IIª-IIae q. 104 a. 5 co. traduction de l'édition 2001 de Somma Theologica sur CD Rom, édité par Edizioni Studio Domenicano
Voir R. De Mattei « Les actes de gouvernement du pape peuvent-ils être discutés ? », Corrispondenza Romana - Agence d'information hebdomadaire, 18 septembre 2015 https://www.corrispondenzaromana.it/si-possono-discutere-gli-atti- of-government -du-pape /
Voir R. De Mattei "La résistance filiale de San Bruno di Segni au pape Pascal II" Corrispondenza Romana - Agence de presse hebdomadaire, 04 mars 2015 https://www.corrispondenzaromana.it/la-filiale-resistenza-di-san - brown -des-signes-au-pape-pascal-ii /
Voir R. De Mattei "Un pape tombé dans l'hérésie de Jean XXII et la vision béatifique des justes après la mort" Corrispondenza Romana - Agence de presse hebdomadaire, 28 janvier 2015 https://www.corrispondenzaromana.it/un-papa -that -tombé-dans-le-monde-de-jean-xxii-et-la-vision-béatifique-des-justes-après-la-mort /
"Sermon" XNUMXe dimanche après Pâques, www.santantonio.org, https://www.santantonio.org/it/sermoni/sermoni-domenicali/domenica-vi-dopo-pasqua
S. Aquila "Chers cardinaux allemands, Thomas More et John Fisher sont-ils morts en vain?", Www.tempi.it, 23.10.2015 https://www.tempi.it/cari-cardinali-tedeschi-tommaso-moro-e - john-fisher-est-mort-en-vain /? fbclid = IwAR0W6I05pbtLHHGi5q4Dh6wtTmIKSVlZ0EuvsaXVflCTF6OLD1pkLK6Y6RY
Voir Glauco Maria Cantarella "Pasquale II" Dictionnaire biographique des Italiens - Volume 81 (2014), www.treccani.it, https://www.treccani.it/encyclopedia/papa-pasquale-ii_%28Dtionary-Biografico%29/
Voir Christian Trottmann "Giovanni XXII" Dictionnaire biographique des Italiens - Volume 55 (2001), www.treccani.it, https://www.treccani.it/encyclopedia/papa-giovanni-xxii_%28Dtionary-Biografico%29/
Mgr VM Fernández : "El capítulo VIII de Amoris Laetitia : lo que queda después de la tormenta." à Medellin, vol. XLIII / N°168 / Mayo - Août (2017) / pp. 463s www.archidiocesisgranada.es, http://www.archidiocesisgranada.es/images/pdf/Amoris-Laetitia.-Articulo-Buenos-Aires.pdf (consulté le 29.5.2021)
Déclaration des évêques allemands 1875, Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n. 3114 ; texte loué et approuvé par le pape Pie IX avec le « Mirabilis illa constantia » de 1875, voir dans Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n. 3117
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 7, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église »31.10.1998 n. 10, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Dei Verbum" 18.11.1965, 10 : AAS 58 (1966) 822, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_it.html
Benoît XVI, « Homélie » du 7 mai 2005, www.vatican.va, https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20050507_san-giovanni-laterano.html
Voir Benoît XVI, « Homélie » du 7 mai 2005, www.vatican.va, https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20050507_san-giovanni-laterano . html
Extrait du "Primo Commonitorio" de Vincent de Lérins, chap.23 ; PL 50, 667-668; Office du vendredi Lectures de la XXVIIe semaine du temps ordinaire à la Conférence épiscopale italienne "Liturgie des heures selon le rite romain" éd. LEV 1993 (réimpression) vol. IV p. 323s https://www.maranatha.it/Ore/ord/LetVen/27VENpage.htm
Pie IX, Constitution dogmatique "Dei Filius" 24.4.1870, www.vatican.va, https://w2.vatican.va/content/pius-ix/it/documents/constitutio-dogmatica-dei-filius-24-aprilis -1870.html
Motu proprio Sacrorum antistitum, serment anti-moderniste, Heinrich Denzinger
"Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum" édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003, n. 3541
Commission Théologique Internationale "L'interprétation des dogmes." 1990, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_1989_interpretation-dogmi_it.html
Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi "Littera circa partecipationem" disponible dans J. Ochoa "Leges Ecclesiae post Codicem iuris canonici editae", Ediurcla, vol, VI, 1987 n. 4657, p. 7605
Voir Congrégation pour la Doctrine de la Foi, « Lettre concernant l'indissolubilité du mariage » 11.4.1973, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730411_indissolubilitate-matrimonii_it.html
Jean-Paul II "Familiaris Consortio" 22.11.1992, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/apost_exhortations/documents/hf_jp-ii_exh_19811122_familiaris-consortio.html
Commission théologique internationale "La liberté religieuse pour le bien de tous". 26.4.2019 avril 14, nos. 2019ss, www.vatican.va, La liberté religieuse pour le bien de tous. Approche théologique des défis contemporains (XNUMX) (vatican.va)
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Concile Vatican II, Constitution dogmatique. « Lumen gentium », 21.11.1964, 25 : AAS 57 (1965) 30 www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Cf Concile Vatican II, Constitution dogmatique. « Lumen gentium », 21.11.1964, 25 : AAS 57 (1965) 30 www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église ”n. 9, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Pie IX, Constitution dogmatique « Pastor Aeternus » c. IV, 18.7.1870, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/pius-ix/it/documents/constitutio-dogmatica-pastor-aeternus-18-iulii-1870.html
Concile Vatican II : Constitution dogmatique. sur l'Église "Lumen gentium", 21.11.1964, n. 25 www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Cf. canons 750 et suivants du Code de droit canonique ; cf. Lettre apostolique de Jean-Paul II sous forme de Motu proprio "Ad tuendam fidem", du 30 juin au 1er juillet 1998, www.vatican.va, https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/ rc_con_cfaith_doc_1998_professio-fidei_it.html ; cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Profession de foi et serment de fidélité dans l'exercice d'un office à exercer au nom de l'Église », publié le 9 janvier 1989, www.vatican.va, https://www.vatican .va/ roman_curia / congregations / cfaith / documents / rc_con_cfaith_doc_1998_professio-fidei_it.html; cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Note doctrinale illustrative de la formule finale de la Professio fidei » 29.6.1998 nos. 5-10, www.vatican.va, https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_1998_professio-fidei_it.html ; cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Instruction « Veritatis donum », 24.5.1990, nn. 15-18, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19900524_theologian-vocation_it.html
S. Paciolla, « Card. Müller: aucun pape ne peut proposer ses points de vue subjectifs à la foi de toute l'Église "www.sabinopaciolla.com 30.10.2020 https://www.sabinopaciolla.com/card-muller-nessun-papa-puo-propose-alla - Foi-de-toute-l'eglise-ses-points-de-vue-subjectifs /
Voir Heinrich Denzinger "Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum" édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 nn 550 ff. 561 et suivants ; R. De Mattei "Honorius I: le cas controversé d'un pape hérétique", Corrispondenza Romana - Agence de presse hebdomadaire 30/12/2015 https://www.corrispondenzaromana.it/onorio-i-il-caso-controverso-di - un-pape-hérétique /; Antonio Sennis "Honorius" dans l'Encyclopédie des Papes (2000), www.treccani.it http://www.treccani.it/encyclopedia/onorio-i_%28Encyclopedia-dei-Papi%29/
Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n. 138 et suivants ; Manlio Simonetti « Liberio » dans Encyclopédie des Papes (2000), www.treccani.it http://www.treccani.it/encyclopedia/liberio_%28Encyclopedia-dei-Papi%29/ ; Jedin (réalisé par) "Histoire de l'Église", Jaca Book 2007 v. II p. 44ss 67s 272s
Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n. 990 s.; R. De Mattei "Un pape tombé dans l'hérésie de Jean XXII et la vision béatifique des justes après la mort" Corrispondenza Romana - Agence de presse hebdomadaire, 28 janvier 2015 https://www.corrispondenzaromana.it/un-papa-che - tombe-en-nelleresia-jean-xxii-et-la-vision-béatifique-du-juste-après-la-mort /; Christian Trottmann "Giovanni XXII", dans Encyclopédie des Papes (2000), www.treccani.it, http://www.treccani.it/encyclopedia/giovanni-xxii_(Encyclopedia-dei-Papi)/
Voir R. De Mattei "La résistance filiale de San Bruno di Segni au pape Pascal II" Corrispondenza Romana - Agence de presse hebdomadaire, 04 mars 2015 https://www.corrispondenzaromana.it/la-filiale-resistenza-di-san - brown -des-signes-au-pape-pascal-ii /
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La Pimate du Successeur de Pierre dans le mystère de l'Église » n. 15, 31.10.1998, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Sup III Sententiarum, d. 25, q. 2, un. 1, sol. 4, à 3 ; texte cité dans (Commission théologique internationale, "Le sensus fidei dans la vie de l'Église", 10.6.2014 note 78, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/ rc_cti_20140610_sensus -fidei_it.html # _ftnref68
Pape Adrien II, Allocution donnée au IV Concile Constantinopolitain, Mansi, XVI, 126 http://mansi.fscire.it/immagine/29623).
Gratiani, "Concordia discordantium canonum", PL 187 https://books.google.it/books?id=JsMGxm8mJeEC&redir_esc=y; https://geschichte.digitale-sammlungen.de//decretum-gratiani/online/angebot ; http://gratian.org/
Friedberg Ae. , “Corpus iuris canonici” édition lipsiensis secunda post Ae. L. Richteri curas ad librorum manu scriptorum et editionis romanae fidem recognovit et critical adnotatione instruxit », Graz, Akademische Druck- u. Verlagsanstalt, 1959, p. 145s, disponible en ligne sur le site de Columbia University, consulté le 6.6.2021 http://www.columbia.edu/cu/lweb/digital/collections/cul/texts/ldpd_6029936_001/pages/ldpd_6029936_001_00000131.html?toggle=image&menu=maximize& = & gauche =
Deusdedit "Collectio Canonum" et Vatican Codex édité par Pio Martinucci Venetiis, Ex Typographia Aemiliana, 1869 p. 160ss l. I, CCXXXI, disponible en ligne sur archive.org, https://archive.org/details/deusdeditcardin00canogoog (consulté le 7.6.2021)
V. Wolf von Glanvell "Die Kanonessammlung des Kardinals Deusdedit", Paderborn 1905, p. 177, l. I, texte CCCVI disponible en ligne sur archive.org, https://archive.org/details/diekanonessammlu01deus/page/n5/mode/2up (consulté le 7.6.2021)
V. Wolf von Glanvell Die Kanonessammlung des Kardinals Deusdedit, Paderborn 1905, p. 177, l. Moi, CCCVI
Pape Adrien II, Allocution donnée au IV Concile Constantinopolitain, Mansi, XVI, 126 http://mansi.fscire.it/immagine/29623
"Épître VI" 3, PL 83, 903 https://books.google.it/books?id=_FpkNlIY3LoC&redir_esc=y
Papae Innocentii III « Sermo II in cons. Pont." PL c. 217, 656 https://books.google.it/books?id=egkRAAAAYAAJ&redir_esc=y
Sermo IV conséc. Pontif. PL c. 217, 670 https://books.google.it/books?id=egkRAAAAYAAJ&redir_esc=y
S.Alphonse. M. de »Liguori« Vérité de la Foi »p. IIIe s. IX‚§. 4 n. 63, 67,68 dans "Œuvres de S. Alfonso Maria de Liguori", Pier Giacinto Marietti, Turin 1880, Tome VIII, pp. 753-755, www.intratext.com, http://www.intratext.com/IXT/ITASA0000/_P3BI.HTM#-M5R
FJ Wernz P. Vidal « Ius canonicum », Romae, apud aedes Universitatis Gregorianae, 1943, editio tertia, tomus II, p. 518
Voir Ghirlanda SJ "Résiliation de la fonction de Pontife Romain", www.chiesa.espressonline.it, 2.3.2013 http://chiesa.espresso.repubblica.it/ Articolo/1350455.html
F. Romano "Que répondre aux sédévacantistes?", Www.toscanaoggi.it, 19.6.2016, http://www.toscanaoggi.it/Rubriche/Risponde-il-teologo/Cosa-rispondere-ai-sedevacantisti
Voir S. Alphonsi Mariae de Ligorio : « Theologia moralis » t. I, Romae, Typis Polyglottis Vaticanis MCCCCIX, Editio photomechanica. Somptibus CssR, Romae, 1953, p. 331ss l. II, ch. II, dubium IV nn. 34.35.40
Saint Jean-Paul II, Exhortation apostolique post-synodale « Pastores Gregis », 16.10.2003, n. 21, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/apost_exhortations/documents/hf_jp-ii_exh_20031016_pastores-gregis.html
Cf Constitution Dogmatique. sur l'Église "Lumen gentium", 21.11.1964, 25; Const. sur la révélation divine Dei Verbum, 10; Code de droit canonique, can. 747 § 1 ; Code des Canons des Églises orientales, can. 595 § 1
Saint Jean-Paul II, Exhortation apostolique post-synodale « Pastores Gregis » 16.10.2003 n. 28, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/apost_exhortations/documents/hf_jp-ii_exh_20031016_pastores-gregis.html
Saint Jean-Paul II, Exhortation apostolique post-synodale « Pastores Gregis » 16.10.2003 n. 28, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/apost_exhortations/documents/hf_jp-ii_exh_20031016_pastores-gregis.html
Saint Jean-Paul II, Exhortation apostolique post-synodale « Pastores Gregis » 16.10.2003 n. 29, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/apost_exhortations/documents/hf_jp-ii_exh_20031016_pastores-gregis.html
Répertoire pour la vie et le ministère des évêques "Apostolorum Successores", 22.2.2004, www.vatican.va,, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cbishops/documents/rc_con_cbishops_doc_20040222_apostolorum-successores_it.html
"Les critiques d'Amoris laetitia ignorent les règles de Ratzinger pour un discours théologique fidèle" La Stampa 5.7.2019 https://www.lastampa.it/vatican-insider/en/2017/10/13/news/critics-of-amoris-laetitia- ignorer-les-règles-de-ratzinger-pour-un-discours-théologique-fidèle-1.34396804
Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Instruction "Donum Veritatis", 24.5.1990 www.vatican.va, http: //www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19900524_theologian-vocation_it.html
C. Caffarra "Dubia, les 4 cardinaux:" Sainteté, reçois-nous "Mais seulement silence du Pape" la Nuova Bussola Quotidiana 20.6.2017 http://www.lanuovabq.it/it/dubia-i-4-cardinali- santita - reçois-nous-mais-du-pape-seulement-silence
Voir Ureta, José Antonio. "Changement de paradigme" du pape François : Continuité ou rupture dans la mission de l'Église ? : Budget quinquennal de son pontificat (édition italienne) Édition Kindle 2018 ; Alessandro Gisotti : « Card. Parolin : 2018 de François au nom des jeunes et de la famille », Vatican News, 11-1-2018 https://www.vaticannews.va/it/vaticano/news/2018-01/card—parolin–il-2018 -de-francesco-allinsegna-di-jeunesse-et-fami.html
« Das neue Volk Gottes : Entwürfe zur Ekklesiologie », (Düsseldorf : Patmos, 1972) p. 144 ; "La foi, la raison, la vérité et l'amour", (Lindau 2009), p. 400.
R. Fastiggi "Le pape François et l'autorité papale attaqués" La Stampa 18.2.2019 https://www.lastampa.it/vatican-insider/en/2019/02/18/news/pape-francis-and-papal-authority -sous-attaque-1.33681809
Voir R. De Mattei "Honorius I: le cas controversé d'un pape hérétique", Corrispondenza Romana - Agence de presse hebdomadaire 30/12/2015 https://www.corrispondenzaromana.it/onorio-i-il-caso-controverso -of -un-pape-hérétique /
Voir R. De Mattei "La résistance filiale de San Bruno di Segni au pape Pascal II" Corrispondenza Romana - Agence de presse hebdomadaire, 04 mars 2015 https://www.corrispondenzaromana.it/la-filiale-resistenza-di-san - brown -des-signes-au-pape-pascal-ii /
Cf. FJ Wernz P. Vidal, « Ius canonicum », t. II, "De Personis", Romae, 1933, 517 sq.; Ghirlanda SJ « Licenciement de la charge du Pontife Romain », www.chiesa.espressonline.it, 2.3.2013 http://chiesa.espresso.repubblica.it/ Articolo/1350455.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église » 31.10.1998, n. 15, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Voir R. De Mattei "Un pape tombé dans l'hérésie de Jean XXII et la vision béatifique des justes après la mort" Corrispondenza Romana - Agence de presse hebdomadaire, 28 janvier 2015 https://www.corrispondenzaromana.it/un-papa - qui-est-tombé-dans-le-monde-de-jean-xxii-et-la-vision-béatifique-des-justes-après-la-mort /; R. De Mattei "La résistance filiale de San Bruno di Segni au pape Pascal II" Correspondance romaine - Agence de presse hebdomadaire, 04 mars 2015 https://www.corrispondenzaromana.it/la-filiale-resistenza-di-san-bruno - des-signes-au-pape-pascal-ii /
S. Roberto Bellarmino « De Romano Pontifice » dans « Disputationes Roberti Bellarmini politiani… », Ex Officina Typographica Davidis Sartorii, Ingolstadii MDLXXXVI, l. II s. 29, p. 834 https://play.google.com/books/reader?id=xy5XAAAAcAAJ&hl=it&pg=GBS.PA903
Radio Radicale, "Entretien avec Emma Bonino après que le pape Bergoglio l'ait incluse parmi les plus grandes personnalités politiques d'Europe et d'Italie", 8.2.2016 www.radioradicale.it http://www.radioradicale.it/scheda / 466164 / interview-with -emma-bonino-après-le-pape-bergoglio-l'a-inséré-parmi-les-plus-grands-; Rame "Le Pape fait l'éloge de Napolitano et Bonino:" Ce sont les grands de l'Italie d'aujourd'hui ", il Giornale 08/02/2016 http://www.ilgiornale.it/news/politica/papa-loda-napolitano-e-bonino - les-grands-de-l-italie-aujourd-hui-1221517.html
Rame "Si un militant gay lit à la messe avec le pape François" il Giornale Wed, 30/09/2015 http://www.ilgiornale.it/news/mondo/se-attivista-gay-legge-messa-papa-francesco- 1177329.html