Contenu
- 1 Chapitre IV La saine doctrine sur la conscience morale, et quelques erreurs qui émergent à travers Amoris Laetitia.
- 1.1 1) La conscience morale à la lumière de la saine doctrine.
- 1.2 2) La conscience morale n'est pas infaillible ; le cas de la conscience morale erronée.
- 1.3 3) La bonne conscience morale chrétienne et la conscience infaillible des saints.
- 1.4 4) Foi, charité et conscience morale chrétienne.
- 1.5 5) Education et formation de la conscience.
- 1.6 6) Questions concernant la situation des divorcés remariés dans l'Église et la doctrine catholique concernant la conscience morale chrétienne.
- 1.7 7) Clarifications sur certaines déclarations du Pape François sur la conscience morale dans Amoris Laetitia n. 37.
- 1.8 8) Clarifications sur certaines déclarations du Pape François sur la conscience morale dans Amoris Laetitia n. 303.
- 1.8.1 a) Les déclarations d'Amoris Laetitia et leur signification.
- 1.8.2 b) Une conscience morale chrétienne peut-elle croire avec sincérité et honnêteté et découvrir avec une certaine certitude morale que Dieu lui permet de faire ce qu'il lui interdit absolument, toujours et sans exception ? Normalement non !
- 1.8.3 c) Quelques déclarations significatives d'évêques dans la lignée d'Amoris Laetitia 303.
- 1.9 9) Analyse du commentaire significatif de Mgr. Fernández, auteur prétendument caché d'Amoris Laetitia, aux déclarations de l'exhortation sur la conscience morale.
- 1.9.1 a) Le commentaire significatif de Mgr. Fernández aux affirmations d'Amoris Laetitia sur la conscience morale.
- 1.9.2 b) Analyse du commentaire significatif de Mgr. Fernández aux déclarations de l'exhortation sur la conscience morale.
- 1.9.2.1 b, 1) Mgr Fernández ne précise pas les choses fondamentales concernant le jugement qu'une personne doit porter en conscience sur son état de grâce.
- 1.9.2.1.1 b, 1,1) Sur quels signes fonder le jugement de la conscience morale sur le passé pour vérifier l'état présent de grâce sanctifiante de l'âme.
- 1.9.2.1.2 b, 1,2) Le jugement de la conscience morale sur l'avenir et la disposition morale de ceux qui acceptent de commettre des actes graves, contraires à la Loi de Dieu.
- 1.9.2.2 b, 2) Mgr Fernández soutient les erreurs d'Amoris Laetitia et critique ceux qui s'y opposent...
- 1.9.2.1 b, 1) Mgr Fernández ne précise pas les choses fondamentales concernant le jugement qu'une personne doit porter en conscience sur son état de grâce.
- 1.10 10) Erreurs du Cardinal Vallini et du Cardinal Müller concernant les divorcés remariés qui sont convaincus en conscience de l'invalidité de leur premier mariage.
- 1.11 11) Précisions finales Chapitre IV : : le Pape trahit et ne développe pas la saine doctrine !
Chapitre IV La saine doctrine sur la conscience morale, et quelques erreurs qui émergent à travers Amoris Laetitia.
Remarque préliminaire : le texte officiel est uniquement celui en italien, les différentes versions dans d'autres langues sont des traductions automatiques neurales.
Nous demandons à Dieu le don de la sagesse :
"" Dieu des pères et Seigneur de miséricorde,
... donne-moi la sagesse, qui trône à côté de toi,
et ne m'exclus pas du nombre de tes enfants,
car je suis ton esclave et le fils de ton esclave,
… Incapable de comprendre la justice et les lois.
.. Envoyez-le des cieux saints,
envoie-la de ton trône glorieux,
pour m'aider et me soutenir dans mon labeur
et je sais ce que tu aimes." (Sap. 9)
Feu le cardinal Caffarra écrivait au pape François : « un an s'est écoulé depuis la publication de « Amoris Laetitia ». Au cours de cette période, des interprétations de certains passages objectivement ambigus de l'Exhortation post-synodale ont été données publiquement, non pas divergentes, mais contraires au Magistère permanent de l'Église. Malgré le fait que le Préfet de la Doctrine de la Foi ait déclaré à plusieurs reprises que la doctrine de l'Église n'avait pas changé, de nombreuses déclarations ont été faites par des évêques, des cardinaux et même des Conférences épiscopales, approuvant ce que le Magistère de l'Église n'a jamais approuvé. . . Non seulement l'accès à la Sainte Eucharistie de ceux qui vivent objectivement et publiquement dans une situation de péché grave, et entendent y rester, mais aussi une conception de la conscience morale contraire à la Tradition de l'Église. Et c'est ainsi que ça se passe - oh comme c'est douloureux de le voir ! - que ce qui est péché en Pologne est bien en Allemagne, ce qui est interdit dans l'archidiocèse de Philadelphie est licite à Malte. Etc. L'amère observation de B. Pascal me vient à l'esprit : « Justice de ce côté des Pyrénées, injustice de l'autre côté ; justice sur la rive gauche du fleuve, injustice sur la rive droite ""
Il me semble donc important de m'arrêter brièvement sur la saine doctrine sur la conscience morale puis sur quelques déclarations du Pape François dans Amoris Laetitia.
1) La conscience morale à la lumière de la saine doctrine.
Dieu nous éclaire.
Dans la Bible, nous trouvons à plusieurs reprises, en particulier dans le Nouveau Testament, le terme grec συνείδησις
Ce terme dérive, selon F. Zorell et Maurer de σύνοιδα ce verbe qui signifie partager avec les autres une connaissance d'une certaine chose basée sur le témoignage de témoins oculaires, dans la philosophie qui commence avec Socrate indique à la fois un jugement négatif et une condamnation concernant la propre ignorance de l'homme, et un jugement sur les actions, dans ce dernier cas c'est la conscience morale, dans cette ligne surtout à partir du premier siècle. pour. C. le terme συνείδησις est utilisé précisément pour indiquer la conscience morale.
Dans l'article de Maurer il est très intéressant de voir comment le concept de conscience se développe et se diffuse en Grèce et dans la culture romaine (en particulier Cicéron et Sénèque) et encore plus intéressant de voir comment ce concept se retrouve d'une certaine manière dans l'Ancien Testament et donc dans la LXX, chez les intellectuels juifs (Josèphe, Philon) et donc dans le Nouveau Testament. (Maurer 286-325)
Dans l'Ancien Testament le concept de conscience est très peu développé et cela dépend notamment de l'anthropologie de l'Ancien Testament qui voit l'homme devant le Dieu de la Révélation qui parle et guide l'homme, de sorte que l'homme doit essentiellement écouter Dieu et se laisser guider par Lui. la connaissance du bien et du mal vient de la parole de Dieu, elle approuve ou condamne l'homme. (Maurer 296-297)
Dans le Nouveau Testament, c'est surtout St. Paul qui parle de conscience et utilise le terme συνείδησις.
Selon F. Zorell συνείδησις signifie dans certains cas être conscient mais dans le Nouveau Testament cela signifie toujours conscience dans certains cas il indique plutôt la conscience antécédente par laquelle nous sommes informés du bien à faire et du mal à fuir (cf. Rom. 13,5 ; 1 Cor. 8,10 ; 10,25.27.28 ; 1 Pt.2,19, 8,9) dans dans d'autres cas, il indique plutôt la conscience conséquente qui condamne le mal que nous avons fait et approuve le bien que nous avons fait (cf. Jn. 2,15; Rm. 9,1; 1; 1,5.19 Thess. 3,9; 4,2 ,1,15 ; 1 ; Tit. 3,16.21 ; 9,14 Pt. XNUMX ; Hb. XNUMX). La conscience dans cette ligne est un jugement sur les actions faites ou à faire.
Spicq affirme que l'art. Paul, s. Pierre, Apollon, dans la lignée de nombre de leurs contemporains et de Philon, considèrent la conduite humaine comme soumise à la règle de la conscience . Pour le chrétien, la conscience doit être guidée par la foi et la charité car la vie chrétienne est dirigée par Dieu à travers ces vertus (Spicq p. 601.603, 603), la foi offre des indications plus générales sur la conduite tandis que la conscience chrétienne offre des indications particulières, individualisées selon le préceptes divins auxquels nous devons nous conformer. (Spicq p. XNUMX)
Dans cette ligne de conscience chrétienne, St. Paul peut dire : "Frères, j'ai agi jusqu'à ce jour devant Dieu en pleine justice de conscience" (Ac 23,1)
... et encore: "Je rends grâces à Dieu de servir, comme mes ancêtres, avec une conscience pure, me souvenant toujours de toi dans mes prières, nuit et jour." (2 Tm. 1,3)
Le même art. Paul précise dans cette ligne : « Le Saint-Esprit entendait ainsi montrer que le chemin du sanctuaire n'avait pas encore été manifesté, tant que la première tente subsistait. En fait, c'est une figure du temps présent et selon elle on offre des dons et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait, en sa conscience, celui qui offre... En effet, si le sang des boucs et des veaux et les cendres des génisse, dispersés sur ceux qu'ils sont contaminés, ils les sanctifient en les purifiant dans la chair, combien plus le sang du Christ - qui, mû par l'Esprit éternel, s'est offert sans tache à Dieu - purifiera notre conscience de les oeuvres de la mort, afin que nous servions le Dieu vivant ?" (Héb. 9, 8-9. 13-14). C'est-à-dire que nous ne pouvons pas servir Dieu avec une mauvaise conscience et en Christ, et donc dans la foi et la charité, nos consciences sont sanctifiées, éclairées en plénitude par Dieu et précisément en Christ nous, avec St. Paul, nous avons bonne conscience : « Priez pour nous ; en fait nous croyons avoir une bonne conscience, voulant bien nous comporter en tout. » (Héb. 13,18:XNUMX)
Et oui. Pierre, dans cette ligne, peut inviter à avoir une conscience droite et à agir en elle : "Cependant, cela devrait être fait avec douceur et respect, avec une conscience droite, afin que, dans le moment même où l'on parle mal de vous , ceux qui calomnient votre bonne conduite en Christ. " (1 Pt. 3,16)
Une telle conscience bonne et droite, éclairée par la foi (1Tm 1,5.19 ; Heb.10,22) et par la charité, et donc par le Christ, approuve le bien, condamne le mal et juge les actions du prochain dans cette lignée (1 Cor. 10, 28s ; II Cor. 4,2) ; cependant, il faut noter qu'il faut être vraiment prudent et être vraiment guidé par le Christ pour juger les autres sinon on peut pécher par manque d'information (1 Cor. 8,3) (pour tout cela voir Spicq p. 602 note 3)
La conscience chrétienne témoigne avec l'Esprit Saint (Rom. 9,1; 1 Th. 5,19) et est devant Dieu (2 Cor. 4,2; 2 Tm. 1,3) Les hétérodoxes ont une conscience aveugle et ils sont incapables de tout bien (Tt. 1,15) en effet on ne peut servir Dieu avec une mauvaise conscience (Héb. 9, 9.14) ; mais les croyants en Christ ont une conscience droite et précisément en lui une telle conscience doit aussi être circonspecte et doit chercher la vérité en Christ pour éclaircir ses doutes (1 Cor. 10, 25-27) (pour tout cela voir Spicq p. 603 note 2)
La bonne conscience chrétienne, indiquée par St. Pierre avec les mots : « συνείδησιν θεοῦ » (conscience de Dieu) est donc une conscience implantée en nous par Dieu, c'est la Parole de Dieu qui descend dans l'âme et la guide, c'est la conscience théonomique. (pour tout cela voir Spicq p. 603 note 3)
Examinant Romains 2,14 : 15-57 dans lequel nous lisons : « Lorsque les païens, qui n'ont pas la loi, agissent par nature selon la loi, bien qu'ils n'aient pas de loi, ils sont la loi pour eux-mêmes ; ils montrent que ce que la loi exige est écrit dans leur cœur tel qu'il résulte du témoignage de leur conscience et de leurs propres raisonnements, qui tantôt les accusent tantôt les défendent », note Veritatis Splendor au n. 57 que: "Selon les paroles de saint Paul, la conscience, en un certain sens, place l'homme devant la loi, devenant elle-même un" témoin "de l'homme: un témoin de sa fidélité ou de son infidélité à la loi, c'est-à-dire de sa droiture essentielle ou sa méchanceté morale. » (VS, n° XNUMX)
Que Dieu nous accorde de toujours vivre dans la fidélité à sa Loi.
Saint Thomas dans la lignée de l'Ecriture Sainte parle dans divers textes de conscience morale nous donnant une doctrine assez riche sur le sujet . Le terme conscience pour l'art. Thomas a plusieurs significations, parfois il peut signifier la même chose connue ensemble, d'autres fois une habitude pour laquelle nous nous préparons à connaître ensemble ; plus précisément la conscience selon St. Thomas est un acte (De veritate, q. 17 une. 1 co.) Pour laquelle la science est appliquée à un certain acte particulier (cf. De veritat, q.17 a.2.); cette application peut se faire de deux façons : 1) selon qu'on considère si l'acte est sur le point d'être accompli ou a été accompli 2) selon qu'on considère si l'acte est juste ou non, art. En effet, Thomas dit : « Applicatur autem aliqua notitia ad aliquem actum dupliciter : un modo secundum quod consideratur an actus sit vel fuerit : alio modo secundum quod consideratur an actus sit rectus vel non rectus ». De verite, q. 17 une. 1 co.) Le second mode d'application qui vient d'être indiqué, celui par lequel on considère si l'acte est juste ou non, peut se réaliser à son tour selon deux voies : 1) l'une par laquelle, par l'habitude de la science, on nous ordonner de faire ou de ne pas faire quelque chose, et c'est comme la voie de l'invention, 2) et une autre pour laquelle, toujours par l'habitude de la science, nous jugeons si oui ou non ce que nous avons déjà fait est juste, et c'est comme la voie du jugement (cf. De verite, q. 17 une. 1 co.). Dans un sens plus strictement moral, la conscience est donc un acte de jugement ou d'invention de la raison pratique pour lequel la science de l'homme s'applique à un acte concret pour voir s'il est juste ou non (cf. De verite, q. 17 une. 1 compagnie); l'acte auquel cette science s'applique peut être passé ou présent ou futur. La conscience, c'est comme dire « la science avec un autre » parce qu'elle applique la science universelle à un acte particulier et aussi parce que pour elle la personne est consciente de ce qu'elle a fait ou de ce qu'elle a l'intention de faire ; la conscience est aussi appelée phrase ou dictée de la raison (cf. Super Envoyé., lib. 2 j. 24q. 2 une. 4 co.). La conscience est une considération de la raison pour laquelle l'homme détermine ce qu'il doit faire et ce qu'il doit fuir (cf. Super Envoyé II d. 24 q.2 a.4.). Le jugement de conscience morale se distingue du jugement de libre arbitre parce que le jugement de conscience ne consiste qu'en la connaissance tandis que le jugement de libre arbitre consiste en l'application de la connaissance à l'affection et est un jugement d'élection, c'est-à-dire de choix (De veritate , Q. 17 une. 1 annonce 4.). Précisons qu'en ce qui concerne les choses à choisir ou à fuir, la raison use de syllogismes ; dans le syllogisme il y a une triple considération selon trois propositions : des deux premières propositions elle se termine par la troisième ; dans les syllogismes sur les choses à choisir ou à fuir, la plus grande de ces trois propositions est offerte par la syndérèse, la moindre est offerte par la raison supérieure ou la raison inférieure, la conclusion est l'acte de la raison pratique qui s'appelle la conscience (cf. De verite, q.17 a.2. ; Super Sent., lib. 2 j. 24q. 2 une. 4 co.). L'exemple que l'art. Thomas rapporte est le suivant : la syndérèse propose ce principe : il ne faut pas faire ce qui est interdit par la loi de Dieu ; la raison supérieure porte ce principe : l'union charnelle avec cette femme est contraire à la loi de Dieu ; la conclusion qui appartient à la conscience est la suivante : cette union charnelle doit être évitée (cf. Super Envoyé., lib. 2 j. 24q. 2 une. 4 co.). La « peine » de conscience, poursuit St. Thomas est l'application des habitudes opératoires de la raison que sont la syndérèse, la science et la sagesse (cf. De verite, q.17 a.
Dans la lignée de la Bible et de St. Thomas ainsi que de la Tradition et en particulier du Concile Vatican II (Constitution pastorale Gaudium et spes, nn. 16.19.26.27.41.43.50.52 etc.; Déclaration Dignitatis humanae, nn. 1.2. 3. 11.13.14.15) le Catéchisme de Église catholique au no. 1778 présente la conscience morale comme un jugement de reconnaissance de la : "... qualité morale d'un acte concret qui va s'accomplir, s'accomplit ou s'est accompli."
Ce jugement de la conscience morale approuve le bien, condamne le mal et appelle à faire le bien (cf. Catéchisme de l'Église catholique n. 1777).
Le Catéchisme de l'Église catholique affirme encore dans cette ligne au n. 1777 que : "Quand il écoute la conscience morale, l'homme prudent peut entendre Dieu parler."
Par la conscience morale, l'homme peut écouter Dieu, la Loi Éternelle et Auteur de la Loi, la Fin ultime de l'homme, qui, lui parlant, l'attire à vivre dans cette Loi. Dans cette ligne, selon saint Bonaventure, la conscience est comme l'annonciateur de la vérité de Dieu en sorte que ce que la conscience ordonne ne s'impose pas à elle-même mais comme venant de Dieu ; car cette conscience a la force d'obliger
Expliquez l'art. Jean-Paul II : « La conscience morale n'enferme pas l'homme dans une solitude insurmontable et impénétrable, mais l'ouvre à l'appel, à la voix de Dieu. En cela, et rien d'autre, réside tout le mystère et la dignité de la conscience morale : en ce est d'être le lieu, l'espace saint dans lequel Dieu parle à l'homme ».
La conscience est notamment un jugement moral sur l'homme et ses actes : c'est un jugement sur ce qu'il faut faire ou un jugement sur ce qui a déjà été fait et dans ce dernier cas c'est un jugement d'acquittement ou de condamnation selon que les actes humains qu'ils se conformer ou différer de la loi de Dieu écrite dans le cœur (cf. VS, n. 59).
Préciser l'art. Jean-Paul II, dans la lignée de l'art. Thomas que la loi naturelle met en évidence les besoins objectifs et universels du bien moral, la conscience est l'application de la loi naturelle, de la loi divine, au cas particulier. La conscience fonde l'obligation morale sur la base de la loi naturelle (cf. VS, n. 59).
Le Docteur Angélique distingue la loi naturelle, qui est l'ensemble des principes de la loi, la syndérèse qui est l'habitude, ou le pouvoir avec l'habitude, de ces principes, et la conscience qui, d'autre part, est l'application de la loi naturelle. loi., en guise de conclusion, à quelque chose qui doit être fait ou qui a déjà été fait (cf. Super Sent., lib. 2 d. 24 q. 2 a. 4 co).
Le jugement de conscience affirme la conformité d'un certain comportement concret par rapport à la loi naturelle.
Le Pape rapporte alors (voir VS, n. 59) une citation d'un document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de 1956 contre l'éthique de la situation. Entre autres choses, ce document stipule que : « Auctores qui hoc systema sequuntur decisivam et ultimam agendi normam statuunt non esse ordinim obiectivum rectum, naturae lege determinatum et ex hac lege certain cognitum, sed intimum aliquod mentis uniuscuiusque individus iudicium ac lumen, quo et in situations concrètes posito innotescit quid sibi agendum sit. » Pour les auteurs de ce courant doctrinal, la norme ultime et décisive n'est pas l'ordre objectif, droit établi par la loi de nature et connu d'elle, mais un jugement particulier du sujet qui lui fait savoir ce qu'il doit faire.
Jean-Paul II reprend un passage de ce document en soulignant que le jugement de conscience établit la norme prochaine de la moralité d'un acte, réalisant "l'application de la loi objective à un cas particulier". Par la conscience, la loi naturelle devient ainsi pour l'homme une règle intérieure pour accomplir, dans le concret de la situation, le bien (cf. VS, n. 59,).
La conscience accepte donc la loi, elle n'est pas une source autonome de décision quant à la bonté morale d'un acte mais c'est une source liée à la norme objective de la loi naturelle : « La conscience n'est pas une source autonome et exclusive pour décider ce qui est bien et qu'est-ce qui est mauvais ? au contraire, un principe d'obéissance à l'égard de la norme objective y est profondément inscrit, qui fonde et conditionne la correspondance de ses décisions avec les commandements et les interdits qui sont à la base du comportement humain ».
Que Dieu nous accorde de vivre toujours plus profondément sous la conduite de la conscience chrétienne, dans la foi et la charité.
2) La conscience morale n'est pas infaillible ; le cas de la conscience morale erronée.
La conscience morale n'est pas infaillible, elle peut se tromper ; une telle erreur n'est pas due à la syndérèse mais à la raison, explique s. Thomas. Rappelons-nous qu'en ce qui concerne les choses à choisir ou à fuir, la raison use de syllogismes ; dans le syllogisme il y a une triple considération selon trois propositions : des deux premières propositions elle se termine par la troisième ; dans les syllogismes sur les choses à choisir ou à fuir, la plus grande de ces trois propositions est offerte par la syndérèse, la moindre est offerte par la raison supérieure ou la raison inférieure, la considération de la conclusion choisie est l'acte de la raison pratique qui s'appelle la conscience ( cf.. De veritate, q.17 a.2.; Super Sent., Lib. 2 d. 24 q. 2 a. 4 co.) L'exemple que l'art. Thomas rapporte, pour mettre en évidence le fonctionnement de la conscience morale, est le suivant : la syndérèse propose ce principe : il ne faut pas faire ce qui est interdit par la loi de Dieu ; la raison supérieure porte ce principe : l'union charnelle avec cette femme est contraire à la loi de Dieu ; la conclusion qui appartient à la conscience est la suivante : cette union charnelle doit être évitée (cf. Super Sent., lib. 2 d. 24 q. 2 a. 4 co).
Dans les différents passages que nous venons de voir, l'erreur peut entrer pour cause ; la raison supérieure perverse de l'hérétique, par exemple, le conduit à croire qu'il ne peut jamais jurer et donc il établit en conscience qu'il ne prête jamais serment même au prix de la mort (notons que pour la doctrine catholique dans certains cas il est possible de jurer, tandis que pour les hérétiques dont parle saint Thomas, il n'est jamais possible de prêter légalement serment) (cf. Super Sent., lib. 2 d. 24 q. 2 a. 4 co.).
Si la raison peut se tromper, la syndérèse est infaillible, selon St. Thomas :
"[...] in anima est aliquid quod est perpetuae rectitudinis, scilicet synderesis : quae quidem non est ratio superior, sed se habet ad rationem Superiorem sicut intellectus principiorum ad ratiocinationem de conclusionibus" (Super Sent., II d. 24 q. 3 a .3 à 5m ; d.39 q.3 a.1). La syndérèse est une habitude innée dans nos esprits et jaillissant de la lumière de l'intellect agissant, c'est l'habitude de principes connus en soi tels que : le mal ne doit pas être fait, les commandements de Dieu doivent être obéis etc. ; car ces principes, par la syndérèse, la raison pratique est guidée dans son action ; la raison pratique se distingue donc de la syndérèse en ce que celle-ci est une habitude tandis que la raison pratique est une puissance ; la syndérèse est précisément l'habitude de la raison pratique (voir Super Sent., II d.24 q.2 a. 3 ; Super Sent., II d. 39 q.3 a.1ad 3m).
Veritatis Splendor déclare à propos de la conscience erronée: "La conscience, en tant que jugement d'un acte, n'est pas exempte de la possibilité d'erreur." (VS, n° 62)
Le Catéchisme de l'Église catholique affirme au n. 1790 : "... il arrive que la conscience morale soit dans l'ignorance et porte des jugements erronés sur des actions à accomplir ou déjà accomplies."
Il faut aussi veiller sur nos jugements de conscience comme l'explique Veritatis Splendor : « « L'avertissement de Paul nous exhorte à être vigilants, nous avertissant que la possibilité d'erreur se cache toujours dans les jugements de notre conscience. Ce n'est pas un juge infaillible : il peut se tromper. "(VS n° 62)
Veritatis Splendor précise au n. 63 : « En tout cas, c'est toujours de la vérité que découle la dignité de la conscience : dans le cas d'une conscience droite il s'agit de la vérité objective acceptée par l'homme ; dans celui de la conscience erronée, il s'agit de ce que l'homme, à tort, considère subjectivement comme vrai. " (VS, n. 63,)
Le Catéchisme déclare dans nos. 1791-1793 que cette ignorance dans laquelle tombe la conscience peut être imputable ou non imputable. En ce qui concerne l'ignorance imputable, il faut dire qu'elle se produit en particulier "lorsque l'homme ne se soucie pas de rechercher la vérité et le bien, et lorsque la conscience devient presque aveugle par suite de l'habitude du péché" (Concile Vatican II, Constitution antérieure Gaudium et spes, 16 : AAS 58 (1966) 1037.); dans ce cas l'ignorance est coupable et donc la conscience est coupable erronée et compromet sa dignité (cfr. VS, n. 63)
Plus précisément, explique l'art. Alfonso reprenant s. Thomas : « … certains maux, s'ils ne se font pas sentir actuellement, sont néanmoins attribués à la faute, selon St. Thomas, si l'ignorance est en quelque sorte volontaire, soit par négligence, soit par passion, soit par mauvaises habitudes, soit par inconsidération volontaire dans l'action. " Dans de tels cas où l'ignorance est volontaire, la personne est coupable du mal qu'elle commet même si elle le fait guidée par la conscience ; l'ignorance de conscience, en effet, dans ces cas est imputable.
Veritatis Splendor précise : "Il y a des péchés que nous ne pouvons voir et qui restent pourtant des péchés, parce que nous avons refusé d'aller vers la lumière (cf. Jn 9,39, 41-63)." (VS n. XNUMX)
En ce qui concerne l'ignorance qui ne peut être attribuée, il faut dire que le jugement erroné qui a lieu dans ce cas est sans responsabilité de la part du sujet moral, donc le mal commis par la personne ne peut lui être imputé. L'ignorance est invincible lorsque le sujet n'en est pas conscient et ne peut sortir de cette ignorance par lui-même (cf. VS n. 62) dans ce cas : "... la conscience ne perd pas sa dignité, parce qu'elle, tout en nous orientant de fait dans un manière qui diffère de l'ordre moral objectif, ne cesse de parler au nom de cette vérité du bien que le sujet est appelé à rechercher sincèrement. » (VS, n° 62)
Mais attention : ce mal commis à cause d'une ignorance invincible et d'une erreur innocente ne devient pas un bien mais reste un mal, une privation, un désordre.
Il faut donc travailler pour que la plénitude de la Lumière du Christ entre dans la conscience morale des hommes afin qu'elle soit corrigée de ses erreurs. A l'origine des déviations du jugement de conscience il peut y avoir diverses causes : incrédulité en la Parole de Dieu, méconnaissance du Christ et de son Evangile, fermeture à la grâce et à la lumière divines, mauvais exemples donnés par les autres, esclavage des passions , la revendication d'une autonomie de conscience méconnue, la négligence dans l'apprentissage de ce que nous devons savoir sur notre vie morale, le rejet de l'autorité de l'Église et de son enseignement, le manque de conversion et de charité (cf. Catéchisme de l'Église catholique 1792 )
Le thème de la conscience erronée apporte avec lui une question importante concernant le devoir que nous avons d'obéir à la conscience et le "lien" conséquent que le jugement de conscience crée en nous. Le jugement de conscience est impératif et l'homme doit agir selon ce jugement, explique VS au n. 60 : "Si un homme agit contre ce jugement, ou, même en l'absence de certitude sur la justesse et la bonté d'un acte spécifique, il l'accomplit, il est condamné par sa propre conscience, la norme prochaine de la moralité personnelle." (VS, n. 60) Il explique l'art. Thomas que la sentence de la raison pratique, c'est-à-dire la sentence de la conscience morale, lie, c'est-à-dire oblige à exécuter cette sentence, quiconque la prononce : ceci, il faut bien le noter, signifie que quiconque ne se conforme pas à cette sentence prononcée par lui pèche, mais cela ne veut pas dire que celui qui suit cette sentence ne pèche pas (cf. De veritate, q. 17 a. 4 in c.) ; De plus, selon saint Thomas, la sentence de conscience lie même si le précepte du prélat lui est contraire (cf. De veritate, q. 17 a. 5 in c.), elle lie purement et simplement si la conscience est à droite, lie "secundum quid" si la conscience est erronée (cf. De veritate, q.17 a. 4 in c.) et lie aussi à l'égard des matières qui sont indifférentes en elles-mêmes (cf. De veritate, q. 17 a 4 et 7. ). Si la conscience de quelqu'un ordonne de faire ce qui est contraire à la Loi de Dieu, continuez l'art. Thomas, et s'il n'agit pas selon cette conscience, il pèche, mais il pèche même s'il agit selon cette conscience, car l'ignorance de la loi n'excuse pas le péché à moins que cette ignorance ne soit invincible comme dans le cas des personnes souffrant de certaines pathologies psychiques, la personne peut cependant déposer sa conscience et agir selon la Loi de Dieu et ce faisant elle ne pèche pas (Quodlibet III, q. 12 a. 2 ad 2) Dans un autre texte s. Thomas précise que celui qui agit selon une conscience erronée est parfois excusé du péché grave si cette erreur procède de l'ignorance de ce qu'il ne peut savoir et n'est pas obligé de savoir ; si, au contraire, cette erreur est elle-même un péché parce qu'elle procède de l'ignorance de ce que la personne peut et est tenue de savoir, dans ce cas l'erreur de conscience n'a pas la force d'absoudre ou d'excuser et si l'acte qui est accompli est grave, celui qui la commet se rend compte d'un péché grave, comme c'est le cas de celui qui croit que la fornication est un péché véniel et avec une telle conscience fornique : son péché serait mortel et non véniel (cf. Quodlibet VIII, q. 6 a . 5 co .). Comme nous l'avons dit plus haut : « Alors, avant de nous sentir facilement justifiés au nom de notre conscience, nous devons méditer la parole du Psaume : « Qui discerne les inadvertances ? Absolvez-moi des péchés que je ne vois pas" (Ps 181,13). Il y a des péchés que nous ne pouvons pas voir et qui restent pourtant des péchés, parce que nous avons refusé d'aller vers la lumière (cf. Jn 9,39, 41-63). » (VS, n. XNUMX)
3) La bonne conscience morale chrétienne et la conscience infaillible des saints.
Dieu nous éclaire.
Le Catéchisme de l'Église catholique ajoute au n. 1794 : « La conscience bonne et pure est illuminée par la foi sincère.
Dans VS n. 62 nous lisons : « Comme le dit l'Apôtre Paul, la conscience doit être éclairée par l'Esprit Saint (cf. Rm 9,1 : 2), elle doit être « pure » (1,3 Tm 2 : 4,2), elle ne doit pas falsifier sournoisement la parole de Dieu mais manifestent clairement la vérité (cf XNUMX Co XNUMX : XNUMX). »
La règle de la corruption, dit l'art. Thomas, ce n'est pas une règle, la fausse raison n'est pas la raison, donc la règle des actions humaines n'est pas simplement la raison mais la raison juste (cf. Super Sent., II d.24 q.3 a.3 ad 3m.)
Saint Thomas précise que la conscience morale pour être droite doit être guidée et réglée par Dieu : Première Règle, Loi Éternelle (cf. II-IIae q.23 a. 3 en c. Et a.6 en c.).
La conscience morale comme acte de raison (pratique) porte évidemment en elle les conséquences de la blessure causée à notre raison par le péché (originel et actuel), blessure qui est l'ignorance par laquelle la raison est déplacée de son ordre vers la vérité (« ratio destituitur son ordonnance ad verum ») (cf. I-IIae q.85 a.3).
La conscience morale humaine, dans la mesure où elle est privée de grâce à cause du péché originel, n'est pas capable par elle-même de connaître les choses de la foi et n'est pas capable de s'opposer à ce qui va à l'encontre de la foi (cf. Super Sent., II d . 39 q. 3 a.1 à 3m)
A travers son Incarnation pour notre salut, il explique le s. Docteur Angélique, le Seigneur a purifié notre conscience par son Sang (Super Heb., Chap. 9 l. 3) En acceptant le don de Dieu en Christ notre conscience est purifiée par la grâce et la foi, c'est une conscience illuminée par le salut porté par Christ, c'est une conscience morale chrétienne, c'est-à-dire une conscience rectifiée sous la conduite du Saint-Esprit ; s. Thomas dit à ce sujet : "Testis infallibilis sanctorum est eorum conscientia, unde (Apostolus ed) subdit" testimonium mihi perhibente conscientia mea "II Cor.1,12" Gloria nostra haec est, testimonium conscientiae nostrae". Et quia interdum conscientia errat nisi per Spiritum Sanctum rectificetur, subdit « in Spiritu Sancto ». Supra 8,16 "Ipse Spiritus testimonium reddit spiritui nostra." (Cf. Super Rom. C.9 lec.1.) Note : pour les saints le témoin infaillible est la conscience morale ; et pourquoi est-il infaillible ? Parce qu'il est un témoin rectifié, par la grâce, par le Saint-Esprit qui est Dieu ; il est donc un témoin pleinement guidé et réglé par Dieu : Première Règle, Loi Éternelle (cf. II-IIae q.23 a. 3 en c. et a.6 en c.). Par la foi et la grâce, Dieu Vérité rectifie la conscience morale des fidèles, les faisant participer à la sagesse du Christ, comme l'a confirmé S. Thomas dans ce texte qui suit : « …« nos autem », scilicet spirituales viri, « sensum Christi habemus » idest recipimus in nobis sapientiam Christi ad iudicandum. Eccli 17,6 : Creavit illis scientiam spiritus, sensu adimplevit corda illorum" (Super I Cor. C.2 lec.3.). Nous, c'est-à-dire des hommes spirituels, avons la pensée du Christ, c'est-à-dire que nous avons reçu la sagesse du Christ pour juger. La conscience morale éclairée par la foi, surtout par la foi vivante, est ce que certains appellent la conscience morale surnaturelle. , c'est-à-dire que nous pouvons dire la conscience chrétienne, la conscience que nous recevons en Christ. Nous recevons donc en lui le don d'une conscience vraiment droite et sainte qui comprend la perception des principes de la morale selon la Vérité révélée, leur application dans les circonstances de fait par un discernement pratique des raisons et des biens et, surtout, un jugement droit et saint. .concernant les actes concrets qui doivent être accomplis ou qui ont déjà été accomplis. La pleine vérité sur le bien moral est pratiquement et correctement reconnue par le jugement prudent d'une conscience éclairée par la foi. Les vertus infuses nous disposent à accomplir l'acte qui est la conscience morale surnaturelle. La conscience morale chrétienne est un acte, mais les vertus infuses sont des dispositions à cet acte, donc les vertus infuses prédisposent aussi à l'accomplissement de l'acte qui est la conscience morale chrétienne. La foi prédispose l'homme à l'accomplissement de l'acte surnaturel qu'est la conscience morale chrétienne : « Id enim quod universaliter fide tenemus, puta usum ciborum esse licitum vel illicitum, conscientia applicat ad opus quod est factum vel faciendum » (Super Rom., ch. 14 l. 3.) Ce que nous croyons par la foi la conscience morale s'applique à une œuvre qui a été faite ou doit être faite pour juger de ce qui a été fait et pour établir ce qui doit être fait.
Que la Sainte Croix soit notre lumière.
4) Foi, charité et conscience morale chrétienne.
Dit l'art. Thomas, vu que nous avons reçu, par grâce, la sagesse de Christ pour juger (cf. Super I Cor. C.2 lec.3.) ; La conscience morale chrétienne est un acte éclairé par la sagesse qui nous vient par la grâce, c'est-à-dire, en dernière analyse, par la sagesse du Christ. Le Christ, la Règle suprême qui nous est conforme et Tête de son Corps Mystique, nous donne la sagesse surnaturelle dans la foi et la charité (Super Sentence, III d. 13 q. 2 a. 1 in c.) ; nous recevons donc du Christ Tête l'intelligence, la sagesse et la charité pour pouvoir accomplir l'acte parfait de conscience morale surnaturelle. Dans cet acte surnaturel, la foi précise le jugement universel de syndérèse (voir Super Sentence, lib. 2 d. 39 q. 3 a. 2 in c.). Ainsi, comme mentionné, dans la conscience morale surnaturelle, la syndérèse demeure mais assistée par la foi, dans cette ligne, nous devons comprendre ce qui est dit. Thomas dans le texte suivant :
"Deinde cum dicit" Beatus qui non iudicat "[...] Id enim quod universaliter fide tenemus, puta usum ciborum esse licitum vel illicitum, conscientia applicat ad opus quod est factum vel faciendum [...]" (Super Rom., Chapitre 14 l. 3.)
Cela signifie pour nous que la conscience surnaturelle, toujours guidée par la syndérèse mais justement aidée par la foi, applique au cas concret ce que nous tenons universellement par la foi. La foi est donc la lumière à partir de laquelle s'accomplit la conscience morale surnaturelle, par la foi nous participons en Christ à la connaissance de Dieu :
"... per potentiam intellectivam homo participat cognitionem Dei per virtutem fidei ..." (Cfr. I-IIae q. 110 a.4 in c.)
Par la foi, nous participons donc à la connaissance divine, en Christ, afin que nous puissions vraiment juger de nos actions. Dieu nous accorde une foi toujours plus forte.
Par la foi, les principes d'action sont fixés en nous sur la base desquels nous jugeons notre comportement.
À cet égard, il dit que l'art. Thomas qui
la foi illumine l'intellect en lui donnant la connaissance des vérités surnaturelles qui sont des principes d'action surnaturelle (cf. De virtutibus, q. 1 a. 10 in co.) ; mais il faut remarquer que la foi dont nous parlons ici est avant tout une foi parfaite, et pour que l'acte de foi soit parfait et méritoire il faut que l'habitude de la vertu soit dans l'intellect, car la foi elle-même , et dans le testament (cf. II-II a. 2 ad 2m), pour la charité (cf. II-II a. 3).
Même la foi informe éclaire la raison et permet d'accomplir un acte de conscience morale chrétienne mais pas avec la perfection de la foi vivante qui se perfectionne par la charité et par les dons de l'Esprit Saint.
Car la foi perfectionnée par la charité, le jugement du Christ sur une action déterminée s'accomplit en nous de la manière la plus complète, c'est pour cette foi que la sagesse du Christ pour juger est partagée d'une manière très élevée, c'est pour cette foi unie à la charité que la vie divine, par le Christ, entre en nous et avec elle les dons du Saint-Esprit qui enracinent plus pleinement en nous l'habitude de la foi et perfectionnent notre conscience.
La Commission théologique affirmait dans cette ligne : « La foi, en tant que vertu théologale, permet au croyant de participer à la connaissance que Dieu a de lui-même et de toutes choses. ... Par la grâce et les vertus théologales, les croyants deviennent "participants de la nature divine" (2 P 1,4) et sont en quelque sorte rendus connaturels à Dieu. ... "
La Commission théologique internationale explique en outre que "la charité permet de déployer les dons de l'Esprit Saint dans les croyants, les conduisant à une compréhension plus élevée des choses de la foi" avec toute la sagesse et l'intelligence spirituelles "(Col 1,9). [Cf. Commission théologique internationale, La théologie aujourd'hui, nn. 91-92.] En effet, les vertus théologales ne s'expriment pleinement dans la vie du croyant que s'il se laisse guider par l'Esprit Saint (cf. Rm 8,14, XNUMX)."
À cet égard, il faut considérer que, comme mentionné, la conscience, à un niveau naturel, est l'application des habitudes opératoires de la raison que sont la syndérèse, la science et la sagesse ; au niveau surnaturel, la conscience morale est participation à la perfection du Christ, participation qui se réalise en nous par la foi, surtout par la foi vivante avec la charité, les vertus infuses et les dons de l'Esprit Saint : en effet, la charité informe et perfectionne la foi et porte dans l'âme humaine toutes les vertus et tous les dons du Saint-Esprit ; par cette participation aux perfections du Christ, nous pouvons accomplir de la manière la plus haute et la plus divine les 2 actes qui constituent la conscience morale : examen et conseil ou délibération (cf. De veritate, q.17 a.1 in c.) à travers une telle participation nous permet de juger nos actes de la manière la plus parfaite. Pour cette participation aux perfections du Christ, en outre, notre volonté, qui est le pivot de la vie morale chrétienne, peut s'orienter vers la béatitude du ciel et donc vers tous les actes saints et méritoires qui y conduisent véritablement.
Même la foi informe, dépourvue de charité, nous fait participer, d'une certaine manière, à la sagesse du Christ mais d'une manière moins parfaite que la foi vivante, et éclaire la conscience morale chrétienne.
Que la Sainte Croix soit notre lumière.
5) Education et formation de la conscience.
Dieu nous éclaire de mieux en mieux.
La conscience doit être éduquée dans la foi et le jugement moral éclairé par la foi et la grâce. Une conscience bien formée, éclairée par le Christ par la foi et la grâce, est vraiment droite et véridique. Elle formule ses jugements à la suite, dans le Christ, de la foi, conformément au vrai bien voulu par la sagesse du Créateur. L'éducation de la conscience, dans la foi et dans la grâce, lui est indispensable pour juger correctement ; les hommes sont exposés à des influences négatives et tentés par les puissances des ténèbres et donc par des ennemis spirituels à préférer leur propre jugement et à rejeter certains enseignements (cf. Catéchisme de l'Église catholique n. 1783).
Que la Trinité nous donne une conscience vraiment bien formée.
Pour que cette formation à la foi et à la grâce se réalise, la conscience morale chrétienne doit être éduquée par la méditation de la Parole de Dieu et donc par les enseignements de la Tradition, par les enseignements fiables de l'Eglise ; dans cette ligne, il faut se rendre compte que suivre la conscience morale chrétienne est très exigeant et nous fait marcher sur le chemin de la croix, donc, comme l'enseignent les saints, la méditation sur la Passion du Christ est une lumière extraordinaire pour notre vie à la fois pour faire fort et patient dans l'épreuve et les deux parce que nous pouvons choisir ce qui nous aide à vraiment suivre notre Sauveur sur le chemin de la Croix (cf. Catéchisme de l'Église catholique n. 1785). Que la croix sacrée soit notre lumière.
Le Catéchisme déclare au n. 1787 : « L'homme se trouve parfois face à des situations qui rendent le jugement moral incertain et la décision difficile. Il doit toujours rechercher ce qui est juste et bon et discerner la volonté de Dieu exprimée dans la loi divine." A la lumière de la foi l'homme doit discerner la volonté de Dieu dans sa vie, cette volonté va dans le sens de suivre le Christ sur le chemin de la Croix : celui qui veut aller après le Christ, doit se renier, prendre sa Croix et le suivre (cf. . Luc 9, 22ff). Précisément pour réaliser ce discernement dans la foi, en plus de la méditation de la Parole de Dieu, en particulier de la Passion, de la prière incessante et de la vie liturgique, les conseils des personnes prudentes sont importants. Le Catéchisme de l'Église catholique propose quelques normes fondamentales pour ce discernement dans le n. 1789 "...
- Il n'est jamais permis de faire le mal car le bien en résultera.
- ... "Tout ce que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-le-leur aussi" (Mt 7,12) .76
- La charité passe toujours par le respect du prochain et de sa conscience. …. "
VS affirme quelque chose de particulièrement important, dans cette ligne, au n. 64: "..." pour pouvoir discerner la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait " (Rm 12,2), la connaissance de la loi de Dieu en général est nécessaire, mais c'est pas suffisant : il est indispensable une sorte de « connaturalité » entre l'homme et le vrai bien (Cf. saint Thomas d'Aquin, Summa Theologiae, II-II, q. 45, a. 2.)... En ce sens, Jésus a dit : "Celui qui travaille, la vérité se révèle" (Jn 3,21:64)." (VS, n° XNUMX)
Les paroles de Veritatis Splendor rappellent ce que nous disions plus haut de la conscience morale surnaturelle et de son infaillibilité ; c'est sous l'action de Dieu et de sa grâce sanctifiante que la connaturalité mentionnée ci-dessus se réalise et que les vrais jugements de conscience se font à la lumière de la volonté de Dieu.La grâce nous fait participer à la nature divine, nous rend connaturels à Dieu.
La Commission Théologique Internationale a affirmé « Par la grâce et les vertus théologales, les croyants deviennent « participants de la nature divine » (2 Pt 1,4) et sont en quelque sorte rendus connaturels à Dieu. ...
» Vivant en Dieu et de Dieu, on partage la sagesse de Dieu et on discerne bien sa volonté ; vivant dans la grâce et la charité et donc dans la foi vivante et guidé par les dons de l'Esprit Saint, on participe à la sagesse de Dieu de la manière la plus haute et on discerne bien sa volonté.
Que la Trinité nous accorde de participer pleinement, par grâce, à sa sagesse divine.
a) La conscience morale chrétienne face au Magistère et aux erreurs du « Magistère ».
Dieu nous éclaire de plus en plus.
La foi nous apprend à écouter et à vivre la doctrine sacrée et certaine que le Christ nous présente à travers le Magistère ; donc une conscience morale chrétienne se laisse guider par le Christ à travers le magistère de l'Église et ne se place pas devant lui dans une sorte d'autonomie. Le chrétien est passé de l'autonomie à la « christonomie »… c'est-à-dire que le chrétien accueille le Christ et sa parole comme Loi ; cela s'accomplit dans l'Église du Christ, Corps Mystique du Christ : « Les chrétiens, cependant, dans la formation de leur conscience, doivent assidûment considérer la doctrine sacrée et certaine de l'Église (Cf. Pie XII, « Radio Message », mars 23, 1952 : AAS 44 (1952), pages 270-278.). En effet, par la volonté du Christ, l'Église catholique est maîtresse de vérité et sa mission est de proclamer et d'enseigner authentiquement la vérité qui est le Christ, et en même temps de proclamer et de confirmer avec autorité les principes de l'ordre moral qui découlent de la nature humaine elle-même..."
Les chrétiens doivent former leur conscience avec la doctrine sacrée et certaine de l'Église, dans ce contexte le Magistère a évidemment une importance fondamentale.
Comme l'explique Veritatis Splendor : "... le Magistère n'apporte pas à la conscience chrétienne des vérités qui lui sont étrangères, mais manifeste les vérités qu'il devrait déjà posséder en les développant à partir de l'acte de foi originel." (VS, n° 64)
L'Église aide la conscience à juger à la lumière de la Vérité et à ne pas se laisser tromper par des ennemis spirituels.
Cependant, il convient de noter, comme nous l'avons vu, que : « Dans l'histoire de la papauté, les erreurs humaines n'ont pas manqué et même de graves manquements : Pierre lui-même, en effet, a reconnu qu'il était un pécheur (Cf. Lc 5,8.). Pierre, un homme faible, a été choisi comme roc, précisément pour qu'il soit clair que la victoire est celle du Christ et non le résultat de la force humaine. Le Seigneur a voulu transporter son propre trésor à travers le temps dans des vases fragiles (cf. 2 Co 4,7.) : ainsi la fragilité humaine est devenue un signe de la vérité des promesses divines et de la miséricorde de Dieu. (Cf. Jean-Paul II, Lett . PJ "Ut Unum Sint", du 25.5.1995, nn. 91-94.) " .
Lorsque le "Magistère" s'écarte de la saine doctrine et donc de la Tradition pour affirmer des erreurs, comme cela s'est produit dans certains cas dans le passé ou comme nous le constatons malheureusement de nos jours et comme je le dis dans ce livre, il est évident que de telles erreurs et déviations, même si elles sont propagées par le Pape, elles sont inacceptables et inacceptables, dans ce cas c'est précisément la conscience chrétienne et le Saint-Esprit qui travaillent en elle pour rejeter ce qui est faux que le "Magistère" présente.
A cet égard, il est intéressant de noter ce que dit la Commission théologique internationale dans un document sur le « sensus fidei » : la vertu et donc aussi la foi déplacent le sujet d'abord vers un certain objet, vers un certain acte, mais d'autre part elle l'éloigne même de ce qui est contraire à cet objet, dans cette ligne le sensus fidei est un instinct de la vérité de l'Evangile, qui permet aux chrétiens de reconnaître la doctrine et la pratique chrétiennes authentiques et d'y adhérer. Cet instinct est surnaturel et a un lien intrinsèque avec le don de la foi reçu dans la communion ecclésiale, et permet aux chrétiens de répondre à leur propre vocation prophétique.
Saint Thomas déclare: "... per habitum fidei inclinatur mens hominis ad absentiendum his quae conveniunt rectae fidei et non aliis." (II-II q. 1, a. 4, ad 3) Par la foi, l'esprit de l'homme est enclin à donner son assentiment à ce qui convient à la foi juste, et rien d'autre. La foi fait participer le croyant à la connaissance que Dieu a de lui-même et de toutes choses. Par la grâce et les vertus théologales, les croyants deviennent "participants à la nature et à la vie de la Trinité (cf. 2 Pt 1,4)."
Au non. 58 du même document on peut lire : « Par ces dons de l'Esprit, spécialement ceux de l'intelligence et de la science, les croyants sont rendus capables de comprendre intimement « l'expérience des choses spirituelles » [DV 8...] et de rejeter toute interprétation contraire à la foi. »
Selon l'art. Thomas est en particulier le don de la science qui conduit le fidèle à porter un jugement précis sur ce qu'il faut croire et qui, par conséquent, conduit le fidèle à discerner ce qu'il faut croire et ce qu'il ne faut pas (cf. II-II, q. 9, a. 1, c. et ad 2)
Aux ns. 61 ss du même document on relit : « Le sensus fidei fidelis permet aussi à tout croyant de percevoir un désaccord, une incohérence ou une contradiction entre un enseignement ou une pratique et la foi chrétienne authentique dont il vit.
Comme l'art. Thomas pour la foi le croyant est retenu de donner son assentiment à ce qui est contraire à la foi : « Fidei etiam habitus hanc efficaciam habet, ut per ipsum intellectus fidelis detineatur ne contrariis fidei assentiat » (De veritate, q. 14, a . 10, annonce 10)
Il dit toujours oui. Thomas : « … sicut habitus temperantiae inclinat ad resistendum luxuriae, ita habitus fidei inclinat ad resistendum omnibus quae sunt contra fidem. Unde in tempore when emergit necessitas explicite cognoscendi vel propter doctrinam contrariam quae imminet, vel propter motum dubium qui insurgit, tunc homo fidelis ex inclinatione fidei non consentit his quae sunt contra fidem, sed differt asensum, quousque plenius instruatur. III d. 25, q 2, a. 1, sol. 2, ad 3.)
La tempérance conduit à résister à la convoitise et la foi conduit à résister à tout ce qui est contraire à la foi. C'est pourquoi l'homme de foi, même en période de confusion doctrinale, ne permet pas ce qui va à l'encontre de la foi.
Sous la conduite de la grâce et de l'Esprit Saint, les fidèles rejettent tout ce qui va à l'encontre de la saine doctrine même si c'est un évêque ou un pape qui l'affirme.
Que Dieu nous rende toujours plus dociles à sa voix et toujours plus sages pour rejeter ce qui va à l'encontre de la saine doctrine même si c'est un évêque ou un pape qui affirme de telles erreurs.
6) Questions concernant la situation des divorcés remariés dans l'Église et la doctrine catholique concernant la conscience morale chrétienne.
Dieu nous éclaire de mieux en mieux
La Congrégation pour la Doctrine de la Foi écrit dans un document célèbre sur la situation des divorcés remariés : « La croyance erronée qu'une personne divorcée remariée peut accéder à la Communion eucharistique suppose normalement que la conscience personnelle se voit attribuer le pouvoir de décider en dernier ressort de l'analyse , sur la base de sa propre conviction (Cf. Lettre encyclique Veritatis splendor, n. 55 : AAS 85 (1993) 1178.), de l'existence ou non du mariage précédent et de la valeur de la nouvelle union. Mais une telle attribution est inadmissible (Cf. Code de Droit canonique, can. 1085 § 2.). En fait, le mariage [...] est essentiellement une réalité publique.
... le consentement, avec lequel le mariage est constitué, n'est pas une simple décision privée, puisqu'il crée pour chacun des époux et pour le couple une situation spécifiquement ecclésiale et sociale. Par conséquent, le jugement de conscience sur sa situation conjugale ne concerne pas seulement une relation immédiate entre l'homme et Dieu, comme si l'on pouvait se passer de cette médiation ecclésiale, qui comprend aussi les lois canoniques obligatoires en conscience. "
Je souligne que : la croyance erronée qu'une personne divorcée et remariée peut accéder à la communion eucharistique suppose normalement que la conscience personnelle se voit attribuer le pouvoir de décider en dernier ressort, sur la base de sa propre conviction, de l'existence ou non du mariage précédent et de la valeur du nouveau syndicat. Une telle attribution est inadmissible car le mariage est une réalité publique et seuls les organes ecclésiaux qui en sont chargés peuvent prononcer la nullité d'un mariage antérieur. Par conséquent, pour aborder l'Eucharistie, la décision de la conscience morale personnelle sur la validité et l'existence du mariage contracté ne suffit pas, mais il est nécessaire de respecter les lois canoniques qui sont obligatoires en conscience.
Dieu nous éclaire de mieux en mieux.
Comme nous l'avons vu plus haut, il faut distinguer une conscience chrétienne d'une conscience simplement humaine, la conscience chrétienne est éclairée par la foi, mais pour cette foi la personne ne peut juger par elle-même de la validité de son mariage, la foi nous enseigne que seule la L'Église a le pouvoir de déclarer un mariage célébré nul et non avenu. C'est pourquoi ceux qui veulent aborder l'Eucharistie uniquement sur la base de leur jugement ne se laissent pas guider par la foi et donc par la conscience morale chrétienne. Comme on l'a vu plus haut, l'Église nous aide à former justement notre conscience morale, mieux encore on pourrait dire que le Christ et la Trinité nous aident à former notre conscience morale chrétienne à travers les indications que la Trinité elle-même nous donne à travers l'Église ; la conscience morale chrétienne, illuminée par la foi, accueille l'enseignement de Dieu à travers l'Église et guide la personne à vivre selon elle.
Que la Trinité nous accorde de suivre toujours mieux sa Vérité à travers l'enseignement de l'Église.
Le Cardinal Ratzinger, en 1998, dans son "Introduction" au numéro 17 de la série "Documents et Etudes", dirigée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, intitulée "Sur la pastorale des divorcés remariés", a écrit quelque chose très important dans cette ligne, reprenant les affirmations de la lettre précitée de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi :
« D'autres ont proposé de distinguer entre l'admission officielle à la Sainte Communion, qui ne serait pas possible, et l'accès de ces fidèles à la table du Seigneur, qui dans certains cas serait permis, s'ils s'estimaient autorisés à le faire en leur conscience. . Au contraire, la lettre de la Congrégation souligne : « Les fidèles qui coexistent habituellement more uxorio avec une personne qui n'est pas l'épouse légitime ou l'époux légitime, ne peuvent pas accéder à la Communion eucharistique. S'il le juge possible, les pasteurs et confesseurs, vu la gravité de l'affaire et les exigences du bien spirituel de la personne et du bien commun de l'Église, ont le grave devoir de l'avertir que ce jugement de conscience est en pleine conflit avec la doctrine de l'Église. Ils doivent aussi se souvenir de cette doctrine dans l'enseignement à tous les fidèles qui leur sont confiés" . ... Ce n'est "que la fidélité absolue à la volonté du Christ qui nous a rendu et confié à nouveau l'indissolubilité du mariage comme don du Créateur" »
Que Dieu nous rende toujours plus fidèles à la volonté du Christ, Dieu-homme.
Le cardinal Müller, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, écrivait en 2013 dans la ligne que nous venons de voir : « De plus en plus souvent, il est suggéré que la décision d'aborder ou non la communion eucharistique soit laissée à la conscience personnelle du divorcé et remarié. Cet argument, qui repose sur un concept problématique de "conscience", a déjà été rejeté dans la lettre de la Congrégation de 1994. ...
Si les divorcés remariés sont subjectivement convaincus de conscience que le précédent mariage n'était pas valide, cela doit être objectivement démontré par l'autorité judiciaire compétente en matière matrimoniale. Le mariage ne concerne pas seulement la relation entre deux personnes et Dieu, mais c'est aussi une réalité de l'Église, un sacrement, sur la validité duquel non seulement l'individu pour lui-même, mais l'Église, dans laquelle il est incorporé par la foi et le Baptême. , est tenu de trancher. »
En 2011, l'Osservatore Romano a proposé à nouveau un écrit du Cardinal Ratzinger, devenu plus tard Pape, dans lequel on lit : « Si le précédent mariage des fidèles divorcés remariés était valide, leur nouvelle union ne peut en aucun cas être considérée comme licite, pour le fait que la réception des sacrements ne peut être fondée sur des raisons intérieures. La conscience de l'individu est liée sans exception à cette norme »
La conscience chrétienne est liée sans exception à la Vérité que si le précédent mariage des fidèles divorcés remariés était valide, leur nouvelle union ne peut en aucun cas être considérée comme licite, et la réception des sacrements n'est pas fondée sur des raisons intérieures.
Dieu lie de mieux en mieux nos consciences à sa Vérité.
7) Clarifications sur certaines déclarations du Pape François sur la conscience morale dans Amoris Laetitia n. 37.
Au non. 37 d'Amoris Laetitia nous lisons « …. Nous avons du mal à présenter le mariage davantage comme une voie dynamique de croissance et d'épanouissement que comme un fardeau à porter toute une vie. Nous luttons aussi pour donner de l'espace à la conscience des fidèles, qui souvent répondent le mieux possible à l'Evangile au milieu de leurs limites et peuvent mener à bien leur discernement personnel face à des situations où tous les schémas se brisent. Nous sommes appelés à former des consciences, pas à prétendre les remplacer. »
Tout d'abord, je voudrais préciser que nous sommes certes appelés à former des consciences mais pas seulement celles des autres…. nous sommes d'abord appelés à bien former notre conscience avec la saine doctrine et la foi juste et vraie, afin que d'abord nos jugements soient éclairés et qu'avec eux nous puissions éclairer d'autres consciences ! Les erreurs sur la saine doctrine ne servent pas à former nos consciences et ne servent pas à former la conscience des autres.
Comme nous l'avons dit plus haut, le chrétien doit donc avoir une conscience morale chrétienne, éclairée par la foi, et sur la base de cette foi et de cette conscience, il ne suffit pas, pour être sauvé, de faire "le mieux possible" au milieu de limites etc., comme il dit Amoris Laetitia, ... il faut vivre dans la grâce de Dieu et donc vivre les commandements, avec l'aide de Dieu. Cependant, celui qui a déjà l'usage de la raison ne peut pas se transformer de pécheur en juste s'il n'est pas disposé à observer tous les commandements de Dieu." ... Le Catéchisme de l'Église catholique rappelle au n.2068 que le Concile de Trente déclare que : "... les dix commandements obligent les chrétiens et que l'homme justifié est encore tenu de les observer (cf. Concile de Trente, Sess 6a, Decretum de iustificatione, canons 19-20 : DS 1569-1570).
En outre, le Catéchisme précise au n. 2072 que nul ne peut se dispenser des 10 commandements.
Nous sommes appelés à ne dispenser personne de l'observance des commandements divins et donc nous sommes appelés à considérer les commandements divins comme la véritable Loi de Dieu, dont les préceptes négatifs obligent toujours et en toute circonstance, et non simplement comme un idéal... et donc nous sommes appelés à nous opposer en doctrine et en pratique à la soi-disant "gradualité de la Loi"...
Il n'est pas impossible de vivre en observant les 10 commandements… mais c'est difficile et nous savons que : « Les vérités concernant Dieu et les rapports entre les hommes et Dieu transcendent complètement l'ordre des choses sensibles ; quand ils se laissent ensuite entraîner dans la pratique de la vie et l'informent, alors ils exigent sacrifice et abnégation. En atteignant ces vérités, l'intellect humain rencontre des obstacles de l'imagination, tant pour les mauvaises passions issues du péché originel. Il arrive que les hommes en ces choses se persuadent volontiers que c'est faux, ou du moins douteux, ce qu'ils « ne veulent pas que ce soit vrai ». Pour ces raisons, il faut dire que la révélation divine est moralement nécessaire pour que les vérités qui, en matière religieuse et morale, ne sont pas en elles-mêmes inaccessibles, puissent être connues de tous avec facilité, avec une ferme certitude et sans aucune erreur. (Conc. Vat. DB 1876, Const. "De fide Cath.", Chap. II, De révélatione)."
Nous sommes donc aussi appelés à corriger ceux qui sont persuadés que ce qui est vrai est faux, mais qu'ils ne voudraient pas que ce soit vrai, nous sommes aussi appelés à corriger ceux qui croient marcher sur le droit chemin, et au contraire sont en un chemin de péché grave et nous sommes également appelés à prendre des mesures sérieuses pour affirmer la vérité. Nous sommes certainement appelés, dans cette ligne, à éloigner avec charité mais aussi avec fermeté les pécheurs notoires des sacrements qu'ils veulent recevoir sans être véritablement convertis, bien qu'en conscience ils « sentent » qu'ils peuvent les recevoir, comme peut être dit au can 915 : « Excommuniés et interdits après l'imposition ou la déclaration de la peine et ceux qui s'obstinent à commettre un péché grave et manifeste ne seront pas admis à la sainte communion » (can. 915). l'Église même si en conscience ceux qui les font se sentent bien.
Nous sommes appelés à dire toute la vérité... même si c'est inconfortable...
Dieu nous libère de plus en plus des erreurs et des péchés.
8) Clarifications sur certaines déclarations du Pape François sur la conscience morale dans Amoris Laetitia n. 303.
a) Les déclarations d'Amoris Laetitia et leur signification.
Au non. 303 d'Amoris Laetitia nous lisons : « Mais cette conscience peut reconnaître non seulement qu'une situation ne répond pas objectivement à la proposition générale de l'Évangile ; il peut aussi reconnaître avec sincérité et honnêteté quelle est pour l'instant la réponse généreuse qui peut être offerte à Dieu, et découvrir avec une certaine certitude morale que c'est là le don que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète des limites, même si ce n'est pas encore pleinement l'objectif idéal."
Le passage d'Amoris Laetitia que nous venons de voir doit être examiné en considérant d'abord ce que nous avons dit au début de ce livre : le "changement de paradigme" que le Pape opère s'effectue avec discrétion et aussi en utilisant un certain "chiffre " qui passe aussi par une ambiguïté intentionnelle et de manière discrète la trahison de la saine doctrine.
Dans le passage ci-dessus, il est donc dit, selon le texte, que "cette conscience" qui est évidemment la conscience dont il a parlé dans la phrase précédente et qui est la conscience éclairée, formée et accompagnée par le discernement responsable et sérieux du Le pasteur peut aussi reconnaître avec sincérité et honnêteté quelle est pour l'instant la réponse généreuse qui peut être offerte à Dieu, et découvrir avec une certaine certitude morale que c'est là le don que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète des limites , même si ce n'est pas encore tout à fait l'objectif idéal.
Examinant cette déclaration à la lumière du "chiffre" et de la discrétion susmentionnés, considérant les mots utilisés dans le texte, considérant l'interprétation "authentique" faite par Mgr. Fernández que nous verrons quelques paragraphes plus tard, ainsi que ceux faits par les évêques allemands et maltais et approuvés par le Saint-Siège et que nous verrons plus tard, nous comprenons que pour ce texte et donc pour le pape François, la conscience peut reconnaître avec sincérité et honnêteté et avec une certaine certitude morale, que Dieu demande de rester dans une situation d'opposition aux commandements, demande de rester dans l'accomplissement d'actes objectivement graves, ou, mieux dit, demande de continuer à accomplir ce que la saine doctrine indique comme péché mortel.
La volonté de Dieu est donc pour certains, dans certains cas, selon le Pape François, qu'ils vont pratiquement à l'encontre de la Loi que Dieu lui-même a établie et continuent à rester dans une situation évidente de péché grave ; de plus, toujours selon le pape argentin, la conscience droite, la conscience chrétienne, peut reconnaître avec sincérité et honnêteté et avec une certaine certitude morale que précisément Dieu veut que ces personnes restent dans cette situation de péché grave.
Nous demandons à Dieu une lumière spéciale pour examiner dans les pages qui suivent et à la lumière de la saine doctrine, l'enseignement qui, comme nous venons de le dire, ressort du passage en question d'Amoris Laetitia 303.
Disons tout de suite que le Pape n'appuie cette déclaration de sa part sur aucune citation. Evidemment, selon le Pape, la Tradition et la Bible ne soutiennent pas cette affirmation avec leurs textes.
b) Une conscience morale chrétienne peut-elle croire avec sincérité et honnêteté et découvrir avec une certaine certitude morale que Dieu lui permet de faire ce qu'il lui interdit absolument, toujours et sans exception ? Normalement non !
La Croix du Christ soit notre lumière.
Comme nous l'avons dit plus haut, notre conscience morale de chrétien doit être éclairée par la vraie foi qui implique aussi l'acceptation totale des affirmations que le Magistère, selon la sainte doctrine, surtout sur le plan dogmatique ou définitif, a présentées.
Ces affirmations magistrales de haut niveau sont, entre autres, fixées par le Concile de Trente et sont rapportées dans le Catéchisme de l'Église catholique au n. 2068
Plus précisément, le Concile de Trente déclare : « Nul, aussi justifié soit-il, ne doit se considérer libre de l'observance des commandements, nul ne doit faire sienne cette expression téméraire interdite par les pères sous peine d'anathème (cf. Arausicano II (529 ) après le chapitre 25 (Msi 8. 717).), c'est-à-dire qu'il est impossible à l'homme justifié d'observer les commandements de Dieu.Dieu, en effet, ne commande pas des choses impossibles; mais quand il ordonne, il vous avertit de faire ce que vous pouvez (cf. Augustin, De natura et gratia, 43 (50) (CSEL 60, 270).) et de demander ce que vous ne pouvez pas, et il aide pour que vous puissiez : ses commandements ne sont-ils pas lourds (cf. I Jn 5, 3.), son joug est doux et leur poids léger (cf. Mt 11, 30.). En effet, ceux qui sont enfants de Dieu aiment le Christ et ceux qui l'aiment (comme il le dit lui-même, cf. Jn 14, 23.) gardent ses paroles, ce qu'avec l'aide de Dieu ils peuvent certainement faire. » Le Concile de Trente lui-même l'affirme également. « 18. Si quelqu'un dit que même pour l'homme justifié et constitué en grâce, les commandements de Dieu sont impossibles à observer, qu'il soit anathème. 19. Quiconque affirme que dans l'Evangile rien d'autre n'est commandé, excepté la foi, que les autres choses sont indifférentes, ni commandées, ni interdites, mais gratuites ; ou que les Dix Commandements n'ont rien à voir avec les chrétiens : soyez anathème. 20. Si quelqu'un affirme que l'homme, aussi juste et parfait qu'il veut, n'est pas tenu de garder les commandements de Dieu et de l'Église, mais seulement de croire, comme si l'Évangile n'était qu'une promesse simple et absolue de la vie éternelle, non conditionné à l'observance des commandements : qu'il soit anathème. " C'est pourquoi la saine doctrine proclamée par un concile œcuménique au niveau dogmatique affirme que nul, aussi justifié soit-il, ne doit se considérer libre de l'observance des commandements... Dieu nous ordonne d'observer les commandements et nous donne la capacité de les observer.
Le Concile Vatican II affirme : « Les évêques, en tant que successeurs des apôtres, reçoivent du Seigneur, à qui est donné tout pouvoir dans les cieux et sur la terre, la mission d'enseigner à tous les peuples et d'annoncer l'Évangile à toute créature, afin que tous les hommes, par la foi, le baptême et l'observance des commandements, obtiennent le salut (cf. Mt 28,18-20 ; Mc 16,15-16 ; Ac 26,17 s.). Une conscience morale chrétienne juge selon cette vérité. Que Dieu nous aide à avoir une conscience morale droite et à vivre toujours selon la loi divine.
En outre, le Catéchisme précise au n. 2072 que : « Puisqu'ils énoncent les devoirs fondamentaux de l'homme envers Dieu et envers son prochain, les Dix Commandements révèlent, dans leur contenu essentiel, de graves obligations. Ils sont essentiellement immuables et obligent toujours et partout. Personne ne pouvait s'en passer. Les dix commandements sont gravés par Dieu dans le cœur de l'être humain."
Une conscience morale vraiment chrétienne vit éclairée par cette vérité de la foi : les dix commandements sont indispensables, substantiellement immuables et obligent toujours et partout... Les commandements ne sont pas simplement un idéal mais justement ce sont des commandements qui obligent toujours et partout, ici et maintenant !
Dans le VS nous lisons : « Les préceptes négatifs de la loi naturelle sont universellement valables : ils obligent chacun et chacune, toujours et en toute circonstance. … Il est interdit à tous et toujours d'enfreindre les préceptes qui lient tout le monde et à tout prix de ne pas offenser en personne et, avant tout, en eux-mêmes la dignité personnelle commune à tous. … L'Église a toujours enseigné qu'il ne faut jamais choisir des comportements interdits par les commandements moraux, exprimés sous une forme négative dans l'Ancien et le Nouveau Testament ». (VS, n° 52)
Jésus, vrai Dieu et vrai homme, proclame solennellement l'impératif de ces interdits : « Si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. .. : ne tuez pas, ne commettez pas d'adultère, ne volez pas, ne portez pas de faux témoignage" (Mt 19,17 : 18-XNUMX). Une conscience chrétienne ne peut jamais croire que Dieu lui permette de faire ce qu'il lui interdit absolument, toujours et sans exception. ; jamais une conscience morale chrétienne ne peut juger que Dieu lui permet de commettre l'adultère... ou des actes homosexuels etc.
Dans un important article publié dans l'Osservatore Romano, nous lisons "La tradition morale chrétienne a ... constamment et clairement affirmé que, parmi les négatives, les normes qui interdisent les actes intrinsèquement désordonnés n'admettent pas d'exceptions: ces actes, en fait, sont « désordonnées » du point de vue moral par leur structure très intime, donc en elles-mêmes et pour elles-mêmes, c'est-à-dire qu'elles contredisent la personne dans sa dignité spécifique de personne. Précisément pour cette raison précise, de tels actes ne peuvent être rendus "ordonnés" d'un point de vue moral par aucune intention et circonstance subjective, qui ne sont pas capables de changer leur structure. " (Exhortation apostolique Familiaris consortio, n. 32)." .
Dans le VS nous lisons, au n. 81 : « En enseignant l'existence d'actes intrinsèquement mauvais, l'Église accepte la doctrine de la Sainte Écriture. ... Si les actes sont intrinsèquement mauvais, une bonne intention ou des circonstances particulières peuvent atténuer leur méchanceté, mais elles ne peuvent la supprimer : ce sont des actes "irrémédiablement" mauvais, par eux-mêmes et en eux-mêmes ils ne peuvent être ordonnés à Dieu et au bien de la personne ... "(VS, n ° 81)
Les actes intrinsèquement mauvais sont irrémédiablement mauvais et ne peuvent être commandés pour le bien de la personne.
L'adultère, comme les autres actes intrinsèquement mauvais, est interdit semper et pro semper, sans exception, car le choix d'un tel comportement n'est en aucun cas compatible avec la bonté de la volonté de la personne qui agit, avec sa vocation à la vie avec Dieu et à la communion avec voisin. Il est interdit à tous et toujours d'enfreindre les préceptes qui lient tout le monde et à tout prix de ne pas offenser en personne et, d'abord, en eux-mêmes la dignité personnelle commune à tous.
Veuillez noter : toujours et en toutes circonstances, sans exception, l'adultère est interdit, par conséquent, l'adultère est également interdit dans le cas où "... se llega a reconocer que, dans un cas concret, hay limitaciones qu'atenúan la responsabilidad y la culpabilidad (cf. 301-302), en particulier lorsqu'une personne considère caería en una ulterior falta dañando a los hijos de la nueva unión…. " c'est-à-dire que, contrairement à ce que dit la lettre des évêques argentins, il est radicalement interdit de commettre l'adultère même si la personne pense qu'en ne cédant pas à un tel péché, elle tomberait dans un autre péché préjudiciable aux enfants de la nouvelle union.
Il n'y a pas d'exceptions, selon ces affirmations, qui justifient l'accomplissement d'actes contraires aux préceptes négatifs de la loi naturelle.
Il est interdit à tous et toujours d'enfreindre les préceptes divins qui lient, tout le monde et à n'importe quel prix… donc même au prix de faire tomber la famille ! ... La fin ne justifie pas les moyens ... Le Catéchisme de l'Église catholique affirme que certains actes sont pour eux-mêmes, c'est-à-dire, en particulier pour leur objet, toujours gravement contraires à la loi divine parmi eux sont le blasphème et le parjure, meurtre, adultère mais aussi rapports homosexuels etc.. "Il n'est pas permis de faire le mal car le bien en résultera." (Catéchisme de l'Église catholique n.1753) Il n'est pas permis de faire le mal pour que le bien en vienne : il n'est pas permis de commettre l'adultère pour sauver des enfants ou des familles...
Pour sauver la famille nous n'avons pas le droit de mettre les 10 commandements sous nos pieds !!
Les affirmations que nous venons de voir vont clairement dans le sens, qui paraît le plus simple et le plus précis, selon lequel Dieu veut que les préceptes négatifs de la loi naturelle soient universellement valables : ils obligent chacun, toujours et en tout circonstance.
La conscience morale chrétienne suit précisément les lumières et les vérités qui se dégagent de ces textes et croit que les préceptes négatifs de la loi naturelle sont universellement valables : ils obligent chacun et chacune, toujours et en toute circonstance.
b, 1) Des cas absolument extraordinaires, peut-être possibles, qui « confirment la règle ».
Saint Thomas affirme qu'il y a des actes intrinsèquement mauvais qui sont toujours et à jamais interdits et que les commandements sont indispensables pour que personne ne puisse se dispenser de l'observance des préceptes divins (cf. Iª-IIae q. 100 a. 8 co.) Mais d'autre part le même Docteur présente quelques cas absolument exceptionnels pour lesquels Dieu peut dispenser quelqu'un dans un cas particulier afin qu'il puisse accomplir des actes qui, sans la dispense divine sont objectivement des péchés graves, sont de véritables exceptions qui confirment la règle, comme nous préciserons.
Tout d'abord, St. Thomas rappelle que la dispense implique une distribution proportionnée des choses communes aux réalités qui font partie de cette communauté, de cette façon la nourriture est distribuée à la famille (cf. II-II q. 88 a. 10)
La dispense de vote, stipule l'art. Thomas, doit être compris comme les dispenses qui sont accordées dans l'observance d'une loi humaine. Maintenant, la dispense dans la loi humaine doit être accordée dans le cas où une certaine loi, donnée en considération de ce qui est bon dans la plupart des cas, n'est pas bonne pour quelqu'un, avec cette dispense précisément il est libéré de l'observance de cette loi. pour qui une telle observance n'est pas bonne. (cf. II-II q. 88 a. 10)
Les préceptes de Dieu sont des préceptes nécessaires pour eux-mêmes au salut, d'autre part les lois ecclésiastiques n'ont pas pour objet des choses qui, par indication de l'Église, et non pour elles-mêmes, sont nécessaires au salut ; donc il peut y avoir des empêchements qui déterminent pour quelqu'un la dispense d'observer ces lois, mais il ne peut y avoir de dispense d'observer les préceptes établis par Dieu comme nécessaires au salut (cf. IIª-IIae, q. 147 a. 4 ad 1).
Saint Thomas est très clair en niant qu'un homme puisse se dispenser de la Loi de Dieu (Cfr. Super Sent., Lib. 3 d. 37 q. 1 a. 4; I-II q. 100 a. 8; Quodlibet 4 , a. 8).
Dans la Somme théologique en particulier, il dit que St. Thomas à cet égard : « .. Praecepta autem Decalogi continent ipsam intentionem legislatoris, scilicet Dei. … Et ideo praecepta Decalogi sunt omnino indispensabilia. » (I-II q. 100 a. 8) Les préceptes du Décalogue contiennent la même intention du Législateur, c'est-à-dire de Dieu, donc ces préceptes sont absolument indispensables !
Dans l'article, l'art. Le docteur explique notamment que : Dieu lui-même se renierait s'il enlevait l'ordre de sa justice, lui étant la justice elle-même ; c'est pourquoi Dieu ne peut pas dispenser de telle manière qu'il soit permis à l'homme d'avoir des relations désordonnées avec Dieu lui-même, ou de ne pas se soumettre à l'ordre de sa justice, même dans les choses pour lesquelles les hommes sont ordonnés les uns aux autres. cf. II q. 100 a. 8 ad 2).
Les préceptes du Décalogue sont immuables quant à la règle de justice qu'ils contiennent. Par rapport, d'autre part, à une certaine détermination pour l'application à des actes singuliers, de sorte que ceci ou cela soit un meurtre ou un vol ou un adultère, il peut y avoir des changements : dans ces choses que le Seigneur a instituées, seule l'autorité de Dieu lui-même est requis; au lieu de cela, l'autorité des hommes suffit dans les choses qui sont confiées à la juridiction des hommes.
Plus précisément, examinant divers passages de ses œuvres, St. Thomas affirme ceci : Dieu ne peut pas changer les règles de justice qui contiennent les préceptes du Décalogue : « … praecepta ipsa Decalogi, quantum ad rationem iustitiae quam continent, immutabilia sunt. Sed quantum ad aliquam determinationem per applicationem ad singulares actus, ut scilicet hoc vel illud sit homicidium, furtum vel adultium, aut non, hoc quidem est mutabile, when sola auctoritate divina, in his scilicet quae a solo Deo sunt instituta, sicut in marriage, et in aliis huiusmodi ; quand etiam auctoritate humana, sicut dans son quae sunt commissa hominum iurisdictioni. Quantum enim ad hoc, homines gerunt vicem Dei, non autem quantum ad omnia." (I-II q. 100 a. 8 ad 3m)
Cependant, Dieu peut faire une détermination pour l'application à des actes individuels, établissant, avec son autorité, que ceci ou cela est ou n'est pas un meurtre ou un vol ou un adultère ; ainsi les Israélites qui recevaient des choses données par les Égyptiens à leur départ d'Égypte ne volaient pas parce que Dieu établissait qu'elles étaient dues ; de même Abraham n'a pas permis un meurtre quand Dieu lui a ordonné de tuer Isaac parce que Dieu est le maître de la vie et de la mort et avait décidé qu'il soit tué. De même Osée, s'unissant à sa femme fornicatrice ou à la femme adultère n'a pas péché parce que cette femme était sienne, elle lui appartenait selon le mandat de Dieu qui est l'auteur du mariage. De la manière qui vient d'être dite, cependant, Dieu peut d'une certaine manière dispenser des préceptes de la deuxième table du Décalogue, comme S. Bernardo, pas de ceux du premier plat.
Caietano dans son commentaire joint à l'édition léonine de la Somma Theologica de l'art. Thomas réitère les paroles de St. Thomas : les préceptes du Décalogue sont immuables en ce qui concerne la règle de justice qu'ils contiennent, en ce qui concerne, au contraire, une certaine détermination pour l'application aux actes individuels, afin que tel ou tel meurtre ou vol ou adultère, il puisse y avoir changements : dans ces choses que le Seigneur a instituées, il ne faut que l'autorité de Dieu lui-même. Lorsque Dieu ordonne de faire quelque chose qui, sans son ordre, serait un péché grave comme le meurtre, l'adultère ou le vol, son ordre n'est pas contre le précepte ou en dehors du précepte mais est contre le précepte.
De plus, comme l'art. Thomas « … contra praecepta primae tabulae, quae ordinant immediate in Deum, Deus dispensare non potest ; sed contra praecepta secundae tabulae, quae ordinant immédiat ad proximum, Deus potest dispensare; non autem homines dans sa dispense possunt. » (Super Sentence, lib. 1 d. 47 q. 1 a. 4) Dieu ne peut pas dispenser des préceptes de la première table du Décalogue, il peut au contraire dispenser, comme nous l'avons vu, des préceptes de la deuxième table, mais les hommes ne peuvent pas.
Dans De Malo en particulier s. Thomas (De malo, q. 3 a. 1 ad 17) affirme que Dieu ne peut pas dispenser des préceptes de la première table du Décalogue, il peut au contraire dispenser, comme nous l'avons vu, des préceptes de la deuxième table, faisant que ce n'est pas un péché, sinon ce serait un péché ; en effet avec les préceptes de la première table les hommes sont ordonnés à Dieu, bien universel, et Dieu ne peut se renier en éloignant les hommes de lui-même. Saint Thomas cite le cas d'Osée mais précise que la chose n'est pas sûre car il souligne comment certains disent que ces choses qui sont affirmées d'Osée se sont produites non pas en réalité mais en vision prophétique.
Selon l'art. Thomas, donc, les préceptes négatifs du Décalogue obligent semper et pro semper mais si Dieu nous ordonne d'accomplir un acte qui en soi serait intrinsèquement mauvais, cet ordre le libère d'une telle méchanceté et la rend licite ; concrètement, ce qui se passe dans le cas particulier, c'est que le précepte reste parfaitement valable mais le cas particulier ne relève plus de ce précepte parce que Dieu est intervenu et a fait passer ce cas particulier au-dessus du précepte.
Suarez, en particulier, suit s très directement. Thomas et affirme que même Dieu ne peut dispenser des préceptes du Décalogue ; l'homme, et en particulier le Pape, peut préciser, dans la Vérité, la matière du précepte, sujette à mutation et clarification, p. ex. ce qui appartenait auparavant à une personne peut devenir une autre et donc ce qui était vol ne l'est plus ... (cf. F. Suarez "Tractatus de legibus et de Deo Legislatore" l. II c. XV n. 16) mais non il peut dispense des préceptes du Décalogue.
Le célèbre texte de théologie morale selon la doctrine alphonsienne écrit par Aertnys et Damen affirme que seul Dieu peut dispenser du droit divin positif et des normes du droit naturel, l'Église n'a pas le pouvoir d'accorder la dispense proprement dite en matière divine positive droit; l'Église peut interpréter la loi divine positive et, par le pouvoir vicariant, peut indûment dispenser la loi divine positive dans la mesure où elle est fondée sur un fait humain ; dans cette ligne l'Église dispense dans le lien du mariage ratifié mais non consommé (cf. Aertnys et Damen "Theologia Moralis." Marietti, 1956, vol. I p. 145s)
Cependant, il faut dire qu'en réalité les dispenses données par Dieu à sa loi ne sont pas trop claires, et ne semblent pas être de véritables dispenses. Les cas où l'art. Thomas mentionne qu'il y en a 3 : le sacrifice d'Isaac (Gn 22,1-18), le dépouillement de l'Egypte par les Israélites (Ex. 12, 35s), le cas d'Osée (Osée 1,2) qui est invité à prendre une prostituée pour femme.
Le cas d'Abraham invité par Dieu à tuer son fils Isaac (Gn 22,1-18) est plus une preuve qu'un véritable ordre de tuer un innocent, cependant le sens profond du passage est qu'Abraham doit "tuer spirituellement" dans lui-même le lien évidemment très fort pour le fils unique Isaac d'être lui-même libre de faire la volonté de Dieu en tout et de garder son fils libre pour qu'il puisse lui aussi faire la volonté de Dieu en tout, donc en réalité Abraham a vraiment "tué" mais spirituellement et en lui-même, c'est-à-dire qu'il s'est profondément détaché de son fils, le reconnaissant pleinement comme un don de Dieu et non comme quelque chose appartenant à Abraham lui-même. Dieu intervient quand le plein détachement intérieur d'Abraham de son fils a été accompli parce que c'était ce que Dieu voulait accomplir. De plus, il faut tenir compte du fait qu'au Moyen-Orient le sacrifice humain de l'enfant était la coutume de divers peuples, l'histoire du sacrifice d'Isaac doit en fait être comprise comme le dépassement et aussi la condamnation des sacrifices humains qui est réalisé par Dieu et par la vraie religion, Abraham se détache du paganisme et s'en détache non seulement pour la reconnaissance de Dieu mais pour la pratique de la vraie religion et donc de la vraie morale que Dieu lui enseigne. Cette morale et cette vraie religion n'impliquent pas la pratique du sacrifice humain.
Quant au cas des Juifs quittant l'Egypte (Ex. 12, 35-36) et notamment le fait qu'ils aient dépouillé l'Egypte, il ne semble pas que dans ce cas les Juifs aient volé, ce sont simplement les Egyptiens eux-mêmes qui leur ont fait des cadeaux à leur demande.
Enfin, concernant l'épisode d'Osée (Osée 1,2) le même St. Thomas précise qu'il n'y a aucune certitude que Dieu ait réellement commandé à Osée quelque chose qui est normalement un péché, certains interprètent le passage comme une vision prophétique. Le texte pourrait aussi signifier que le prophète doit épouser une femme qui fait partie des gens qui pratiquent la prostitution, c'est-à-dire qu'il trahit son Dieu avec de faux dieux, pas une vraie prostituée.
De plus, épouser une prostituée n'est pas un péché en soi.
Donc, ces documents ne sont pas clairement visibles.
De plus, les cas précités sont tous des épisodes de l'A. Testament, avec la venue du Christ ces dispenses ne semblent plus recevables étant donné que le Christ nous a donné sa grâce en plénitude et que nous sommes appelés à imiter le Christ et à vivre en peuple déifié et à donner le bon exemple à nos frères. Les dispenses en question, aux préceptes du Décalogue, créeraient ou pourraient créer des situations dans lesquelles on répandrait un mauvais exemple, donc il me semble commode que la perfection apportée par le Christ mette complètement ces dispenses de côté.
De plus, ces dispenses, même si elles étaient vraies, seraient communiquées à de vrais mystiques, à des hommes saints (tels qu'Abraham, Osée, Moïse) à qui Dieu parle et qui sont vraiment guidés par Dieu, non à des hommes plongés dans le péché, ils ce seraient des cas absolument extraordinaires... ce seraient des exceptions tellement extraordinaires qu'« elles confirmeraient la règle ».
Le Magistère, comme on le voit, ne semble pas suivre l'art. Thomas pour cette ligne de dispensation de Dieu à sa Loi et en particulier au Décalogue.
Dieu nous a donné sa Loi et nous donne la force de la pratiquer, les commandements négatifs de la loi sont absolument insurmontables.
Le caractère indispensable absolu des commandements du Décalogue est parfaitement soudé à la vérité que les préceptes négatifs du Décalogue sont valables toujours et à jamais ... toujours et en toutes circonstances de tels préceptes négatifs sont toujours et absolument obligatoires au point d'être absolument indispensables.
Dieu ne veut pas que les gens mettent en œuvre des choses contraires à sa loi, et l'homme ne peut pas se dispenser ou dispenser les autres du décalogue, et cela s'applique également au confesseur et au pénitent ... et cela est également vrai après Amoris Laetitia et après la lettre des évêques argentins...
La conscience morale chrétienne dans sa prudence reste inébranlable dans la vérité sûre qu'enseigne le Magistère et pour laquelle les préceptes négatifs du Décalogue obligent semper et pro semper, tout en restant ouverte aux cas possibles, exceptionnels, surextraordinaires et mystiques.
b, 2) Les affirmations d'Amoris Laetitia 303 n'ont rien à voir avec des cas extraordinaires, peut-être possibles,… ce sont simplement des erreurs colossales !
Les affirmations d'Amoris Laetitia 303, qui d'ailleurs ici ne mentionnent pas le s. Thomas ni la Bible ni la Tradition, n'ont évidemment rien à voir avec les cas extraordinaires et mystiques peut-être possibles que je viens d'évoquer, donc ils contiennent simplement des erreurs colossales qui devraient servir à ouvrir les portes au "changement de paradigme", des erreurs qui n'ont rien à faire mystique et extraordinaire, comme on le voit dans ces épisodes présumés de dons indiqués par s. docteur, et qu'ils ont tout de pécheur et de pervers, malheureusement ! Nous en avons la confirmation dans les écrits, que nous verrons dans le paragraphe suivant, des Evêques qui ont appliqué Amoris Laetitia en ligne avec le "changement de paradigme" aucun d'entre eux lorsqu'il s'agit du n. 303 de l'exhortation papale parle de cas extraordinaires de mysticisme...
Dieu ne veut maintenir personne dans une situation d'opposition évidente, surtout si grave, à ses commandements, les commandements négatifs de la loi divine sont obligatoires toujours et en toutes circonstances, les commandements négatifs de la loi divine sont absolument indispensables et un droit conscience, une conscience chrétienne, elle ne peut jamais admettre sincèrement et honnêtement que Dieu lui demande de continuer à commettre des actes objectivement graves et de rester dans une situation de péché grave. Les cas super extraordinaires, mystiques sont des exceptions extraordinaires qui si possible "confirment la règle".
Quiconque s'extasie négligemment sur la possibilité de dérogation aux préceptes du Décalogue, doit se rendre compte que, de plus, il ouvre la porte pour que les criminels, les mafieux, les pédophiles, les massacreurs, les violeurs, les avorteurs etc. ils peuvent croire que leurs crimes ne sont pas vraiment des crimes parce que Dieu les a dispensés d'observer les préceptes du Décalogue qui condamnent de tels crimes.
De plus, les affirmations d'Amoris Laetitia 303 ouvrent évidemment la voie à d'autres erreurs... car évidemment si Dieu veut qu'une personne soit dispensée de la loi divine et en particulier de ses préceptes qui lient tout le monde et coûte que coûte, cette personne, même tout en accomplissant des actes objectivement graves ou de vrais péchés graves, et voulant rester dans cette situation, il réalise la "volonté de Dieu" pour qu'il puisse recevoir les Sacrements et personne ne puisse l'en empêcher, comme, d'une certaine manière, les Maltais ont dit les évêques et les évêques allemands, dont nous verrons plus précisément les affirmations dans le paragraphe suivant.
Dieu nous éclaire de mieux en mieux.
En conclusion, sur ce numéro 303 d'Amoris Laetitia il est intéressant de noter quelques remarques significatives.
Tout d'abord, je voudrais souligner le commentaire fait par le prof. Seifert.
Le 5 août 2017, dans la revue théologique allemande AEMAET, le professeur Josef Seifert a publié un article dont le titre était posé sous forme de question : « La logique pure menace-t-elle de détruire toute la doctrine morale de l'Église ? ». Il y déclare que le n° 303 précité d'Amoris Laetitia est "une bombe atomique théologique qui menace de démolir tout l'édifice moral des 10 commandements et de la morale catholique". Et il a justifié le caractère dramatique de la déclaration en se demandant :
““ Si un seul cas d'acte intrinsèquement immoral peut être permis et même voulu par Dieu, cela ne s'applique-t-il pas à tous les actes considérés comme 'intrinsèquement mauvais' ? … Par conséquent, les 9 autres commandements, Humanae Vitae, Evangelium Vitae et tous les documents passés, présents ou futurs de l'Église, dogmes ou conciles, qui enseignent l'existence d'actes intrinsèquement mauvais, ne devraient-ils pas également tomber ? ... Ils ne devraient donc pas, par pure logique, être bons et louables en raison de la complexité d'une situation concrète, euthanasie, suicide ou assistance à celle-ci,
mensonges, vol, parjure, déni ou trahison du Christ, comme celui de saint Pierre ou
meurtre, dans certaines circonstances et après un « discernement » adéquat ?
…. Toutefois, si la question contenue dans le titre de ce document doit avoir une
oui, comme je le pense personnellement, la conséquence purement
logique de la déclaration d'Amoris Laetitia semble détruire tout l'enseignement
Je signale, puis le commentaire du prof. Meiattini « … l'affirmation que dans certains cas Dieu peut même « demander » de commettre un mal objectif, parce que, à un moment donné, c'est la seule chose qui puisse lui être généreusement offerte (n. 303). Ici, Seifert a raison : si le sens de cette expression dans AL est ceci, et je ne vois pas ce que cela pourrait être d'autre, alors toute la morale chrétienne s'effondre. Au fond, cette affirmation contient les présupposés d'une pensée néognostique qu'à d'autres moments le Pape (et plus récemment la Congrégation pour la Doctrine de la Foi) dit à juste titre vouloir rejeter. Car si Dieu demande positivement le mal, la dimension de "l'ombre", du négatif, est placée en Dieu lui-même. Si ça peut être Dieu qui demande ce qui est mal, dans certaines conditions concrètes, parce que c'est ce que la personne peut faire à ce moment-là, alors ce serait AL qui a créé une fissure dans une certaine forme de néognosticisme, très présent dans certains courants culturels . "
c) Quelques déclarations significatives d'évêques dans la lignée d'Amoris Laetitia 303.
Dans le sillage d'Amoris Laetitia, les évêques maltais ont pu affirmer : « Dans le processus de discernement, nous examinons également la possibilité de la continence conjugale. Bien que ce ne soit pas un idéal facile, il peut y avoir des couples qui, avec l'aide de la grâce, pratiquent cette vertu sans risquer d'autres aspects de leur vie commune. D'autre part, il existe des situations complexes où le choix de vivre « en frère et sœur » est humainement impossible ou cause des dommages plus importants (cf. Amoris Laetitia, note 329). Si à la suite du processus de discernement, mené avec « humilité, confidentialité, amour de l'Église et de son enseignement, dans la recherche sincère de la volonté de Dieu et dans le désir d'y répondre plus parfaitement » (Amoris laetitia, 300), une personne séparée ou divorcée qui vit une nouvelle union arrive - avec une conscience formée et éclairée - à reconnaître et à croire qu'elle est en paix avec Dieu, on ne peut l'empêcher de s'approcher des sacrements de la réconciliation et de l'Eucharistie (cf. Amoris laetitia, notes 336 et 351)."
Notons tout d'abord l'affirmation absurde selon laquelle : la Loi de Dieu est donc impossible... ou cause de plus grands dégâts ! L'observation de la Loi de Dieu cause des dommages... voire des dommages plus grands... alors que, évidemment, le péché objectivement grave fait moins de dommages ! De plus, comme Mgr. Melina a pu écrire sur les lignes directrices pour l'application du chap. VIII d'Amoris Laetitia émis par les évêques de Malte et d'Allemagne : « Un deuxième thème à considérer avec soin concerne la sacramentalité en relation avec la conscience. Certaines interventions de conférences épiscopales (explicitement celle des évêques de Malte et, plus implicitement, aussi celle du comité des évêques allemands), ont affirmé que l'accès au sacrement de l'Eucharistie devait être laissé au jugement de la conscience de chacun. Il ne s'agit évidemment pas ici de la vérification intérieure de sa propre situation devant Dieu, sur laquelle « chacun doit s'examiner » (I Co 11, 28). En fait, l'évaluation de la culpabilité subjective par rapport aux péchés passés n'est pas en cause. Il s'agit plutôt du jugement soit sur l'existence du lien conjugal sacramentel public, soit sur le fait que les relations sexuelles non conjugales, configurées comme adultère ou du moins comme fornication, dont il n'est pas question de se soustraire, sont compatibles ou non avec la vie chrétienne. Une telle vision introduit une blessure à l'économie sacramentelle de l'Église et une subjectivation radicale, de sorte qu'une vérité que l'Église enseigne comme fondée sur la révélation divine devrait être finalement soumise au jugement de la conscience. L'Église n'a jamais confondu le forum sacramentel avec le forum de la conscience ; s'il en était ainsi, les paroles du prêtre qui, au nom de l'Église, aurait dit : « Je vous absous » n'auraient aucun sens. Il devrait plutôt dire : « Je reconnais que ta conscience t'absout » et ainsi le sacrement de la confession perdrait tout sens ecclésial objectif, comme chez les luthériens. »
D'autre part, la conscience, comme nous l'avons vu plus haut, selon la doctrine d'Amoris Laetitia, peut sincèrement et avec une certaine certitude morale juger que Dieu veut qu'une personne reste dans le péché... et donc même si elle est et souhaite reste dans une situation de péché tel qu'il fait la volonté de Dieu et peut recevoir les Sacrements et personne ne peut l'en empêcher !
C'est une erreur colossale, bien sûr, totalement contraire à la saine doctrine.
Les évêques maltais ont "bien" suivi la grave erreur que le Pape répand à travers Amoris Laetitia.
Les évêques d'Émilie-Romagne ont affirmé dans cette ligne : « La possibilité de vivre en « frère et sœur » pour pouvoir accéder à la confession et à la communion eucharistique est envisagée par l'AL dans la note 329. Cet enseignement, que l'Église a toujours avait indiqué et qui a été confirmé dans le magistère par Familiaris Consortio 84, doit être présenté avec prudence, dans le cadre d'un parcours éducatif visant à reconnaître la vocation du corps et la valeur de la chasteté dans les différents états de la vie. Ce choix n'est pas considéré comme le seul possible, puisque la nouvelle union et donc aussi le bien des enfants pourraient être mis en danger en l'absence des actes matrimoniaux. Il s'agit d'une question délicate de ce discernement dans le "for interne" dont traite AL au n. 300. "
Si la personne en conscience, comme nous l'avons vu plus haut, selon la doctrine d'Amoris Laetitia, peut sincèrement et avec une certaine certitude morale juger que Dieu veut qu'elle demeure dans un péché grave, comme l'adultère, etc., c'est-à-dire si Dieu veut que cette personne continue à pécher, une telle personne fait du « bien » en péchant gravement et peut donc recevoir les sacrements et personne ne peut l'en empêcher ; dans cette ligne bien sûr, si Dieu veut que les hommes pèchent gravement, il n'est pas nécessaire que les divorcés remariés vivent en « frère et sœur » pour pouvoir accéder à la confession et à la communion eucharistique... L'engagement à la chasteté des divorcé et remarié n'est donc plus nécessaire pour recevoir les sacrements mais ce n'est qu'une possibilité...
Évidemment, nous sommes ici complètement en dehors de la Loi de Dieu et de la doctrine catholique et de fait le texte des Evêques émiliens précise que la nécessité à des fins de chasteté et donc de vivre en « frère et sœur » pour les divorcés est : « . .. enseignement, que l'Église a toujours indiqué et qui a été confirmé dans le magistère par Familiaris Consortio "...
Les évêques allemands ont produit un document très significatif dans la ligne que nous indiquons, dans laquelle ils soulignent que selon Amoris Laetitia personne ne peut être condamné pour toujours (voir Amoris Laetitia n. 297), ils soulignent que l'Église a un corps solide de réflexion sur les facteurs et les situations atténuantes, on ne peut donc plus dire simplement que tous ceux qui se trouvent dans une situation « irrégulière » vivent en état de péché mortel et sont privés de la grâce sanctifiante (cf. Amoris Laetitia n. 301) , ils rappellent qu'Amoris Laetitia ne s'arrête pas à une exclusion catégorique et irréversible des sacrements, ils citent la note 336 (in Amoris Laetitia n°300) et la note 351 (in Amoris Laetitia n°305) d'Amoris Laetitia et soulignent également que , dans une situation objective de péché (qui peut ne pas être subjectivement coupable, ou pas entièrement coupable) une personne peut vivre dans la grâce de Dieu, elle peut aimer et elle peut grandir même dans la vie de grâce et c arité (cf. Amoris Laetitia 305), recevant l'aide de l'Église et dans certains cas même l'aide des sacrements, puis ils affirment que tous les fidèles dont le mariage a échoué et qui sont divorcés et remariés civilement peuvent recevoir les sacrements sans discernement et que le pape François souligne l'importance des décisions décisives fondées sur la conscience lorsqu'il dit que nous avons également du mal à faire place à la conscience des fidèles, qui très souvent répondent du mieux qu'ils peuvent à l'Evangile au milieu de leurs limites, et sont capables de exercer son propre discernement dans des situations complexes ; en effet, nous avons été appelés à former des consciences, non à les remplacer (cf. AL n. 37). Les décisions individuelles des divorcés remariés pour lesquelles ils estiment ne pas pouvoir encore recevoir les sacrements méritent respect et reconnaissance, mais la décision de ceux-ci en faveur du respect de la réception des sacrements doit également être respectée.
Par conséquent, selon les évêques allemands, ceux qui croient en conscience qu'ils peuvent recevoir les sacrements peuvent les recevoir sans l'intention de ne pas pécher gravement et aussi pratiquement continuer à pécher gravement, s'ils le jugent bon en conscience...
Évidemment, si, comme le dit Amoris Laetitia, la conscience peut reconnaître avec sincérité et honnêteté et avec une certaine certitude morale que Dieu demande de rester dans une situation d'opposition aux commandements, la personne fait la volonté de Dieu en restant dans cette situation et en elle il peut recevoir même les sacrements sans se proposer de les quitter...
Toutes les déclarations susmentionnées de ces groupes d'évêques ont été évidemment acceptées par le pape qui n'avait rien à redire... en effet, elles ont été publiées et diffusées dans l'Église universelle avec un scandale considérable...
Dieu intervient et libère son Église de ces graves erreurs.
9) Analyse du commentaire significatif de Mgr. Fernández, auteur prétendument caché d'Amoris Laetitia, aux déclarations de l'exhortation sur la conscience morale.
a) Le commentaire significatif de Mgr. Fernández aux affirmations d'Amoris Laetitia sur la conscience morale.
Après la parution des textes susmentionnés des évêques maltais et des évêques allemands pour l'application d'Amoris Laetitia, Mgr. Fernández, auteur prétendument caché d'Amoris Laetitia, a publié un article sur cette exhortation , il y parle en divers points de la conscience morale. L'examen du texte de Mgr. Fernández doit être fait, d'abord sur ce qu'il dit et ensuite en considérant qui il soutient et qui il attaque.
Fernández dit que la grande nouveauté du Pape François est le fait qu'il affirme qu'un discernement pastoral dans le domaine du for interne effectué notamment dans la Confession peut avoir des conséquences pratiques dans l'application de la discipline sacramentelle (p. 459).
Selon Fernández, la norme canonique générale est maintenue, selon laquelle les divorcés remariés qui ne proposent pas de vivre comme frère et sœur ne peuvent pas recevoir l'Eucharistie, même si dans certains cas, elle peut ne pas être appliquée en raison d'un chemin de discernement dans lequel la conscience de la personne concrète joue un rôle central avec sa situation réelle devant Dieu, ses possibilités réelles et ses limites. (p. 459)
Mgr VM Fernández, affirme notamment que si la norme est universelle, cependant, comme le dit Amoris Laetitia : "... puisque le degré de responsabilité n'est pas le même dans tous les cas (Relatio finalis 2015, 51), les conséquences ou effets d'une norme ne doit pas nécessairement toujours être la même (Pas même en ce qui concerne la discipline sacramentelle, puisque le discernement peut reconnaître que dans une situation particulière il n'y a pas de faute grave. Exhortation apostolique Evangelii gaudium (24 novembre 2013), 44.47 : AAS 105 (2013 ), 1038-1040.) "(Amoris Laetitia n. 300). C'est-à-dire qu'Amoris Laetitia nous invite à faire un discernement pour voir si la personne est en état de grâce même si elle est en situation de péché grave objectif évident. Cela implique que l'on peut exprimer un jugement sur son état de grâce. Peut-on porter un jugement sur ce point de l'état de grâce de la personne dans le dialogue pastoral ? Francesco croit que c'est possible et cela ouvre la voie à un changement de discipline.
Fernández reprenant s. Jean-Paul II et la doctrine catholique affirment que ce jugement doit être porté par la personne elle-même, par sa conscience, et que ce n'est pas un jugement absolument sûr, c'est seulement une certaine sécurité morale. (pp. 459-460)
On parle donc d'une certaine sécurité morale que la personne peut atteindre plus tard
un processus de discernement personnel et pastoral. Ce discernement doit se faire en tenant compte notamment des limites de la personne, qui ne doit pas présenter objectivement des actes désordonnés comme justes et saints mais affirme qu'ils sont difficiles à éviter dans sa situation particulière, même si elle est sincèrement désireuse de grandir sur ce point. (p. 463). Les circonstances peuvent atténuer la culpabilité (p. 463) et donc peuvent atténuer ou annuler la responsabilité et la culpabilité face à toute norme, même face à des préceptes moraux négatifs et absolus, cela permet que la vie de la grâce ne soit pas toujours perdue. sanctifier dans une coexistence "more uxorio" (p. 456) Le discernement que la personne avec le ministre de Dieu et par conscience doit effectuer va dans ce sens : il doit voir si pour lui-même les actes objectivement mauvais (en particulier adultères) sont difficile à éviter dans votre situation particulière et donc vous vous retrouvez dans une situation de moindre culpabilité ; s'il y a une telle culpabilité atténuée, selon ce que dit Fernández, elle reste en grâce tout en accomplissant ces actes (cf. )
François, selon Mgr. Fernández, n'affirme pas que ces actes objectivement mauvais sont justifiables en tant que choix personnel (p. 463), l'acte est et reste objectivement malhonnête et ne perd pas sa gravité objective, il n'est donc pas possible qu'il puisse être choisi, comme si cela faisait partie de l'idéal, et cela ne devient pas subjectivement honnête. De plus, le pape François, dans ce contexte de culpabilité atténuée, invite ces personnes à essayer de répondre à la volonté de Dieu avec le plus grand dévouement possible dans cette situation avec divers actes tels que : une plus grande générosité envers les enfants, la décision d'assumer une l'engagement en couple intense pour le bien commun, le développement de gestes réciproques de bienfaisance plus fréquents et plus intenses, etc. Ces actes peuvent faire l'objet d'un choix personnel, et sont un exemple du "bien possible" que l'on peut faire dans les limites de sa situation. (p. 464)
De cette façon, la conscience est appelée à reconnaître quel est le bien possible de la part du sujet et donc quelle est, pour l'instant, la réponse généreuse que le sujet peut offrir à Dieu, cette réponse est ce que Dieu demande dans le milieu à la complexité concrète des limites (voir Amoris Laetitia n. 303).
Fernández cite et apprécie également certaines déclarations avec lesquelles le prof. Buttiglione défend Amoris Laetitia et pour lequel le Pape François ne se met pas dans la justification de l'acte, mais des circonstances subjectives et des circonstances atténuantes qui réduisent la responsabilité de l'agent. La règle selon laquelle les personnes dans la grâce de Dieu sont exclues de la communion en tant que sanction canonique pour le contre-témoignage qu'elles ont donné peut faire l'objet d'exceptions, et c'est ce que dit Amoris Laetitia. (p. 462s)
Dans les discussions autour d'Amoris Laetitia, poursuit Fernández, certains soutiennent que le Pape entend accorder à la conscience de la personne le pouvoir de créer des vérités et des règles à volonté, mais François parle d'un processus de discernement accompagné d'un pasteur, c'est donc un "personnelle et pastorale" (Amoris Laetitia n. 300), qui exige aussi de prendre très au sérieux "l'enseignement de l'Église et les directives de l'Évêque" (Amoris Laetitia n. 300) et suppose une conscience bien formée (Amoris Laetitia n. 302) n'est pas une conscience qui prétend créer la vérité à sa guise ou l'adapter à ses désirs. (p. 466)
b) Analyse du commentaire significatif de Mgr. Fernández aux déclarations de l'exhortation sur la conscience morale.
b, 1) Mgr Fernández ne précise pas les choses fondamentales concernant le jugement qu'une personne doit porter en conscience sur son état de grâce.
Disons tout d'abord que le jugement de conscience évoqué par Mgr. Fernández est double : l'un concerne le passé et l'autre l'avenir.
Le jugement concernant le passé et le présent concerne l'état de grâce présent, le jugement concernant l'avenir concerne la volonté de Dieu de vivre dans la grâce.
b, 1,1) Sur quels signes fonder le jugement de la conscience morale sur le passé pour vérifier l'état présent de grâce sanctifiante de l'âme.
Dieu nous éclaire de mieux en mieux.
Comme nous l'avons noté ci-dessus, et comme Mgr. Fernandez, s. Jean-Paul II a déclaré: "Le jugement sur l'état de grâce, bien sûr, n'appartient qu'à la personne concernée, puisqu'il s'agit d'une évaluation de conscience." Ces mots de l'art. Pontife doit être compris correctement car la grâce ne se voit pas ... et la conscience n'est pas infaillible ... pour les comprendre correctement, nous écoutons l'art. Thomas selon lequel on ne peut pas savoir avec certitude mais il y a des signes qui indiquent qu'il y a probablement de la charité et donc de la grâce dans l'âme : « Hoc autem nullo modo cadit in cognitionem nostram nisi per revevelem. Et ideo nullus certitudinaliter potest scire se habere caritatem ; sed potest ex aliquibus signis probabilibus conjicere. » (Super Sent., Lib. 1 j. 17q. 1 une. 4 co. ) Les signes qui indiquent la présence de la charité sont indiqués par l'art. Thomas déjà dans ce texte : « Dicendum, quod aliquis habens caritatem potest ex aliquibus probabilibus signis Conicere se caritatem habere ; utpote cum se ad spiritualia opera paratum videt, et mala efficaciter detestari, et per alia huiusmodi quae caritas in homine facit." (De verite, q. 10 une. 10 co.) Par conséquent, le fait que la personne soit préparée pour les œuvres spirituelles et déteste effectivement le mal et d'autres signes similaires sont des signes de charité dans l'âme. Expliquez à nouveau. Thomas que les signes qui indiquent la présence de la contrition dans une âme sont la douleur des péchés passés et la résolution de ne pas pécher à l'avenir : « Et in such casu non peccat sumendo corpus Christi, quia homo per certitudinem scire non potest utrum sit vere contritus. Suffit tamen si in se signa contritionis inveniat, puta ut doleat de praeteritis et proponat cavere de futuris. » (III, q. 80 une. Réponse à l'objection 4) Nous soulignons que pour l'art. Thomas la contrition implique la grâce sanctifiante, donc ceux-ci viennent d'être indiqués sont des signes de grâce dans la personne et de charité, ce sont donc des signes qui se combinent avec les précédents pour avoir une image encore plus précise de l'état d'une âme, pour comprendre si dans qu'il y ait vraiment grâce, charité et contrition. Dans un autre texte, l'art. Thomas, parlant de l'examen que l'homme est appelé à faire pour voir s'il a la grâce et la charité et donc peut recevoir l'Eucharistie, offre le traitement le plus complet de ces signes qui indiquent que la charité et la vie de la grâce sont dans l'âme : « Probet seipsum homo. Apostolus hic adhibet salutare consilium, ubi tria facit : premier dat consilium, secundo consilii rationem assignat : qui enim manducat, tertio probat rationem ipsam : ideo inter vos. Dicit ergo primo : ex quo periculum imminet si indigne accipiatur corpus Christi, quod est faciendum ? Chique? Probet seipsum homo, idest examet conscientiam suam, Gal. VI : opus suum etc., II Cor. XIII: homologation vosmetipsos et cetera. Et nota quod sunt quattuor signa per quae potest homo seipsum probare utrum dignus sit sumer corpus Christi, licet non possit esse certus utrum hate vel amore dignus sit : primum est si libenter audit verba Dei, Io. VIII : qui est ex Deo verba Dei audit ; secundum est si inveniatur promptus ad opera caritatis, Io. XIV : si diligitis moi, sermo etc. ; tertium si detestetur peccata praeterita, Ier.: peccata praeterita non nocent si non placent, Ps.: peccatum meum contra me est semper; quatrième si vadit cum concernant non peccandi, Eccli. XXI : fils pécheurs et cetera. Et tunc, si haec quattuor signa invenit in se, accedat et de pane illo edat et de calice bibat, Cant. V : comédien amici et cetera. » (Super I Cor., Reportatio Reginaldi de Piperno chap. 11 v. 28) S Thomas dans le texte qui vient d'être présenté nous dit donc que l'Apôtre nous donne ici un conseil important : il faut faire un examen de conscience avant de recevoir l'Eucharistie et les s. Le docteur précise qu'il y a quatre signes par lesquels l'homme peut comprendre s'il est digne de recevoir l'Eucharistie : s'il écoute volontairement la Parole de Dieu car, selon l'Evangile, "Quiconque est de Dieu entend les paroles de Dieu." ( Jn 8,47); s'il est prêt pour les œuvres de charité, car l'Évangile dit : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole » (Jn. 14,23:XNUMX) et "Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements" (Jn. 14, 15); s'il déteste les péchés passés car, selon le Psaume 50, 5 : « peccatum meum contra me est semper » ; s'il poursuit dans le but de ne pas pécher parce qu'il est écrit dans le livre du Siracide : « Mon fils, as-tu péché ? Ne recommencez pas et demandez pardon pour vos péchés passés. 2 Comme devant un serpent, fuyez le péché : si vous vous approchez, il vous mordra. » (Sir.
Je souligne que l'art. Thomas dit que c'est un signe de charité que les fidèles soient prêts aux œuvres de charité, car l'Évangile dit : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole » (Jn 14,23) et « Si vous m'aimez, vous gardera mes commandements" (Jn 14, 15), les textes que s. Les rapports de Thomas indiquent évidemment que les œuvres de charité dont il parle sont d'abord les actions selon les programmes, quiconque a la charité est disposé à observer la Parole du Christ et ses commandements et à ne pas commencer ou continuer une vie d'adultère, ou comme meurtrier, etc. Dans la somme théologique s. Thomas dira (I-II q. 112 a.5) que : le fait qu'une personne est en grâce peut être connu par révélation ou par certains signes ; dans ce passage de l'art théologique suprême. Thomas ajoute aux signes déjà vus le fait que la personne n'a pas conscience d'avoir commis des péchés mortels, en fait il dit que les signes qui indiquent qu'une âme a la charité sont : la perception de trouver du plaisir en Dieu et de mépriser les choses du monde , ne pas avoir conscience d'avoir commis un péché mortel.
Combien coute. Thomas a dit des indicateurs de la charité est lié à ce qu'il dit lui-même dans un autre article (cfr. II-IIae q. 24 a. 11) L'Esprit Saint, précise l'art. Docteur, pousse l'âme à aimer Dieu et non à pécher, le Paraclet avec son influence protège ceux qu'il pousse à sa guise à l'abri du péché. La charité ne peut rien faire d'autre que ce qui appartient à son essence, donc elle ne peut en aucune manière pécher, la charité qui pourrait manquer à sa nature même de charité ne serait pas la vraie charité, oui. Grégoire dit à cet égard que "l'amour de Dieu, s'il existe, fait de grandes choses : s'il cesse de les faire, il n'y a pas de charité" ("Quadraginta Hom. In Evangel.", L. II, h . XXX, PL. 76, 1221). La charité a un but intrinsèque d'accomplir de grandes choses. La charité, selon la nature de son acte, exclut tout motif de péché.
Il appartient à un costume, dit s. Thomas, pour pousser le pouvoir à agir, comme la robe fait bien paraître ce qui lui va, et mal quand elle s'y oppose...
L'article en question nous offre une clarification concernant l'affirmation selon laquelle : "..." l'amour de Dieu, s'il y en a, fait de grandes choses : s'il cesse de les faire, il n'y a pas de charité "."
Ici s. Thomas précise que cette affirmation de St. Grégoire veut dire que tant que l'âme a la charité, celle-ci lui fait faire de grandes choses, quand au contraire l'âme perd la charité elle ne fait plus de grandes choses.
Ce que nous avons dit doit être intégré à ce que l'art. Thomas l'affirme dans la Somme théologique où il demande spécifiquement : l'homme peut-il savoir qu'il a la grâce ? Expliquez l'art. Thomas dans cet article (cf. I-II q. 112 a.5) que les réalités qui se trouvent dans l'âme par leur essence sont connues avec une connaissance expérimentale, puisque l'homme à travers des actes expérimente les principes intérieurs de telles opérations. C'est ainsi que nous connaissons la volonté par l'acte de vouloir, et nous connaissons la vie par les actes de la vie, donc des actes nous connaissons les principes de ces actes, des effets nous remontons aux causes (cfr. I-II q. 112 a. 5ad 1m), donc de l'acte par lequel la personne écoute volontairement la Parole de Dieu, de l'acte par lequel la personne est prête pour les œuvres de charité, de l'acte pour lequel la personne déteste les péchés passés, de l'acte par lequel une telle personne procède dans le but de ne pas pécher et de l'acte par lequel une personne n'a pas conscience d'avoir commis des péchés graves, la personne elle-même peut comprendre qu'il y a de la charité en elle (voir Super I Cor., Reportatio Reginaldi de Piperno ch. 11 v. 28 ; I-II q. 112 a.5ad 1m)
Je souligne que, comme nous l'avons vu plus haut lorsque nous avons traité de la contrition et de la résolution de ne pas pécher, ce but comprend, également selon St. Thomas, l'intention de fuir les occasions de péché, donc chez ceux qui ont la vraie charité, ce but saint est également manifesté.
L'enseignement de St. Thomas est donc que s'il y a charité dans l'âme et le Saint-Esprit avec elle, cette présence se manifeste dans les actes de la personne ; quand il n'y a plus une telle présence, elle ne peut plus se manifester ; s'il y a charité, elle se manifeste par les signes que nous avons vus plus haut.
J'insiste sur le fait que celui qui a vraiment la charité est disposé à vivre dans la Loi de Dieu et a une vraie haine, une vraie détestation du péché, surtout s'il est grave et donc des actes objectivement graves, c'est-à-dire gravement contraires au divin Droit.
Le Catéchisme tridentin affirme au n. 249 : « Puisque la contrition parfaite est un acte de charité qui procède d'une crainte filiale, il s'ensuit que la mesure de la contrition doit être la charité. Puisque la charité avec laquelle nous aimons Dieu est la plus grande, il s'ensuit que la contrition doit amener avec elle une douleur d'âme très véhémente. Si nous voulons aimer Dieu par-dessus tout, nous devons aussi détester par-dessus tout ce qui nous éloigne de lui.
Il convient de noter ici que l'Écriture utilise les mêmes termes pour exprimer l'étendue de la charité et de la contrition. En effet, il dit de la charité : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur » (Dt 6,5 ; Mt 22,37 ; Mc 12,30 ; Lc 10,27) ; du second, le Seigneur dit par la bouche du prophète : « Repentez-vous de tout votre cœur » (Jn 2,12, XNUMX).
Deuxièmement, comme Dieu est le premier des biens à aimer, ainsi le péché est le premier et le plus grand des maux à haïr. Par conséquent, la même raison qui nous oblige à reconnaître que Dieu doit être aimé suprêmement nous oblige également à porter la plus grande haine au péché. Or, que l'amour de Dieu doit primer sur tout le reste, de sorte qu'il n'est pas permis de pécher ni même de garder la vie, ces paroles du Seigneur le montrent ouvertement : "Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n'est pas digne de moi" (Mt 10,37); "Celui qui voudra sauver sa vie la perdra" (Mt 16,25 ; Mc 8,35)." (Du Catéchisme de Trente n.249) La charité nous fait aimer Dieu par excellence et nous fait nous opposer radicalement aux actes objectivement contraires à sa Loi. La charité nous fait aimer Dieu suprêmement et nous fait haïr suprêmement le péché donc elle nous fait proposer de ne jamais pécher.
La vraie charité conduit en particulier les divorcés remariés à aimer Dieu par excellence, à observer sa Loi et donc à s'opposer radicalement aux actes objectivement contraires à sa Loi comme l'adultère, etc. Dieu doit être aimé par-dessus tout et donc l'application de la loi. sa Loi doit être au-dessus de tout, par contre, il faut avant tout s'opposer aux actes qui vont à l'encontre de sa Loi, surtout si ces actes sont graves.
Le Catéchisme de St. Pie X déclare dans cette ligne : « 720. Pourquoi la douleur doit-elle être grande ?
La douleur doit être la plus élevée, car nous devons considérer et haïr le péché comme le plus grand de tous les maux, étant une offense de Dieu le bien le plus élevé. »
Saint Alphonse affirme : « Lui, le Verbe éternel, autant qu'il aimait son Père, tant il haïssait le péché, dont il connaissait bien la malice : pour ôter le péché du monde et ne plus voir son Père bien-aimé offensé, il était venu sur la terre et s'était fait homme, et avait entrepris de souffrir une Passion et une mort si douloureuses."
Cela aussi fait naître en nous la vraie charité : une haine suprême envers les actes qui vont à l'encontre de la Loi de Dieu, une haine suprême qui porte la personne à vouloir tout perdre plutôt que de pécher !
Je me souviens que dans cette ligne s. Paul dans la lettre aux Galates chap. 5 parle des fruits de l'Esprit et dit clairement que le fruit du Saint-Esprit : c'est la charité, la joie, la paix, la magnanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi... Le Saint-Esprit produit en nous le bien et des fruits saints, la vie de grâce produit des fruits bons et saints et parmi ces fruits ne peuvent manquer, avec la charité, l'engagement radical de suivre la Loi divine, l'opposition aux actes contraires à la Loi de Dieu, la sainte haine du péché, et donc la résolution de suivre la volonté de Dieu et de ne plus pécher.
Saint Thomas dans cette ligne affirme que les fruits du Saint-Esprit sont les actes saints que le Saint-Esprit lui-même, lorsqu'il est en nous, nous amène à faire, donc des actes de charité et de toutes les saintes vertus avec elle et non des actes d'adultère ou d'homosexualité (cf. I-II q. 70 a. 1); des actes d'engagement radical à suivre la loi divine, des actes d'opposition à des actes qui vont à l'encontre de la loi de Dieu, des actes de sainte haine pour le péché, et donc des actes résolus à suivre la volonté de Dieu, à ne plus pécher et à fuir les occasions à venir de péché.
Aux fruits se reconnaît la bonté de l'arbre, dit l'Evangile (Matthieu 7, Luc 6) et précisément aux fruits, c'est-à-dire aux actes et signes que j'ai indiqués jusqu'ici, il est clair si dans l'âme de une personne il y a grâce et charité. , s. Thomas précise que sur la base des signes de charité, de contrition ou d'attirance mentionnés ci-dessus, le prêtre peut absoudre le pécheur « Constat enim quod dominus Lazarum alzitatum discipulis solvendum mandavit ; ergo discipuli absolvunt. Per hoc ergo non ostenditur quod sacerdos dicere non debeat : ego te absolvo, sed quod eum non debeat absolvere in quo signa contritionis non videt, per quam homo vivificatur interius a Deo culpa remissa. » ("De forma absolutionis", chap. 2 co.). Et ajoute l'art. Thomas qu'à ceux en qui il ne voit pas des signes de contrition, qui sont douleur pour les péchés commis et résolution de ne pas pécher, le prêtre ne doit pas donner l'absolution "Ex quo etiam patet quod non est periculosum sacerdotibus dicere : ego te absolvo, illis in quibus signa contritionis vident, quae sunt dolor de praeteritis et propositum de cetero non peccandi ; alias absolvere non debet." ("De forma absolutionis", chap. 3 co.)
Je souligne que, selon St. Tommas, à ceux en qui il ne voit pas de signes de contrition, qui sont douleur pour les péchés commis et résolution de ne pas pécher, le prêtre ne doit pas donner l'absolution sacramentelle.
En conclusion, la conscience morale chrétienne peut juger correctement de son état de grâce présent par des signes et ces signes peuvent être connus, d'une certaine manière, même par le confesseur, et le confesseur n'a pas à absoudre s'il ne voit pas certains signes dans l'âme (cf. "De forma absolutionis", chap. 2 co.) Par conséquent, pourquoi une personne, basée sur les paroles de St. Jean-Paul II, puisse-t-il dire avec une conscience droite, éclairée par la foi, et avec une certaine certitude, même si elle n'est pas absolue, qu'il est dans la grâce de Dieu, il faut que la personne elle-même examine, guidée par la foi et doctrine correcte, divers signes qui sortent de son âme et qui indiquent en elle la présence de la grâce, également par des signes qui sortent de l'âme, et suivant la saine doctrine sur la Confession, le Confesseur peut voir si l'âme est contrite ou froissée pour péchés et peut donc l'absoudre valablement et sacramentellement. Parmi ces signes qui indiquent qu'il y a de la charité dans une âme, j'ai souligné en particulier la haine radicale du péché et donc la résolution sérieuse, efficace et surnaturelle de ne plus pécher et donc de ne pas accomplir d'actes objectivement graves ; le Saint-Esprit, s'il guide une âme par la charité, fait que cette âme s'oppose radicalement à ce qui va à l'encontre de la Loi de Dieu et donc s'oppose radicalement au péché et surtout au péché grave. J'ajoute que même dans le cas où une âme est en friction pour les péchés, le Saint-Esprit suscite en elle une haine radicale du péché et donc la résolution sérieuse et efficace de ne plus pécher et donc de ne pas commettre d'actes objectivement graves. Mgr. Fernández ne parle pas de ces signes très importants et indicatifs, son traitement est sérieusement incomplet. Mgr. Fernández qui dans d'autres passages rapporte les affirmations de S. Thomas, ici ne le mentionne pas, pourtant le Docteur Angélique est éclairant sur ce point de doctrine et le Concile de Trente et s. Jean-Paul II, que Mgr. Fernández cite, ils n'avaient certainement pas l'intention de nier mais plutôt de confirmer la validité de ces déclarations de l'art. Thomas, faite sur la base de la doctrine de la Bible, pour laquelle la présence de la grâce en nous peut être connue à travers des signes dont la résolution de ne pas pécher… Citation s. Thomas entend cependant se référer à sa doctrine, et plus généralement à la saine doctrine, de sorte que parmi les signes par lesquels l'homme peut comprendre s'il est digne d'être en grâce figurent l'amour de Dieu et de sa Loi, la détestation des actes contraires à la la Loi de Dieu (et donc des péchés), le but de vivre selon la Loi de Dieu, le but de ne pas pécher à l'avenir et de fuir les prochaines occasions de péché. Devis. Thomas veut aussi dire se référer à sa doctrine selon laquelle si le prêtre ne voit pas dans le pénitent l'intention de ne pas pécher et de fuir l'occasion du péché et donc la disposition à suivre les commandements, il ne doit pas absoudre le pénitent (cf. "De forma absolutionis", chap. 2 co.) Citer l'art.
Tout ce que nous venons de dire porte un coup fatal au "changement de paradigme" que le pape François est en train d'opérer... consciemment ou inconsciemment Mgr. Fernández en évitant de mentionner l'art. Thomas a évité de montrer ce qui met clairement en évidence certaines erreurs que le pape François propage à travers Amoris Laetitia et que Mgr. Fernanedez soutient.
Dieu nous éclaire de mieux en mieux.
b, 1,2) Le jugement de la conscience morale sur l'avenir et la disposition morale de ceux qui acceptent de commettre des actes graves, contraires à la Loi de Dieu.
En ce qui concerne le jugement de la conscience morale chrétienne sur l'avenir, il est évident, d'après ce que nous avons dit quelques paragraphes plus haut, qu'elle ne peut pas juger qu'il lui est permis de commettre des actes objectivement graves, tels que l'adultère, le meurtre, etc.
Dieu n'accorde à personne de faire ce qui va à l'encontre de ses Lois.
Les commandements négatifs de la loi divine, on l'a vu, sont obligatoires semper et pro semper donc nul n'est dispensé de proposer de les observer semper et pro semper.
De plus, le fait que dans le passé on ait péché véniellement en commettant des actes objectivement graves ne lui permet pas d'éviter de proposer de ne pas commettre de tels actes à l'avenir et donc de se sentir pratiquement dispensé de proposer de vivre les commandements qui interdisent de tels actes.
L'Esprit Saint et donc la foi, la grâce et la charité ne tolèrent pas la conscience morale chrétienne jugeant que Dieu la laisse accomplir des actes objectivement graves.
L'Esprit Saint et donc la foi, la grâce et la charité ne tolèrent pas la conscience morale jugeant que la personne peut continuer à accomplir des actes objectivement graves.
L'Esprit Saint et donc la foi, la grâce et la charité ne tolèrent pas que la personne ne propose sérieusement et surnaturellement de ne pas accomplir d'actes objectivement graves.
La conscience morale chrétienne telle que réglée par la vraie foi et par le Saint-Esprit sait que Dieu appelle la personne à vivre selon les commandements et donc cette conscience juge sincèrement qu'elle ne peut continuer à accomplir objectivement des actes graves donc elle guide la personne à se proposer sérieusement et radicalement de ne pas commettre d'actes objectivement graves.
Ce qui vient d'être dit est clairement et radicalement contraire à ce qu'Amoris Laetitia et Mgr. Fernandez ; en cela aussi, leur doctrine s'oppose donc radicalement à la saine doctrine.
Dieu intervient.
Dans cette ligne, il convient de souligner que le peuple dont Mgr. Fernández parle et dont il dit qu'ils ne peuvent pas proposer de commettre des actes aussi objectivement mauvais avec "conviction", ce sont des gens qui restent dans une coexistence plus uxorio en choisissant de les faire, d'une certaine manière ils font ce "choix de vie » (p. 464), c'est-à-dire qu'ils choisissent de continuer à commettre des actes objectivement graves ; leur choix fait partie de ce qui dans les bonnes mœurs est défini comme volontaire positif ou négatif : soit la personne veut positivement faire un certain acte, soit elle ne fait pas ce qu'il faut pour l'éviter… Les personnes citées par Mgr. Fernández, sont des personnes évidemment capables d'agir, de vouloir, elles peuvent en effet mettre en œuvre une plus grande générosité envers leurs enfants, ou décider de s'engager plus intensément en couple pour le bien commun, ou s'engager dans une maturation dans le dialogue familial, ou développer des gestes plus fréquents et intenses mutuellement bénéfiques, etc. (p. 464) or ces personnes, dans la mesure où soit elles veulent positivement commettre un certain acte objectivement grave à l'avenir, soit volontairement et consciemment omettre de faire ce qu'elles doivent faire pour l'éviter, accomplissent des actes volontaires afin d'accomplir un acte objectivement grave. loi. Voyez aussi ce que dit la saine morale du caractère volontaire des effets de l'acte : l'effet d'un acte est voulu s'il pouvait ou devait être prévu, s'il pouvait être évité, s'il devait être évité.
A propos de tout cela, il convient de souligner que la conscience morale chrétienne, en tant qu'elle est guidée par la foi, condamne radicalement le fait que la personne accomplisse des actes volontaires pour accomplir des actes objectivement graves.
L'Esprit Saint, par la grâce, la charité et la conscience morale chrétienne, guide les âmes à ne jamais accomplir d'actes objectivement graves contraires à la loi divine, et en particulier guide la volonté de s'opposer radicalement à l'accomplissement d'actes objectivement graves ; celui qui a la charité et la grâce est prêt à tout perdre et à mourir plutôt que de commettre des actes objectivement graves comme l'adultère, le meurtre, etc. !
Significatif dans cette ligne est le fait que dans la situation de péché grave objectif dans laquelle les personnes divorcées dont Mgr. Fernández, leur conscience morale n'est pas abordée par Amoris Laetitia et par Mgr. Fernández dans le sens de choisir de s'opposer radicalement à des actes aussi objectivement graves et de prier pour cela... mais elle est orientée vers des actes de bonté d'un autre genre : avec une plus grande générosité envers ses enfants, ou avec la décision d'assumer un rôle plus engagement intense en couple pour le bien commun, ou avec une maturation dans le dialogue familial, ou avec le développement de gestes réciproques de bienfaisance plus fréquents et plus intenses, etc. ; ce serait le bien possible que Dieu veut, selon Amoris Laetitia n. 303 ... Il est donc pratiquement impossible de proposer de ne pas pécher d'une manière objectivement grave, mais il est possible de proposer de faire autre chose ... et dans la ligne de cette mise en œuvre pratiquement impossible de la loi de Dieu, la personne, sur le base d'Amoris Laetitia, peut comprendre sincèrement et avec une certaine certitude que Dieu veut que vous continuiez à accomplir des actes objectivement graves, en y associant toutefois d'éventuelles bonnes actions.
Donc il n'est pratiquement pas possible de proposer de ne pas pécher d'une manière objectivement sérieuse, mais il est possible de proposer de faire autre chose... or la saine doctrine enseigne, comme on l'a vu, que : « L'observance de la loi de Dieu, dans certaines situations , peut être difficile, très difficile : ce n'est pourtant jamais impossible. C'est un enseignement constant de la tradition de l'Église " (VS, n. 102) ... Le Concile de Trente affirme que nul, aussi justifié soit-il, ne doit se considérer libre de l'observance des commandements (can. 20),
personne ne doit faire sienne cette expression téméraire et interdite par les Pères, sous peine d'excommunication, c'est-à-dire qu'il est impossible à l'homme justifié d'observer les commandements de Dieu (can. 18 et 22) le Catéchisme de l'Église catholique affirme au n. 2072 : « Puisque les dix commandements révèlent les devoirs fondamentaux de l'homme envers Dieu et envers son prochain, ils révèlent dans leur contenu essentiel de graves obligations. Ils sont essentiellement immuables et obligent toujours et partout. Personne ne pouvait s'en passer. Les dix commandements sont gravés par Dieu dans le cœur de l'être humain."
Les déclarations de Mgr. Fernández et Amoris Laetitia sont clairement une perversion colossale de la doctrine catholique.
Évidemment, étant donné que le Pape et ses disciples doivent faire passer cette perversion comme une évolution de la doctrine, Mgr. Fernández affirme que ce que le pape François indique est un discernement "personnel et pastoral" (Amoris Laetitia n. 300), qui exige également de prendre très au sérieux "l'enseignement de l'Église et les directives de l'évêque" (Amoris Laetitia n. 300) et elle suppose la conscience « bien formée » (Amoris Laetitia n. 302) qui ne prétend pas créer la vérité à sa guise, ni l'adapter à ses désirs.
En réalité, ce que dit le Pape François et ce que soutient Fernández n'a rien à voir avec l'enseignement que la véritable Église répand, cela n'a rien à voir avec la vraie pastorale catholique et avec une conscience chrétienne correctement formée parce que c'est une trahison du Christ, de l'Église et de la vraie conscience chrétienne !
En ce qui concerne les citations de Buttiglione, que Fernández fait dans son article sur Amoris Laetitia (p. 462s), je note que Familiaris Consortio 84 il dit que les divorcés remariés peuvent recevoir l'Eucharistie s'ils sortent de la situation de péché grave dans laquelle ils se trouvent et se proposent de vivre selon l'Evangile ; la situation de péché grave dans laquelle ils se trouvent en fait des pécheurs notoires, est contraire à l'Evangile et scandaleuse, donc ils ne peuvent pas recevoir l'Eucharistie ; celui qui est en péché grave ne peut pas recevoir l'Eucharistie et les pécheurs notoires ne peuvent pas être admis à l'Eucharistie comme l'indique clairement le Code de droit canonique (can. 915) et comme l'indique également un document du Conseil pontifical pour l'interprétation des textes législatifs. J'ai l'impression que Buttiglione n'est pas bien au courant de ce que dit réellement Familiaris Consorto 84 et qu'il ne présente que partiellement, dans le texte cité par Mgr. Fernández, ce que cette exhortation de Jean-Paul II affirme vraiment dans ce passage...
Dieu intervient.
b, 2) Mgr Fernández soutient les erreurs d'Amoris Laetitia et critique ceux qui s'y opposent...
Nous poursuivons notre analyse du texte de Mgr. Fernández compte tenu de qui il soutient et de qui il attaque.
Mgr Fernández, auteur présumé d'Amoris Laetitia, soutient "évidemment" les affirmations de cette exhortation qui, comme vous pouvez le voir dans mon livre, s'opposent à la saine doctrine, à la Tradition, en particulier à Veritatis Splendor, et à l'art. Thomas en particulier concernant le caractère obligatoire absolu des préceptes négatifs du Décalogue et concernant la doctrine concernant la conscience morale, comme nous le voyons dans ce chapitre. Son commentaire sur Amoris Laetitia est un assentiment total à tout ce qu'Amoris Laetitia affirme, je n'y trouve aucune pertinence critique. Face aux affirmations du Pape, monseigneur n'éprouve pas le besoin de réitérer le fait que la conscience morale juste, la conscience morale chrétienne, ne pourra jamais accepter qu'on puisse aller à l'encontre des préceptes négatifs du Décalogue, en fait pour le Conscience chrétienne ces préceptes négatifs sont absolument obligatoires. Mgr Fernández avant n. 303 d'Amoris Laetitia ne se sent pas obligé de s'élever contre l'affirmation que « cette conscience peut reconnaître non seulement qu'une situation ne répond pas objectivement à la proposition générale de l'Évangile ; il peut aussi reconnaître avec sincérité et honnêteté quelle est pour l'instant la réponse généreuse qui peut être offerte à Dieu, et découvrir avec une certaine certitude morale que c'est là le don que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète des limites, bien que ce ne soit pas encore pleinement l'idéal objectif. "... Mgr. Fernández avec Amoris Laetitia rappelle que "ce discernement est dynamique et doit toujours rester ouvert à de nouvelles étapes de croissance et à de nouvelles décisions qui permettent de réaliser plus pleinement l'idéal". … Evidemment Mgr. Fernández accepte pleinement que la conscience puisse vraiment reconnaître avec sincérité et découvrir avec une certaine certitude morale que Dieu lui demande de rester dans l'accomplissement d'actes objectivement graves. Fernández lui-même ne parle pas de manière significative de règles impératives absolues toujours et en toutes circonstances ... qui doivent donc toujours être respectées et mises en œuvre ...
Souvent Mgr. Fernández parle d'idéal ... comme dans ce cas: "De parte del pastor", nunca implique ocultar la luz del ideal más pleno ... Cada Iglesia local irá encontrando
el adecuado balance a través de la experiencia, el diálogo y la guía del Obispo. " (p. 466) L'idéal demeure... et à son égard, chaque Église locale doit trouver l'équilibre entre rigorisme et laxisme. On ne parle pas ici de normes absolues, qui interdisent l'adultère toujours et en toutes circonstances... mais il est dit qu'un équilibre doit être trouvé, par rapport à l'idéal... un équilibre qui implique le discernement et donc la possibilité de continuer vivre dans l'adultère et recevoir aussi les sacrements évidemment sans proposer de ne pas pécher… dans cette ligne, il n'est plus étrange qu'en Pologne les sacrements soient refusés aux pécheurs notoires et qu'en Allemagne ils soient publiquement accordés… Selon Mgr Fernández la ligne suivie par le pape est très exigeant ; selon le prélat argentin, il serait plus facile ou plus confortable d'appliquer les règles de manière rigide et universelle et de tirer des conclusions sans tenir compte de la complexité de la vie concrète des personnes. Il faut bien le noter : l'Evêque argentin ne précise pas qu'il existe des normes absolues qui sont insurmontables toujours et en toutes circonstances, il affirme que Dieu peut demander à quelqu'un de continuer à commettre des actes objectivement contraires à sa Loi, il affirme que le chrétien la conscience peut reconnaître avec sincérité et honnêteté et avec une certaine vérité que Dieu lui demande de rester et d'accomplir des actes objectivement graves, sans parler des vrais péchés graves (selon la saine doctrine, comme nous le verrons plus tard) ... et "évidemment " tout cela, pour Mgr. Fernández, est très exigeant, en fait il exige qu'une personne se mette contre la Loi de Dieu et marche pratiquement vers la damnation.
Suivant sa ligne d'opposition claire à la saine doctrine traditionnelle, on comprend mieux contre qui le monseigneur argentin lance ses attaques ...
Tout d'abord, il signale que le Pape rejette la prétention de ceux qui « sueñan con una doctrina monolítica defendida por todos sin matices » (EG 40), c'est-à-dire rêvent d'une doctrine monolithique défendue par tous sans nuances. Puis Mgr. Fernández attaque les opposants au pape François qui, à son avis, essaient de forcer les autres à assumer une certaine logique, dans laquelle il n'y a pas de sortie et soumettent donc l'Évangile à une sorte de mathématiques théologiques et morales, de sorte qu'il n'y ait pas pas d'autre choix que d'accepter toute la logique et les conséquences de cette façon d'utiliser la raison ; ils canoniseraient un certain type de raisonnement, une philosophie à laquelle l'Evangile et toute l'Eglise devraient se soumettre ; pour eux une certaine raison occupe la place de l'Évangile et de l'action de l'Esprit dans son Église et les Écritures ne serviraient qu'à illustrer la logique de "cette" raison, administrée par un groupe oligarchique de philosophes de la morale, c'est-à-dire des éthiciens.
L'Evangile, cependant, continue monseigneur n'est pas enfermé dans une philosophie, mais est au-dessus d'elle, et si une certaine manière d'utiliser la raison est absolutisée, seuls ceux qui possèdent cette structure mentale pourront interpréter la Révélation, et ils se placent aussi au-dessus du Pape, mais de cette façon la vision surnaturelle de l'Église et du ministère pétrinien est perdue.
Nous devons nous demander : qui seraient ces rationalistes et traîtres à l'Evangile dont Mgr. Fernandez ?
L'attaque de Mgr. Fernández semble, malheureusement, très clairement adressé à la saine morale catholique soutenue par Mgr. Melina et ceux qui sont dans sa lignée, puis par les professeurs de l'Institut Jean-Paul II qui quelques années après Amoris Laetitia le pape François a substantiellement "réformé", c'est-à-dire déformé, supprimant certains professeurs dont Mgr. Mélina et p. Noriega Bastos et en insérant d'autres théologiens qui suivent la ligne du pape lui-même ...
Il est à noter que Mgr. Melina et d'autres dans cette lignée suivent la Tradition et St. Thomas qui parle beaucoup de conscience...
L'attaque de Mgr. Fernández apparaît plus généralement dirigé contre Veritatis Splendor (jamais mentionné dans Amoris Laetitia) et ses adeptes et donc plus généralement encore contre la Tradition de l'Église, en particulier contre les affirmations magistrales des dernières décennies, et contre celles de S. Thomas d'Aquin, au sujet de la conscience morale et des normes morales absolues qui s'imposent toujours et pour tous... nous avons vu et de plus en plus nous verrons comment Amoris Laetitia va avec discrétion mais radicalement contre la vraie doctrine thomiste, contre la Tradition et aussi contre les affirmations magistrales des derniers papes… il n'est donc pas étrange que Mgr. Fernández va avec discrétion contre tout cela, puisqu'il est du côté d'Amoris Laetitia...
L'attaque de Mgr. Fernández apparaît particulièrement dirigé contre ceux qui, sur la base de la saine doctrine, ont critiqué Amoris Laetitia ...
Mgr Fernández justifie son attaque en déclarant que ces auteurs rêvent d'une doctrine monolithique défendue par tous sans nuances... et soumettent pratiquement l'Évangile à la raison, c'est-à-dire qu'ils sont rationalistes et qu'ils perdent la vision surnaturelle de l'Église et de le ministère pétrinien.
En réalité, ceux qui réaffirment la saine doctrine et critiquent à juste titre les erreurs d'Amoris Laetitia s'appuient ordinairement sur l'Écriture interprétée par la Sainte Tradition, cependant l'Écriture elle-même se réfère à la Tradition, comme nous l'avons vu plus haut et comme elle le montre pour affirmer l'art. Paul (2Ts 2,15:1, et surtout 11,23Co XNUMX:XNUMX) ... c'est plutôt Amoris Laetitia qui écarte discrètement la Tradition, comme nous le verrons de plus en plus, et écarte même la Loi divine révélée avec sa clarté et son impératif car affirmer la loi naturelle et donc la raison humaine… c'est donc Amoris Laetitia qui s'éloigne de l'Ecriture Sainte et de l'Evangile. De plus, la doctrine traditionnelle est profondément enracinée dans la Bible que la Tradition a interprétée avec précision ... et précisément à cause de cette racine, elle a clairement affirmé la doctrine sur les normes morales absolues qui sont obligatoires toujours et pour tous et la doctrine selon laquelle la conscience ne peut sincèrement reconnaître que Dieu qu'il appelle à accomplir des actes objectivement graves contre sa Loi. Saint Thomas, précisément sur la base des affirmations bibliques, suit la ligne traditionnelle et la renforce. L'école théologique liée à Melina, Caffarra et donc à l'Institut Jean-Paul II a suivi la Bible et la Tradition, et le soutien de Benoît XVI à Mgr. Melina doit être comprise dans ce sens comme le soutien d'un théologien qui a suivi la Tradition et a servi l'Église en répandant la Vérité. Benedetto « … a souhaité recevoir le professeur Mgr Livio Melina en audience privée. Après une longue discussion sur les événements récents de l'Institut pontifical Jean-Paul II, il a accordé sa bénédiction, exprimant sa solidarité personnelle et l'assurant de sa proximité dans la prière "... Benoît XVI" a toujours suivi de près le travail de Mgr Melina dans la chaire de théologie morale fondamentale », le P. Juan José Pérez-Soba, professeur de théologie pastorale et directeur de recherche internationale en théologie morale à l'Institut. ...
Joseph Ratzinger, plus tard élu pape Benoît XVI, a écrit en 1998 pour louer le travail de Melina en théologie morale, et en 2003 a participé à une conférence sur l'encyclique Veritatis splendor, organisée par le département académique de Melina à l'Institut Jean-Paul II. "
Dans cette ligne on peut comprendre qu'en réalité les lourdes déclarations de Mgr. Fernández contre ceux qui s'opposent aux erreurs du pape François tombent sur monseigneur lui-même… en fait ce ne sont pas les opposants qui s'écartent de la Parole de Dieu mais Fernández et le pape François, malheureusement.
Par ailleurs, l'article de Mgr. Fernández est plein d'erreurs manifestes que j'ai signalées en divers points de ce livre et qui dénotent la base doctrinale assez précaire et déviante de cet article d'où Mgr. Fernández lance ses boomerangs, qui en fait reviennent lourdement à l'expéditeur... Une telle base s'écartant de la saine doctrine semble être une fondation "digne" d'Amoris Laetitia, malheureusement, il n'est donc pas étrange que Mgr. Fernández est considéré comme l'auteur caché de cette exhortation.
Dieu intervienne !
10) Erreurs du Cardinal Vallini et du Cardinal Müller concernant les divorcés remariés qui sont convaincus en conscience de l'invalidité de leur premier mariage.
Demandons à la Sainte Trinité la lumière pour nous guider vers et dans la Vérité.
Je présente ici ce que je considère important et nécessaire pour réfuter certaines affirmations des Card. Müller et Card. Vallini concernant la possibilité de donner la Communion eucharistique à certains divorcés remariés qui croient que leur mariage est nul mais n'ont pas obtenu une sentence de nullité du Église.
Voyons tout d'abord les affirmations du cardinal Vallini fixées dans le document avec lequel il met en œuvre dans le diocèse de Rome les directives papales issues d'Amoris Laetitia : « Mais lorsque les circonstances concrètes d'un couple le rendent possible, c'est-à-dire lorsque leur cheminement de foi est long, sincère et progressif, propose de vivre dans la continence ; si ce choix est difficile à pratiquer pour la stabilité du couple, Amoris Laetitia n'exclut pas la possibilité d'accéder à la Pénitence et à l'Eucharistie (AL notes 329 et 364). Cela signifie une certaine ouverture, comme dans le cas où il existe une certitude morale que le premier mariage était nul, mais qu'il n'y a aucune preuve pour le prouver devant le tribunal; mais pas plutôt dans le cas où, par exemple, sa condition est affichée comme si elle faisait partie de l'idéal chrétien, etc.
Examinons donc ce que dit le cardinal Müller dans l'essai d'introduction au texte du prof. Buttiglione “Réponses amicales aux critiques de la joie" et. Arès, aux pp. 23ff, lorsqu'elle affirme : « Dans une procédure de nullité matrimoniale, la volonté matrimoniale réelle joue donc un rôle fondamental. Dans le cas d'une conversion à l'âge mûr (d'un catholique qui ne l'est que sur l'acte de baptême) il peut arriver qu'un chrétien soit convaincu en conscience que son premier lien, même s'il a eu lieu sous la forme d'un mariage en l'Église, n'était pas valable comme sacrement et que son lien matrimonial actuel, acclamé par les enfants et avec une coexistence mûrie au fil du temps avec son partenaire actuel est un mariage authentique devant Dieu. Peut-être cela ne peut-il pas être prouvé canoniquement en raison du contexte matériel ou pour la culture de la mentalité dominante. Il est possible que la tension qui s'opère ici entre le statut d'objet public du « second » mariage et la culpabilité subjective puisse ouvrir, dans les conditions décrites, la voie vers le sacrement de pénitence et la sainte cène, en passant par un discernement pastoral dans for interne. . ... Si le second lien était valable devant Dieu, les relations matrimoniales des deux partenaires ne constitueraient pas un péché grave mais plutôt une transgression contre l'ordre public ecclésiastique pour avoir violé de manière irresponsable les règles canoniques et donc un péché léger . " Le cardinal Müller lui-même dans un article récent affirmait dans la même ligne : « Un cas d'une tout autre nature se présente si, pour des raisons extérieures, il est impossible de clarifier canoniquement le statut d'une union, comme lorsqu'un homme a la preuve que la son prétendu mariage avec une femme était invalide, bien que pour une raison quelconque, il ne soit pas en mesure de présenter cette preuve devant le forum ecclésiastique. Ce cas est bien différent de celui d'une personne validement mariée qui demande le sacrement de Pénitence sans vouloir abandonner une relation sexuelle stable avec une autre, que ce soit en situation de concubinage ou de "mariage" civil, qui n'est pas valable devant Dieu et envers les Église. Alors que dans cette dernière situation il y a contradiction avec la pratique sacramentelle de l'Église (matière de droit divin), dans le premier cas la discussion porte sur la manière de déterminer si le mariage est nul ou non (matière de droit ecclésiastique). »
Plus loin, le cardinal Müller a présenté pratiquement les mêmes déclarations dans une interview donnée au journal La Stampa et plus précisément à Andrea Tornielli, on lit dans cette interview ces mots du théologien allemand : bonnes raisons, de la nullité du premier mariage même s'il n'est pas possible d'offrir une preuve canonique. Dans ce cas, le mariage valable devant Dieu serait le second et le pasteur pourrait accorder le sacrement, certainement avec les précautions appropriées pour ne pas scandaliser la communauté des fidèles et ne pas affaiblir la croyance en l'indissolubilité du mariage".
Dieu nous éclaire.
Notons tout d'abord que le célèbre canoniste cardinal Burke affirmait « … le Christ lui-même a déclaré qu'il n'est pas venu pour détruire « le très riche héritage de la Loi et des Prophètes » mais pour l'accomplir (cf. Mt 5, 17.). En effet, le Seigneur nous enseigne que c'est la discipline qui ouvre la voie à la liberté dans l'amour de Dieu et du prochain. … Il est évident que la discipline de l'Église ne peut jamais être en conflit avec la doctrine qui nous vient en ligne ininterrompue des Apôtres. En effet, comme l'a observé le pape saint Jean-Paul II, « en réalité, le Code de droit canonique est extrêmement nécessaire pour l'Église » (« Ecclesiae omnino necessarius est. » SDL, p. Xii. Version italienne : SDLIt, p. 64.) . En raison de la relation étroite et indissociable entre doctrine et droit, il a ensuite rappelé que le service essentiel du droit canonique à la vie de l'Église exige que les lois soient observées et, à cette fin, « l'expression des normes doit être exacte, et pour qu'ils s'appuient sur un solide fondement juridique, canonique et théologique »
Le cardinal Herranz, dans cette ligne, affirmait : "... La loi appartient, en tant qu'organisateur nécessaire de la structure sociale du Peuple de Dieu, au" Mystérium Ecclesiae ", Et témoigne, comme Paul VI l'a jugé avec une phrase lapidaire, que:" Vita ecclesialis sine ordinatione iuridica nequit exsistere - La vie de l'Église ne peut exister sans un ordre juridique " …. Les lois canoniques, ainsi que l'activité administrative et judiciaire ecclésiastique, apparaissent ainsi comme des instruments indispensables de cet ordre juste, dont la base essentielle se trouve dans la constitution divine de l'Église elle-même. … Jean-Paul II… a dit : « La justice est le principe fondamental de l'existence et de la coexistence des hommes, ainsi que de la communauté humaine, de la société et des peuples. De plus, la justice est le principe de l'existence de l'Église, en tant que Peuple de Dieu " . Dans cette justice dans le Peuple de Dieu, élevée mais non remplacée par la charité, la « magna Discipline Ecclesiae » trouve son fondement pérenne...
La vie de l'Église ne peut exister sans un ordre juridique qui permette que tout se fasse avec ordre et l'Écriture dit, dans cette ligne : « Mais tout doit se faire avec dignité et avec ordre. » (1 Cor. 14,40)
Notons aussi que le Cardinal Vallini et le Cardinal Müller ne citent aucun texte de la Tradition sur lequel ils fondent leurs affirmations En fait, comme nous le verrons, la Tradition va dans le sens radicalement opposé... un important document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi intitulée "Lettre concernant l'indissolubilité du mariage" . Dans ce texte, il est dit : « En ce qui concerne l'admission aux sacrements, les Ordinaires locaux doivent, d'une part, inviter à l'observance de la discipline actuelle de l'Église et, d'autre part, veiller à ce que les pasteurs d'âmes aient une préoccupation pour ceux qui vivent dans une union irrégulière, en appliquant dans la solution de tels cas, en plus d'autres moyens justes, la pratique approuvée de l'Église au for interne. " comme vous pouvez le voir, ce texte parle d'une pratique autorisée… et la pratique autorisée indiquée par le document est celle qui est précisée le 21 mars 1975 par Mgr. Hamer, dans la «Littera circa partecipationem» disponible dans J. Ochoa «Leges Ecclesiae post Codicem iuris canonici editae», Ediurcla, vol, VI, 1987, n. 4657, p. 7605, voici les paroles de Mgr. Hamer : « Cette phrase [probata Ecclesiae praxis] doit être comprise dans le contexte de la théologie morale traditionnelle. Ces couples [de catholiques vivant en union irrégulière] peuvent être autorisés à recevoir les sacrements à deux conditions : qu'ils s'efforcent de vivre selon les exigences de la morale chrétienne et qu'ils reçoivent les sacrements dans des églises où ils ne sont pas connus, donc pour ne créer aucun scandale".
Alors. 84 de la Familiaris Consortio réitère cette probata praxis lorsqu'elle affirme, comme nous l'avons déjà vu : « L'Église, cependant, réaffirme sa pratique, fondée sur l'Écriture Sainte, de ne pas admettre les divorcés remariés à la communion eucharistique. ... La réconciliation dans le sacrement de pénitence - qui ouvrirait la voie au sacrement eucharistique - ne peut être accordée qu'à ceux qui, se repentant d'avoir violé le signe de l'Alliance et la fidélité au Christ, sont sincèrement disposés à une forme de vie n'est plus en contradiction avec l'indissolubilité du mariage. Cela implique, concrètement, que lorsqu'un homme et une femme, pour des raisons graves - comme par exemple l'éducation des enfants - ne peuvent satisfaire à l'obligation de séparation, « ils s'engagent à vivre en pleine continence, c'est-à-dire à s'abstenir des actes propres des époux "(Jean-Paul PP. II, Homélie pour la clôture du VI Synode des Évêques, 7 [25 octobre 1980]: AAS 72 [1980] 1082)."
La lettre envoyée par le Cardinal Ratzinger à "La Tablette" va également dans le sens de ce qui a été dit jusqu'à présent. dans lequel nous trouvons des indications précises pour résoudre les cas de ceux qui considèrent leur mariage certainement invalide mais ne peuvent pas prouver une telle invalidité, ci-dessous nous présentons en résumé et avec notre traduction sommaire le contenu de cette lettre. Le Cardinal dit tout d'abord que de la "solution du for interne" (solution au for interne sacramentel, en particulier, qui concerne les mariages dits invalides mais dont l'invalidité ne peut être prouvée en justice) qu'elle est considérée comme un moyen de résoudre la question de la validité d'un mariage antérieur, le Magistère n'en a jamais accepté l'usage ("le Magistère n'a pas sanctionné son usage") pour diverses raisons dont la contradiction intrinsèque de vouloir résoudre quelque chose au for interne qui par sa nature concerne le for externe for externe et a donc de grandes conséquences pour le for externe ; le mariage n'est pas un acte privé et a de profondes implications pour les époux et leurs enfants ainsi que pour la société civile et chrétienne. Seul le for externe, poursuit le cardinal Ratzinger, peut donner une réelle assurance à celui qui postule, et qui n'est pas désintéressé, qu'il n'est pas lui-même coupable de « vouloir se justifier » ; seul le for externe peut donner une réponse aux droits et demandes de l'autre époux de l'union précédente et en cas de déclaration de nullité il peut permettre de contracter un mariage canoniquement valide et sacramentel. Les nombreux abus, poursuit le Préfet de la Congrégation romaine, commis dans de nombreux pays sous le titre de "solution du for interne" montrent que cela ne fonctionne pas, pour ces raisons l'Église dans le Code de droit canonique a diffusé les critères de la la recevabilité des témoignages et des preuves devant les tribunaux qui traitent des mariages, de sorte que la demande d'une "solution du for interne" ne se pose pas ; dans certains cas extrêmes où le recours à la Cour n'est pas possible et où un problème de conscience se pose, on peut recourir au Sacré Pénitencier. Mgr Hamer dans sa lettre de 1975, le cardinal Ratzinger précise encore, parlant de couples divorcés et remariés dont le mariage n'a pas été déclaré nul, lorsqu'il affirme qu'ils peuvent être admis à recevoir les sacrements ".. s'ils essaient de vivre selon les indications des principes moraux chrétiens ", ne signifie rien d'autre que qu'ils s'abstiennent, comme St. Jean-Paul II, des "actes propres des époux"... cette norme sévère est un témoignage prophétique de la fidélité irréversible de l'amour qui lie le Christ à son Église et montre aussi que l'amour des époux est incorporé dans le véritable amour du Christ (Eph . 5, 23-32). Toujours en 1973 la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dans un document vu plus haut sur le mariage il s'est référé à la "pratique approuvée", cette pratique affirme le Cardinal Ratzinger est celle selon laquelle les divorcés remariés peuvent être admis à recevoir les sacrements si repentis de leurs péchés ils proposent de s'abstenir "des actes propres des couples mariés ", même si dans certains cas ils ne peuvent pas interrompre la cohabitation, et tout scandale est évité. Je souligne que dans certains cas extrêmes où se pose un problème de conscience, contrairement à ce que semble affirmer le Cardinal Müller, ce n'est pas le confesseur individuel qui peut résoudre le problème, mais le Sacré Pénitencier, auquel le prêtre doit recourir ; et de toute façon le Magistère n'a jamais accepté l'utilisation de la « solution du for interne » pour diverses raisons parmi lesquelles il y a la contradiction intrinsèque de vouloir résoudre dans le for interne quelque chose qui par sa nature appartient au for externe et a une telle importance conséquences pour le trou externe ; le mariage n'est pas un acte privé et a de profondes implications pour les époux et leurs enfants ainsi que pour la société civile et chrétienne.
Lisez le texte suivant, qui fait suite à la lettre que l'on vient de voir du cardinal Ratzinger :
« Si les divorcés se sont remariés civilement, ils se trouvent dans une situation objectivement contraire à la loi de Dieu et ne peuvent donc pas accéder à la Communion eucharistique tant que cette situation perdure…. Pour les fidèles qui restent dans cette situation de mariage, l'accès à la communion eucharistique n'est ouvert que par l'absolution sacramentelle, qui ne peut être donnée « qu'à ceux qui, repentis d'avoir violé le signe de l'Alliance et de la fidélité au Christ, sont sincèrement disposés à une forme de vie n'est plus en contradiction avec l'indissolubilité du mariage. Cela signifie, en pratique, que lorsqu'un homme et une femme, pour des raisons graves - comme par exemple l'éducation des enfants - ne peuvent satisfaire à l'obligation de séparation, « ils s'engagent à vivre en pleine continence, c'est-à-dire s'abstenir des actes propres des époux "" (Ibid ,. n. 84: AAS 74 (1982) 186; cf. Jean-Paul II, Homélie pour la clôture du VI Synode des Évêques, n. 7: AAS 72 ( 1982) 1082.) "
Comme nous pouvons le voir clairement, les divorcés-remariés qui vivent plus uxorio ne peuvent pas recevoir l'absolution et recevoir la communion, évidemment même ceux qui sont en conscience sûrs de l'invalidité du premier mariage.
L'accès aux sacrements n'est ouvert qu'à ceux qui se repentent d'avoir violé le signe de l'Alliance et la fidélité au Christ et sont sincèrement disposés à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l'indissolubilité du mariage ; cela implique que si l'homme et la femme, pour des motifs graves, ne peuvent satisfaire à l'obligation de séparation, ils doivent sérieusement et effectivement proposer de ne pas pécher et notamment de vivre en pleine continence et donc de ne pas faire scandale.
Pour recevoir les sacrements, donc, les divorcés remariés qui, pour des raisons graves, sont contraints de vivre ensemble, doivent vivre en frère et sœur et ne pas faire scandale. Il faut aussi noter que : si ces personnes, divorcées, remariées et vivant more uxorio, étaient admises à l'Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et en confusion, et donc scandalisés par la doctrine de l'Église sur l'indissolubilité du mariage …. Que c'est le cas et qu'il n'y a aucune possibilité d'accepter les affirmations du cardd. Vallini et Müller précisent également ce texte tiré du même document présenté ci-dessus :
: "7. La croyance erronée qu'une personne divorcée et remariée peut accéder à la communion eucharistique suppose normalement que la conscience personnelle se voit attribuer le pouvoir de décider en dernier ressort, sur la base de sa propre conviction (Cf. Lettre encyclique Veritatis splendor, n. 55 : AAS 85 (1993 ) 1178.), de l'existence ou non du mariage antérieur et de la valeur de la nouvelle union. Mais une telle attribution est inadmissible (Cf. Code de Droit canonique, can. 1085 § 2.). ...
... La discipline de l'Église ... confirme la compétence exclusive des tribunaux ecclésiastiques ... "
Dieu nous éclaire et éclaire nos bergers.
Le mariage est une réalité publique dont l'invalidité ne peut être prononcée, au for externe, que par un organe ecclésiastique compétent pour cela ! En cas de doutes ou de certitudes sur la validité d'un mariage raté, ceux-ci doivent être vérifiés par les instances judiciaires compétentes.
Il faut aussi considérer que, comme l'a dit le pape Pie XII : « Quant aux déclarations de nullité de mariages... qui ne sait pas que les cœurs humains sont, dans des cas pas rares, malheureusement trop enclins... à essayer de se libérer du lien conjugal déjà contracté ?"
Comme on l'a vu plus haut, le mariage n'est pas un acte privé et a de profondes implications pour les époux et leurs enfants ainsi que pour la société civile et chrétienne. Seul le for externe, c'est-à-dire une procédure régulière, peut donner une assurance réelle à la personne qui postule, et qui est partie intéressée, qu'elle-même n'est pas coupable de « vouloir se justifier » ; seul le for externe peut donner une réponse aux droits et demandes de l'autre époux de l'union précédente et en cas de déclaration de nullité il peut permettre de contracter un mariage canoniquement valide et sacramentel
Ce n'est qu'après la déclaration d'invalidité du premier mariage et seulement après avoir célébré un "second" mariage sacramentel que le fidèle, moralement certain de l'invalidité du premier mariage, peut avoir des relations sexuelles licites avec sa "nouvelle" épouse. Pas avant!
Cela était clair, à notre connaissance, pour le cardinal Müller lui-même, alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui, dans un article publié dans l'Osservatore Romano, déclarait à propos du texte de 1994 de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi : " en outre, que les croyants intéressés ne doivent pas s'approcher de la Sainte Communion sur la base de leur jugement de conscience : " S'il le juge possible, les pasteurs et confesseurs (...) ont le grave devoir de l'avertir que ce jugement de conscience est en contraste ouvert avec la doctrine de l'Église » (n. 6). En cas de doute sur la validité d'un mariage raté, ceux-ci doivent être vérifiés par les organes judiciaires compétents en matière matrimoniale (cf. n° 9). ... "
Dieu nous éclaire et éclaire nos bergers.
Ce que nous avons dit est encore confirmé par la lecture d'un texte du Cardinal Ratzinger qui est l'introduction d'une "Aide aux Pasteurs" de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, intitulée "Sur la pastorale des divorcés remariés". Documents, commentaires et études », (Libreria Editrice Vaticana, Cité du Vatican 1998, pages 7-29) ; Le Cardinal Ratzinger, après avoir rappelé les principes fondamentaux de la doctrine catholique en la matière, déjà vus plus haut, affirmait : « Si les fidèles divorcés remariés estiment que leur précédent mariage n'a jamais été valide, ils sont donc obligés de saisir le tribunal compétent ecclésiastique, qui devra examiner le problème objectivement et en appliquant toutes les possibilités juridiquement disponibles.
… De nombreux théologiens sont d'avis que les fidèles doivent absolument se conformer aux jugements du tribunal à leur avis qui sont faux même au "for interne". D'autres pensent qu'ici dans le "for interne" des exceptions sont concevables, car dans l'ordre procédural il ne s'agit pas de normes de droit divin, mais de normes de droit ecclésial. Cependant, cette question nécessite une étude plus approfondie et des éclaircissements. En fait, les conditions de survenance d'une "exception" devraient être précisées de manière très précise, afin d'éviter les arbitres et de protéger le caractère public - soustrait au jugement subjectif - du mariage. »
Avec ces mots, évidemment, le Cardinal, comme nous l'avons dit plus haut, a encore fermé la porte aux exceptions du "for interne" parce que le mariage a un caractère public et il n'est pas clair comment de telles exceptions peuvent éviter les arbitres et protéger précisément ce caractère de Dans le Sacramentum Caritatis, Joseph Ratzinger lui-même devenu Pape Benoît dans le « Sacramentum Caritatis » déclarait : « Là où des doutes légitimes surgissent sur la validité du mariage sacramentel contracté, il faut entreprendre le nécessaire pour en vérifier la validité. ... Enfin, là où la nullité du lien conjugal n'est pas reconnue et où sont posées des conditions objectives qui rendent de fait la coexistence irréversible, l'Église encourage ces fidèles à s'engager à vivre leur relation selon les exigences de la loi de Dieu, en amis, comme frère et sœur; de cette manière, ils pourront à nouveau s'approcher de la table eucharistique, avec l'attention requise par la pratique ecclésiale éprouvée. " Comme on le voit, aucune ouverture à l'affirmation que des exceptions sont concevables dans le « for interne » ; au contraire, la doctrine selon laquelle : le mariage est une réalité publique et seuls les tribunaux sont compétents pour en prononcer la nullité est pleinement réaffirmée. Le pape Benoît rappelle ensuite la seule pratique acceptée par l'Église concernant le retour des divorcés remariés aux sacrements : qu'ils s'engagent sérieusement à vivre selon les exigences de la loi de Dieu, et donc qu'ils s'engagent en particulier à vivre leur relation comme frère et soeur. , évitant évidemment tout scandale.
Il me semble que les affirmations des cardinaux Muller et Vallini, tendant à permettre une vie "more uxorio" et la réception des sacrements aux divorcés remariés, certains en conscience de la nullité de leur mariage mais ne pouvant le prouver, s'effondrer sur toute la ligne...
Que le Seigneur nous éclaire ainsi que nos Pasteurs afin que nous suivions résolument le chemin étroit de la Vérité et de la Croix.
Certains évêques du Kazakhstan ont publié en 2017 un document important dans lequel ils condamnaient des déclarations telles que celles présentées ici par le cardinal Müller et le cardinal Vallini Voici quelques affirmations tirées du document de ces Evêques et qui nous intéressent particulièrement pour notre propos : « Puisque le mariage valide des baptisés est un sacrement de l'Eglise et, par sa nature, une réalité d'ordre public, une jugement de prise de conscience de la nullité de son mariage qui entre en conflit avec la sentence définitive du tribunal ecclésiastique, ne peut avoir de conséquences pour la discipline sacramentelle, puisqu'elle a toujours un caractère public. » Le ministre de la confession ne peut dispenser le pénitent, en particulier le divorcé remarié, de l'application du sixième commandement et de l'indissolubilité du mariage et donc l'absoudre sacramentellement et l'admettre à l'Eucharistie ; une prétendue conviction, en conscience, de la part du pénitent, de la nullité de son propre mariage au for interne ne peut produire de conséquences quant à la discipline sacramentelle au for externe, de sorte que, même si un mariage sacramentel valide subsiste, un tel le pénitent peut vivre plus uxorio avec qui n'est pas son conjoint légitime et peut recevoir les sacrements malgré son intention de continuer à violer le sixième commandement et le lien matrimonial sacramentel qui existe encore à l'avenir. Le texte qui vient d'être cité dit : " Une pratique qui permet aux personnes civilement divorcées, dites " remariées ", de recevoir les sacrements de la Pénitence et de l'Eucharistie, malgré leur intention de continuer à violer le Sixième Commandement et leur lien conjugal dans le futur sacramentel "est évidemment" contraire à la vérité divine et étranger au sens éternel de l'Église catholique et à la coutume éprouvée reçue, fidèlement gardée depuis le temps des Apôtres et finalement confirmée de manière sûre par saint Jean-Paul II (cf. Exhortation apostolique Familiaris consortio, 84) et par le pape Benoît XVI (cf. Exhortation apostolique Sacramentum caritatis, 29) » ; cette pratique est contraire à l'usage pérenne de l'Église et est un contre-témoin, de plus elle est répandue du « fléau du divorce » ; celui qui veut vraiment aider les personnes qui se trouvent dans un état objectif de péché grave doit leur annoncer avec charité la pleine vérité sur la volonté de Dieu pour elles, doit donc les aider à se repentir de tout leur cœur de l'acte pécheur de vivre ensemble more uxorio avec une personne qui n'est pas son conjoint légitime, ainsi qu'il ressort clairement des énoncés de l'art. Jean-Paul II (Exhortation apostolique Reconciliatio et Paenitentia, 33). L'admission des divorcés dits "remariés" aux sacrements de Pénitence et de l'Eucharistie, sans leur intention réelle de vivre en frère et sœur, c'est-à-dire sans être tenus de les accomplir, constitue un danger pour la foi et pour la salut des âmes, de l'obligation de vivre dans la continence. ... et dans cette ligne il me semble intéressant de noter ce que le cardinal Burke, éminent canoniste, m'a dit, dans la lignée de ce qui a été affirmé jusqu'à présent par la saine doctrine : "Le mariage n'est pas dans "ma tête"." ce qui signifie que le mariage n'est pas un acte privé mais un sacrement de l'Église et, par sa nature, une réalité à caractère public.
Que Dieu nous éclaire et éclaire nos Pasteurs afin que nous sachions, avec courage, réaffirmer la Vérité qui sauve.
Ce que nous avons dit jusqu'ici nous aide à approfondir la réflexion sur les paroles du cardinal Müller. Il déclare que "... il se peut qu'un chrétien soit convaincu en conscience que son premier lien, même s'il a eu lieu sous la forme d'un mariage dans l'Église, n'était pas valable comme sacrement et que son mariage actuel Un lien semblable, acclamé par les enfants et avec une coexistence mûrie au fil du temps avec son partenaire actuel est un mariage authentique devant Dieu.Peut-être cela ne peut-il pas être prouvé canoniquement en raison du contexte matériel ou de la culture de la mentalité dominante. Il est possible que la tension qui s'opère ici entre le statut d'objet public du « second » mariage et la culpabilité subjective puisse ouvrir, dans les conditions décrites, la voie vers le sacrement de pénitence et la sainte cène, en passant par un discernement pastoral dans for interne. . ... Si le second lien était valable devant Dieu, les relations matrimoniales des deux partenaires ne constitueraient pas un péché grave mais plutôt une transgression contre l'ordre public ecclésiastique pour avoir violé de manière irresponsable les règles canoniques et donc un péché léger . "
Réfléchissons : s'il n'était pas de la compétence exclusive de l'Église, par les tribunaux ecclésiastiques et par un procès équitable, de déclarer la nullité d'un mariage, il pourrait facilement arriver que ceux qui un jour affirment avec certitude qu'un certain mariage est nul le lendemain pourrait dire qu'il a mieux retenu et considéré comme valide ce qu'il a précédemment dit invalide, ou il pourrait également considérer le deuxième "mariage" comme invalide et donc passer à un troisième... et ainsi de suite. Dès lors, étant donné que dans ce second « mariage » dont parle le cardinal Müller, le consentement est entièrement interne, il y aurait des personnes qui pourraient se considérer libres, même si déjà mariées une fois de manière valide et externe, de se marier plusieurs fois de manière manière intérieure et donc de considérer par la suite de tels mariages comme invalides et de continuer ensuite à se marier "en interne" à d'autres moments, réalisant ainsi des "saints" et des "mariages nombreux" ... implicitement bénis par les confesseurs et donc "par l'Église" ... Je je me demande donc, suivant le raisonnement du Cardinal, si, pour lui, l'erreur n'est admise qu'au premier mariage (célébré à la lumière du soleil) (dont il y a certitude et qui le rendrait invalide quel que soit le procès canonique ), ou même au deuxième « mariage » entièrement « intérieur », qui selon le Cardinal serait valide ou pourrait être valide devant Dieu… ou même le troisième…. car il peut toujours y avoir des gens qui croient "en conscience" que les mariages antérieurs sont invalides et peut-être qu'ils peuvent apporter des "preuves" au Confesseur ...
Dans la ligne de ce que je dis, il est également nécessaire de réfléchir au scandale qui surgit du fait que, selon les paroles du cardinal Müller et du cardinal Vallini, une personne déjà mariée dans l'Église, considérant son premier mariage invalide , sans passer par les Tribunaux Ecclésiastiques, et avec la permission du Confesseur, il croit pouvoir s'unir charnellement et vivre ensemble more uxorio avec une personne qui n'est pas son épouse.
Le scandale n'est-il pas condamné par la loi divine ? Et le scandale n'est-il pas un péché grave ?
Cette situation pour laquelle, malgré l'existence d'un mariage valide, un second mariage "intérieur" avec des actes sexuels relatifs est "légitimé", est évidemment quelque chose qui génère le scandale en soi et dans ce qu'il détermine : l'incertitude et le désordre du mariage dans l'Église.
Ce que nous venons de dire nous fait comprendre qu'en réalité si les déclarations du cardinal Müller étaient acceptées, l'ordre au sein de l'Église catholique serait pratiquement renversé et les portes s'ouvriraient à des scandales, des conflits et donc des maux très graves.
De même, dans cette ligne, les affirmations du Cardinal Vallini sont scandaleuses car elles véhiculent l'idée que celui qui en conscience considère son premier mariage invalide peut, par la Confession, être légitimé pour s'unir sexuellement et vivre plus uxorio avec une personne autre que la sienne. . Comme nous l'avons vu, le mariage est une réalité publique qui n'admet pas la "solution" par le for interne.
Nous ne vivons pas comme des îles, nous sommes au milieu d'autres personnes que nous devons construire avec notre comportement, nous sommes appelés à aimer notre prochain comme nous-mêmes et à aider notre prochain à porter la Croix avec nous... ceci explique le magistère des affirmations vues en précédent qui condamnent les nouveautés qui cardaient. Müller et Vallini se répandent. La pratique que le cardinal Müller et le cardinal Vallini considèrent comme licite est en réalité gravement contraire à la doctrine de l'Église et à la charité ; celui qui la mettrait en pratique commettrait un péché grave contre l'Église, contre les frères et donc finalement contre Dieu.
Si, comme l'art. Alphonse, un acte qui est objectivement un péché véniel devient un péché grave si l'action fait scandale d'autant plus grave que le péché est une pratique, comme celle que je critique, qui est tout à fait contraire à la doctrine de l'Église et fait un si grand scandale.
Dieu nous éclaire de plus en plus.
Ce qui profite au vrai bien spirituel des fidèles n'est pas de décider avec le Confesseur si son mariage est valide ou non et, sur cette base, de s'unir more uxorio avec une personne autre que son conjoint... ce qui profite au vrai bien spirituel de le fidèle est vivre selon la Vérité du Christ et de son Église pour laquelle seuls les tribunaux ecclésiastiques, dans un procès juste, peuvent prononcer la nullité d'un mariage et donc ouvrir la voie à un nouveau Mariage valide et seulement après une sacramentelle valide le mariage est-il licite à un couple vivant ensemble more uxorio, accomplissant des actes d'union intime et recevant ensuite les sacrements vivant dans cette relation avec ces actes.
Dieu nous éclaire de mieux en mieux.
Je conclus en notant que les déclarations du Cardinal Vallini ont été acceptées par le Pape, qui a permis à ce Cardinal de les publier comme normes pour le Diocèse de Rome. De cette façon, les personnes clairement unies dans un mariage valide peuvent légalement s'unir et coexister plus uxorio avec des personnes autres que leur conjoint et, restant dans de telles relations pécheresses, elles peuvent recevoir les sacrements, avec la permission du pape ... et avec une subversion claire du son doctrine. Le « changement de paradigme » s'opère : péchés graves, désordres et scandales se répandent avec la « bénédiction » papale.
Je note également que les propos du cardinal Vallini suivent le "chiffre" qui appartient au "changement de paradigme" en effet ils affirment que "... lorsque les circonstances concrètes d'un couple le rendent faisable, c'est-à-dire lorsque leur parcours de la foi a été longue, sincère et progressive, proposer de vivre dans la continence ; si alors ce choix est difficile à pratiquer pour la stabilité du couple, Amoris Laetitia n'exclut pas la possibilité d'accéder à la Pénitence et à l'Eucharistie (AL notes 329 et 364). Cela signifie une certaine ouverture, comme dans le cas où il existe une certitude morale que le premier mariage était nul, mais qu'il n'y a aucune preuve pour le prouver devant le tribunal; mais pas plutôt dans le cas où, par exemple, sa condition est affichée comme si elle faisait partie de l'idéal chrétien, etc.
Notez bien : s'il est faisable de proposer de vivre dans la continence cela doit être proposé au couple, si ce but est difficile : "... pour la stabilité du couple, Amoris Laetitia n'exclut pas la possibilité d'accéder à la Pénitence et à la Eucharistie (AL note 329 et 364). Cela signifie une certaine ouverture… » Ainsi Amoris Laetitia permet de recevoir les sacrements même à ceux qui ne proposent pas de vivre dans la continence et de rester dans une coexistence plus uxorio. Vallini précise un cas dans lequel cette permission a lieu : celui de ceux qui jugent leur précédent mariage invalide mais ne peuvent pas le prouver devant un tribunal. Les paroles de Vallini ne ferment cependant pas la porte à d'autres cas dans lesquels cette autorisation est mise en œuvre, il y a aussi d'autres cas qu'il ne nomme pas mais que le Pape montre accepter, pensez à ce qu'ont dit les évêques allemands ou maltais et à bien d'autres erreurs que le Pape ne corrige pas parce qu'elles suivent évidemment sa ligne de "changement de paradigme" et qui, par conséquent, sont valables ou peuvent également s'appliquer à Rome. Vallini ne précise pas ... mais les portes sont ouvertes ... Avec discrétion et précisément en suivant le "chiffre" de ce "changement de paradigme" à travers les propos du Cardinal Vallini dans le diocèse de Rome, les portes sont ouvertes aux erreurs, les scandales et l'immoralité que ce Papa et ses partisans, à travers Amoris Laetitia, propagent.
Dieu intervienne !
Que la glorieuse Mère de Dieu intercède pour nous, qui anéantit les doctrines hérétiques, écrase la puissance de l'erreur et démasque le piège des idoles , et qui depuis l'Antiquité a été "invoquée par le peuple chrétien en" défense "de la foi"
11) Précisions finales Chapitre IV : : le Pape trahit et ne développe pas la saine doctrine !
Dieu nous éclaire de mieux en mieux.
Reprenant ce que nous avons vu plus haut, dans les éclaircissements concluants du troisième chapitre et ce que nous avons vu dans les deux premiers chapitres et en évitant de proposer à nouveau tous les textes doctrinaux de la Tradition qui fondent notre jugement et que vous pouvez voir dans ces éclaircissements, il faut souligner que certaines affirmations du Pape, dans le domaine moral, examinées dans ce chapitre, n'apparaissent pas comme un développement de la saine doctrine mais comme un changement de celle-ci, en fait elles n'apparaissent pas dans le sens de la continuité des principes, ils ne se développent pas comme une conséquence logique et ne réalisent pas une influence conservatrice du passé. , ils sont simplement une trahison de la saine doctrine ... ils trahissent des doctrines fondamentales, surtout dans le domaine moral, des doctrines clairement liées à l'Ecriture Sainte et réaffirmé par la Tradition...
Cette trahison, il faut le noter, n'est pas une évolution mais un changement, en fait elle a été définie par les propres collaborateurs de Bergoglio : « changement de paradigme ». Avec ce "changement de paradigme" la saine doctrine est habilement mise de côté et les portes sont ouvertes aux confessions invalides, aux péchés graves, aux sacrilèges etc., comme on le voit ! À cet égard, le cardinal Muller a dit avec raison : « Derrière le discours pseudo-intellectuel du « changement de paradigme », il n'y a que l'hérésie démasquée qui falsifie la parole de Dieu » (S. Paciolla, « Card. Müller : aucun pape ne peut proposer ses points de vue subjectifs sur la foi de toute l'Église "Le blog de www.sabinopaciolla.com, 30.10.2020 https://www.sabinopaciolla.com/card-Müller-nessun-papa-puo-propose -to-the -la-foi-de-toute-l-eglise-ses-points-de-vue-subjectifs /)
Avec ce "changement de paradigme", comme on le voit dans ce chapitre, la doctrine sur la conscience morale est altérée et trahie, et, en particulier, se répand la grave erreur qu'une conscience morale chrétienne peut croire avec sincérité et honnêteté et découvrir avec une certaine morale sécurité que Dieu lui permet de faire ce qu'il lui interdit absolument, toujours et sans exception. L'erreur indiquée, comme on le voit, n'a rien à voir avec des cas absolument exceptionnels, extraordinaires et mystiques, peut-être possibles ; elle s'oppose fondamentalement aux affirmations bibliques et aux affirmations de la Tradition qui présentent la doctrine sur la conscience morale chrétienne et sur la Vérité qu'elle doit suivre. Cette erreur s'oppose aussi fondamentalement aux affirmations de l'art. Thomas sur la conscience morale chrétienne et sur l'obligation absolue des préceptes négatifs du Décalogue ; elle est aussi plus directement liée à une autre erreur, dont nous parlerons plus longuement au chapitre V, qui se propage à travers Amoris Laetitia, celle de la marginalisation et de l'annulation de la doctrine pour laquelle les préceptes négatifs du Décalogue sont toujours et partout obligatoires ; de plus elle est également liée à d'autres erreurs propagées de diverses manières par le pape François, c'est un puissant crochet pour saper toute la morale chrétienne.
Les mots du prof. Seifert qui le 5 août 2017, dans la revue théologique allemande AEMAET, publie un article dont le titre est placé sous forme de question : « La logique pure menace-t-elle de détruire toute la doctrine morale de l'Église ? ». Il y affirme que le n° 303 précité d'Amoris Laetitia est "une bombe atomique théologique qui menace de démolir tout l'édifice moral des 10 commandements et de la morale catholique". Et il a justifié le caractère dramatique de la déclaration en se demandant :
« Si un seul cas d'acte intrinsèquement immoral peut être autorisé et même voulu par Dieu, cela ne s'applique-t-il pas à tous les actes considérés comme « intrinsèquement mauvais » ? ... si la question contenue dans le titre de ce document doit recevoir une réponse affirmative, comme je le crois personnellement, la conséquence purement logique de la déclaration d'Amoris Laetitia semble détruire tout l'enseignement moral de l'Église. " ...
Elle apparaît également comme un changement et non comme une évolution de la doctrine, l'erreur que le pape a clairement acceptée et qui a été propagée par son vicaire le cardinal Vallini, erreur qui, comme nous l'avons vu, bouleverse le mariage chrétien et est source de scandales. , les évêques kazakhs, comme nous l'avons vu, en condamnant cette pratique erronée ont affirmé de manière significative qu'elle est évidemment "contraire à la vérité divine et étrangère au sens éternel de l'Église catholique et à la coutume éprouvée reçue, fidèlement gardée depuis le temps des Apôtres et récemment confirmé de manière sûre par saint Jean-Paul II (cf. Exhortation apostolique Familiaris consortio, 84) et par le pape Benoît XVI (cf. Exhortation apostolique Sacramentum caritatis, 29) » ; cette pratique est contraire à l'usage pérenne de l'Église et est un contre-témoignage.
Dans la lignée de la subversion de la saine doctrine, il y a aussi d'étranges affirmations bergogliennes sur la « fidélité » des unions concubinaires et la correction des vagabonds.
Que la glorieuse Mère de Dieu intercède pour nous, qui anéantit les doctrines hérétiques, écrase la puissance de l'erreur et démasque le piège des idoles
Notes
Caffarra "Dubia, les 4 cardinaux:" Sainteté, reçois-nous "Mais seulement le silence du Pape" la Nuova Bussola Quotidiana 20.6.2017 http://www.lanuovabq.it/it/dubia-i-4-cardinali-santita- ci - il n'a-reçu-mais-du-pape-que-silence
F. Zorell « Lexicon Graecum Novi Testamenti », Institut biblique pontifical, Rome, 1990, col. 1269s
C. Maurer « σύνοιδα, συνείδησις » dans le « Grand Lexique du Nouveau Testament » Paideia, Brescia 1970 vol. XIII p. 269ss
F. Zorell “Lexicon Graecum Novi Testamenti” Institut Biblique Pontifical Rome 1990 col. 1269s
C. Spicq "Théologie morale du Nouveau Testament." Librairie Lecoffre J. Gabalda et. Cie., Paris, 1970 tome II p. 602
Voir Super Sent., II d.24 q.2 a.4, q.3 a.3, d.39 q.3 ; De Veritate, q.17 ; Summa Theologiae I q.79 a.13; I-IIae q. 19; Quodlibet VIII q.6 à 3 ; IX q 7 à 2 ; III q.12 à 2 ; il y a aussi des indications importantes à ce sujet dans les commentaires de l'art. Thomas aux lettres de l'art. Paul comme Super Rom.C.9 lec.1 ; Super I Cor. c.2 lec.3 ; Super Gal. c.5 l.1.
Voir art. Bonaventure « In II librum Sententiarum », dist. 39, a. 1,q. 3, conclu : Ed. Ad Claras Aquas, II, 907 av.
"Discours" (Audience générale, 17 août 1985), 2 : Insegnamenti VI, 2 (1983), 256
Suprême S. Congrégation du Saint-Office, Instruction. sur « l'éthique de la situation » « Contra doctrinam » (2 février 1956) : AAS 48 (1956), 144, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/aas/documents/AAS -48 -1956-ocr.pdf
Suprême S. Congrégation du Saint-Office, Instruction. sur « l'éthique de la situation » « Contra doctrinam » (2 février 1956) : AAS 48 (1956), 144, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/aas/documents/AAS -48 -1956-ocr.pdf
Jean-Paul II, Lettre encyclique "Dominum et vivificantem", 18 mai 1986, 45 : AAS 78 (1986), 859 www.vatican.va, https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/ it /encycliques/documents/hf_jp-ii_enc_18051986_dominum-et-vivificantem.html ; Cf. Concile œcuménique Vatican II, Constitution antérieure. sur l'Église dans le monde contemporain Gaudium et spes, 16 ; Déclaration sur la liberté religieuse Dignitatis humanae, 3.; voir VS n. 60
S. Alfonso M. de 'Liguori "Éducation et pratique du confesseur" "Œuvres de saint Alfonso Maria de Liguori", Pier Giacinto Marietti, Tome IX, Turin 1880, p. 67, www.intratext.com, http://www.intratext.com/IXT/ITASA0000/_PWP.HTM#-70V
Voir HB Merkelbach « Summa Theologiae Moralis », Desclée de Brouwer, Brugis - Belgica, 1959, I, pp. 203ss ; HD Noble, « La conscience morale », Paris 1923 pp. 135-159 ; HD Noble, « Le discernement de la conscience morale », Paris 1934 p. 53-76. 96-126.
Commission théologique internationale, "Le sensus fidei dans la vie de l'Église" du 10.6.2014 n. 52, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_20140610_sensus-fidei_it.html#_ftnref68
Commission théologique internationale, "Le sensus fidei dans la vie de l'Église" du 10.6.2014 n. 52, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_20140610_sensus-fidei_it.html#_ftnref68)
Commission théologique internationale, "Le sensus fidei dans la vie de l'Église" du 10.6.2014 n. 52, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_20140610_sensus-fidei_it.html#_ftnref68
Concile Vatican II, Décl. sur la liberté religieuse "Dignitatis humanae", 14, 7.12.1965, www.vatican.va, https://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decl_19651207_dignitatis-humanae_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « La primauté du successeur de S. Pierre dans le mystère de l'Église » 31.1.1998, n. 15, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19981031_primato-successore-pietro_it.html
Cf. Commission théologique internationale, « Le sensus fidei dans la vie de l'Église » du 10.6.2014 n. 2, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_20140610_sensus-fidei_it.html#_ftnref68
Cf. Commission théologique internationale, « Le sensus fidei dans la vie de l'Église » du 10.6.2014 n. 52 ss, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_20140610_sensus-fidei_it.html#_ftnref68
Commission théologique internationale, "Le sensus fidei dans la vie de l'Église" du 10.6.2014, www.vatican.va ,, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents /rc_cti_20140610_sensus-fidei_it.html#_ftnref68
Commission théologique internationale, "Le sensus fidei dans la vie de l'Église" du 10.6.2014 n. 61, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_cti_20140610_sensus-fidei_it.html#_ftnref68
« Lettre aux évêques de l'Église catholique concernant la réception de la communion eucharistique par les fidèles divorcés remariés » du 14.9.1994 n. 7, www.vatican.va,
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_14091994_rec-holy-comm-by-divorced_it.html
Lettre, non. 6 ; EV 14/1458 http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_14091994_rec-holy-comm-by-divorced_it.html
Lettre, non. dix; EV 10/14, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_1464_rec-holy-comm-by-divorced_it.html
Cardinal Joseph Ratzinger, "Introduction" dans la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, "Sur la pastorale des divorcés remariés", LEV, Cité du Vatican 1998, pp. 14 s. n.m. 4
GL Müller : « L'indissolubilité du mariage et le débat sur les divorcés remariés et les sacrements » L'Osservatore Romano, éd. quotidien, An CLIIII, n. 243, Merc. 23/10/2013, www.vatican.va http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/muller/rc_con_cfaith_20131023_divorziati-risposati-sacramenti_it.html
« À cet égard, la norme réaffirmée par Jean-Paul II dans la lettre apostolique post-synodale Familiaris consortio, n. 84… Cf. aussi Benoît XVI, Lettre apostolique post-synodale Sacramentum caritatis, n. 29. "
Joseph Ratzinger, La pastorale du mariage doit être fondée sur la vérité, "L'Osservatore Romano", 30 novembre 2011, pages 4-5
Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Lettre aux évêques de l'Église catholique concernant la réception de la communion eucharistique par les fidèles divorcés remariés » du 14.9.1994 n. 6, www.vatican.va,
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_14091994_rec-holy-comm-by-divorced_it.html
"Catechismo Tridentino", et Cantagalli 1992, n. 299 https://www.maranatha.it/catrident/25page.htm
Pie XII, Lettre encyclique Introduction "Humani generis", 12.8.1950 www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/pius-xii/it/encyclicals/documents/hf_p-xii_enc_12081950_humani-generis.html
Voir Heinrich Denzinger "Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum" édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003, n. 1536, Aa. Vv .. Décisions des conciles œcuméniques (Classiques de la religion) (édition italienne) (position dans Kindle 8448ss). UTET. Edition du Kindle, traduction par mes soins retouchée à certains endroits
Voir Heinrich Denzinger "Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum" édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003, n. 1536 ; Aa. Vv .. Décisions des conciles œcuméniques (Classiques de la religion) (édition italienne) (position dans Kindle 8595 ff.). UTET. Édition Kindle.
Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Lumen gentium", 21.11.1964, 24, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
* * "La norme morale de" Humanae vitae "
et la tâche pastorale » L'Osservatore Romano, 16 février 1989, p. 1, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19890216_norma-morale_it.html
"Charte de l'art. Père Francisco a los obispos de la région pastorale de Buenos Aires en réponse au document "Criterios basicos para la aplicacion del capitulo VIII de la Amoris Laetitia", www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/ francesco /es/lettres/2016/documents/papa-francesco_20160905_regione-pastorale-buenos-aires.html
Voir I-II q. 100 a. 8 ad 2 "Somma Theologica", traduction tirée de l'édition en ligne, Edizioni Studio Domenicano, https://www.edizionistudiodomenicano.it/Docs/Sfogliabili/La_Somma_Teologica_Seconda_Parte/index.html#993/z
Voir Super Sent., lib. 1 j. 47 Q. 1 un. 4 ; Super Sent., lib. 3 j. 37 Q. 1 un. 4 ; De malo, q. 3 un. 1 à 17 ; Q. 15h. 1 à 8
Voir VS n° 13, 52, 67, 99, 102 ; ** "La norme morale de" Humanae vitae "
et la tâche pastorale » L'Osservatore Romano, 16 février 1989, p. 1, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19890216_norma-morale_it.html ; S. Thomas d'Aquin dans Super Sent., Lib. 3 j. 25 q. 2 un. 1 qc. 2 à 3 ; I-II, q. 72 a. 6 à 2 ; II-II q. 33 a. 2 en c.; De malo, q. 7h du matin 1 à 8 ; SuperRm. c. 13, l. 2 ; Super Gal., C.6, l.1
http://www.aemaet.de/index.php/aemaet/article/view/44/pdf_1 ; Josef Seifert: “La logica pura minaccia di distruggere l’intera dottrina morale della Chiesa?” Corrispondenza Romana, 2017 https://www.corrispondenzaromana.it/wp-content/uploads/2017/08/Testo-Seifert-italiano.pdf?it
L. Scrosati, « Atténuer le jeu, le mariage n'est pas une morale », La Bussola Quotidiana, 11.3.2018 http://www.lanuovabq.it/it/attenuanti-in-fuori-gioco-il-matrimonio-non -et-une-morale
Charles Jude Scicluna et Mario Grech "Critères d'application de" Amoris laetitia ", 14.1.2017, www.chiesa.espressonline.it, http://chiesa.espresso.repubblica.it/ Articolo/1351437.html
L. Melina, "Livio Melina:" Les défis de 'Amoris Laetitia' pour un théologien de la morale ", in Settimo Cielo de Sandro Magister 28.6.2017 http://magister.blogutore.espresso.repubblica.it/2017/06/ 28/livio-melina-les-defis-d-amoris-laetitia-pour-un-theologien-de-la-morale/
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Voir Conférence épiscopale allemande "La joie de l'amour vécu dans les familles est aussi la joie de l'Église" 23.1.2017, www.jesidiocesi.it, http://www.jesidiocesi.it/download/scuola_teologia/anno_3/sarti/vescovi_tedeschi . pdf
Mgr VM Fernández : "El capítulo VIII de Amoris Laetitia : lo que queda después de la tormenta." à Medellin, vol. XLIII / No. 168 / Mayo - August (2017) www.archidiocesisgranada.es, http://www.archidiocesisgranada.es/images/pdf/Amoris-Laetitia.-Articulo-Buenos-Aires.pdf (consulté le 29.5.2021
Voir Mgr VM Fernández : « El capítulo VIII de Amoris Laetitia : lo que queda después de la tormenta ». à Medellin, vol. XLIII / N°168 / Mayo - Août (2017) / pp. 459
Jean-Paul II, Lettre encyclique "Ecclesia de Eucharistia" n. 37, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_20030417_eccl-de-euch.html
Voir Saint Thomas d'Aquin "Sum Theological", édition en ligne, ESD, II-II q. 24 a. 10 https://www.edizionistudiodomenicano.it/Docs/Sfogliabili/La_Somma_Teologica_Seconda_Parte_2/index.html#258
Saint Grégoire le Grand “Quadraginta Homiliarum in Evangelia Libri duo”, PL. 76, hom. XXX, vers 1221
S. Alfonso Maria de Liguori, "L'amour des âmes", dans "Œuvres Ascétiques" Vol V, CSSR, Rome 1934 p. 56s. c. VI, www.intratext.com, http://www.intratext.com/IXT/ITASA0000/__PZ.HTM
Heinrich Denzinger "Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum" édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003 n.1536 et 1568
Jean-Paul II, Exhortation ap. "Familiaris consortio" 22.11.1981, n. 84, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/apost_exhortations/documents/hf_jp-ii_exh_19811122_familiaris-consortio.html
Pont. Les inconvénients. Pour l'interprétation des textes législatifs, "Concernant l'admissibilité à la communion des divorcés remariés", L'Osservatore Romano, 7 juillet 2000, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/ intrptxt /documents/rc_pc_intrptxt_doc_20000706_declaration_it.html
Sabino Paciolla "Au milieu des différends de l'Institut JPII, le pape émérite Benoît XVI rencontre Melina" 5.8.2019 www.sabinopaciolla.com, https://www.sabinopaciolla.com/nel-mezzo-delle-controversie-dellistituto- gpii -le-pape-émérite-benoit-xvi-rencontre-melina /
Cardinal Vallini "La joie de l'amour": le voyage des familles à Rome "Diocèse de Rome 19.9.2016 ,. http://www.romasette.it/wp-content/uploads/Relazione2016ConvegnoDiocesano.pdf
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GL Müller « Que signifie dire« Je t'absous » » La Nuova Bussola Quotidiana 29.1.2018 http://www.lanuovabq.it/it/che-cosa-significa-dire-io-ti-assolvo
A. Tornielli: "Müller:" Le livre de Buttiglione a dissipé les doutes des cardinaux ", sur Vatican Insider du 30/12/2017 http://www.lastampa.it/2017/12/30/vaticaninsider/ita/inchieste -et- interviews / mller-le-livre-de-buttiglione-a-dissipé-les-doublons-des-cardinaux-BGa9DT809pw5WyEgRdZC9I / pagina.html
Cardinal Raymond Leo Burke "Le mariage est naturel et sacré". Intervention dans le cadre de « Demeurer dans la vérité du Christ », Conférence internationale de préparation au Synode sur la famille, Angelicum - Université pontificale Saint-Thomas d'Aquin 30 septembre 2015, www.maranatha.it ; http://www.maranatha.it/sinodo/RLB01.htm
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Voir J. Ratzinger « Église, pape, Évangile ». dans La Tablette 26-10-1991, pp. 1310-11
"Lettre concernant l'indissolubilité du mariage" 1.4.1973, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730411_indissolubilitate-matrimonii_it.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Lettre aux évêques de l'Église catholique concernant la réception de la communion eucharistique par les divorcés remariés », 14.9.1999, n. 4, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_14091994_rec-holy-comm-by-divorced_it.html
Voir Jean-Paul II « Familiaris Consortio » 22.11.1992, n. 84, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/apost_exhortations/documents/hf_jp-ii_exh_19811122_familiaris-consortio.html
Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Lettre aux évêques de l'Église catholique concernant la réception de la communion eucharistique par les divorcés remariés » 14.9.1999, n. 7ss, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_14091994_rec-holy-comm-by-divorced_it.html
Pie XII, « Discours au Tribunal de la Sainte Rote Romaine », 3 octobre 1941, n. 2, www.vatican.va, http://www.vatican.va/content/pius-xii/it/speeches/1941/documents/hf_p-xii_spe_19411003_roman-rota.html
Voir J. Ratzinger « Église, pape, Évangile ». dans La Tablette 26-10-1991, pp. 1310-11
GL Müller « Indissolubilité du mariage et débat sur les divorcés remariés et les sacrements » L'Osservatore Romano, éd. quotidien, An CLIIII, n. 243, Merc. 23/10/2013, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/muller/rc_con_cfaith_20131023_divorziati-risposati-sacramenti_it.html
Benoît XVI "Sacramentum Caritatis" 22.2.2007, n. 29, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/apost_exhortations/documents/hf_ben-xvi_exh_20070222_sacramentum-caritatis.html
« Appel à la prière pour que le Pape confirme l'enseignement (et la pratique) constant de l'Église sur l'indissolubilité du mariage » Église et post-concile 18-1-2017 http://chiesaepostconcilio.blogspot.com/2017/01/appello- alla -priere-pourquoi-le-pape.html
« Appel à la prière pour que le Pape confirme l'enseignement (et la pratique) constant de l'Église sur l'indissolubilité du mariage » Église et post-concile 18-1-2017 http://chiesaepostconcilio.blogspot.com/2017/01/appello- alla -priere-pourquoi-le-pape.html
GL Müller "Communion pour les divorcés remariés, Müller:" Dans la culpabilité, il peut y avoir des circonstances atténuantes "", Vatican Insider, La Stampa 30-10-2017 http://www.lastampa.it/2017/10/30/vaticaninsider /ita /vatican/communion-the- remarried-mller- in- the- blâme- can- be- mitigating-uK39UZsbZ580Xv9cVK2kUP/pagina.html
Voir J. Ratzinger « Église, pape, Évangile ». dans La Tablette 26-10-1991, pp. 1310-11
Voir art. Alfonso de 'Liguori "" Education et pratique pour les confesseurs "", dans "Œuvres de saint Alfonso Maria de Liguori", Pier Giacinto Marietti, Turin 1880, Vol. IX, Chapitre III, Point II. n.m. 60 ; p.78s, www.intratext.com, http://www.intratext.com/IXT/ITASA0000/_PWP.HTM
Cardinal Vallini "La joie de l'amour": le voyage des familles à Rome "Diocèse de Rome, 19.9.2016 ,. http://www.romasette.it/wp-content/uploads/Relazione2016ConvegnoDiocesano.pdf
Voir Hymne Akathistos, vv. 111-112 ; et. GG Meersseman, Der Hymnos Akathistos im Abendland, vol. I, Universitatsverlag, Freiburg Schw. 1958, p. 114
Voir « Messes de la Bienheureuse Vierge Marie », s. Messe "Vierge Marie soutien et défense de notre foi". https://www.maranatha.it/MessaleBVM/bvm35page.htm
Cf. Concile Vatican II, Const. Gaudium et spes, 16.19.26.27.41.43.50.52 etc.; Concile Vatican II, Décl. Dignitatis humanae, 1.2. 3. 11.13.14.15 Heinrich Denzinger « Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum » édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003, n. 1536, Aa. Vv .. Décisions des conciles œcuméniques (Classiques de la religion) (édition italienne) (position dans Kindle 8448ss). UTET. Édition Kindle,; Voir Heinrich Denzinger "Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum" édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003, n. 1536 ; Aa. Vv .. Décisions des conciles œcuméniques (Classiques de la religion) (édition italienne) (position dans Kindle 8595 ff.). UTET. Édition Kindle; Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Lumen gentium", 21.11.1964, 24, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html
Voir Heinrich Denzinger "Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum" édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003, n. 1536, Aa. Vv .. Décisions des conciles œcuméniques (Classiques de la religion) (édition italienne) (position dans Kindle 8448ss). UTET. Édition Kindle,; Voir Heinrich Denzinger "Enchiridion symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum" édité par P. Hünermann, Edizioni Dehoniane Bologna, 2003, n. 1536 ; Aa. Vv .. Décisions des conciles œcuméniques (classiques de la religion) (édition italienne) (position dans Kindle 8595 ff.). UTET. Édition Kindle; Concile Vatican II, Constitution dogmatique. « Lumen gentium », 21.11.1964, 24, www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html ; Concile Vatican II, Passé. Gaudium et spes, 16.19.26.27.41.43.50.52 etc.; Concile Vatican II, Décl. Dignitatis humanae, 1.2. 3. 11.13.14.15 ; Suprême S. Congrégation du Saint-Office, Instruction. sur « l'éthique de la situation » « Contra doctrinam » (2 février 1956) : AAS 48 (1956), 144 ; Catéchisme de l'Église catholique No. 1776-1802. 2072 ; VS, non. 62. 52; * * "La norme morale de" Humanae vitae "
et la tâche pastorale » L'Osservatore Romano, 16 février 1989, p. 1, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19890216_norma-morale_it.html ; Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Persona Humana » 22.1.1975, n. 3. 4, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19751229_persona-humana_it.html
http://www.aemaet.de/index.php/aemaet/article/view/44/pdf_1 ; Josef Seifert: “La logica pura minaccia di distruggere l’intera dottrina morale della Chiesa?” Corrispondenza Romana, 2017 https://www.corrispondenzaromana.it/wp-content/uploads/2017/08/Testo-Seifert-italiano.pdf?it
Voir Hymne Akathistos, vv. 111-112 ; et. GG Meersseman, Der Hymnos Akathistos im Abendland, vol. I, Universitatsverlag, Freiburg Schw. 1958, p. 114
Voir « Messes de la Bienheureuse Vierge Marie », s. Messe "Vierge Marie soutien et défense de notre foi". https://www.maranatha.it/MessaleBVM/bvm35page.htm