Chapitre II La stratégie papale évidente qui a conduit à Amoris Laetitia et les graves conséquences qui l'ont suivie.

Remarque préliminaire : le texte officiel est uniquement celui en italien, les différentes versions dans d'autres langues sont des traductions automatiques neurales.

Avant tout méditons et prions :

"Glorieuse Mère du Seigneur

qui, dans la foi, ont accepté le Verbe fait homme,

et tu as cru à la résurrection de ton Fils

mort pour nous,

vous, Vierge pieuse,

vous êtes un garant de la foi de l'Église. " (Extrait de la liturgie).

Sainte Mère de Dieu, présidium de la foi de l'Église,

intercède pour nous et rends-nous de plus en plus forts dans la Vérité du Christ.

1) Avis de changement de doctrine avant le synode de 2014.

Dieu nous éclaire et nous guide.

Disons tout d'abord qu'un prêtre qui connaissait bien le cardinal Bergoglio et qui était avec lui dans le diocèse de Buenos Aires a dit : « Nous respectons les gens. Si les gens essaient de communiquer, nous leur donnons la communion. Nous ne sommes pas des juges qui décidons qui doit communiquer et qui ne doit pas." … « Essayons d'avoir un langage plus proactif, essayons de parler des sacrements, expliquons que les sacrements sont pour tout le monde »…. « Quand on se retrouve devant des gens qui vivent ensemble sans être mariés à l'église, on ne dresse pas de barricades, pas même dans le cas des sacrements et de la communion. Nous nous opposons à ceux qui n'ont que des préceptes ». … « Approcher et ne pas rejeter, inclure, faire participer les couples à un projet, une communauté, une maison commune. Ces gens sont souvent en dehors de l'église parce qu'ils font des choix différents des nôtres, et si vous les refusez, surtout les sacrements, vous n'obtiendrez rien, ils resteront simplement dehors ». Bergoglio le pensait, dit le Père Pepe : « Il sait que c'est comme ça, partout ». Il faut regarder le cas concret, ne pas étaler la liste des préceptes et des avertissements : « Cette façon de raisonner a aliéné de nombreux fidèles, les conduisant vers les églises évangéliques. Nous croyons et voulons une église de communion, pas d'excommuniés. Si je suis prêtre et que je découvre que c'est de ma faute si des gens quittent l'Église du Christ et vont ailleurs, c'est moi qui dois me corriger, pas celui qui s'en va ». Il faut donc se demander d'abord si, lorsqu'il était cardinal archevêque de Buenos Aires, JM Bergoglio a effectivement mis en place et fait effectivement mettre en place le "Familiaris Consortio". et les autres documents magistériels qui, comme nous le verrons, me semblent aller dans une ligne très différente de celle qui, selon les paroles du Père Pepe, a suivi le Pape actuel lorsqu'il était Cardinal à Buenos Aires.

Suivra ensuite l'intéressant texte d'A. Ureta intitulé : « Le changement de paradigme du pape François ». on peut dire que le chemin dans ce pontificat pour déstabiliser la saine doctrine avec la communion des divorcés remariés, dans les cas où ils ne peuvent pas la recevoir, et avec d'autres erreurs et scandales graves a été assez long et a commencé, d'une certaine manière, déjà avec les déclarations que le pape François a faites dans les premiers jours de son pontificat, c'est-à-dire lorsqu'il a fait l'éloge du cardinal Kasper   qui, environ 20 ans plus tôt, avait fait partie d'un groupe de prélats qui voulaient ouvrir les portes de la Communion aux divorcés remariés même au-delà des possibilités offertes par les indications du Magistère et qui a rédigé un document dans cette ligne, qui était suivi de la fameuse lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de 1994 avec laquelle la route vers de telles ouvertures a été fermée... notamment par ces mots : « Si les divorcés se sont remariés civilement, ils se trouvent dans une situation objectivement contraire à la loi de Dieu et ne peuvent donc pas accéder à la Communion eucharistique, pour tous les temps que cette situation persiste (Cf. Catéchisme de l'Église catholique, n. 1650; cf. aussi n. 1640 et le Concile Tridentin, sess. XXIV: Denz.-Schoenm. 1797-1812.). ... Pour les fidèles qui restent dans cette situation de mariage, l'accès à la communion eucharistique n'est ouvert que par l'absolution sacramentelle, qui ne peut être donnée « qu'à ceux qui, repentis d'avoir violé le signe de l'Alliance et la fidélité au Christ, sont sincèrement disposés à une forme de vie qui n'est plus en contradiction avec l'indissolubilité du mariage. Il importe, en pratique, que lorsqu'un homme et une femme, pour des raisons graves - comme par exemple l'éducation des enfants - ne puissent satisfaire à l'obligation de séparation, « ils s'engagent à vivre en pleine continence, c'est-à-dire à s'abstenir des actes propres des époux "" (Ibid ,. n. 84: AAS 74 (1982) 186; cf. Jean-Paul II, Homélie pour la clôture du VI Synode des Évêques, n. 7: AAS 72 (1982) 1082.). Dans ce cas, ils peuvent accéder à la communion eucharistique, sans préjudice toutefois de l'obligation d'éviter le scandale. … ".

Plus tard, il y avait d'autres signes de changement ...

Lors de la conférence de presse du pape sur le vol de retour du Brésil à une question sur la possibilité de modifier les règles d'accès aux sacrements pour les divorcés remariés, le pape a déclaré : « En référence au problème de la communion pour les personnes en seconde union, parce que les divorcés peuvent communier, il n'y a pas de problème, mais quand ils sont en deuxième union, ils ne le peuvent pas. Je crois qu'il faut regarder cela dans la totalité de la pastorale du mariage. Et c'est pourquoi c'est un problème. Mais aussi - une parenthèse - les orthodoxes ont une pratique différente. Ils suivent la théologie de l'économie, comme ils l'appellent, et ils lui donnent une seconde chance, ils la permettent. Mais je crois que ce problème - je ferme la parenthèse - doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage. … Nous allons vers une pastorale un peu profonde du mariage. Et c'est le problème de tout le monde, parce qu'il y en a tellement, non ?" …. comme vous pouvez le voir, ici le pape a ouvert la porte à un changement ... et quelques mois plus tard, les déclarations d'une femme argentine cohabitant avec un homme ont été rendues publiques, selon lesquelles le pape François, au cours de la conversation, aurait l'ont autorisée à communier . Le Père Lombardi, porte-parole du Pape, commentant cet épisode nous invitait à ne pas tirer d'un cas particulier des conséquences pour la doctrine générale Par la suite, après une consultation générale des agents pastoraux avec un questionnaire en préparation du Synode, il y a eu les déclarations de certains, tendant à ouvrir des portes pour la Communion des divorcés remariés, pensez aux déclarations de Mgr. Zollitsch, alors président de la Conférence épiscopale allemande, archevêque de Fribourg-en-Brisgau , suivi de la réponse de Mgr. Müller , alors Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, visant à réaffirmer la doctrine traditionnelle. Puis sont apparues les réponses des Cardinaux Marx et Maradiaga aux affirmations du Card. , archevêque de Munich de Bavière, a déclaré que ledit article ne pouvait pas "fermer la question" et, d'autre part, le cardinal Oscar Rodríguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa, a déclaré que "Müller est un professeur de théologie allemand, dans sa mentalité il n'y a que le vrai et le faux… Mais, mon frère, le monde n'est pas comme ça, il faut être un peu souple ». Les propos de Maradiaga ont été recueillis de manière significative dans un article d'A. Tornielli . Notez ce qu'affirmait à l'époque Il Fatto Quotidiano, rapportant les affirmations du Cardinal Marx : « Le rejet sévère du préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a immédiatement suscité la réaction du Cardinal de Munich et de Freising, le siège épiscopal qui appartenait à Ratzinger, Reinhard Marx, l'un des huit « sages » choisis par le pape François pour l'aider à gouverner l'Église et élaborer la réforme de la Curie romaine. Les relevés de carte. Marx a qualifié la lettre de Müller d'"éruption de doctrine" et de "clôture" placée autour de l'hôpital de campagne de la miséricorde, une image que Bergoglio a utilisée pour définir l'Église dans son entretien avec La Civiltà Cattolica". … Il convient de noter précisément que le cardinal Marx et aussi le cardinal Maradiaga étaient deux des huit "sages" choisis par le pape François pour l'aider à gouverner l'Église et élaborer la réforme de la curie romaine…. En repensant à ces réponses, et compte tenu des développements ultérieurs de l'histoire... nous devons penser que si le cardd. Marx et Maradiaga ont parlé, ils l'ont probablement fait à la suggestion du Pape ou sachant que le Pape était avec eux... peu de temps après, en effet, le rapport du Consistoire Extraordinaire de 2014, confié par le Pape au Cardinal Kasper, que est le même qui, comme mentionné, s'était exprimé en faveur d'une ouverture pour une plus large concession de communion aux divorcés remariés. Ureta déclare : « Le cardinal Kasper a développé la thèse selon laquelle l'Église devrait opérer un changement de paradigme sur la communion des divorcés remariés, en considérant la situation du point de vue de ceux qui souffrent et demandent de l'aide. Le cardinal affirmait que dans l'Église primitive il y aurait eu une loi coutumière selon laquelle les chrétiens qui vivaient une seconde union, même vivant le premier époux, après une certaine période de pénitence ne pouvaient pas avoir un second mariage, mais une table de salut. par la participation à la communion. Sa thèse selon laquelle l'Église primitive autorisait la communion aux divorcés remariés a été largement réfutée, dans les semaines suivantes, par des historiens de renom qui ont prouvé de manière concluante que les conciles avaient approuvé la communion pour les veufs remariés - et non pour les divorcés remariés. »

Une partie des affirmations présentées par le cardinal Kasper au Consistoire se trouve en annexe d'un article de Sandro Magister. Le titre donné par Magister paraît prophétique : Kasper change de paradigme… le journaliste avait déjà entrevu ce que ces paroles du Cardinal Kasper signifiaient vraiment, comme nous le verrons mieux, par le Pape.

Parmi les autres déclarations de Kasper, il me semble intéressant de retenir celle-ci concernant la possibilité d'administrer l'Eucharistie au divorcé remarié : « La laisse-t-on sacramentellement mourir de faim pour que d'autres vivent ? ... Dans les différentes Églises locales, il y avait un droit coutumier selon lequel les chrétiens qui, bien qu'étant le premier partenaire encore en vie, vivaient un deuxième lien, après une période de pénitence dont ils disposaient [...] pas un deuxième mariage , mais, par la participation à la communion, une table de salut. […]… Cependant, il ne fait aucun doute que dans l'Église primitive, dans de nombreuses Églises locales, par le droit coutumier, il y avait, après un temps de repentance, la pratique de la tolérance pastorale, de la clémence et de l'indulgence.
… Ce droit coutumier est expressément attesté par Origène, qui ne le considère pas déraisonnable. Basile le Grand, Gregory Nazianzen et quelques autres y font également référence. ...
Même après, l'Église d'Occident, dans des situations difficiles, pour les décisions des synodes et autres, a toujours cherché, et même trouvé, des solutions concrètes. »

Le cardinal Kasper se demande « Un divorcé remarié : 1. s'il regrette son échec dans son premier mariage, 2. s'il a clarifié les obligations de son premier mariage, s'il est définitivement exclu qu'il y retourne, 3. s'il il ne peut laisser sans autres les engagements assumés avec le nouveau mariage civil sont coupables, 4. s'il s'efforce cependant de vivre au mieux le second mariage et d'éduquer ses enfants dans la foi, 5. s'il a une désir des sacrements comme source de force dans sa situation, doit-on ou peut-on lui refuser, après un temps de réorientation, la « metanoia », sacrement de pénitence puis de communion ? »

Le texte de ce rapport a été publié entièrement sous le titre "L'Evangile de la famille" par Queriniana Editrice en 2014. Le pape a fait l'éloge incroyablement public de l'écriture de Kasper "Hier, avant de m'endormir, mais pas pour m'endormir, j'ai lu - je relis - le travail du Cardinal Kasper et je voudrais le remercier, car j'ai trouvé une théologie profonde, voire une pensée sereine dans la théologie. Il est agréable de lire une théologie sereine. Et j'ai aussi trouvé ce que Saint Ignace nous a dit, ce « sensus Ecclesiae », l'amour pour l'Église Mère. Cela m'a fait du bien et j'ai eu une idée - excusez-moi Eminence si je vous fais honte - mais l'idée est que cela s'appelle "faire de la théologie à genoux". Merci. Merci". … En réalité le texte de Kasper était plutôt un : mettre la théologie à genoux… la plier ou plutôt l'ouvrir aux erreurs pour ne pas dire aux sacrilèges et aux Confessions invalides…. en effet de nombreux prélats et théologiens se sont opposés aux affirmations du cardinal Kasper et à un livre célèbre intitulé « Demeurer dans la vérité du Christ. Mariage et communion dans l'Église catholique ", Cantagalli, 2014 créé par 5 cardinaux (Brandmüller, Müller, Caffarra, De Paolis et Burke) et par quatre autres savants (Mankowski, Rist, Vasil 'et le conservateur Dodaro) a présenté l'histoire de la siècles d'opposition catholique à la communion des divorcés remariés et le montre, comme l'avait déjà fait une célèbre étude de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi publiée en 1998 que l'Église s'était toujours opposée à une telle Communion.

Une critique profonde des affirmations du Cardinal Kasper (et du Pape qui a approuvé son rapport) se trouve également dans : Saint-Siège, au Tribunal ecclésiastique ombrien du 27 mars 2014  Le cardinal Kasper a critiqué la publication du livre des 5 cardinaux parlant d'une "guerre idéologique" visant à frapper le pape Bergoglio Il convient de noter que le rapport de Kasper avait été largement approuvé par le pape, comme l'a déclaré le cardinal lui-même, sans aucun démenti de la part du pape : « Je n'ai pas proposé de solution définitive, mais - après m'être mis d'accord avec le pape - j'ai posé des questions et a proposé des considérations pour des réponses possibles. "  et comme le cardinal allemand lui-même l'a répété "j'étais d'accord avec le pape, j'ai parlé deux fois avec lui". . Alors le Pape, qui s'était rallié au rapport du Cardinal Kasper, en a fait l'éloge... un signal très clair et très sérieux des véritables intentions du Pape.Que Dieu qui est Lumière se lève et nous éclaire de mieux en mieux.

À cette époque, une excellente étude réalisée par huit professeurs dominicains des États-Unis, a radicalement réfuté les affirmations du rapport Kasper, que nous devrions en fait désigner comme la relation Kasper-Bergoglio, puisqu'elle était pleinement partagée par le pape. des huit experts dominicains : « À ces noms, il faut ajouter un groupe de huit théologiens américains de premier plan : sept dominicains, dont six sont enseignants dans ce qui est aujourd'hui le meilleur centre théologique de l'Ordre des Prêcheurs aux États-Unis, la Faculté pontificale de 'Immaculée Conception de Washington (ce sont les pères John Corbett, Andrew Hofer, Dominic Langevin, Dominic Legge, Thomas Petri, Thomas Joseph White) un, le père Paul J. Keller, professeur à l'Ohio Catholic University (promu par le diocèse de Cincinnati ; en plus d'eux un laïc, Kurt Martens, professeur de droit canonique à l'Université catholique d'Amérique, également à Washington, ensemble ils ont écrit un texte important qui paraîtra en août dans Nova et Vetera, revue théologique historique fondée en 1926 et proche du monde dominicain. Le document sera diffusé en plusieurs langues, versions qui sont pourtant déjà filtrées sur internet. Ici vous pouvez télécharger celui en italien. Une réfutation concise et magistrale, d'un point de vue doctrinal et historique, de la thèse kaspérienne. »

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Dans les premiers mois de 2014, le cardinal Kasper avait entre-temps publié une interview avec, notamment, une déclaration vraiment significative pour laquelle : « Vivre ensemble comme frère et sœur ? Bien sûr, j'ai un grand respect pour ceux qui font cela. Mais c'est un acte héroïque, et l'héroïsme n'est pas pour le chrétien moyen. Cela pourrait aussi créer de nouvelles tensions. L'adultère n'est pas seulement un mauvais comportement sexuel. C'est quitter une familiaris consortio, une communion, et en fonder une nouvelle. Mais normalement c'est aussi les relations sexuelles dans une telle communion, donc je ne peux pas dire s'il s'agit d'un adultère en cours. C'est pourquoi je dirais que oui, l'absolution est possible". Ma traduction du texte est la suivante : « Vivre ensemble comme un frère et une sœur ? Évidemment, j'ai beaucoup de respect pour ceux qui font ça. Mais c'est un acte héroïque et l'héroïsme n'est pas pour le chrétien moyen. Cela pourrait aussi créer de nouvelles tensions. L'adultère n'est pas seulement une inconduite sexuelle. C'est quitter une familiaris consortio, une communion et en créer une nouvelle. Mais les rapports sexuels sont aussi normalement dans une telle communion, donc je ne peux pas dire s'il s'agit d'un adultère en cours. Par conséquent, je dirais que oui, l'acquittement est possible. » …. entendu? Une erreur évidente et colossale ! A écrit s. Jean-Paul II dans VS : « L'Église offre l'exemple de nombreux saints qui ont témoigné et défendu la vérité morale jusqu'au martyre ou ont préféré la mort à un seul péché mortel. En les élevant à l'honneur des autels, l'Église a canonisé leur témoignage et déclaré vrai leur jugement, selon lequel l'amour de Dieu implique nécessairement le respect de ses commandements, même dans les circonstances les plus graves, et le refus de les trahir, même avec l'intention de sauver sa propre vie. " (VS n. 91)

Saint Jean-Paul II affirmait : « Tous, y compris les époux, sont appelés à la sainteté, et c'est une vocation qui peut aussi exiger de l'héroïsme. Il ne doit pas être oublié. "

Le cardinal De Paolis a affirmé : « La loi du Seigneur peut parfois aussi demander des actions héroïques. Si le Seigneur nous trouve dans cette condition, il ne manquera pas de grâce." Le chrétien moyen est tenu à la charité et à vivre selon les commandements divins, donc, contrairement à ce que dit le cardinal Kasper, il est lié à l'héroïsme. Je ne pense pas que le cardinal Kasper aurait publié une telle interview à l'époque du pontificat du pape Benoît XVI ou de la Saint-Patrick. Jean-Paul II…. mais maintenant le pape, François, était du côté de Kasper, alors ...

Il convient de noter que le pape doit sauvegarder la saine doctrine et doit donc corriger ceux qui font des erreurs... mais aucune correction, comme nous le verrons, n'a affecté jusqu'à présent (2020) beaucoup de ceux qui, comme Kasper, ont se répandent et propagent des erreurs ... LE PAPE EST donc RESPONSABLE DE LEURS ERREURS ... MAIS, de plus, COMME NOUS LE VOYONS ET COMMENT NOUS VOIRONS MIEUX, LE PAPE, dans divers cas, EST AVEC CES VAGEURS ET DANS CERTAINS LA VOIE LES GUIDE !!

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées. Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

2) Le synode de 2014, les "manipulations" et les réactions à celui-ci.

Viens, Esprit Saint,

envoyez-nous du ciel

un rayon de votre Lumière.

Le 5 octobre 2014, le synode extraordinaire s'ouvrait enfin, avec plusieurs particularités qui faisaient penser à certains des manœuvres de manipulation pour arriver à un certain résultat doctrinal et pastoral déjà fixé à l'avance. Le cardinal Burke a déclaré : "Il est clair pour moi qu'il y avait des individus qui avaient manifestement une très forte influence sur le processus du synode et qui poussaient un ordre du jour." Traduite en italien, la phrase du Cardinal signifie qu'il était clair pour lui qu'il y avait des gens qui avaient une très forte influence sur le processus synodal qui poussaient pour arriver à quelque chose de déjà prévu. Le livre de Pentin précité a ainsi été revu par le Cardinal Napier « Un récit absolument fascinant du Synode de 2014, en particulier des machinations qui l'entourent ». Dans l'article cité ci-dessus, qui présente le livre de Pentin, Pentin lui-même déclare : "" La plupart des observateurs se sont rendus compte que quelqu'un dirigeait probablement le Synode dans une certaine direction le 13 octobre de l'année dernière, le jour où le rapporteur général, le cardinal Péter Erdö , lire ce rapport partiel sur les travaux. Et ce rapport a eu un énorme effet sur l'opinion publique. Les médias l'ont immédiatement qualifié de "révolutionnaire". Il faut garder à l'esprit que les journaux ont reçu le texte avant même les pères synodaux et qu'il y avait donc du temps pour préparer ce papier de soie qui, comme l'a dit George Weigel (dans l'article "Entre deux synodes", publié dans le mensuel First Things in janvier 2015, traduit dans La Nuova Bussola Quotidiana le 2 février suivant), a permis de claironner, quelle que soit la véritable tendance du Synode : « Enfin ! L'Église change ! ». Comme l'a dit le cardinal Napier, une fois que les médias se sont fait leur propre idée de l'affaire, "il n'y avait plus moyen de les faire réfléchir à nouveau". Beaucoup ont également été frappés par le fait que la Relatio ne contient aucune référence aux Écritures et à la Tradition, et que le magistère de saint Jean-Paul II (1920-2005) y brille par son absence. Ce sont justement des choses comme celles-là qui font penser à un scénario préparé à l'avance ». Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Il nous semble que ce que le vatican bien connu Edward Pentin a écrit à propos du livre dont nous avons parlé plus haut, intitulé "Rester dans la vérité", va également dans ce sens. Pentin a en effet déclaré : « Des sources dignes de confiance et de haut niveau affirment que le Secrétaire général du Synode, le Cardinal Lorenzo Baldisseri, a ordonné l'interception des livres [laissés dans les boîtes aux lettres des Pères synodaux] parce qu'ils auraient « interféré avec la Synode " . " Que la croix sacrée soit notre lumière.

Intéressant à cet égard quelques articles de Marco Tosatti dans lesquels il se réfère précisément aux manipulations opérées sur le Synode : le premier article parle des manœuvres prévues pour le Synode à venir et s'intitule : « Synode : comment je le manœuvre ..."

Le deuxième article souligne qu'un an après le premier article, on constate que la stratégie prévue est réellement mise en œuvre

Particulièrement éclairant pour nous est un passage de cet article « Et en fait pas tant le Synode, ce sera important, mais la synthèse qui sera préparée, et qui sera signée par le Pape comme une « Exhortation post-synodale ». Il est fort probable qu'il ne s'agira pas d'un texte clair et définitif, mais basé sur une interprétation "flottante". Pour que chacun le lisant, puisse le tirer du côté qui lui convient le plus." 

E. Pentin dans son " Rigging ... " nous offre une clarification importante sur les propos de M. Tosatti : " Marco Tosatti, vaticaniste de La Stampa, rapporte que le cardinal Baldisseri a été entendu par hasard dans un restaurant quelque part en Europe, expliquant comment s'était déroulé le synode extraordinaire. va être manipulé afin d'obtenir un résultat souhaité. Il a dit que cela impliquerait de demander que les présentations écrites soient remises bien à l'avance et que toutes les présentations devaient être lues attentivement. "Si certaines présentations semblent problématiques", aurait déclaré le cardinal, "dites que malheureusement il n'y a pas assez de temps pour permettre à tout le monde de parler, mais néanmoins le texte a été reçu et reste dans les archives et est sûr d'être pris en compte compte dans le rapport final. »

Ce qui, traduit, signifie : Marco Tosatti, vaticaniste de La Stampa, rapporte que le cardinal Baldisseri a été entendu dans un restaurant quelque part en Europe, expliquant comment le synode extraordinaire serait manipulé pour atteindre le résultat souhaité. Il a dit que cela impliquerait d'exiger que les soumissions écrites soient remises longtemps à l'avance et que toutes les soumissions devaient être lues attentivement. "Si certaines présentations semblent poser problème", a déclaré le cardinal, "on dit que malheureusement il n'y a pas assez de temps pour que tout le monde s'exprime, mais néanmoins le texte a été reçu et reste dans les archives et est sûr d'être pris en considération. dans le rapport final. "

Ainsi, même alors, les plus proches du pape savaient comment les synodes se dérouleraient et à quoi ressemblerait le document final... en utilisant des stratégies particulières...

Le document final, je le souligne, devait être flou et définitif, mais basé sur une interprétation « flottante ». Pour que chacun le lisant, puisse le tirer du côté qui lui convient le mieux….

Le troisième article propose une anecdote de Mgr. Forte qui présente la manière d'agir du Pape dans les Synodes

Le quatrième article porte une conversation significative sur le sujet que nous examinons.

Que la croix sacrée soit notre lumière.

Je voudrais ajouter un détail qui me semble très important pour comprendre la stratégie adoptée et le but que nous voulions atteindre : le Synode manquait incroyablement de représentation de l'Institut Jean-Paul II. Ureta explique : « L'Institut Jean-Paul II d'études sur le mariage et la famille a été complètement marginalisé par le premier synode sur la famille. Après le tollé provoqué par cette mesure, avant le deuxième synode sur la famille, son vice-président a été incorporé comme "consultant du secrétariat du synode", y participant avec la qualification secondaire de "collaborateur du secrétaire spécial" . Édition Kindle 2018). En particulier, ce que l'on peut considérer comme le plus grand expert en morale familiale, c'est-à-dire Mgr. Melina, colonne de l'Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille, puis Doyenne de cet Institut… P. Noriega Bastos ... également un grand expert dans ce domaine et professeur dans le même Institut, tous deux aujourd'hui éloignés de cet Institut; ces experts, connus pour leur soutien à la saine doctrine, ont certainement agacé ceux qui devaient arriver au « tournant » doctrinal, au « changement de paradigme », comme nous le verrons mieux par la suite.

L'article de Magister paraît également très intéressant pour comprendre le déroulement du Synode qui, entre autres, énonce ce qui suit : « Tant les ouvertures à la communion des divorcés remariés - et donc l'admission par l'Église des seconds mariages - la Un changement de paradigme impressionnant sur le sujet de l'homosexualité intégré dans la "Relatio post disceptationem" n'aurait pas été possible sans une série d'étapes savamment calculées par ceux qui avaient et contrôlent les procédures. " …. et celui qui possédait et détient un tel contrôle ne semble pas être une autre personne que le Pape lui-même ! … malheureusement!!

Dieu intervienne !!

Dans son livre Ureta développe, notamment au chapitre 7 en détail la stratégie utilisée pour présenter, dans les deux synodes sur la famille de 2014-15, le changement de discipline pour l'administration de la communion eucharistique aux divorcés remariés. Particulièrement significatif est le fait que lors du synode de 2014 : "Lorsque le rapport intérimaire (relatio post disceptationem) a été lu, des protestations ont été soulevées parce que le texte ne reflétait pas le véritable contenu de la majorité des interventions, mais seulement les thèses du Kasperian minorité. De plus, on parlait d'un surprenant principe moral, la prétendue "loi de la progressivité", qui permettrait de saisir des éléments positifs dans toutes les situations objectivement pécheresses, comme les relations prénuptiale ou les unions homosexuelles, en y reconnaissant "les signes du verbe dispersée au-delà de ses frontières visibles et sacramentelles"  c'est-à-dire que tout péché devient une forme imparfaite du bien, face à laquelle il faudrait pratiquer une sorte "d'œcuménisme avec le mal"). Selon des sources officielles, au moins 41 Pères synodaux ont été très surpris - et assez "agités" - par ce document (voir Robert Royal, "Synod Day 9 - Bishops to World: 'Never mind'", 15.10.2014, www .thecatholicthing .org, https://www.thecatholicthing.org/2014/10/15/synod-day-9-bishops-to-world-never-mind/.) ... Bien que le comité de rédaction ait été contraint de rédiger un compromis texte, lors du vote final, trois paragraphes n'ont pas atteint la majorité statutaire des 2/3 pour approbation et inclusion dans le rapport final : le paragraphe traitant de la pastorale des personnes à tendance homosexuelle et les deux paragraphes traitant de la question de la communion pour les divorcés remariés (reconnaissant ainsi la divergence des positions parmi les Pères synodaux). Malgré ce refus, et nonobstant le règlement, le pape François a significativement ordonné que ces passages aboutissent au texte final qui serait ensuite envoyé aux diocèses et paroisses afin d'inspirer les propositions de la "base" pour le synode ordinaire de l'année suivant (B. Williams "Baldisseri: Pope Francis Approved Controversial Midterm Relatio" One Peter Five 29.1.2015 https://onepeterfive.com/baldisseri-pope-francis-approved-controversial-midterm-relatio/). Un fait très significatif, comme nous pouvons déjà le comprendre maintenant et comme nous le comprendrons de mieux en mieux au cours de ce livre... malheureusement.

Commentant ce fait, le cardinal Reinhard Marx a déclaré : « Jusqu'à présent, ces deux questions étaient absolument non négociables. Bien qu'ils n'aient pas réussi à obtenir la majorité des deux tiers, la majorité des Pères synodaux a tout de même voté en leur faveur. »

"Ils font toujours partie du texte", a poursuivi Marx. "J'ai spécifiquement demandé au pape à ce sujet, et le pape a dit qu'il voulait que tous les points soient publiés avec tous les résultats du vote. Il voulait que tout le monde dans l'Église voie où nous en étions. Non, ce pape a ouvert les portes en grand et les résultats du vote à l'issue du synode ne le changeront pas ».

Mgr Athanasius Schneider a publié, après le synode de 2014, une déclaration rapportée dans Rorate Coeli La déclaration a été traduite en italien par l'Église et après le Concile l'Évêque y affirmait qu'au cours du Synode il y avait eu une manipulation manifeste de la part de certains clercs situés dans des positions fondamentales ; le rapport intermédiaire (Relatio post disceptationem) dans : "... sections sur l'homosexualité, la sexualité et les" divorcés remariés "avec leur admission aux sacrements le texte représente une idéologie néo-païenne radicale. C'est la première fois dans l'histoire de l'Église qu'un texte aussi hétérodoxe est effectivement publié comme document d'une réunion officielle d'évêques catholiques, sous la direction d'un pape, même si le texte n'avait qu'un caractère préliminaire. » L'évêque poursuit en déclarant : « la question de l'admissibilité à la Sainte Communion par les soi-disant « divorcés remariés » a été mise aux voix au Synode. Ce fait est en soi atroce et représente une attitude d'arrogance cléricale envers la vérité divine de la Parole de Dieu, le commandement de Dieu, par lequel le Christ a une fois réprimandé les pharisiens et les scribes (cf. Mt 15, 3). « C'est évidemment un fruit pourri évident du revirement bergoglien, étant donné qu'à la fin du pontificat de Ratzinger la doctrine traditionnelle complètement opposée à ces ouvertures a été réaffirmée…. En outre, l'évêque auxiliaire d'Astana a déclaré : "La Relatio finale du Synode contient également, malheureusement, le paragraphe avec le vote sur la question de la Sainte Communion pour les" divorcés et remariés "... la majorité absolue des évêques présents a voté en faveur de la Sainte Communion pour les « divorcés remariés » Cela augmentera certainement la confusion doctrinale, selon Mgr. Schneider, parce qu'il montre clairement que les commandements divins et les paroles divines du Christ peuvent être mis de côté par des groupes humains de prise de décision. Que Dieu qui est Lumière se lève et nous éclaire de mieux en mieux.

Le prélat lui-même a ajouté : « Malheureusement, il y a des membres de la hiérarchie de l'Église qui, en discutant de ces sujets, expriment des opinions qui contredisent l'enseignement de Notre-Seigneur. …. Au cours du synode, l'archevêque Gądecki de Poznań et quelques autres prélats éminents ont publiquement exprimé leur désaccord sur le fait que les résultats des discussions se sont éloignés de l'enseignement éternel de l'Église. » Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Le cardinal Walter Kasper, lors de la présentation au Royaume-Uni de son livre : « Pape François : La révolution de la tendresse et de l'amour », a déclaré : « Nous devrions tous prier pour cela car une bataille est en cours « corso » . C'est-à-dire : nous devons tous prier pour le Synode, car il y a une bataille en cours. Une phrase vraiment éclairante… malheureusement… comment pouvez-vous comprendre… Le pape, également à cette époque, a déclaré de manière significative : « Y in el case de los divorciados y vueltos a casar, nos planteamos : ¿qué hacemos con ellos, qué puerta se les puede ouvrir ? Y fue una inquietud pastoral : ¿entonces le van a dar la comuneón ? No es una solución si les van a dar la comune. Ex just no es la solución: the solución es la integración. No están excomulgados, es verdad. Mais no pueden ser padrinos de batismo, no pueden leer la lectura en la misa, no pueden dar la comuneón, no pueden enseñar catequesis, no pueden como you are, je garde la liste ahí. Para! ¡Si yo cuento esto parecerían excomulgados de facto ! Entonces, abrir las puertas a little más. ¿Por qué no pueden ser padrinos ? » C'est-à-dire : dans le cas des divorcés remariés, on se demande : qu'est-ce qu'on fait d'eux, quelle porte peut-on leur ouvrir ? Et c'était une préoccupation pastorale : alors, leur donnera-t-on la communion ? Ce n'est pas une solution si on leur donne la communion. Seulement ce n'est pas la solution : la solution, c'est l'intégration. Ils ne sont pas excommuniés, c'est vrai. Mais ils ne peuvent pas être parrains, ils ne peuvent pas faire de lectures de masse, ils ne peuvent pas distribuer la communion, ils ne peuvent pas faire de catéchèse, ils ne peuvent pas faire, genre, sept choses. J'ai la liste ici. Arrêt! Si je compte cela, ils sembleraient en fait excommuniés ! Alors, ouvrez un peu plus les portes. Pourquoi ne peuvent-ils pas être parrains ? Les paroles du pape apparaissent évidemment en dehors de la saine doctrine ! Il n'y a pas besoin d'être excommunié pour ne pas pouvoir faire certaines activités dans l'Église de Dieu ... divorcés et remariés en tant que pécheurs manifestes et bien connus ne peuvent pas faire tout ce que dit le Pape précisément parce qu'ils sont des pécheurs manifestes et bien connus et donc leur accomplissement de certaines activités est scandaleux ! De plus, il convient de noter que l'excommunication est essentiellement la privation de communion ; excommunier signifie priver de communion. Les divorcés remariés en tant que pécheurs publics et notoires sont, dans un certain sens, réellement excommuniés, c'est-à-dire qu'ils sont réellement exclus de la Communion avec le Christ par l'Eucharistie, puisqu'ils ne peuvent pas recevoir la Communion eucharistique ; ce n'est pas une excommunication canonique mais c'est un véritable éloignement de la Communion au Corps du Christ car ils vivent dans une situation totalement contraire à la Parole de Dieu.Ce n'est qu'avec leur conversion et donc la Confession qu'ils peuvent être réadmis à la Communion avec le Christ à travers le Eucharistie. .

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Au cours de cette même période, précisément en mars 2015, un appel a été lancé au pape François par des associations de laïcs, avec l'adhésion de plus de neuf cent mille catholiques, dont 211 cardinaux, archevêques et évêques, dans lequel il s'est affirmé entre autres : « En De fait, on constate une désorientation généralisée causée par la possibilité qu'une brèche soit ouverte au sein de l'Église de nature à permettre l'adultère - suite à l'accès à l'Eucharistie des couples divorcés et remariés civilement - et même une acceptation virtuelle des unions homosexuelles. Toutes ces pratiques catégoriquement condamnées par l'Église par opposition à la loi divine et naturelle. Paradoxalement, notre espoir naît de cette désorientation. Dans cette situation, en effet, un mot éclaircissant de Votre Sainteté est le seul moyen de surmonter la confusion croissante parmi les fidèles " .

Cette supplication filiale a été envoyée au Saint-Siège mais malheureusement il n'a même pas eu la courtoisie d'accuser réception du document, or ce document avait été remis personnellement par un comité, suivant les instructions précises d'un proche collaborateur du Pape. Le cardinal Walter Brandmüller a déclaré à cet égard dans une interview que le fait qu'une pétition de 870.000 XNUMX signatures adressée au Pape pour lui demander des éclaircissements, sur des questions importantes, reste cependant sans réponse crée la perplexité et apparaît vraiment difficile à comprendre. … En réexaminant la question aujourd'hui, nous devons dire que l'absence de réponse du Pape, etc. indique clairement sa stratégie de perversion de la saine doctrine. Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Durant cette période, des personnes liées à la Branche Supplication ont promu la publication et l'envoi à tous les évêques du monde du livret : « Option préférentielle pour la Famille - Cent questions et cent réponses autour du Synode », signé par Mgr. Aldo Pagotto, alors archevêque de Paraíba (Brésil), Mgr. Robert Vasa, évêque de Santa Rosa (États-Unis) et Mgr. Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d'Astana (Kazakhstan), avec une préface du cardinal Jorge Medina Estévez, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin ; c'est un vade-mecum dont les questions reproduisent les objections les plus courantes sur les thèmes soulevés par le Synode extraordinaire (sexualité, indissolubilité, divorce, homosexualité, Eucharistie des divorcés remariés, etc.) et auquel il apporte des réponses efficaces, claires et simples ; les auteurs : « Tous trois sont connus comme des interprètes rigoureux de la doctrine catholique en matière de vie et de famille. Des citations apparaissent souvent dans les réponses de papes comme Jean-Paul II - et de l'Institut Jean-Paul II pour la famille - ou de Benoît XVI (également de Léon XIII, Pie XI, Pie XII, Paul VI, un du pape François) ou de cardinaux comme Velasio De Paolis, Carlo Caffarra, Robert Sarah, Gerhard Müller, Walter Brandmüller.   Diffusée en six langues, la brochure a été largement diffusée parmi les fidèles. Au cours de cette même période, 11 cardinaux ont produit un livre important sur les questions débattues au synode. Les Cardinaux sont : Willem Jacobus Eijk, Carlo Caffarra, Joachim Meisner, Camillo Ruini, John Olorunfemi Onaiyekan, Antonio Maria Rouco Varela, Baselios Cleemis, Paul Josef Cordes, Dominik Duka, Robert Sarah et Jorge Liberato Urosa Savino. Le livre créé par eux s'intitule: "Mariage et famille - Perspectives pastorales de onze cardinaux" éd. Cantagalli 2015, une collection d'études dirigées par le professeur Winfried Aymans. Particulièrement significative pour nous est l'intervention du Cardinal Ejik lorsqu'il déclare : « La longue pratique de l'Église et les déclarations répétées du Magistère qui affirment qu'une personne divorcée et remariée civilement ne peut être admise à la Communion, sont des critères pour voir qu'il est une doctrine immuable."

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

La mobilisation en faveur des ouvertures de Kasper et Bergoglio fut évidemment impressionnante, Ureta en parle dans son livre citant notamment un colloque à huis clos organisé à l'Université grégorienne par les présidents des Conférences épiscopales d'Allemagne, de France et de Suisse, dans lequel y ont participé : « Le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et chef des évêques allemands, l'archevêque de Marseille Georges Pontier qui est président de la conférence épiscopale française, celle du Havre, Brunin, l'évêque de Dresde, Koch, celui de Basse-Saxe, Bode, le Suisse Gmur, le secrétaire général des évêques allemands Langendorfer, des théologiens émérites et des professeurs d'université comme le président de la Communauté de Sant'Egidio, Marco Impagliazzo. Le tout accueilli par le vice-recteur de la Grégorienne, le père Hans Zollner, et tenu de ne pas attribuer la paternité des déclarations aux personnes présentes. » Le seul journaliste admis au symposium était Marco Ansaldo della Repubblica, un célèbre journal italien connu pour son opposition à la saine doctrine catholique... Diverses déclarations des participants à ce symposium apparaissent significatives dans le "nouveau cours" comme celui-ci concernant Communion pour les divorcés remariés : « Comment peut-on le nier, comme s'il s'agissait d'une punition, à des personnes qui ont échoué et trouvé un nouveau partenaire avec qui recommencer une vie ? ». et encore « Les dogmatiques disent que l'enseignement de l'Église est fixe. Au lieu de cela, un développement existe. Et nous avons besoin d'un développement sur la sexualité. Même si on n'a pas à se fixer uniquement sur ça". Deux mois avant le Synode, la Conférence épiscopale allemande a publié sur le site Internet un dossier rassemblant les principales interventions de ce symposium parallèle. Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Selon Ureta, avant le Synode de 2015 : « La principale intervention pontificale dans le sens de favoriser l'approbation par le Synode de la « thèse de Kasper » a été la promulgation et la diffusion de deux Motu proprio intitulés Mitis Iudex Dominus et Mitis et misericors Iesus, avec lequel le processus des affaires judiciaires pour la déclaration de nullité de mariage dans les codes de droit latin et oriental a été profondément réformé. ... L'initiative a été interprétée comme un moyen d'éviter que, dans le débat synodal, la majorité des Pères opte pour ne suggérer, comme solution au problème des divorcés, qu'une simplification des affaires matrimoniales, en maintenant l'interdiction de visite à la communion pour ceux dont les mariages ont été jugés valides. Entre-temps, le texte de base pour les discussions du Synode était distribué, l'Instrumentum laboris, qui, étonnamment, au n° 123 parlait "d'un commun accord", en réalité inexistant, "sur l'hypothèse d'un itinéraire de réconciliation ou voie pénitentielle, sous l'autorité de l'évêque, pour les fidèles divorcés et remariés civilement qui se trouvent dans une situation de coexistence irréversible ».   ... LA STRATÉGIE BERGOGLIENNE DE FORCER LA RÉALITÉ ET LA VÉRITÉ LA STRATÉGIE BERGOGLIENNE APPARAÎT ... POUR ARRIVER AU "CHANGEMENT DE PARADIGME", C'EST-À-DIRE, L'ERREUR OU LE CHANGEMENT HÉRÉTIQUE DE DOCTRINE ...

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Avant le Synode de 2015, le Cardinal Kasper disait significativement : « « J'espère une ouverture, dans une majorité en faveur de la communion des divorcés, avec un processus d'intégration dans les paroisses et dans la vie de l'Église. Nous voyons beaucoup de familles dans des situations irrégulières, mais elles aussi sont des enfants de Dieu, elles aussi ont besoin du Pain de Vie, car l'Eucharistie n'est pas pour les "meilleurs" mais pour les pécheurs, et nous sommes tous pécheurs : nous le disons à chaque fois dans la consécration. Il est probable qu'un document final prendra un peu plus de temps, mais j'espère que le Pape dira déjà quelque chose à la fin des travaux, après avoir reçu tous les rapports ». …. évidemment derrière ces déclarations il n'y avait pas que Kasper...

Significativement, le Cardinal Burke a dit à propos de ce Synode : « Oui, on nous a dit plusieurs fois que ce n'était pas le thème du Synode, mais finalement ce n'était que cela. Et il s'agissait de repenser l'enseignement de l'Église sur la sexualité humaine, avec des discours sur la recherche de bons éléments dans les actes génitaux entre personnes de même sexe, la recherche de bons éléments dans les relations sexuelles hors mariage. Au cours d'une des pauses, le cardinal Caffarra [Carlo Caffarra, feu l'archevêque de Bologne], qui était un de mes amis chers, est venu vers moi et m'a dit : que se passe-t-il ? Ils m'ont dit que ceux d'entre nous qui défendaient l'enseignement et la discipline de l'Église sont maintenant appelés ennemis du pape. Et c'est paradigmatique de ce qui s'est passé." Le pape essayait évidemment de renverser la doctrine… alors ceux qui défendaient l'enseignement et la discipline de l'Église étaient devenus ses ennemis ! Dieu intervienne !

3) Le synode de 2015, les "manipulations" et les réactions à celui-ci.

Que Dieu qui est Lumière se lève et nous éclaire de mieux en mieux.

Nous arrivons ainsi au synode de 2015 et : « Avant l'ouverture du synode, le cardinal George Pell a remis au pape une lettre signée par lui-même et douze autres cardinaux, tous participants à l'assemblée. Dans le même temps, les signataires ont attiré l'attention sur une série de "préoccupations", partagées par d'autres participants, concernant le processus synodal qui, selon eux, semblait "configuré pour faciliter des résultats prédéterminés sur des questions controversées importantes" (en particulier, le fait que les membres du comité de rédaction et les intervenants des cercles linguistiques n'étaient pas élus par les Pères synodaux, mais par le Secrétaire du Synode), ainsi que sur l'Instrumentum laboris, jugé insuffisant comme "texte directeur et fondement d'une document". Au cours du premier débat dans la salle et en présence du pape, le cardinal Pell et d'autres Pères synodaux ont soulevé certaines des questions traitées dans cette lettre, sans le mentionner. Le lendemain, Francesco a pris la parole pour rejeter toutes les demandes de la lettre dans son ensemble. »

La lettre a été écrite précisément par treize cardinaux dont :

- Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, ;

- Thomas C. Collins, archevêque de Toronto, Canada ;

- Timothy M. Dolan, archevêque de New York, États-Unis ;

- Willem J. Eijk, archevêque d'Utrecht, Pays-Bas ;

- Gerhard L. Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi depuis 2012 ;

- Wilfrid Fox Napier, archevêque de Durban, Afrique du Sud, président délégué du synode en cours comme déjà lors de la précédente session d'octobre 2014 ;

- George Pell, archevêque émérite de Sydney, Australie, depuis 2014 préfet au Vatican du secrétariat à l'économie ;

- Robert Sarah, ancien archevêque de Konakry, Guinée, depuis 2014 préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements ;

-Jorge L. Urosa Savino, archevêque de Caracas, Venezuela.

Le texte de la lettre a été présenté par saint Magister et affirme entre autres : « … Les nouvelles procédures qui guident le synode semblent assurer une influence excessive sur les délibérations du synode et sur le document synodal final. Tel qu'il est, et compte tenu des inquiétudes que nous avons déjà exprimées chez de nombreux pères au sujet de ses diverses sections problématiques, l'Instrumentum ne peut servir adéquatement de texte directeur ou de base pour un document final.

Les nouvelles procédures synodales seront perçues par certains comme manquant d'ouverture et de véritable collégialité. Dans le passé, le processus de présentation des propositions et de vote sur celles-ci servait le but précieux de mesurer les orientations des pères synodaux. L'absence de propositions et de discussions et votes connexes semble décourager le débat ouvert et confiner la discussion à des cercles plus restreints ; il nous paraît donc urgent que soit rétablie la rédaction de propositions soumises au vote de l'ensemble du synode. ….

De plus, le manque de participation des Pères synodaux à la composition de la commission de rédaction a créé un malaise considérable. Ses membres ont été nommés, non élus, sans consultation. De même, toute personne qui participera à la rédaction de tout texte au niveau des cercles mineurs devrait être élue et non nommée.

À leur tour, ces faits ont créé la crainte que les nouvelles procédures n'adhèrent pas à l'esprit et au but traditionnels d'un synode. La raison pour laquelle ces modifications procédurales sont nécessaires n'est pas claire. Pour un certain nombre de pères, le nouveau processus semble configuré pour faciliter des résultats prédéterminés sur des questions controversées importantes.

Enfin, et peut-être de manière plus urgente, divers pères ont exprimé leur inquiétude qu'un synode conçu pour aborder une question pastorale vitale - le renforcement de la dignité du mariage et de la famille - puisse en venir à être dominé par le problème théologique/doctrinal de la communion pour les divorcés remariés. poliment. " Le pape selon Magister a rejeté les demandes de cette lettre dans son ensemble : « … François a rejeté les demandes de la lettre dans son ensemble, à l'exception de la recommandation marginale de ne pas réduire la discussion à la simple « communion pour les divorcés ». Et il les a rejetées non sans un point polémique, comme l'a fait savoir plus tard le réalisateur de "La Civiltà Cattolica" Antonio Spadaro, également présent dans la salle - dans un tweet non démenti - selon lequel le Pape aurait dit aux pères de " Ne cédez pas à l'herméneutique complotiste, qui est sociologiquement faible et spirituellement n'aide pas".

Que Dieu qui est Lumière se lève et nous éclaire de mieux en mieux.

Ureta poursuit : "Comme cela s'était déjà produit dans le précédent, le projet de Relatio finalis de ce Synode a fait l'objet de manipulations."

Avec une stratégie évidente…. "... et à la grande surprise des Pères synodaux, le texte qui leur a été remis, avec interdiction absolue de diffusion étendue à 51 auditeurs et autres participants de l'assemblée, a été distribué le soir et uniquement en italien, langue que le la majorité des participants ne maîtrisaient pas totalement (surtout ceux venant de zones géographiques plus hostiles à un changement de discipline de l'Église, comme l'Afrique, la Pologne et les États-Unis). De plus, le texte n'a pas pris en considération les 1.355 amendements proposés et a substantiellement re-proposé la position de l'Instrumentum laboris, y compris les paragraphes qui avaient suscité le plus de critiques dans la salle d'audience, à savoir ceux concernant l'homosexualité et les divorcés remariés. »

Le texte a été pratiquement rejeté par les Pères synodaux !

Puis un autre texte a été créé. "Ce nouveau texte a éliminé les références aux couples homosexuels et à la Communion des personnes divorcées remariées", comme une "solution de compromis", un paragraphe ambigu du rapport du cercle "Germanicus" - composé, entre autres, par le Cardinal Walter Kasper, mais aussi par le cardinal Gerhard Müller, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. » 

Le nouveau texte a été approuvé par l'assemblée synodale à la majorité qualifiée.

Les analystes ont donné à ce document des interprétations contradictoires. Carte. Raymond Burke au National Catholic Register, a affirmé que la partie de la Relatio finalis qui traite du Discernement et de l'Intégration paraît inquiétante par son manque de clarté sur un point fondamental de la foi catholique : l'indissolubilité du lien conjugal. Mgr Athanasius Schneider a publié une déclaration sur Rorate Coeli ,

Cette déclaration a été publiée en italien sur l'Église et post-conciliaire, dans laquelle l'évêque a affirmé qu'à travers certains passages du rapport final les conditions étaient posées pour admettre les divorcés remariés à l'Eucharistie, évidemment ici l'évêque kazakh parle de divorcés et remariés qui vivent plus uxorio et ajoute que dans les deux Synodes (2014 et 2015) "... les nouveaux disciples de Moïse et les nouveaux Pharisiens ont masqué leur déni de l'indissolubilité du mariage dans la pratique et la suspension du Sixième Commandement sur la base de « cas par cas », sous couvert de la notion de miséricorde, utilisant des expressions telles que : « chemin de discernement », « accompagnement », « directives épiscopales »… insinuant une éventuelle suppression d'imputabilité pour les cas de cohabitation en situation irrégulière syndicats (voir rapport final, nos 84-86).
En fait, cette partie du rapport final contient les traces d'une nouvelle pratique du divorce de style néo-mosaïque..."
Selon Mgr. Schneider, d'ailleurs, bien que dans le Rapport final on parle de "repentance" (Rapport final, n. 85) en relation avec un "chemin de discernement" que les divorcés remariés doivent parcourir, la "repentance" est encore mentionnée, cette expression apparaît ambiguë en fait : "... d'après les affirmations répétées du Card. Kasper et d'ecclésiastiques qui pensent comme lui, ce repentir concernerait les péchés commis dans le passé contre l'époux du premier mariage, celui valide, alors que le Le repentir de la personne divorcée ne peut donc se référer à l'acte de sa cohabitation conjugale avec son nouveau partenaire, marié civilement. » L'assurance du texte en question est également ambiguë, selon laquelle un tel discernement doit se faire conformément à l'enseignement de l'Église.
Enfin, Mgr Schneider signale que les rédacteurs du Rapport final cités au n. 85 le fameux n. 84 de l'Exhortation apostolique « Familiaris consortio » du Pape Jean-Paul II en coupant un passage décisif : celui pour lequel la communion eucharistique ne peut être accordée qu'aux divorcés remariés qui « s'engagent à vivre en pleine continence, c'est-à-dire à s'abstenir des actes propres aux époux » ; la praxis indiquée dans ce texte est cependant basée sur la Révélation Divine et la coupure intentionnelle qui vient d'être indiquée représente "la véritable clé d'interprétation pour comprendre cette partie du texte sur les divorcés remariés (par. 84-86)", c'est-à-dire qu'elle nous fait comprendre qu'à travers le Synode, des efforts sont faits pour éliminer la pratique susmentionnée.  

Des mots forts et éclairants ! Que Dieu qui est Lumière se lève et nous éclaire de mieux en mieux.

Après le Synode de 2015, Mgr. Forte a répondu à ceux qui affirmaient que, dans certains cas, les divorcés remariés pourront recevoir la communion dans un chemin de confrontation avec leur propre conscience et dans un chemin de discernement avec leurs pasteurs : « Oui, bien sûr. C'est précisément cette attention au discernement et donc d'une part à la conscience de la personne, d'autre part aussi au service d'accompagnement, d'aide au discernement de la part des pasteurs, en particulier de l'évêque diocésain, qui semble moi d'être l'un des aspects les plus intéressants de ce qu'a dit le Synode. En ce sens, le Synode est une contribution extraordinaire au renouveau de l'Église et au développement des Églises locales ». ... évidemment le prélat n'a pas précisé qu'il faut, pour une Confession valide et donc pour une Communion Eucharistique digne, la résolution de ne pas pécher et donc la résolution, pour les divorcés remariés, de vivre en frère et sœur et un engagement sérieux et efficace pour ne pas faire scandale.

Dans cette même période, le cardinal Kasper a déclaré de manière significative : « Je suis satisfait, la porte s'est ouverte à la possibilité d'accorder la communion aux divorcés remariés. Il y a une certaine ouverture, oui, mais il n'y a toujours aucune mention des conséquences. Et maintenant tout est entre les mains du pape qui décidera quoi faire "

4) La publication d'Amoris Laetitia et les réactions à celle-ci.

Que la croix sacrée soit notre lumière.

Le cardinal Kasper, sans être contredit par personne après cette extériorisation, à ma connaissance, a pu dire quelques jours après la présentation d'Amoris Laetitia : « Dans quelques jours (le 19 mars) un document d'environ deux cents pages sera sera publié dans lequel Pape François il s'exprimera définitivement sur les questions de la famille traitées lors du dernier synode et en particulier sur la participation des fidèles divorcés et remariés à la vie active de la communauté catholique. Ce sera la première étape d'une réforme qui fera tourner la page de l'Église après 1700 ans" . Que la croix sacrée soit notre lumière.

Ainsi, en mars 2016, nous arrivons à l'exhortation Amoris Laetitia du pape François, et, selon Ureta : « l'exhortation introduit cependant un énorme changement dans la pratique pastorale de l'Église envers les divorcés remariés civilement, permettant de les acquitter dans la confession et de recevoir la Sainte Communion sans l'engagement de vivre comme un frère et une sœur. Cette permission n'a pas été donnée en termes généraux, car rien n'est dit du canon 915, qui interdit de donner la communion à ceux qui s'obstinent à commettre un péché grave manifeste. Mais Amoris Laetitia encourage les pasteurs d'âmes à « accompagner » les personnes qui vivent dans une union conjugale irrégulière et à conduire avec elles un « discernement » de leur situation, dans le but de les intégrer pleinement dans la vie de l'Église. Une simple note déclare qu'une telle intégration peut même passer par l'accès aux sacrements. C'est-à-dire que l'absolution sacramentelle et l'Eucharistie peuvent être accordées aux divorcés remariés, à condition que cela se produise "au cas par cas". Il s'agit donc d'un changement substantiel, salué d'avance par son principal promoteur, le cardinal Walter Kasper, comme « le premier pas d'une réforme qui fera tourner la page de l'Église après 1700 ans » L'affirmation d'Ureta tombe à point parce que, comme nous le verrons, la lettre des évêques argentins que le Pape a approuvée, dit exactement ceci... Nous parlerons en annexe de ce chapitre de la présentation, faite par le Saint-Siège, de cette exhortation et des erreurs que nous avons notées en particulier dans les déclarations du cardinal Schönborn ... et il est significatif que malgré les erreurs ou peut-être précisément à cause de ces erreurs, le pape François ait loué et recommandé à plusieurs reprises les déclarations du cardinal autrichien ...

Concernant cette exhortation : "De nombreux ecclésiastiques faisant autorité ont affirmé que, puisqu'il n'y a pas de règle générale et claire, laissant la conclusion seulement implicite, l'Exhortation est simplement ambiguë, et par conséquent ils ont demandé une interprétation officielle afin de confirmer la discipline traditionnelle "."

Les affirmations du cardinal Raymond Burke vont dans ce sens , par Mgr. Antonio Livi , et du Cardinal Caffarra pour qui : « Le huitième chapitre de « Amoris laetitia », objectivement, n'est pas clair. Sinon, comment expliquerait-on le « conflit d'interprétations » qui a surgi même entre les évêques ? Lorsque cela se produit, il faut vérifier s'il existe d'autres textes plus clairs du magistère, en gardant à l'esprit un principe : en matière de doctrine de la foi et de morale, le magistère ne peut pas se contredire. Contradiction et développement ne doivent pas être confondus. Si je dis que S est P et que je dis que S n'est pas P, ce n'est pas que j'ai approfondi la première affirmation. Je l'ai contredit." Lorsqu'on lui a demandé si Amoris Laetitia enseigne ou non qu'il existe un espace d'accès aux sacrements pour les divorcés remariés, le cardinal Caffarra a répondu : « Non. Celui qui se trouve dans un état de vie qui contredit objectivement le sacrement de l'Eucharistie ne peut y accéder. Comme l'enseigne le magistère précédent, en revanche, ceux qui, ne pouvant satisfaire à l'obligation de séparation (par exemple en raison de l'éducation des enfants nés de la nouvelle relation), peuvent y accéder, vivent dans la continence. Ce point est abordé par le Pape dans une note, n. 351. Or, si le Pape avait voulu changer le magistère précédent, ce qui est très clair, il aurait eu le devoir, et le grave devoir, de le dire clairement et expressément. On ne peut pas changer la discipline laïque de l'Église avec une note, et de teneur incertaine. J'applique un principe interprétatif qui a toujours été accepté en théologie. Le magistère incertain est interprété dans la continuité du précédent. » Que la croix sacrée soit notre lumière.

Mgr A. Schneider en référence à certaines "expressions ambiguës d'AL", a déclaré que : "... elles contiennent un réel danger spirituel, qui entraînera la confusion doctrinale, la diffusion rapide et facile de doctrines hétérodoxes sur le mariage et la loi morale , ainsi que l'adoption et la consolidation de la pratique de l'admission des divorcés remariés à la Sainte Communion, pratique qui banalisera et profanera, pour ainsi dire, trois sacrements d'un seul coup : les sacrements du Mariage, de la Pénitence et du Très Saint Eucharistie" 

Ce sont des déclarations qui doivent nous faire réfléchir.

Que la croix sacrée soit notre lumière.

Mais encore plus éclairantes sont les déclarations d'autres analystes qui ont affirmé qu'Amoris Laetitia : « contient des enseignements ambigus dont le sens naturel se heurte à l'enseignement traditionnel ou que diverses déclarations d'Amoris Laetitia se heurtent directement aux dogmes de la foi catholique ». Le célèbre Robert Spaemann dans une interview accordée à Catholic News Services, en réponse à une question sur Amoris Laetitia et plus précisément sur la possibilité qu'elle soit lue dans la continuité des précédentes affirmations papales a déclaré que : « Pour l'essentiel, il est possible , bien que la direction permette des conséquences qui ne peuvent être rendues compatibles avec l'enseignement de l'Église. L'article 305 ainsi que la note de bas de page 351 - dans laquelle il est dit que les croyants peuvent être autorisés à recevoir les sacrements "dans une situation objective de péché" "en raison de circonstances atténuantes" - contredisent directement l'article 84 de l'exhortation Familiaris consortio du pape Jean-Paul II. " C'est-à-dire qu'en grande partie cette exhortation peut être lue en continuité avec le Magistère précédent mais n. 305 [d'AL] avec la note 351,… contredisent directement le numéro 84 de l'exhortation Familiaris consortio du pape Jean-Paul II. Spaemann a ajouté qu'en examinant une exhortation apostolique, on ne peut pas penser que les gens ne prêtent pas attention aux phrases décisives qui changent les enseignements de l'Église ; et Amoris Laetitia a créé une brèche, une rupture par rapport à la saine doctrine traditionnelle, celle-ci surgit indubitablement pour toute personne pensante, qui connaît les textes respectifs.

Enfin, d'autres analystes ont affirmé que ce changement implique une rupture sérieuse avec l'enseignement traditionnel de l'Église, et ont donc demandé la révocation d'Amoris Laetitia par le pape actuel ou par son successeur dans cette lignée les réflexions de Luis S. Solimeo Matthieu McCusker . Que la croix sacrée soit notre lumière.

Citant des déclarations du cardinal Kasper, Ureta déclare : "... le cardinal a justifié la mesure prise par Amoris laetitia en arguant que" la loi et les commandements de Dieu sont valables pour toujours, pour toutes les situations, mais toutes les situations sont différentes et ce n'est pas possible de dire de chacun qu'il vit dans l'adultère ou qu'il est un pécheur ou un pécheur. Nous devons prendre conscience de la situation et appliquer le commandement de Dieu à la situation spécifique : c'est la tradition de l'Église » 

Divers épiscopats ont établi des normes pour l'application d'Amoris Laetitia créant une situation vraiment incroyable… résumée par les déclarations suivantes des deux cardinaux Caffarra et Müller.

Feu le Cardinal Caffarra écrivait au Pape : « … un an s'est écoulé depuis la publication de « Amoris Laetitia ». Au cours de cette période, des interprétations de certains passages objectivement ambigus de l'Exhortation post-synodale ont été données publiquement, non pas divergentes, mais contraires au Magistère permanent de l'Église. Bien que le Préfet de la Doctrine de la Foi ait déclaré à plusieurs reprises que la doctrine de l'Église n'avait pas changé, de nombreuses déclarations ont été faites par des Évêques, des Cardinaux et même des Conférences épiscopales, approuvant ce que le Magistère de l'Église n'a jamais approuvé. . Non seulement l'accès à la Sainte Eucharistie de ceux qui vivent objectivement et publiquement dans une situation de péché grave, et entendent y rester, mais aussi une conception de la conscience morale contraire à la Tradition de l'Église. Et c'est ainsi que ça se passe - oh comme c'est douloureux de le voir ! - que ce qui est péché en Pologne est bien en Allemagne, ce qui est interdit dans l'archidiocèse de Philadelphie est licite à Malte. Etc. L'amère observation de B. Pascal me vient à l'esprit : « Justice de ce côté des Pyrénées, injustice de l'autre côté ; justice sur la rive gauche du fleuve, injustice sur la rive droite "" .

Le cardinal Müller a déclaré : « Malheureusement, il y a des évêques individuels et des conférences épiscopales entières qui proposent des interprétations qui contredisent le magistère précédent, admettant aux sacrements des personnes qui persistent dans des situations objectives de péché grave. Mais ce n'est pas le critère avec lequel appliquer Amoris Laetitia. » … Que Dieu intervienne !

Dans une interview le 14 avril 2016, le Cardinal Baldisseri affirmait, sans aucun démenti du Pape : « On ne peut pas dire qu'il y a des familles qui vont bien, régulières et d'autres qui ne vont pas bien, irrégulières. C'est un catalogage qui a été affirmé, mais ce n'est pas de droit divin" . Que la croix sacrée soit notre lumière.

En juillet 2016, « 45 théologiens et universitaires catholiques ont envoyé une lettre aux membres du Sacré Collège des Cardinaux et au Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en y joignant une « Critique Théologique » qui appliquait la censure théologique correspondante à de nombreux passages de l'exhortation : onze phrases méritent la censure de haeretica, cinq celle de erronea in fide, et trois celle de false, en plus du fait que la majorité de ces prépositions méritent la censure de aequivoca, ambigua, obscura, praesumptuosa, anxia , dubia, captiosa, malesonans, piarum aurium offensif. »   Cette "Critique théologique" "ne nie ni ne remet en cause la foi personnelle du pape François", mais dénonce "de nombreuses déclarations dont le flou ou l'ambiguïté permettent des interprétations contraires à la foi ou à la morale, ou qui suggèrent des arguments contraires à la foi et à la morale même sans l'affirmant", ainsi que "des propos dont le sens évident et normal paraît contraire à la foi ou à la morale". . Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

En août 2016, la "Déclaration de fidélité à l'enseignement immuable de l'Église sur le mariage et sa discipline ininterrompue" a rassemblé 36.049 3 membres, dont ceux de 9 cardinaux, 636 évêques, 46 prêtres diocésains et religieux, 25 diacres, 51 séminaristes, 150 laïcs consacrés , 458 religieuses cloîtrées et moniales, ainsi que XNUMX universitaires, professeurs de religion et divers agents dans le domaine de la pastorale ; dans cette déclaration il était dit, entre autres, que : "Les divorcés civils" remariés "qui restent dans leur état objectif d'adultère ne peuvent jamais être considérés par les confesseurs comme s'ils vivaient dans un état objectif de grâce et avec le droit de recevoir l'absolution ou être admis à la Sainte Eucharistie, à moins qu'ils n'expriment une contrition et ne décident fermement d'abandonner leur état de vie ;

Aucun discernement responsable ne peut soutenir que l'admission à l'Eucharistie est permise aux "remariés" divorcés civilement qui vivent ouvertement more uxorio, sous l'affirmation qu'il n'y a pas de faute aussi grave, parce que leur état de vie extérieur contredit objectivement le caractère indissoluble du mariage chrétien ;

La certitude subjective en conscience de la nullité d'un précédent mariage n'est jamais suffisante, en soi, pour justifier le "remariage" civil des divorcés du péché matériel d'adultère, ou pour leur permettre d'ignorer les conséquences sacramentelles de vivre en pécheurs publics ;

Ceux qui reçoivent l'Eucharistie doivent en être dignes en étant en état de grâce et, par conséquent, les "remariés" divorcés civilement qui mèneront une vie de pécheurs publics risquent de commettre un sacrilège en recevant la Sainte Communion..." Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

En août 2016, saint Magister, un érudit vatican bien connu, a pu dire : "" Étant donné que "L'Osservatore Romano" n'a pas encore publié une seule ligne qui signale la présence parmi les cardinaux, les évêques, les prêtres et les laïcs de partout dans le monde des interprétations qui maintiennent fermement l'enseignement traditionnel de l'Église sur le point en question, il est de plus en plus évident que la position authentique du pape François est précisément celle « évolutive », malgré l'ambiguïté calculée et la réticence du document il a écrit. "

Magister a évidemment fait mouche… malheureusement ! Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Par la suite, en septembre 2016, le Pape a approuvé, au bout du chemin vu jusqu'ici, le texte de la lettre des évêques argentins qui affirme notamment à propos des divorcés remariés : si possible, qu'ils vivent dans la chasteté, si cela possibilité n'est pas faisable, un chemin est possible. de discernement puis ajoute : « Si llega a reconocer que, dans un cas concret, hay limitaciones que atenúan la responsabilidad y la culpabilidad (cf. hijos de la nueva unión, Amoris laetitia abre la posibilidad del access aux sacramentos de la Reconciliación y la Eucaristía (cf. notas 301 et 302). Estos a su vez disponen a la personne à suivre madurando y creciendo con la fuerza de la gracia." … Cette lettre des évêques de Buenos Aires a ensuite été publiée dans les Acta Apostolicae Sedis, comme l'explique Mgr. Livi : « On a appris récemment que le 5 juin le Pape François avait ordonné la publication de deux documents dans les Acta Apostolicae Sedis, précisant qu'ils constituent le « magistère authentique » : il s'agit d'une lettre dans laquelle il approuvait les mesures adoptées par les évêques de la région ecclésiastique de Buenos Aires à appliquer sur son propre territoire les directives pastorales de l'exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia (AL), et du texte de cette déclaration épiscopale. » Ainsi la décision d'inclure ces textes dans les Acta a été rendue publique en 2017 mais pour les Acta de 2016, dossier 10/2016, avec l'affirmation papale significative : « aucune autre interprétation n'est possible ». Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

D'autre part, le Pape avait déjà dit à Mgr. Forte : « « Si nous parlons explicitement de communion pour les divorcés remariés, ceux-ci ne savent pas quel gâchis ils nous font. Alors n'en parlons pas directement, assurez-vous que les prémisses sont en place, après je tirerai les conclusions ».

Dans un article de MM Ippolito, à la suite d'Amoris Laetitia, on lit : "Monseigneur Benno Elbs, qui dirige le diocèse de Feldkirch, a déclaré au journal Die Presse que, de toute façon, les personnes divorcées recevaient normalement l'Eucharistie avant même la publication du décret pontifical exhortation Amoris Laetitia et que "cette utilisation ne finira pas", plutôt que "c'est une pratique pastorale depuis longtemps". Selon l'évêque, Amoris Laetitia n'est pas nouveau, étant donné que les catholiques remariés et sexuellement actifs reçoivent déjà l'Eucharistie. Ce qui est nouveau, dit-il, c'est que maintenant le pape François semble soutenir cette thèse. « Maintenant, la porte est ouverte. - Elbs a dit - Les gens se sont comportés comme ça pendant longtemps, mais maintenant, avec la bénédiction du Pape, ils peuvent prendre cette décision tout en respectant leur conscience. " Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Ce que nous disons est également confirmé par un article intéressant de S. Magister qui parle de quelques articles parus après Amoris Laetitia, dont celui du P. Spadaro qui déclare "L'Exhortation reprend la voie du discernement des cas individuels à partir du document synodal sans fixer de limites à l'intégration, telle qu'elle apparaissait dans le passé". Magister ajoute également, dans le même article, une déclaration significative du prof. Melloni pour qui "François dit aux prêtres qui ont communiqué les divorcés remariés en sachant ce qu'ils faisaient qu'ils n'ont pas agi contre la norme, mais selon l'évangile".

Magister commente alors : « Dans diverses régions de catholicité, en effet, la communion pour les divorcés remariés est déjà donnée depuis un certain temps sans problème. Et maintenant cette pratique trouve dans « Amoris lætitia » l'approbation qu'elle attendait de la plus haute autorité de l'Église. » Ici divorcé remarié signifie divorcé remarié qui vit plus uxorio… évidemment. Dieu intervienne !!

Le Cardinal Kasper, sans être démenti, a pu affirmer sur Amoris Laetitia ce qui a été rapporté par "La Nuova Bussola Quotidiana": "" La porte est ouverte ", a-t-il dit en référence à la discipline des sacrements pour les divorcés remariés, mais" le papa n'a pas dit comment s'en sortir. Mais il - a déclaré Kasper - n'a pas répété les déclarations négatives des papes précédents sur ce qui n'est pas possible et ce qui n'est pas autorisé. Il y a donc de la place pour des évêques individuels et des conférences épiscopales individuelles ». … Le cardinal a également donné un exemple concret qui révèle une grande partie de la pratique "au cas par cas" présente dans Amoris Laetitia, concernant l'Eucharistie pour les personnes divorcées et remariées. Lorsque Kasper était évêque de Rottenburg, un pasteur lui a posé des questions sur une mère divorcée et remariée qui avait préparé sa fille à la Sainte Communion "beaucoup mieux" que les autres. "Une femme très active dans l'Église et qui était dans Caritas", souligne-t-il. Le prêtre n'a pas interdit à cette mère d'accéder à l'Eucharistie le jour de la première communion de sa fille. "Ce prêtre avait raison", explique Kasper, et "j'ai dit cela au pape François qui a confirmé mon attitude". ... Nous comprenons bien dans cette ligne pourquoi les déclarations du Cardinal Coccopalmerio qui ont ouvert les portes de la Confession, de l'absolution et donc de l'Eucharistie à ceux qui ne se repentent pas vraiment de leurs péchés n'ont pas été condamnées … En effet… comme vous pouvez le voir, ce livre a été publié par la maison d'édition du Vatican…, officiellement présenté et loué ; l'Avvenire, un journal de la CEI, a publié un article dans lequel il fait l'éloge du texte du Card. Coccopalmerio et dans lequel il a également rapporté les paroles du théologien Père Maurizio Gronchi, consultant du Secrétariat Général du Synode des Évêques qui a pris la parole lors de la présentation de ce livre pour le louer ... dans cette présentation, le directeur des Éditions Vaticanes c'est un texte en réponse aux quatre cardinaux, mais représente toujours une voix faisant autorité qui intervient dans le débat et Moia a ajouté: "Aussi parce que - mais Don Costa ne l'a pas mentionné - le Pape considère qu'il n'y a pas besoin de réponse vu la clarté du document post-synodal. »

La Stampa, sur Vatican Insider, dont le coordinateur était à l'époque Andrea Tornielli, a évidemment publié un article dans lequel un théologien appliquait les affirmations du cardinal Coccopalmerio pour résoudre un cas moral….   ... Je dis évidemment parce que, de manière significative, depuis 2018, Tornielli est directeur de la rédaction du Dicastère pour la communication ... comme vous pouvez le voir : les comptes s'additionnent parfaitement ... ..

Dieu intervienne !! … Et très bientôt !! Évidemment, le Saint-Siège n'a pas condamné mais les lignes directrices pour l'application pastorale du chapitre VIII d'Amoris Laetitia rédigées par les évêques maltais, auxquelles le cardinal Caffarra s'est référé lorsqu'il a affirmé : « Et c'est ainsi qu'il se passe - oh comme il est douloureux de voir ce! - que ce qui est péché en Pologne est bien en Allemagne, ce qui est interdit dans l'archidiocèse de Philadelphie est licite à Malte. Etc. L'amère observation de B. Pascal me vient à l'esprit : « Justice de ce côté des Pyrénées, injustice de l'autre côté ; justice sur la rive gauche du fleuve, injustice sur la rive droite "" . Andrea Tornielli, actuel directeur du département éditorial du Dicastère pour la communication, a présenté ce texte des évêques maltais et leur publication dans l'Osservatore Romano comme suit : « A fait les instructions pour l'utilisation de l'exhortation post-synodale signée par les évêques maltais Scicluna et Grech, qui ouvrent à la possibilité des sacrements pour ceux qui vivent une seconde union. Le journal du Vatican les met en page. » Les déclarations des évêques maltais prévoyaient de nouvelles ouvertures aux sacrements et donc à la communion pour les divorcés remariés notamment avec ces mots : « Dans le processus de discernement, nous examinons également la possibilité de la continence conjugale. Bien que ce ne soit pas un idéal facile, il peut y avoir des couples qui, avec l'aide de la grâce, pratiquent cette vertu sans risquer d'autres aspects de leur vie commune. D'autre part, il existe des situations complexes où le choix de vivre « en frère et sœur » est humainement impossible ou cause des dommages plus importants (cf. Amoris Laetitia, note 329). Si à la suite du processus de discernement, mené avec « humilité, confidentialité, amour de l'Église et de son enseignement, dans la recherche sincère de la volonté de Dieu et dans le désir d'y répondre plus parfaitement » (Amoris laetitia, 300), une personne séparée ou divorcée qui vit une nouvelle union arrive - avec une conscience formée et éclairée - à reconnaître et à croire qu'elle est en paix avec Dieu, on ne peut l'empêcher de s'approcher des sacrements de la réconciliation et de l'Eucharistie (cf. Amoris laetitia, notes 336 et 351)." ....

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées. Le célèbre et profond théologien Mgr. Melina a pu écrire sur les lignes directrices pour l'application du chap. VIII d'Amoris Laetitia émis par les évêques de Malte et d'Allemagne : « Un deuxième thème à considérer avec soin concerne la sacramentalité en relation avec la conscience. Certaines interventions de conférences épiscopales (explicitement celle des évêques de Malte et, plus implicitement, aussi celle du comité des évêques allemands), ont affirmé que l'accès au sacrement de l'Eucharistie devait être laissé au jugement de la conscience de chacun. ... Il s'agit plutôt du jugement soit sur l'existence du lien conjugal sacramentel public, soit sur le fait que des relations sexuelles non conjugales, qui se configurent comme adultère ou du moins comme fornication, dont on n'entend pas se retirer, sont compatibles ou non avec la vie chrétienne. Une telle vision introduit une blessure à l'économie sacramentelle de l'Église et une subjectivation radicale, de sorte qu'une vérité que l'Église enseigne comme fondée sur la révélation divine devrait être finalement soumise au jugement de la conscience. L'Église n'a jamais confondu le forum sacramentel avec le forum de la conscience..."

Que la croix sacrée soit notre lumière.

Le Pape n'a pas condamné mais a manifestement accepté placidement les lignes directrices pour la mise en œuvre d'Amoris Laetitia écrites par les évêques allemands et a fait publier celles émises par les évêques maltais dans l'Osservatore Romano… mentionné ci-dessus par Mgr. Mélina. Le Pape n'a pas condamné les lignes directrices pour l'application d'Amoris Laetitia écrites par les évêques d'Émilie-Romagne dans lesquelles il est dit : « La possibilité de vivre en tant que « frère et sœur » pour pouvoir accéder à la confession et à la communion eucharistique est envisagée à partir de l'AL à la note 329. Cet enseignement, que l'Église a toujours indiqué et qui a été confirmé dans le magistère par Familiaris Consortio 84, doit être présenté avec prudence, dans le cadre d'un cheminement éducatif visant à reconnaître la vocation du corps et la valeur de la chasteté dans les divers états de la vie. Ce choix n'est pas considéré comme le seul possible, puisque la nouvelle union et donc aussi le bien des enfants pourraient être mis en danger en l'absence des actes matrimoniaux. Il s'agit d'une question délicate de ce discernement dans le "for interne" dont traite AL au n. 300. " . Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Le pape a clairement accepté ce que le cardinal Vallini affirmait pour le diocèse de Rome : « Mais lorsque les circonstances concrètes d'un couple le rendent possible, c'est-à-dire lorsque leur cheminement de foi a été long, sincère et progressif, proposez de vivre dans la continence ; si alors ce choix est difficile à pratiquer pour la stabilité du couple, Amoris Laetitia n'exclut pas la possibilité d'accéder à la Pénitence et à l'Eucharistie (Amoris Laetitia note 329 et 364.). Cela signifie une certaine ouverture, comme dans le cas où il existe une certitude morale que le premier mariage était nul, mais qu'il n'y a aucune preuve pour le prouver devant le tribunal; mais pas plutôt dans le cas où, par exemple, sa condition est affichée comme si elle faisait partie de l'idéal chrétien, etc.

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Le pape a évidemment accepté ce qui a été affirmé par le cardinal Sistach.

Dans son texte "Comment appliquer Amoris Laetitia" (éd. LEV, Cité du Vatican, 2017), à la p. 57, le cardinal Sistach affirme qu'avec le point 6 de la lettre des évêques argentins, des critères et une aide sont offerts pour accompagner les personnes divorcées qui sont sur le point de se remarier civilement ; traduit en italien, ce point 6 enseigne que : « Dans d'autres circonstances plus complexes, et lorsqu'il n'a pas été possible d'obtenir la déclaration d'invalidité, l'option susmentionnée peut en fait ne pas être réalisable. Néanmoins, un chemin de discernement est également possible. S'il est reconnu que, dans un cas donné, il existe des limites personnelles qui atténuent la responsabilité et la culpabilité (cf. 301-302), notamment lorsqu'une personne estime qu'elle tomberait dans de nouvelles lacunes en nuisant aux enfants de la nouvelle union , Amoris laetítía ouvre la possibilité d'accéder aux sacrements de la Réconciliation et de l'Eucharistie (cf. note 336 et 351). Celles-ci, à leur tour, disposeront la personne à poursuivre le processus de maturation et à grandir avec le pouvoir de la grâce. »

Dans. 62 du même texte du Cardinal espagnol nous lisons que : au sixième critère, c'est-à-dire précisément au n. 6 que nous voyons, seule est indiquée la circonstance atténuante pour laquelle une personne (en particulier une personne divorcée et remariée) croit qu'avec la rupture de la nouvelle union concubinaire, elle tomberait dans un autre manque, préjudiciable aux enfants de le nouveau syndicat. Donc la seule circonstance atténuante bien précisée serait celle-ci... et sur la base de celle-ci les sacrements pourraient être administrés notamment aux divorcés remariés qui n'ont pas pour but de ne plus pécher...

Dans cette ligne, il semble important de noter que Marco Tosatti dans un article parle de cérémonies de groupe, réalisées par Mgr. Ange José Macín en Argentine, dans la paroisse de San Rocco, Reconquista, état de Santa Fe., En tant que "fruit" d'Amoris Laetitia, pour accorder l'Eucharistie aux divorcés remariés, dans leur propre paroisse, et sans parler de la besoin de vivre en frère et sœur : « A aucun moment de la cérémonie, disent les témoins, il n'a été fait mention - point souligné par le Familiaris Consortio de saint Jean-Paul II - du besoin de vivre en frère et sœur dans pour s'approcher des sacrements. Évidemment, nous avons pris soin de ne pas rappeler les paroles de Jésus dans l'Évangile relatives au mariage, mais nous avons plutôt cité quelques pamphlets, tirés d'Amoris Laetitia, dans lesquels il est soutenu que les divorcés remariés peuvent recevoir la communion. » ... JE NE SAIS PAS QU'AUCUNE SORTE DE CONDAMNATION À L'ÉVÊQUE POUR SON ACTION A ÉTÉ ÉMANÉE DU SAINT-SIEGE ... D'un autre côté, Kasper avait clairement dit qu'avec Amoris Laetitia, la porte était ouverte ... et je suis pas au courant que le pape soit intervenu, avec des faits réels, pour le nier, condamnant les diverses erreurs qui ont surgi comme conséquence d'Amoris Laetitia... Bref, le "changement de paradigme" est en cours...

a) Le "changement de paradigme" est en cours.

Le Cardinal Parolin à un journaliste qui lui demandait si Amoris Laetitia relève d'un nouveau paradigme, il a répondu clairement en disant que dans l'exhortation un changement de paradigme est inhérent au texte : « Évidemment, l'Église après la célébration des deux Synodes et la publication de l'exhortation apostolique Amoris laetitia, a évolué dans ce sens. » Et puis il a ajouté que : « … Amoris laetitia est née d'un nouveau paradigme que le pape François poursuit avec sagesse, prudence et aussi avec patience. Probablement, les difficultés qui ont surgi et qui existent encore dans l'Église, ainsi que certains aspects du contenu, sont dues précisément à ce changement d'attitude que le Pape nous demande. Un changement de paradigme, inhérent au texte même, qui nous est demandé : ce nouvel esprit, cette nouvelle approche ! ". Je répète la phrase clé prononcée par Parolin : un changement de paradigme est inhérent au texte d'Amoris Laetitia lui-même, et on nous demande : ce nouvel esprit, cette nouvelle approche ! Nouveau paradigme, nouvel esprit... l'Esprit que l'Église a toujours eu, ne suffit plus ? Intéressant, à propos du cardinal Parolin et de ses travaux concernant le "changement de paradigme", un article de M. Tosatti qui rapporte les affirmations de B. Volpe selon lesquelles les évêques polonais, qui s'étaient aussi montrés forts à résister aux déviations papales en les conditions d'admission des pécheurs notoires aux sacrements, au terme d'un long processus de réflexion, ont dû émettre un document qui ne tranche pas clairement avec les « ouvertures » papales ; dans cet article, on voit clairement comment le cardinal Parolin a travaillé avec force pour persuader les évêques polonais de ne pas aller à l'encontre du pape.

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Le cardinal Cupich a également parlé d'un "changement de paradigme" effectué par le pape François et a rapporté les paroles du cardinal Parolin La question du célèbre prof. Rist au Cardinal Cupich après que ce dernier eut parlé d'un "changement de paradigme":

"Votre Eminence, sur la base de votre récit des aspects solaires, bienveillants et holistiques de la révolution de la miséricorde du pape François - décrite de manière troublante par le dépliant de cette réunion et par Son Eminence comme un" changement de paradigme "dans l'annonce du catholicisme - et sur la demande du pape d'une discussion libre et franche de ses propositions et tactiques provocatrices, je voudrais demander pourquoi le pape François agit si impitoyablement en insultant et en éliminant les opposants doctrinaux :

Cardinal Burke démis de ses fonctions de commandement de la Rote romaine ;

Trois fidèles prêtres CDF ont été licenciés sans explication, suivis du licenciement brutal du cardinal Mueller lui-même;

Le refus du chapeau de cardinal au champion bien-aimé de l'enfant à naître, l'archevêque Chaput;

Retrait de la plupart des membres originaux de l'Academy for Life ;

L'apparente «vente le long du fleuve» du cardinal Pell, qui a peut-être été encadrée;

Et plus récemment, l'exil de Rome du professeur de patristique du Latran et éditeur du difficile livre Restez dans la vérité du Christ ;

La liste peut s'allonger indéfiniment, mais je m'arrête ici pour demander à nouveau si des actions dures de ce type - combinées au trucage bien documenté du Synode sur la famille - indiquent que le "changement de paradigme" du Pape doit être reconnu comme une tentative - sous prétexte d'offrir des solutions à d'authentiques problèmes sociaux de la société occidentale - d'imposer à l'Église des changements radicaux de doctrine, développés non pas par les laïcs mais en grande partie en Allemagne par un groupe de théologiens relativistes hégéliens ? »

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Le cardinal Müller a répondu plusieurs fois et avec beaucoup de force aux affirmations des deux cardinaux. En 2020, le cardinal allemand disait : "Derrière le discours pseudo-intellectuel du 'changement de paradigme', il n'y a que l'hérésie démasquée qui falsifie la parole de Dieu". En 2018, le cardinal lui-même a déclaré : « Or, le chapitre VIII d'Amoris Laetitia a fait l'objet d'interprétations contradictoires. Lorsque dans un contexte similaire certains parlent de changement de paradigme, cela semble être une rechute dans la manière moderniste et subjectiviste d'interpréter la foi catholique. … Quiconque parle d'un tournant copernicien dans la théologie morale, qui transforme une violation directe des commandements de Dieu en une louable décision de conscience, parle très clairement contre la foi catholique. L'éthique de la situation reste une fausse théorie éthique, même si quelqu'un prétend la trouver dans Amoris Laetitia. … Il est impossible pour un catholique de recevoir dignement les sacrements, sans décider d'abandonner un mode de vie qui est en opposition avec les enseignements du Christ. » Le Cardinal Müller avait dit : « Malheureusement, il y a des évêques individuels et des conférences épiscopales entières qui proposent des interprétations qui contredisent le Magistère précédent, admettant aux sacrements des personnes qui persistent dans des situations objectives de péché grave. Mais ce n'est pas le critère avec lequel appliquer Amoris Laetitia. » ... mais le cardinal allemand n'a pas dit que le pape, alors que ces évêques proposent de telles interprétations qui contredisent la saine doctrine, non seulement n'a rien fait ... mais dans certains cas, il a publié leurs textes dans ses canaux de communication ... et comme nous voyons et nous verrons, le Pape lui-même mène l'action de subversion de la saine doctrine. Comme nous l'avons vu et comme nous le verrons, la stratégie du Pape est d'ouvrir les portes... et de renverser la saine doctrine... en ce sens le « changement de paradigme » a bien eu lieu : avec Amoris Laetitia les portes se sont ouvertes pour renverser la saine doctrine ! NOUS NOUS RÉVEILLONS TOUS SÉRIEUSEMENT À SAINT CONTRE UNE TELLE SURVERSION.

Dieu intervienne ! Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

b) Réactions importantes des évêques et des intellectuels catholiques dans la ligne de la saine doctrine.

Il est réconfortant de noter, dans la situation actuelle, quelques réactions importantes faites par des cardinaux, des évêques, des théologiens et des intellectuels pour contrer les erreurs qui se propagent à cause d'Amoris Laetitia et de l'ouverture que nous venons de décrire.

En 2016, 4 Cardinaux (Brandmüller, Burke, Meisner, Caffarra), connus pour leur clarté et précision de doctrine, ont présenté les désormais célèbres dubia, soit quelques questions auxquelles le Pape a été appelé à répondre pour réaffirmer la saine doctrine face à les bouleversements théologiques qu'ils se présentaient à la suite d'Amoris Laetitia ; avec les dubia, les cardinaux ont exprimé leur inquiétude face aux affirmations doctrinales diffusées par les pasteurs après Amoris Laetitia

Au bout de quelques mois, devant l'absence de réponse du Pape aux 4 Cardinaux, l'un d'eux écrivit à nouveau au Pontife pour rappeler les dubia présentées et demander audience. ... mais le Pape n'a pas donné d'audience ni répondu aux questions des 4 Cardinaux... C'EST ÉVIDEMMENT UNE FAÇON D'AGIR INDIGNE D'UN PAPE MAIS DIGNE AU LIEU D'UNE STRATÉGIE INTELLIGENTE QUI VEUT PERVERSER LA VÉRITÉ DU CHRIST , COMME NOUS LE VOYONS ... DIEU INTERVIENT !

Certains Evêques, après la publication d'Amoris Laetitia, en ont donné des lignes d'application dans la ligne traditionnelle, pensez à ce que Mgr. Chaput, aux États-Unis, par Mgr Aguer en Argentine et par Mgr. Reig Pla en Espagne , par les évêques de l'Alberta (Canada) , ou par l'évêque de Phoenix aux USA . Précisément pour la fidélité à la Vérité dont il a fait preuve dans l'application d'Amoris Laetitia dans son Diocèse, Mgr. Chaput a bien sûr été attaqué par un éminent Cardinal de la Curie qui suit les erreurs du Pape ; le cardinal en question est Farrell et saint Magister parle clairement de cette attaque en déclarant : "Dans une autre interview - cette fois avec le" Catholic News Service ", l'agence de la Conférence épiscopale des États-Unis - Farrell a jugé bon d'attaquer" ad personam » un illustre évêque de son compatriote, dont la « faute » aurait été précisément celle d'avoir proposé à son diocèse des orientations pour la mise en œuvre d'« Amoris laetitia », ce que Farrell lui-même n'aimait manifestement pas. L'agressé n'est pas un étranger. C'est Charles J. Chaput… Aux yeux de Farrell, il a… le défaut d'avoir dicté à ses prêtres et fidèles des directives « fermées » plutôt qu'« ouvertes » comme le veut le pape François. "Je ne partage pas le sens de ce qu'a fait Mgr Chaput", a déclaré le nouveau préfet du Vatican à la pastorale de la famille. « L'Église ne peut pas réagir en fermant ses portes avant même d'avoir écouté les circonstances et les personnes. Ce n'est pas comme ça que ça se passe ».

Le Magister lui-même rapporte également la réponse claire de Mgr Chaput à l'attaque qu'il a reçue ; parmi les différentes choses que cet archevêque a dites, je souligne ces paroles éclairantes : « Je me demande si le cardinal désigné Farrell a vraiment lu et compris les directives de Philadelphie qu'il semble remettre en question. Les directives mettent clairement l'accent sur la miséricorde et la compassion. Cela a du sens car les circonstances individuelles sont souvent complexes. La vie est compliquée. Mais la miséricorde et la compassion ne peuvent être séparées de la vérité et restent des vertus authentiques. L'Église ne peut contredire ou contourner l'Écriture et son propre magistère sans invalider sa mission. Ça va sans dire. Les paroles de Jésus lui-même sont très directes et radicales en matière de divorce. » J'insiste : l'Église ne peut contredire ou contourner l'Écriture et son propre enseignement sans invalider sa mission ! Plus précisément : les hommes d'Église ne peuvent contredire ou contourner l'Écriture et son propre enseignement sans invalider leur mission ! Le pape François et ses partisans avec leurs erreurs invalident effectivement leur mission...

Il ne semble pas étrange que Mgr. Aguer est pratiquement expulsé de son diocèse : « L'archevêque de La Plata, sur le coup de 75 ans, a été immédiatement remplacé et invité à quitter immédiatement le diocèse, dans lequel il ne pourra plus résider. Une vraie humiliation. Raison? Il ne s'entendait pas avec le pape François. … Aguer a passé vingt ans à La Plata, et n'a certainement fait aucun geste qui mérite l'exil.

Ou peut-être oui. Le samedi 25 juin 2016, l'archevêque de La Plata dans une lettre à ses prêtres a expliqué que l'Amoris Laetitia du Pape François ne peut être interprété comme une rupture dans le Magistère des papes précédents : les personnes divorcées qui se remarient civilement ne peuvent pas être admises à la Sainte Communion. L'évêque a joint à la lettre la fameuse note de la Congrégation pour la doctrine de la foi du 14 septembre 1994 : « Lettre aux évêques de l'Église catholique concernant la réception de la communion eucharistique par les fidèles divorcés remariés ». … LES COMPTES SONT DE RETOUR !!

De même, Mgr. Chaput du coup de 75 a été aussitôt mis de côté et remplacé... contrairement à d'autres qui soutiennent "le changement de paradigme"... LES COMPTES SONT DE RETOUR !!

Trois évêques du Kazakhstan ont lancé un appel important le 18 janvier 2017 dans lequel ils ont réaffirmé avec force la saine doctrine. Dans cet appel, les évêques du Kazakhstan ont déclaré entre autres : « Plusieurs Églises particulières ont émis ou recommandé des directives pastorales avec cette formulation ou une formulation similaire : « Si le choix de vivre dans la continence est difficile à pratiquer pour la stabilité du couple, il est pas exclu la possibilité d'accéder à la Pénitence et à l'Eucharistie. Cela signifie une certaine ouverture, comme dans le cas où il existe une certitude morale que le premier mariage était nul, mais qu'il n'y a aucune preuve pour le prouver devant le tribunal. Ce ne peut être que le confesseur, à un certain moment, dans sa conscience, après mûre réflexion et prière, qui doit prendre ses responsabilités devant Dieu et le pénitent et demander que l'accès aux sacrements se fasse de manière confidentielle". Les directives pastorales susmentionnées contredisent la tradition universelle de l'Église catholique ... " Par conséquent, le document cite les vérités et les doctrines contredites par ces normes. Ces déclarations de Mgr. Schneider et d'autres évêques condamnent en particulier les erreurs, manifestement approuvées par le pape, du document, publié pour appliquer Amoris Laetitia, délivré pour le diocèse de Rome par le cardinal Vallini erreurs subies également par le cardinal Müller Je souligne que ce que dit le Cardinal Müller dans ce dernier article est évidemment faux, il affirme que le livre du prof. R. Buttiglione a dissipé les doutes : ce n'est pas vrai.

Le livre de Buttiglione ne dissipe donc pas les dubia, il essaie simplement de couvrir les erreurs du pape François avec un semblant de vérité et de droiture...

Le livre de Buttiglione, entièrement aligné en faveur de François et donc des erreurs auxquelles il conduit beaucoup d'âmes, est :

1) généralement réfuté par tout mon livre dans lequel je mets clairement en évidence les déviations doctrinales que le Pape est en train de réaliser à travers Amoris Laetitia et par les textes que d'éminents intellectuels, théologiens, évêques et cardinaux ont présentés pour mettre en évidence les erreurs qui sont commises à travers la propagation d'Amoris Laetitia ;

2) spécifiquement réfuté par mon livre dans divers paragraphes qui examinent de manière critique divers écrits de ce professeur italien tendant à considérer les nouveautés faites par Amoris Laetitia comme correctes et justes.

Dieu intervienne !

Reprenant le fil du discours interrompu pour parler des écrits du prof. Mais il faut noter que les trois mêmes évêques du Kazakhstan mentionnés ci-dessus ont également diffusé une "profession publique de foi sur le mariage" pour réaffirmer la saine doctrine, attaquée de diverses manières par Amoris Laetitia et par des documents rédigés pour l'appliquer, concernant le mariage. Eucharistie et Confession.

Cette profession de foi a ensuite été signée par d'autres évêques et par le cardinal Pujats.

Entre-temps, en juillet 2017, un groupe important de prêtres catholiques, de théologiens et d'intellectuels (dont les évêques Mgr Bernard Fellay et Mgr René Henry Gracida DD, le célèbre professeur Mgr Livi, célèbre théologien romain) ont écrit au Pape une "Correctio de haeresiis propagatis" qui est précisément une correction contre le Pontife pour 7 hérésies qui ont été favorisées par lui de diverses manières. ... Pas même à ce texte le Pape n'a jamais répondu, "évidemment", parce qu'évidemment cela ne lui convenait pas : s'il avait répondu, en effet, il aurait dû soit réaffirmer la saine doctrine en niant "le changement de paradigme" voulu par lui-même ou se démasquer encore plus clairement en énonçant encore plus clairement ses erreurs... dans les deux cas il se serait jeté dans des problèmes sérieux ou très sérieux...

En 2018, le cardinal néerlandais Eijk a souligné qu'Amoris Laetitia a généré de tels doutes qu'il serait nécessaire de "clarifier" et donc le cardinal Eijk indique la possibilité que le pape procède à la clarification "avec un document".   Le cardinal Scola a réaffirmé dans un livre publié en 2018, donc après l'Amoris Laetitia et la lettre des évêques argentins, la non-admissibilité des divorcés remariés à l'Eucharistie.

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

En avril 2018, un groupe d'intellectuels néerlandais a écrit une pétition énergique dans laquelle ils attaquent spécifiquement certaines déclarations d'Amoris Laetitia.

En 2019, à la fin d'une série de lettres au Pape pour corriger celles qui semblaient être des erreurs évidentes dans son Magistère ou favorisées par lui, l'accusation d'hérésie est venue au Pape, avec une "Lettre Ouverte" signée par des prêtres, professeurs, intellectuels. Pour comprendre cette accusation, il est nécessaire, à mon avis, de lire d'abord très attentivement la bibliographie qu'elle présente et de comprendre qu'il s'agit précisément de la conclusion d'un processus qui avait abouti à la "Correctio de haeresiis propagatis" et qui n'avait pas reçu de réponses positives. du Pape, comme l'explique le tout début de la "Lettre ouverte", qui voit la manifestation de signes évidents d'hérésie dans l'action du Pape Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

En 2019, le cardinal Burke, le cardinal Pujats et divers évêques ont rédigé une importante "Déclaration sur les vérités concernant certaines des erreurs les plus courantes dans la vie de l'Église à notre époque". dans laquelle ils ont réaffirmé la saine doctrine traditionnelle également sur les questions traitées dans Amoris Laetitia , dans lequel ils réaffirment, à l'opposé des erreurs d'Amoris Laetitia et de ses conséquences néfastes, la saine doctrine sur le mariage.

Si le changement de paradigme est en cours... La réponse forte de Dieu est également en cours à travers les défenseurs de la saine doctrine, et j'espère que mon livre fait partie de cette réponse forte ! Prions et travaillons pour que la Vérité triomphe et que les erreurs et les hérésies soient effacées.

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Annexe I. La présentation significative d'Amoris Laetitia avec les erreurs du Cardinal Schönborn... et les louanges du Pape...

Que la croix sacrée soit notre lumière.

À au moins deux reprises, le Pape a recommandé la présentation d'Amoris Laetitia faite par le Cardinal Schönborn, à une occasion il a dit : « Y el más difícil de leer es el capítulo 8. Algunos, said el Papa, se han dejado aprisionar por este capítulo . Le Saint-Père est très conscient des critiques des algunos, dont Cardenales, que no han logrado entender el significado evangélico de sus afirmaciones. Y dit que le plus grand manera de entendre ese capítulo es bajo el marco de la presentación que hizo el cardenal Christoph Schönborn OP, arzobispo de Viena, Austria, un gran teólogo, miembro de la Congregación para la Doctrina de la Fe, muy familiarizado with the Doctrine de la Iglesia. » . À une autre occasion, répondant à la question de savoir s'il existe de nouvelles possibilités concrètes pour un catholique, avec Amoris Laetitia, qui n'existaient pas avant la publication de l'Exhortation, il a déclaré : « Je pourrais dire « oui », et point final. Mais ce serait une trop petite réponse. Je vous recommande à tous de lire la présentation faite par le cardinal Schönborn, qui est un grand théologien. Il est membre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et connaît bien la doctrine de l'Église. Dans cette présentation, votre question aura la réponse."

Cette présentation, notons-le, est entachée d'au moins 2 erreurs, que nous verrons plus loin... et qui ouvrent également les portes à un changement de doctrine...

1) Contrairement à ce qu'affirme le Cardinal Schönborn, les divorcés remariés ne peuvent pas avoir de vie conjugale chrétienne parce qu'ils ne sont pas unis dans le mariage par Dieu.

Dans sa présentation de l'exhortation Amoris Laetitia, le cardinal Schönborn a déclaré « Et le fait qu'il dise de la coexistence en tant que frère et sœur est déjà un cas exceptionnel, car d'une autre manière ils vivent mariés ensemble, le mariage ne se réduit pas à l'union sexuelle. », il c'est toute la vie qui est partagée, et donc ils vivent pleinement une seconde union, à l'exception des rapports sexuels, ils ont une vie conjugale." Mais attention : le mariage chrétien ne constitue pas la vie de deux personnes mais de Dieu L'Evangile dit : "l'homme ne divise pas ce que Dieu a uni" (Matthieu 19,6)... à noter : Dieu a uni. Le texte grec est le suivant : ὃ οὗν ὁ θεὸς συνέζευξεν ἄνθρωπος μὴ χωριζέτω. L'Évangile de Marc (10) déclare la même chose : ὃ οὗν ὁ θεὸς συνέζευξεν ἄνθρωπος μὴ χωριζέτω. Le Catéchisme de l'Église catholique affirme au n. 9: "Le consentement par lequel les époux se donnent et se reçoivent est scellé par Dieu lui-même. (Cf Mc 1639.) ..." Le même Catéchisme affirme au n. 10,9 : "Le lien conjugal est donc établi par Dieu lui-même..." Donc Dieu unit deux personnes dans le mariage ; si Dieu n'unit pas, il n'y a pas de mariage, malgré toute la vie commune, etc. Dieu établit le lien conjugal et en établissant ce lien confère la grâce de vivre dans ce lien : cette grâce propre au sacrement de Mariage vise à perfectionner le lien conjugal, l'amour des époux, pour renforcer leur unité indissoluble, pour sanctifier le mariage. Sous l'action de cette grâce, ils "s'entraident pour atteindre la sainteté dans la vie conjugale, dans l'accueil et l'éducation des enfants" . La Trinité et donc le Christ est la source de cette grâce. "Comme autrefois Dieu rencontrait son peuple avec un Pacte d'amour et de fidélité, ainsi maintenant le Sauveur des hommes et Époux de l'Église vient à la rencontre des époux chrétiens par le sacrement de mariage". Par ce sacrement, il unit les époux à lui et les unit profondément entre eux. Par la grâce du sacrement de mariage, le Christ demeure d'une manière particulière avec les époux, leur donne d'être des saints et de vivre saintement leur relation et leur vie (cf. Catéchisme de l'Église catholique n. 1642). Dans le cas des divorcés remariés, il est évident que Dieu ne les a pas unis entre eux, mais les a unis à leurs conjoints respectifs, c'est-à-dire à ceux avec qui il a scellé leur mariage sacramentel et valide, reconnu par l'Église, indissoluble; donc entre divorcé et remarié il n'y a pas de mariage ! La vie des divorcés remariés en tant que tels ne sera donc jamais un vrai mariage ou une vie conjugale. Les divorcés remariés s'ils veulent se mettre en ordre devant Dieu avant tout, ils ne doivent pas cohabiter, à moins qu'il n'y ait des raisons sérieuses qui justifient une telle cohabitation, et s'ils cohabitent, ils doivent vivre comme frère et sœur (comme l'Église le dit clairement dans les textes que nous avons présentés dans les pages précédentes)... Je répète : frère et soeur... donc pas de vie conjugale entre eux car ils ne sont pas unis par le mariage devant Dieu !

Ceci est fondamental pour clarifier le discours moral et sacramentel à l'égard des divorcés remariés car puisqu'il n'y a ni mariage ni vie conjugale entre eux, ils ne peuvent accomplir, en particulier, les actes intimes propres aux personnes mariées devant Dieu et puisque, d'ailleurs , ils sont déjà mariés devant Dieu avec d'autres personnes, leur coexistence more uxorio est normalement scandaleuse et tous les actes intimes entre eux sont des actes d'une gravité particulière, c'est-à-dire qu'ils sont des actes adultères. … Et comme nous l'avons vu : l'adultère est un péché intrinsèquement et particulièrement grave.

Que la croix sacrée soit notre lumière.

2) Contrairement à ce qu'affirmait le cardinal Schönborn, l'Église n'accepte d'autre pratique pour le retour des divorcés remariés aux sacrements que celle pour laquelle ils doivent s'engager à vivre selon les principes chrétiens, éviter tout scandale et proposer de vivre dans la chasteté.

Le cardinal Schönborn a dit dans sa présentation d'Amoris Laetitia : « Brièvement, dans la « Familiaris consortio » au n. 84 Le pape saint Jean-Paul II parle de trois situations différentes, dont la troisième est le cas où les remariés sont moralement convaincus que leur premier mariage n'est pas valide. Il n'a pas tiré la conclusion de ce fait, mais je pense qu'il y a des situations, que nous connaissons tous dans la pratique pastorale, où il n'est pas possible de trouver une solution canonique mais où, dans la certitude morale que ce premier mariage n'était pas sacramentel , même si le cas ne peut pas être éclairci canoniquement ; le pasteur et avec la conscience dont parle le pape Jean-Paul II dans leur conscience, ils sont convaincus qu'ils n'étaient pas mariés sacramentellement ... les admettre aux sacrements était déjà une pratique depuis longtemps, que ni le pape Jean-Paul ni le pape Benoît ont explicitement remis en question. »

Que la croix sacrée soit notre lumière.

Ces paroles du cardinal Schönborn sont manifestement fausses et contraires à la saine doctrine de l'Église.

Dans le Familiaris Consortio, nous lisons : « 84. … L'Église, cependant, réaffirme sa pratique, fondée sur la Sainte Écriture, de ne pas admettre les divorcés remariés à la communion eucharistique. Ce sont eux qui ne peuvent être admis, puisque leur état et leur condition de vie contredisent objectivement cette union d'amour entre le Christ et l'Église, signifiée et réalisée par l'Eucharistie. Il y a aussi une autre raison pastorale particulière : si ces personnes étaient admises à l'Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et dans la confusion quant à la doctrine de l'Église sur l'indissolubilité du mariage. La réconciliation dans le sacrement de pénitence - qui ouvrirait la voie au sacrement eucharistique - ne peut être accordée qu'à ceux qui, se repentant d'avoir violé le signe de l'Alliance et la fidélité au Christ, sont sincèrement disposés à une forme de vie qui n'est pas plus en contradiction avec l'indissolubilité du mariage. Cela implique, en pratique, que lorsqu'un homme et une femme, pour des raisons graves - comme par exemple l'éducation des enfants - ne peuvent satisfaire à l'obligation de séparation, « ils s'engagent à vivre en pleine continence, c'est-à-dire à s'abstenir de les actes propres des époux"

L'interprétation précise du texte de la Familiaris Consortio qui, en soi, était déjà assez claire sur le point indiqué par le Cardinal Schönborn, nous la trouvons dans un communiqué de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de 1994 approuvé par Jean-Paul II, dans laquelle, contrairement à ce que dit Schönborn, il est affirmé que ceux qui sont subjectivement certains en conscience que le mariage antérieur, irrémédiablement détruit, n'a jamais été valide doivent vérifier par la voie du for externe établie par l'Église s'il existe objectivement une telle nullité de mariage, ce n'est qu'après que les organes compétents de l'Église ont déclaré ce mariage nul qu'ils peuvent se marier sacramentellement et donc recevoir légalement l'Eucharistie en vivant en tant qu'épouse et mari : « La croyance erronée qu'une personne divorcée et remariée peut accéder à la Communion eucharistique, il suppose normalement que le pouvoir de décret soit attribué à la conscience personnelle finalement, sur la base de sa propre conviction (cf. Enc. Veritatis splendor, n. 55 : AAS 85 (1993) 1178.), de l'existence ou non du mariage précédent et de la valeur de la nouvelle union. Mais une telle attribution est inadmissible (Cf. Code de Droit canonique, can. 1085 § 2.). En effet, le mariage, en tant qu'image de l'union conjugale entre le Christ et son Église, noyau fondamental et facteur important de la vie de la société civile, est essentiellement une réalité publique. »

La discipline en vigueur dans l'Église affirme la compétence exclusive des tribunaux ecclésiastiques quant à l'examen de la validité des mariages catholiques, pour des raisons évidentes de justice et de respect de la pleine vérité et considérant que le mariage est une réalité publique ; s'en tenir à cette discipline est ce qui apporte le vrai bien des gens et de la communauté. Par conséquent, même ceux qui sont subjectivement certains de la nullité du mariage antérieur doivent l'affirmer devant les organes compétents et doivent se conformer aux dispositions de l'autorité légitime. Celui qui veut recevoir l'Eucharistie d'une manière correcte et fructueuse doit le faire à la lumière de la Vérité et dans le respect de l'ordre et de la discipline qui protège cette vérité.

Dans un texte de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, intitulé « De la pastorale des divorcés remariés. Documents, commentaires et études », (Libreria Editrice Vaticana, Cité du Vatican 1998) Le Cardinal Ratzinger a précisé la position du Magistère, confirmant la compétence exclusive des tribunaux ecclésiastiques en ce qui concerne l'examen de la validité du mariage des catholiques. Par conséquent, ceux qui sont convaincus en conscience que leur précédent mariage n'a jamais été valide, doivent se présenter devant le tribunal ecclésiastique compétent et attendre la sentence et s'y conformer ! Ce n'est qu'après que les organes compétents de l'Église ont déclaré ce mariage nul qu'ils peuvent se marier sacramentellement et donc recevoir légalement l'Eucharistie en vivant en tant que mari et femme.

Le futur pape Benoît XVI a donc été très clair et précis : « 7. ... même ceux qui sont consciencieusement convaincus que leur précédent mariage, incurablement raté, n'a jamais été valide, doivent s'adresser au tribunal ecclésiastique compétent, qui, avec une procédure de for externe établie par l'Église, examine s'il s'agit objectivement d'un mariage invalide.

Le cardinal Ratzinger explique plus loin dans le même texte : « 3. … Epicheia et aequitas canonica sont d'une grande importance dans le domaine des normes humaines et purement ecclésiales, mais elles ne peuvent être appliquées dans le domaine des normes, sur lesquelles l'Église n'a aucune discrétion. L'indissolubilité du mariage est l'une de ces normes, qui remontent au Seigneur lui-même et sont donc désignées comme normes de « droit divin ».

L'epikeia ne peut donc pas s'appliquer aux normes appartenant à la loi divine donc elle ne peut pas s'appliquer à l'indissolubilité du mariage et ne peut admettre des exceptions qui permettent de s'écarter de la norme générale et qui peuvent conduire à la réception des sacrements, l'Église ne peut pas approuver des pratiques pastorales qui contredisent le commandement du Seigneur : une nouvelle union après un mariage qui reste valide n'est pas conforme à la loi et ne donne pas droit à recevoir les sacrements.

Comme l'explique le cardinal Ratzinger : « … si le précédent mariage des fidèles divorcés remariés était valide, leur nouvelle union ne peut en aucun cas être considérée comme conforme à la loi, et donc pour des raisons intrinsèques, la réception des sacrements n'est pas possible. La conscience de l'individu est liée sans exception à cette norme. »

Le cardinal Ratzinger explique en outre que les questions matrimoniales sont de nature publique et doivent être résolues au for externe. Nul n'est bon juge de lui-même, donc bien que les fidèles soient convaincus en conscience de la nullité de leur mariage, cette nullité doit être décidée par un tribunal ecclésiastique ... et cela est toujours valable malgré le fait que les tribunaux sont humains et peut être faux et il est valable malgré le fait que dans certaines régions il n'y a toujours pas de tribunaux ecclésiastiques dans certaines parties du monde qui fonctionnent bien, et c'est vrai malgré le fait que dans certains cas les procès sont trop longs ou se terminent de manière problématique phrases.

Le cardinal Ratzinger précise en outre que l'affirmation selon laquelle dans le "for interne" des exceptions sont concevables parce que dans l'ordre procédural il ne s'agit pas de normes de droit divin mais de normes de droit ecclésial, n'est pas acceptée car elle crée des problèmes et des dangers évidents . Pour que cette affirmation soit acceptée, pour laquelle des exceptions sont envisageables dans le "for interne", il faut des éclaircissements et des précisions qui, en réalité, sont , et en fait Joseph Ratzinger lui-même devenu Pape Benoît dans le "Sacramentum Caritatis" a déclaré : "Lorsque des doutes légitimes surgissent sur la validité du mariage sacramentel contracté, il faut entreprendre le nécessaire pour vérifier sa validité." Cette validité doit être vérifiée dans le cadre d'un procès équitable. Le pape Benoît XVI fait ensuite des affirmations particulièrement éclairantes lorsqu'il dit : « … Il faut cependant éviter de comprendre la préoccupation pastorale comme si elle était contraire à la loi. Il faut plutôt partir du postulat que le point de rencontre fondamental entre loi et pastorale est l'amour de la vérité : en effet, la vérité n'est jamais abstraite, mais « s'intègre dans l'itinéraire humain et chrétien de chaque fidèle ». C'est pourquoi l'amour de la vérité est le point de rencontre entre la pastorale et la loi. Les conflits doivent être résolus à la lumière de la Vérité. En particulier, dans le cas des divorcés remariés, si la nullité du lien matrimonial n'est pas reconnue et que la cohabitation est de fait irréversible pour des motifs graves : "... l'Église encourage ces fidèles à s'engager à vivre leur relation selon aux exigences de la loi de Dieu, comme amis, comme frère et sœur ; de cette manière, ils pourront à nouveau s'approcher de la table eucharistique, avec l'attention requise par la pratique ecclésiale éprouvée. "

Que la croix sacrée soit notre lumière.

Comme on le voit, J. Ratzinger n'accepte pas l'affirmation que des exceptions sont concevables dans le "for interne" ; au contraire, la doctrine selon laquelle : le mariage est une réalité publique et seuls les tribunaux ecclésiastiques sont compétents pour en prononcer la nullité est pleinement réaffirmée. Le pape Benoît rappelle ensuite la seule pratique acceptée par l'Église concernant le retour des divorcés remariés aux sacrements : la vraie conversion et donc l'engagement de vivre selon la Loi de Dieu et en particulier de vivre leur relation d'amis, de frère et de sœur. , évitant évidemment tout péché et donc tout scandale. Le cardinal Müller, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, dans un article publié dans l'Osservatore Romano, a déclaré : « Il est également précisé que les croyants concernés ne doivent pas approcher la Sainte Communion sur la base de leur jugement de conscience : » S'il le juge possible, les pasteurs et les confesseurs (…) ont le grave devoir de l'avertir que ce jugement de conscience est en contradiction flagrante avec la doctrine de l'Église » (n. 6). En cas de doute sur la validité d'un mariage raté, ceux-ci doivent être vérifiés par les organes judiciaires compétents en matière matrimoniale (cf. n° 9). ... Benoît XVI rappelle "la pratique de l'Eglise, fondée sur l'Ecriture Sainte (cf. Marc, 10, 2-12), de ne pas admettre les divorcés remariés aux sacrements"... Il est rappelé qu'en cas de doutes sur la validité de la communion de vie conjugale interrompue, ceux-ci doivent être soigneusement examinés par les tribunaux compétents en matière matrimoniale. …. Là où il n'est pas possible de constater la nullité du mariage, l'absolution et la communion eucharistique sont possibles si l'on suit la pratique ecclésiale agréée qui établit que nous vivons ensemble « en amis, en frère et sœur ». Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Par conséquent, les déclarations du Cardinal Schönborn apparaissent clairement fausses et contraires à ce que disent les documents du Pape et de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi présentés par moi.

Ce n'est qu'après que l'autorité ecclésiastique compétente a déclaré la nullité du premier mariage et seulement après qu'ils se sont unis dans le mariage sacramentel que les divorcés remariés peuvent accomplir légalement les actes propres aux époux et peuvent donc recevoir légalement l'Eucharistie en vivant en mari et femme ; de plus, la seule pratique que l'Église approuve, contrairement à ce que dit le cardinal Schönborn, concernant les divorcés remariés, est celle que vient d'indiquer le cardinal Muller et qui ressort déjà dans un document du 11.4.1973 de la Congrégation pour la Doctrine de Foi intitulée "Lettre concernant l'indissolubilité du mariage" . La pratique éprouvée indiquée dans ce document est celle précisée le 21 mars 1975 par Mgr. Hamer, dans la "Littera circa partecipationem" disponible dans J. Ochoa "Leges Ecclesiae post Codicem iuris canonici editae", Ediurcla, vol, VI, 1987, n. 4657, p. 7605, où il est dit : « Cette phrase [probata Ecclesiae praxis] doit être comprise dans le contexte de la théologie morale traditionnelle. Ces couples [de catholiques vivant en union irrégulière] peuvent être autorisés à recevoir les sacrements à deux conditions : qu'ils s'efforcent de vivre selon les exigences de la morale chrétienne et qu'ils reçoivent les sacrements dans des églises où ils ne sont pas connus, donc de ne pas créer de scandale ", le Cardinal Ratzinger a très bien expliqué tout cela dans une lettre envoyée à" La Tablette "(" La Tablette "26-10-1991, pp.1310-11)

C'est pourquoi la pratique que l'Église accepte est celle dans laquelle les divorcés remariés peuvent être autorisés à recevoir les sacrements à deux conditions : 1) qu'ils s'efforcent de vivre selon les exigences de la morale chrétienne, c'est-à-dire qu'ils s'engagent, en en particulier, vivre en frère et sœur et ne pas faire scandale ; 2) qu'ils reçoivent les sacrements dans des églises où ils ne sont pas connus, afin de ne créer aucun scandale. C'est la pratique réaffirmée par le cardinal Mueller et le pape Benoît et soutenue dans les documents de l'Église.

La pratique que le cardinal Schönborn montre qu'il soutient, selon laquelle les divorcés remariés convaincus en conscience de la nullité de leur premier mariage peuvent vivre more uxorio et recevoir les sacrements, est radicalement rejetée par l'Église.

Dieu intervienne ! Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées. 

Appendice II L'importance de la terminologie et de la stratégie pour passer le "changement de paradigme", c'est-à-dire les erreurs doctrinales et pastorales, de manière "discrète" mais réelle.

Que la croix sacrée soit notre lumière.

Le changement de doctrine, selon la stratégie du pape François, doit être effectué non pas de manière claire et nette mais, je le souligne, de manière peu claire et pas complètement évidente ; Le Cardinal Baldisseri le savait déjà depuis 2014 lorsqu'il a déclaré : « Et en fait, ce n'est pas tant le Synode qui sera important, mais la synthèse qui sera préparée, et qui sera signée par le Pape comme une « Exhortation post-synodale ». . Il est fort probable qu'il ne s'agira pas d'un texte clair et définitif, mais basé sur une interprétation "flottante". Pour que chacun le lisant, puisse le tirer du côté qui lui convient le plus." 

E. Pentin dans son " Rigging ... " nous offre une clarification importante sur les propos de M. Tosatti : " Marco Tosatti, vaticaniste de La Stampa, rapporte que le cardinal Baldisseri a été entendu par hasard dans un restaurant quelque part en Europe, expliquant comment s'était déroulé le synode extraordinaire. va être manipulé afin d'obtenir un résultat souhaité. Il a dit que cela impliquerait de demander que les présentations écrites soient remises bien à l'avance et que toutes les présentations devaient être lues attentivement. "Si certaines présentations semblent problématiques", aurait déclaré le cardinal, "dites que malheureusement il n'y a pas assez de temps pour permettre à tout le monde de parler, mais néanmoins le texte a été reçu et reste dans les archives et est sûr d'être pris en compte compte dans le rapport final. »

Ce qui, traduit, signifie : Marco Tosatti, vaticaniste de La Stampa, rapporte que le cardinal Baldisseri a été entendu dans un restaurant quelque part en Europe, expliquant comment le synode extraordinaire serait manipulé pour atteindre le résultat souhaité. Il a dit que cela impliquerait d'exiger que les soumissions écrites soient remises longtemps à l'avance et que toutes les soumissions devaient être lues attentivement. "Si certaines présentations semblent problématiques", a déclaré le cardinal, "on dit que malheureusement il n'y a pas assez de temps pour que tout le monde s'exprime, mais néanmoins le texte a été reçu et reste dans les archives et est sûr d'être pris en compte. compte dans le rapport final. "Nous comprenons que Pentin parle de la rencontre Tosatti évoquée dans l'article indiqué ci-dessus et que, par conséquent, le Cardinal qui avait prononcé ces paroles était le Cardinal Baldisseri, secrétaire du Synode ! Certaines déclarations ont un poids exceptionnel pour comprendre comment les choses se sont passées ensuite. Comme l'a indiqué Tosatti, citant les mots de Baldisseri : le document final, je le souligne, devait être peu clair et définitif, mais basé sur une interprétation "flottante" pour que chaque lecture puisse le tirer du côté qui lui convient le mieux... Je souligner : texte peu clair et définitif, basé sur une interprétation "flottante"...

Que la croix sacrée soit notre lumière.

Le Cardinal Brandmüller a déclaré : « En bref : les auteurs de l'Instrumentum Laboris ignorent le Concile Vatican II et - comme mentionné - tous les documents du Magistère post-conciliaire qui interprètent le Concile. Mais cela signifie - comme déjà mentionné - une rupture avec la tradition dogmatiquement contraignante. En réalité aussi avec l'universalité de l'Église. Le fait que cette rupture soit, pour ainsi dire, réalisée de manière « subtile », c'est-à-dire de manière cachée et secrète, est d'autant plus troublant. La méthode pratiquée ici, cependant, suit le modèle de "Amoris Laetitia", où la tentative d'annuler la doctrine de l'Église se trouve dans la note 351 maintenant discutée. " J'insiste : cette rupture est, pour ainsi dire, mise en œuvre de manière "subtile", c'est-à-dire de manière "intelligente" et "discrète"... La méthode pratiquée ici suit cependant le modèle de "Amoris Laetitia" ...

Il convient de noter que les documents des évêques qui suivent la ligne du pape suivent également la stratégie du pape en parlant ... ils ne réaffirment pas avec précision la saine doctrine, ils sautent des aspects fondamentaux du sacrement de pénitence ou de la Sacrement de l'Eucharistie ou de la morale catholique... et ils viennent ouvrir les portes aux erreurs comme l'indique le Pape... qui évidemment se garde de condamner ou d'intervenir pour clarifier. De cette manière "discrètement", sans super proclamations, le "changement de paradigme" a servi ...

Evidemment les Evêques qui suivent la ligne de ce Pape doivent apprendre sa stratégie et sa terminologie… D'autre part, le Pape avait déjà dit à Mgr. Forte : « « Si nous parlons explicitement de communion pour les divorcés remariés, ceux-ci ne savent pas quel gâchis ils nous font. Alors n'en parlons pas directement, assurez-vous que les prémisses sont en place, après je tirerai les conclusions ».

Voir le document des évêques maltais , voir le document des évêques allemands avec lequel ils ont mis en œuvre Amoris Laetitia ... normalement le changement n'est pas servi par des affirmations fortes qui s'opposent radicalement à la saine doctrine et la nient de manière super évidente ... mais précisément de manière subtile , peu visible, de manière "discrète"...

Notez ce que le Pape dit de lui-même : "Oui, je peux peut-être dire que je suis un peu malin, je sais bouger, mais c'est vrai que je suis aussi un peu naïf..."  Je suis un peu intelligent… Je peux bouger ! Le "changement de paradigme" doit être réalisé en agissant avec la "sagesse" dont parle ici le Pape.

Le "langage" du Pape pour faire passer le "changement de paradigme" qu'est la subversion de la saine doctrine est, par essence, une sorte de langage "crypté" composé d'actes et de paroles, qui transmet des directives à ceux qui le comprennent au contraire. à la saine doctrine. L'ambiguïté de ce langage « crypté » devrait évidemment protéger le pape d'une certaine manière de l'accusation d'hétérodoxie, d'hérésie.

Que Dieu qui est Lumière se lève et nous éclaire de mieux en mieux.

De manière significative, le Cardinal Burke a dit à propos du Synode de 2014 : « Oui, on nous a dit à plusieurs reprises que ce n'était pas le thème du Synode, mais finalement ce n'était que cela. Et il s'agissait de repenser l'enseignement de l'Église sur la sexualité humaine, avec des discours sur la recherche de bons éléments dans les actes génitaux entre personnes de même sexe, la recherche de bons éléments dans les relations sexuelles hors mariage. Pendant l'une des pauses, le cardinal Caffarra [Carlo Caffarra, feu l'archevêque de Bologne], qui était un de mes amis chers, est venu me voir et m'a dit : que se passe-t-il ? Ils m'ont dit que ceux d'entre nous qui défendaient l'enseignement et la discipline de l'Église sont maintenant appelés ennemis du pape. Et c'est paradigmatique de ce qui s'est passé." J'insiste : on nous a dit à plusieurs reprises que ce n'était pas le thème du Synode, mais au final c'était justement ça... Le "chiffre" du Pape et de ses disciples vise aussi à ne pas faire comprendre ce qui se passe réellement ...

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Ce qui a été dit sur les documents des évêques maltais et allemands peut être étendu à divers autres documents similaires, pensez à celui des évêques d'Emilie-Romagne...

A cet égard, Mgr. Livi a déclaré que la rupture avec la doctrine de l'Église n'est pas manifestement portée par Amoris Laetitia mais la traverse discrètement comme une intention implicite du Pape qui donc, significativement, n'a pas répondu aux "dubia" des 4 cardinaux qui lui ont demandé pour éliminer toute expression qui "ouvre les portes" à des interprétations contraires à la saine doctrine ni répondu aux théologiens et intellectuels catholiques qui ont créé la "Correctio filialis" qui ont présenté des demandes similaires de correction au Pape.

L'"ambiguïté délibérée" par laquelle le pape veut passer le "changement de paradigme" avec son hétérodoxie est donc restée et s'est confirmée, a poursuivi Livi ; cette ambiguïté délibérée conduit les évêques à appliquer Amoris Laetitia de nombreuses manières différentes, comme l'a dit le cardinal Baldisseri.

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Dans ce contexte d'ambiguïté délibérée pour laquelle chaque évêque applique Amoris Laetitia à sa manière, le texte des évêques émiliens s'insère avec les erreurs auxquelles il ouvre les portes.

Dans ce texte comme dans d'autres, on peut voir que l'ambiguïté papale voulue fait partie du "chiffre" qui conduit à une déformation totale de la saine doctrine des évêques qui suivent le Pape précisément dans le "changement de paradigme"... ÉVIDEMMENT LE PAPE N'INTERVIENT PAS POUR CONDAMNER DE TELLES ERREURS de tels Évêques, ET en cela MANQUE CLAIREMENT À SON DEVOIR... en effet, les Évêques qui répandent des erreurs dans la ligne du "changement de paradigme" sont soutenus et promus par le Pape... en en effet l'Archevêque de Bologne, qui est le chef des Evêques d'Emilie et de Romagne, après avoir signé le document dont nous parlons, il a été créé Cardinal ! LE RETOUR DES COMPTES...

Dans cette ligne, Mgr. Livi: "Et il ne faut pas oublier que François lui-même, se référant au débat qui a eu lieu pendant le Synode, a reconnu au début de l'AL qu'il ne serait pas juste d'exclure qu'"il y a différentes manières d'interpréter certains aspects de la doctrine ou certaines conséquences qui en découlent ", c'est pourquoi" dans chaque région ou pays, des solutions plus inculturées peuvent être recherchées, attentives aux traditions et aux défis locaux "."

C'est pourquoi Amoris Laetitia lui-même ouvre les portes à de nombreuses interprétations, en fait il déclare : "... dans l'Église une unité de doctrine et de pratique est nécessaire, mais cela n'empêche pas l'existence de différentes manières d'interpréter certains aspects de la doctrine ou certaines conséquences qui en découlent. Cela se produira jusqu'à ce que l'Esprit nous fasse accéder à la vérité complète (cf. Jn 16,13, 3), c'est-à-dire lorsqu'il nous introduira parfaitement dans le mystère du Christ et que nous pourrons tout voir avec son regard. De plus, dans chaque pays ou région, des solutions plus inculturées peuvent être recherchées, attentives aux traditions et aux défis locaux. En effet, "les cultures sont très différentes les unes des autres et tout principe général [...] doit être inculturé, s'il doit être observé et appliqué". [..] "(Amoris Laetitia n. XNUMX) ... Amoris Laetitia ouvre les portes à de nombreuses interprétations... et notamment celles qui conduisent à l'hétérodoxie dans le domaine moral... comme nous le voyons et le verrons...

Mgr Livi dit des choses profondes que je partage ; Je souligne que : comme nous le voyons et nous le verrons de plus en plus, les évêques qui ont publié des interprétations dans la lignée hétérodoxe d'Amoris Laetitia ont fait précisément ce que la stratégie papale envisageait à travers cette exhortation, ils ont ouvert les portes comme le pape l'a voulu parce qu'Amoris Laetitia est justement un document délibérément ambigu qui veut conduire les Evêques à ouvrir, de manière "discrète" mais réelle, les portes au "changement de paradigme" et donc à de vraies erreurs, à de vraies déviations doctrinales...

Là aussi il me semble que le "chiffre" du Pape est montré qui conduit, avec discrétion, au "changement de paradigme"...

Le Cardinal Kasper, sans être démenti, a pu affirmer sur Amoris Laetitia ce qui a été rapporté par "La Nuova Bussola Quotidiana": "" La porte est ouverte ", a-t-il dit en référence à la discipline des sacrements pour les divorcés remariés, mais" le papa n'a pas dit comment s'en sortir. Mais il - a déclaré Kasper - n'a pas répété les déclarations négatives des papes précédents sur ce qui n'est pas possible et ce qui n'est pas autorisé. Il y a donc de la place pour des évêques individuels et des conférences épiscopales individuelles ». ... Attention : il y a de la place… la porte est ouverte… et évidemment il n'y aura pas de condamnations pour fautes !

Le « chiffre » du Pape pour mettre en œuvre le « changement de paradigme » passe aussi par les déclarations de ses proches collaborateurs qu'il ne corrige pas ; le "chiffre" du Pape pour mettre en oeuvre le "changement de paradigme" passe aussi par des promotions de prélats qui propagent des erreurs allant dans le sens du "changement de paradigme"...

Derrière les épaules de Kasper qui a publié la déclaration susmentionnée, il y a évidemment le pape ... qui ne condamne pas les évêques qui "ouvrent la porte" ou les prêtres qui "ouvrent la porte" et s'écartent de la saine doctrine parce qu'évidemment il veut lui-même une telle une ouverture... et pour cela il promeut à des rôles de première importance dans l'Église non pas le Cardinal Burke ou d'autres ministres de Dieu qui réaffirment la saine doctrine mais d'autres qui suivent la "ligne" du Pape…. La lettre ouverte dans laquelle le pape est accusé d'hérésie déclare : « En louant publiquement des individus qui ont consacré leur carrière à s'opposer à l'enseignement de l'Église et à la foi catholique et à promouvoir et commettre des crimes condamnés par la révélation divine et la loi naturelle, il transmet le message que les croyances et les actions de ces individus sont légitimes et louables. Il est remarquable que cette approbation et ce soutien publics ne soient pas aveugles : il n'étend généralement pas ses louanges aux catholiques connus pour être entièrement fidèles à l'enseignement de la foi, ou à ceux qui considèrent le comportement de ces derniers comme un exemple. .à suivre. Et force est de constater également que le pape François a écarté ou mis à l'écart des personnes de tendances fidèles et orthodoxes. » Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Le Père Weinandy a écrit, significativement : « Pourtant il semble que vous censurez et même tournez en dérision ceux qui interprètent le chapitre 8 de « Amoris laetitia » conformément à la tradition de l'Église, comme s'ils étaient des pharisiens qui jettent des pierres et incarnent un rigorisme dépourvu de miséricorde. . Ce type de calomnie est étranger à la nature du ministère pétrinien. Malheureusement, certains de ses conseillers semblent se livrer à de telles actions. Ce comportement donne l'impression que ses points de vue ne peuvent survivre aux tests théologiques, et doivent donc être étayés par des arguments "ad hominem". … Troisièmement, les fidèles catholiques ne peuvent qu'être déconcertés par ses nominations de certains évêques, des hommes qui non seulement semblent ouverts à ceux qui ont une vision opposée à la foi chrétienne, mais même les soutiennent et les défendent. Ce qui scandalise les croyants, et même certains confrères évêques, ce n'est pas seulement le fait que vous ayez choisi de tels hommes pour être pasteurs de l'Église, mais aussi que vous sembliez vous taire face à leur enseignement et à leur pratique pastorale. Cela sape le zèle des nombreux hommes et femmes qui ont soutenu l'enseignement catholique authentique pendant de longues périodes, souvent au risque de leur réputation et de leur sérénité. Il en résulte que beaucoup de fidèles, qui incarnent le « sensus fidelium », perdent confiance en leur pasteur suprême. »

Nous avons déjà vu mais encore mieux nous verrons à travers ce livre certains prélats qui suivent le "changement de paradigme" et que le Pape François promeut pour réaliser le "chiffre" utilisé par le Pape et ses disciples. Il est très efficace de comparer leurs documents avec ceux des Evêques qui réaffirment la saine doctrine.

En fait, la teneur des documents écrits par les évêques qui réaffirment la saine doctrine est très différente des déclarations du Pape et de ceux qui soutiennent le « changement de paradigme » : lire les « Orientations pastorales pour la mise en œuvre d'Amoris Laetitia » du diocèse de Philadelphie faite par Mgr. Chaput, aux États-Unis, ; lire ce que l'évêque Aguer a écrit en Argentine ; lire ce que Mgr. Reig Pla en Espagne ; lire le document publié par les évêques de l'Alberta (Canada) , ou celui publié par l'évêque de Phoenix aux USA ; ces textes veulent réaffirmer la saine doctrine et préciser ce que le pape François et ses disciples cachent discrètement et discrètement changer...

Il ne semble pas étrange que Mgr. Aguer, comme nous l'avons dit plus haut, a été pratiquement expulsé de son diocèse : « L'archevêque de La Plata, sur le coup de 75 ans, a été immédiatement remplacé et invité à quitter immédiatement le diocèse, dans lequel il ne pourra plus résider. Une vraie humiliation. Raison? Il ne s'entendait pas avec le pape François. … Aguer a passé vingt ans à La Plata, et n'a certainement fait aucun geste qui mérite l'exil. Ou peut-être oui. Le samedi 25 juin 2016, l'archevêque de La Plata dans une lettre à ses prêtres a expliqué que l'Amoris Laetitia du Pape François ne peut être interprété comme une rupture dans le Magistère des papes précédents : les personnes divorcées qui se remarient civilement ne peuvent pas être admises à la Sainte Communion. L'évêque a joint à la lettre la fameuse note de la Congrégation pour la doctrine de la foi datée du 14 septembre 1994 : « Lettre aux évêques de l'Église catholique concernant la réception de la communion eucharistique par les fidèles divorcés remariés ». … Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Il ne paraît pas étrange que le Cardinal Muller qui a essayé de réaffirmer la saine doctrine avec sa lettre et avec d'autres positions, pensez au livre qu'il a écrit avec d'autres Cardinaux pour contrer les prétentions du Cardinal Kasper (derrière lequel était le Pape) et pour réaffirmer la saine doctrine, intitulée : "Rester dans la Vérité" dont nous avons parlé plus haut… il ne semble pas étrange que le Cardinal Müller ait été relevé de son poste très important de Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à l'âge de 70 ans. Andrea Tornielli, très proche du pape François, a commenté ce « soulèvement » par ces mots significatifs : « De plus, l'excès de médiatisation de Müller lui-même semble avoir influencé : ses positions personnelles sonnent souvent plus comme celles d'un spécialiste que d'un un chef de dicastère au service du Pape, malgré les invitations répétées à « parler » notamment des documents et des actes de la Congrégation. Des interventions, celles du cardinal allemand, qui sonnaient presque toujours comme une prise de distance avec le pape. » Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Évidemment, Mgr. Melina a été relevée de son poste important de professeur à l'Institut Jean-Paul II compte tenu de ce qu'il a écrit et vu que dans un important article inséré dans un livre de la Pénitencier Apostolique   et, plus généralement, dans son enseignement, il réaffirme lui aussi la saine doctrine catholique concernant les divorcés remariés...

Notez les déclarations importantes de Mgr. Melina et d'autres avec lui : « Les étudiants peuvent confirmer le respect et la fidélité des professeurs au Magistère de l'Église et à celui du Pontife régnant, à qui nous renouvelons le respect filial et l'obéissance cordiale, en tant que Successeur de Pierre. La faute dont nous accuse Moia est celle de "minimiser l'ampleur du changement souhaité par le pape François". Après avoir pesé le flou de cette expression, nous voudrions souligner que l'argument appartient déjà au débat naturel dans la sphère théologique et pastorale, dans lequel l'herméneutique du renouveau en continuité avec la Tradition est un critère, jusqu'à présent, jamais condamné et jamais rétractée par le Magistère." Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Cher Mgr. Melina vous agace précisément parce qu'elle réaffirme la saine doctrine traditionnelle... et n'agace pas seulement les supérieurs de l'Institut... elle agace le Pape et ceux qui répandent avec lui des déviations doctrinales... Et dans le même article L. Moia au nom du Pape et des Evêques qui le suivent dans le "changement de paradigme" (que nous verrons mieux tout au long de ce livre), il le dit assez clairement, accusant Melina de : "... une opération visant à" minimiser l'ampleur du tournant souhaité par le Pape François « sur le thème de la famille dont j'ai fait un bref exposé le 30 juillet dernier et qui dans la lettre est démenti avec une certaine véhémence. Je rappelle, pour le bénéfice des lecteurs, que ce « tournant » n'a pas été le choix extravagant d'un moment ou une décision solitaire, mais le fruit d'une longue saison synodale qui, entre 2014 et 2016, a impliqué le peuple de Dieu. .. " Je recommande de lire l'article de Moia pour comprendre ce que pensent le pape et ses partisans. Evidemment Moia ne dit pas que les Synodes en question ont été savamment "manipulés"...

Celui qui n'accepte pas le "nouveau paradigme" et réaffirme la saine doctrine est évidemment mis de côté... cette façon d'agir fait partie du "chiffre" du Pape qui précise même à travers de telles purges ce qu'il fait.

A la fin cependant, rappelons-le, ceux qui se sont éloignés de la Tradition et du Christ seront vaincus... l'Église appartient au Christ-Vérité, non aux déviations et aux erreurs de certains Pasteurs et de certains journalistes qui les soutiennent. L'histoire de l'Église est très claire à ce sujet... de Synodes "pilotés" ou manipulés qui affirment des bizarreries si plusieurs sont connus... de Papes qui se sont trompés, plusieurs sont connus... mais finalement ce n'est pas les erreurs et leurs avocats qui gagnent, à la fin le Christ gagne et la Vérité avec la Bible et la Sainte Tradition ! En fin de compte, les erreurs sont condamnées et les vagabonds, qui semblaient auparavant être des vainqueurs, sont appelés les vrais perdants.

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Ce que nous avons dit pour Mgr. Melina est également valable en substance pour p. Noriega Bastos, Granados dit de lui : « Enfin, le Père Noriega terminera son mandat de supérieur général dans les cinq mois, ce dont l'archevêque Paglia et Mgr Sequeri sont déjà au courant. Si le problème est l'incompatibilité, et que son travail est plutôt apprécié, pourquoi ne lui garantissent-ils pas une mesure prévue par le règlement de la curie, c'est-à-dire un congé de six mois, éliminant ainsi le problème ? Si cela n'a pas été fait, quelles autres explications reste-t-il en dehors de l'hypothèse qu'il s'agit d'un prétexte pour pouvoir supprimer la chaire dédiée à l'amour et au mariage, et se débarrasser de la personne qui est responsable des publications de l'Institut ? Est-ce peut-être parce que Noriega apprécie Humanae vitae et Veritatis splendor ? ». La même chose avait été dite par Mgr. Granados concernant Mgr. Melina : « Serait-ce le fait que Melina... soit restée fidèle à Humanae vitae et Veritatis splendor, et que la chaise ait été éliminée pour éliminer Melina ? … Hé bien oui! Melina et Noriega Bastos donnent beaucoup d'agacement à ceux qui veulent mettre en place le "changement de paradigme"...

Melina et Noriega Bastos ont beaucoup embêté ceux qui voulaient "manipuler" les Synodes... donc ils n'ont pas été invités … Laissez dr. Moia... et peut-être qu'il lise ce livre et tant qu'on y est, qu'il lise tous les articles et livres qui parlent de manipulations dans les deux synodes sur la famille... peut-être qu'il arrête de répéter les erreurs qu'il propage. ..

Granados poursuit: «Maintenant, il y a des rumeurs selon lesquelles le professeur Maurizio Chiodi viendrait enseigner, qui s'ouvre sur la légalité de la contraception et admet les actes homosexuels comme« possibles »dans certaines situations. Si de nouveaux professeurs de la même lignée sont embauchés sans suivre les procédures normales, faisant appel à une « urgence » pour laquelle aucune raison n'est donnée, une forte tension se créera au sein de l'Institut. Avec les pouvoirs dont dispose désormais le Grand Chancelier et les intentions qu'il révèle en renonçant à Melina et Noriega, ce n'est qu'une question de temps pour que la faculté soit remplacée par une autre, étrangère à la vision de saint Jean-Paul II. Pour le grand pape polonais, la fidélité de l'Église à la chair du Christ a toujours été au centre, ce qui résume en soi le plan du Créateur et peut donc guérir les blessures et les faiblesses de l'homme "." Et oui! Granados a tout à fait raison… et en effet, avec le nouveau « cours » de l'Institut Jean-Paul II, le prof. Clous ...

Nous parlerons du professeur Chiodi et de son transfert à l'Institut Jean-Paul II plus tard, lorsque nous verrons comment ce "changement de paradigme" déclenché par le pape François tente de renverser la saine doctrine également en ce qui concerne la contraception et l'homosexualité pratiquée. Le professeur Chiodi est l'un des "brise-glace" du "changement de paradigme" c'est-à-dire qu'il est l'avant-garde de la subversion dans le domaine moral... il est donc évidemment promu !

LES COMPTES SONT DE RETOUR !!

Je conclus en notant ce que dit L. Moia dans cet entretien où il parle de la nouveauté apportée par le pape François : « Du point de vue doctrinal, comme mentionné, il n'y a rien de nouveau. Le grand tournant est celui, comme on l'a dit, de l'hospitalité pastorale. Un regard différent sur la réalité - et surtout - sur la fragilité des personnes, de tous les peuples, qui met la miséricorde d'abord et la doctrine au second plan, l'humanité d'abord et ensuite la loi, la norme, le code. » Les déclarations de L. Moia sont profondément erronées :

1) le Pape, comme je le montre dans ce livre et comme le disent ses collaborateurs (Parolin et Cupich), met en œuvre un « changement de paradigme » qui est bien plus qu'un changement de doctrine, c'est une subversion radicale de la saine doctrine, malheureusement ; Le cardinal Kasper, sans être contredit par personne après cette extériorisation, à ma connaissance, a pu affirmer significativement quelques jours après la présentation d'Amoris Laetitia : « Dans quelques jours (le 19 mars) un document d'environ deux cents pages sera publié dans lequel le pape François s'exprimera définitivement sur les questions de la famille abordées lors du dernier synode et en particulier sur la participation des fidèles divorcés remariés à la vie active de la communauté catholique. Ce sera la première étape d'une réforme qui fera tourner la page de l'Église après 1700 ans" … Une réforme qui fera tourner la page de l'Église après 1700 ans, plus précisément l'action du Pape François est la trahison de 2000 ans de saine doctrine chrétienne ;

2) le fait de mettre la miséricorde au premier plan et en arrière-plan la doctrine, d'abord l'humanité et ensuite la loi, la norme, le code... est une trahison de la miséricorde elle-même et de l'homme... car Dieu est Loi, comme l'explique s. Thomas (cf. I-II q. 93 a.4 in c.), Et la vraie miséricorde s'accomplit dans la vraie et sainte doctrine et non en dehors, dans cette ligne il n'y a pas de soin pastoral en dehors de la saine doctrine. En effet : dans la théologie catholique, l'action pastorale est l'ensemble des moyens pratiques nécessaires pour réaliser et mettre en œuvre les enseignements du Christ et de l'Église dans le monde : donc la pastorale se fonde sur les enseignements, sur la doctrine ; la théologie pastorale est cette partie de la science sacrée qui règle les devoirs, indique les méthodes, expose la législation de l'Église, pour l'accomplissement de l'office sacerdotal...
La pastorale, en ce sens, en tant qu'ensemble de moyens pratiques nécessaires pour réaliser et mettre en œuvre les enseignements du Christ et de l'Église dans le monde, doit être guidée précisément par les enseignements du Christ, par la Vérité, et en particulier par l'Écriture Sainte. , par St. Tradition et de l'art. Magistère donc de la saine doctrine, sinon ce n'est pas la pastorale mais la trahison du Christ qui est le vrai Pasteur… La pastorale est en réalité l'action du Christ Pasteur qui s'exerce à travers l'Église. L'action du Christ Pasteur est guidée par la Vérité, par la Sagesse, par la saine doctrine.
La pastorale détachée de la saine doctrine et de la Vérité n'est plus pastorale, c'est une trahison du Christ et des âmes ; c'est trahir le Christ Berger parce que c'est fait en son Nom mais contre sa Volonté, c'est trahir les "brebis" parce qu'il les livre au "loup", au péché et à la damnation au lieu de les guider sur le chemin de salut. … Et cela malheureusement, comme nous le verrons dans ce livre, se produit en ces temps… à cause de ce Pontife et de journalistes comme Moia… et je souligne : malheureusement !

Les déclarations de L. Moia relèvent du "chiffre" du Pape et de ses disciples qui réalisent de manière "discrète", à travers des erreurs et des distorsions manifestes de la théologie et à travers diverses autres stratégies, le "changement de paradigme".

Je conclus en notant que, selon l'expert Sandro Magister Msgr. Forte a été "ostracisé" par le groupe de proches conseillers du pape Bergoglio pour avoir révélé ce que nous avons vu ci-dessus , en fait Magister dit : « Mal l'a pris sur lui. Ce savant archevêque qui jusque-là avait compté parmi les favoris du pape François et était sur la voie d'un éblouissant couronnement de carrière, est tombé dès ce jour en disgrâce. Le pape a abaissé une croix sur lui. Il ne l'a jamais appelé plus près de lui, il ne lui a plus confié aucun rôle de confiance, ni comme conseiller ni comme exécuteur testamentaire, il l'a annulé comme son théologien de référence, il s'est bien gardé de le promouvoir comme préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, ou à président de la Conférence épiscopale italienne, encore moins, il est napolitain de naissance, archevêque de Naples et cardinal. » … Il semble donc que ceux qui permettent de démasquer la stratégie qu'ils utilisent pour effectuer le « changement de paradigme » soient sévèrement punis… et il semble aussi que Mgr. Forte a appris sa leçon… en fait sur les synodes sur la famille, comme l'explique saint Magister , dans une réponse récente aux Galli della Loggia du Corriere della Sera, l'Archevêque de Chieti s'est bien gardé de répéter l'anecdote significative qui démasque le Pape, et a affirmé que les décisions des Synodes étaient prises collégialement en évitant de mettre en évidence tout le contraste qui était monté dans de tels synodes contre la lignée papale et dont nous avons parlé dans ce chapitre, dans les pages précédentes.

Que Dieu qui est Lumière se lève et que les ténèbres de l'erreur soient dispersées.

Que la glorieuse Mère de Dieu intercède pour nous, qui anéantit les doctrines hérétiques, écrase le pouvoir de l'erreur et démasque le piège des idoles (cf. Hymne Akathistos, vv. 111-112 ; éd. GG Meersseman, Der Hymnos Akathistos im Abendland, vol. . I, Universitatsverlag, Freiburg Schw. 1958, p. 114), et qui depuis les temps anciens a été "invoquée par le peuple chrétien pour la "défense" de la foi".

Notes 

Matzuzzi « L'hôte pour cohabitants ? L'église a ouvert une petite porte "Il Foglio 9.11.2014 https://www.ilfoglio.it/articoli/2014/11/09/news/lostia-ai-conviventi-la-chiesa-ha- Aperto-una-porticina - 78251 /

Jean-Paul II "Familiaris Consortio" 22.11.1992, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/apost_exhortations/documents/hf_jp-ii_exh_19811122_familiaris-consortio.html

Le livre est disponible sur Amazon à cette adresse dans la version e-book https://www.amazon.it/cambio-paradigma-Papa-Francesco-quinquennale/dp/1983221317/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=

Angélus, dimanche 17 mars 2013, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/francesco/it/angelus/2013/documents/papa-francesco_angelus_20130317.html

Congrégation pour la Doctrine de la Foi "Lettre aux évêques de l'Église catholique concernant la réception de la communion eucharistique par les fidèles divorcés et remariés" 14.9.1994, www.vatican.va, (http://www.vatican.va/ curie_romaine/congregations /cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_14091994_rec-holy-comm-by-divorced_it.html

Congrégation pour la Doctrine de la Foi : « Lettre aux évêques de l'Église catholique concernant la réception de la communion eucharistique par les fidèles divorcés remariés » 14.9.1994 n. 4-6, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_14091994_rec-holy-comm-by-divorced_it.html

Conférence de presse du Pape sur le vol de retour du Brésil, 28 juillet 2013, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2013/july/documents/papa-francesco_20130728_gmg-conference - impression.html

El Cronista, "Francisco llamó to una divorciada to tell her que puede comulgar" El Cronista, 22.4.2014 https://www.cronista.com/informaciongral/Francisco-llamo-a-una-divorciada-para-decirle-que- puede -comulgar-20140422-0117.html

« Appels téléphoniques du Pape, ne tirez pas de conclusions sur l'enseignement de l'Église », Avvenire, 24 avril 2014 https://www.avvenire.it/chiesa/pagine/papa-divorziati-eucaristia-lombardi

Iacopo Scaramuzzi, « Allemagne : le diocèse de Fribourg » vit « l'ouverture aux divorcés ». Jésus, b. 11, novembre 2013 http://www.stpauls.it/jesus/1311je/mondo_fede.htm

Son Excellence Mgr Gerhard Ludwig Müller "L'indissolubilité du mariage et le débat sur les divorcés remariés et les sacrements", L'Osservatore Romano, éd. quotidien, An CLIIII, n. 243, Merc. 23.10.2013, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/muller/rc_con_cfaith_20131023_divorziati-risposati-sacramenti_it.html)

Ureta, José Antonio. "Changement de paradigme" du pape François : Continuité ou rupture dans la mission de l'Église ? : Bilan quinquennal de son pontificat (édition italienne) (positions dans Kindle 4418-4421). Édition Kindle 2018.

A. Tornielli "Maradiaga in Müller:" Vous devriez être plus flexible "" www.lastampa.it 21.1.2014, https://www.lastampa.it/vatican-insider/it/2014/01/21/news/maradiaga - a-muller-tu-devrais-être-plus-flexible-1.35937516

Francesco Antonio Grana "Vatican, lettre aux évêques allemands:" Pas de communion pour les divorcés remariés "" il Fatto Quotidiano, 12-11-2013 https://www.ilfattoquotidiano.it/2013/11/12/vaticano-lettera -ai- évêques-allemands-pas-de-communion-pour-les-divorcés-remariés / 774688 /

Ureta, José Antonio. "Changement de paradigme" du pape François : Continuité ou rupture dans la mission de l'Église ? : Budget quinquennal de son pontificat (édition italienne) (positions dans le Kindle 1786-1800. Édition du Kindle 2018.

Sandro Magister "Kasper change le paradigme, Bergoglio applaudit" 1 mars 2014, www.chiesa.espressonline.it, http://chiesa.espresso.repubblica.it/ Articolo/1350729.html

S. Magister "Kasper change le paradigme, Bergoglio applaudit" 1 mars 2014, www.chiesa.espressonline.it, http://chiesa.espresso.repubblica.it/ Articolo/1350729.html

S. Magister "Kasper change le paradigme, Bergoglio applaudit" 1 mars 2014, www.chiesa.espressonline.it, http://chiesa.espresso.repubblica.it/ Articolo/1350729.html

Pape François, Paroles du pape François après la récitation de la troisième heure vendredi 21 février 2014, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2014/february/documents/ pape-francis_20140221_concistory-troisieme-heure.html

Congrégation pour la doctrine de la foi "Sur la pastorale des divorcés remariés", LEV, Cité du Vatican 1998

Voir www.familiam.org, http://www.familiam.org/pcpf/allegati/8558/Prolusione_De_Paolis.pdf, consultation du 24.5.2021 ; voir aussi dans « Ius Communionis » 2, 2014, pp. 203-248

A. Manzo "Interview avec le Cardinal Kasper:« Ils veulent la guerre au Synode, le Pape est la cible »" Il Mattino, 18.9.2014 https://www.ilmattino.it/primopiano/cronaca/cardinale_kasper_intervista_mattino-595778.html

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Voir Anian Christoph Wimmer "Texte intégral : Entretien avec Robert Spaemann sur Amoris Laetitia" Catholic News Agency 29.4.2016 http://www.catholicnewsagency.com/news/full-text-interview-with-robert-spaemann-on-amoris - laetitia-10088 /)

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M. Tosatti « Pologne, Amoris Laetitia. Comment et pourquoi Parolin a fait pression sur les évêques polonais pour les adoucir". Stilum Curiae 30.6.2018 https://www.marcotosatti.com/2018/06/30/polonia-amoris-laetitia-come-e-perche-parolin-ha-premuto-sui-vescovi-polacchi-per-ammorbidirli/

B. Cupich, "La révolution de la miséricorde du pape François : Amoris Laetitia comme nouveau paradigme de la catholicité", La Stampa, 9-2-2018 https://www.lastampa.it/vatican-insider/fr/2018/02/ 09/actus/pape-francois-revolution-de-la-mercy-amoris-laetitia-comme-nouveau-paradigme-de-catholicite-1.33978121

« Un érudit embarrasse le card. Cupich demandant si le "changement de paradigme" du pape signifie un changement "radical" de doctrine ", Église et post-concile, 17 février 2018 http://chiesaepostconcilio.blogspot.it/2018/02/uno-studioso-mette-in -embarrass-il-card.html, la traduction proposée par ce site a été dans un cas retouchée par mes soins

S. Paciolla, « Card. Müller: aucun pape ne peut proposer ses points de vue subjectifs à la foi de toute l'Église "Le blog de www.sabinopaciolla.com, 30.10.2020 https://www.sabinopaciolla.com/card-Müller-nessun-papa-puo - proposer-a-la-foi-de-toute-l-eglise-ses-points-de-vue-subjectifs /

Cardinal Müller "Ce n'est pas un changement pastoral : c'est de la corruption", La Bussola Quotidiana, 26-2-2018 http://www.lanuovabq.it/it/non-e-cambiamento-pastorale-e-corruzione

Cascioli "Müller:" Jamais dit d'exceptions sur la communion pour les remariés "" dans La Nuova Bussola Quotidiana du 9.11.2017, http://www.lanuovabq.it/it/mueller-mai-detto-di-eccezioni-sulla- comunione -ai-remarried

"Votre Sainteté, pour le bien de l'Église, faites-le savoir", La Nuova Bussola Quotidiana, 14-11-2016 http://www.lanuovabq.it/it/santita-per-il-bene-della-chiesa- lucidité « Cinq questions sur lesquelles la morale catholique est en jeu. », La Nuova Bussola Quotidiana, 14-11-2016 http://www.lanuovabq.it/it/cinque-domande-su-cui-si-gioca- la-morale-catholique

Carlo Caffarra « Dubia, les 4 cardinaux : « Votre Sainteté, recevez-nous ». Mais seulement le silence du Pape. ", La Nuova Bussola Quotidiana, 20-06-2017 http://www.lanuovabq.it/it/dubia-i-4-cardinali-santita-ci-riceva-ma-dal-papa - juste-silence

Archidiocèse de Philadelphie "Directives pastorales pour la mise en œuvre d'Amoris Laetitia" 1.7.2016, www.archphila.org, Archidiocèse de Philadelphie "Directives pastorales pour la mise en œuvre d'Amoris Laetitia" 1.7.2016, www.archphila.org, http://archphila.org/ wp-content/uploads/2016/06/AOP_AL-guidelines.pdf ; la traduction italienne de ces indications a été offerte par Magister : Saint Magister « Le Pape se tait, mais ses cardinaux et ses amis parlent. Et ils accusent ", www.chiesa.espressonline.it, 23.11.2016 http://chiesa.espresso.repubblica.it/ Articolo/1351419.html

"El Arzobispo de La Plata pide a sus sacerdotes que no den de comulgar a los divorciados vueltos a casar.", InfoCatólica, 23-06-2016, http://www.infocatolica.com/?t=noticia&cod=26911&utm_medium=email&utm_source = boletin & utm_campaign = bltn160623 & icid = 377e11567b42088aa1ac59641b2b45a5 ; https://cristianesimocattolico.wordpress.com/2016/06/25/mons-hector-aguer-la-continuita-nel-magistero-della-chiesa-e-fondamentale/

Diocèse d'Alcalà de Henares « Mons. Reig Pla publica unos criterios y disposiciones para acompañar a los bautizados que se han divorciado y viven en otra unión "https://www.obispadoalcala.org/noticiasDEF.php?subaction=showfull&id=1490346936&archive=" Espagne, lignes directrices sur Amoris Laetitia de Mgr Reig : L'Écriture et le Magistère ont toujours été contraignants », Il Timone, 27-3-2017 http://www.iltimone.org/news-timone/spagna-linee-guida-su-amoris-laetitia-del-vescovo /)

Messainlatino "Amoris laetitia: les évêques de l'Alberta hors du chœur", Messainlatino.it, 15-9-2010 http://blog.messainlatino.it/2016/09/amoris-laetitia-i-vescovi-dell-fuori. html

Claire Chrétien « Mgr Olmsted : Amoris Laetitia n'autorise pas la Sainte Communion pour les divorcés remariés », LifeSiteNews.com. 23-9-2016 https://www.lifesitenews.com/news/bishop-olmsted-amoris-laetitia-does-not-allow-holy-communion-for-remarried

Saint Magister « Le Pape se tait, mais ses cardinaux amis parlent. Et ils accusent ", www.chiesa.espressonline.it, 23.11.2016 http://chiesa.espresso.repubblica.it/ Articolo/1351419.html

S. Magister « Le Papatace, mais son nouvel ami cardinal parle et accuse. Il n'y a pas de paix sur « Amoris laetitia » Settimo Cielo de Sandro Magister, 18.11.2016, http://magister.blogutore.espresso.repubblica.it/2016/11/18/il-papa-tace-ma-il- neocardinal -son-ami-parle-et-accuse-non-ce-pace-su-amoris-laetitia /

Marco Tosatti "Aguer, évêque exilé : le pape n'aime pas ça." La boussole quotidienne, 08-06-2018

http://www.lanuovabq.it/it/aguer-vescovo-esiliato-non-piace-al-papa

"Appel de trois évêques catholiques au pape François pour la défense du mariage.", Correspondance romaine, 18 janvier 2017 https://www.corrispondenzaromana.it/appello-di-tre-vescovi-cattolici-a-papa-francesco-in - défense-du-mariage /

"La joie de l'amour": le voyage des familles à Rome. http://www.romasette.it/wp-content/uploads/Relazione2016ConvegnoDiocesano.pdf

Gerhard Müller : « Que signifie dire« Je t'absous » », La Bussola Quotidiana 29-1-2018 http://www.lanuovabq.it/it/che-cosa-significa-dire-io-ti-assolvo ; GL Müller "Communion pour les divorcés remariés, Müller:" Dans la culpabilité, il peut y avoir des circonstances atténuantes "" La Stampa, 30 octobre 2017 http://www.lastampa.it/2017/10/30/vaticaninsider/ita/vaticano/ comunione- the-remarried-mller-in-fault-may-be-mitigating-uK39UZsbZ580Xv9cVK2kUP / pagina.html; A. Tornielli: "Müller:" Le livre de Buttiglione a dissipé les doutes des cardinaux ", sur Vatican Insider du 30/12/2017 http://www.lastampa.it/2017/12/30/vaticaninsider/ita/inchieste -et- interviews / mller-le-livre-de-buttiglione-a-dissipé-les-doublons-des-cardinaux-BGa9DT809pw5WyEgRdZC9I / pagina.html

"Profession des vérités immuables concernant le mariage sacramentel." Settimo Cielo de Sandro Magister, 2.1.2018 http://magister.blogutore.espresso.repubblica.it/2018/01/02/professione-delle-verita-immutabili-riguardo-al-matrimonio-sacramentale/

« Correctio Filialis De Haeresibus Propagatis », http://www.correctiofilialis.org/it/ ; http://www.correctiofilialis.org/wp-content/uploads/2017/08/Correctio-filialis_Italiano.pdf

L. Bertocchi « « Pour clarifier » : le cardinal Eijk rejoint la Dubia. », La Nuova Bussola Quotidiana, 27-1-2018 http://lanuovabq.it/it/fare-chiozza-ai-dubia-si-associa -the -cardinal-eijk

Cardinal A. Scola « Je parie sur la liberté », Solférino, 2018 chap. 11)

M. Tosatti "Confusion dans l'Église, appel aussi de la Hollande.", La Nuova Bussola Quotidiana, 11- 4- 2018 http://www.lanuovabq.it/it/confusione-nella-chiesa-appello-anche-dallolanda

Voir « D'illustres érudits laïcs et ecclésiastiques accusent le pape François d'hérésie dans une lettre ouverte », Chiesa et post concilio, http://chiesaepostconcilio.blogspot.com/2019/04/illustri-teologi-e-studiosi-accusano.html

« L'Église du Dieu vivant, colonne et soutien de la vérité » (1 Tm 3, 15) Déclaration sur les vérités concernant certaines des erreurs les plus courantes dans la vie de l'Église à notre époque » Correspondance romaine, 10.6.2019, https: // www.correspondenzaromana.it/nota-esplicativa-alla-dichiarazione-sulle-verita-riguardanti-alcuni-degli-errori-piu-comuni-nella-vita-della-chiesa-nel-nostro-tempo-nel- nostro-tempo-la-l'eglise-habite-l'un-des-/

« El Papa se reunió con Presidencia del CELAM », Conferencia Episcopal del Uruguay, 23-5-2016 https://iglesiacatolica.org.uy/el-papa-se-reunio-con-presidencia-del-celam/ (consulté le 25.5.2021/XNUMX/XNUMX)

Conférence de presse de l'art. Père sur le vol de retour de Lesbos, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2016/april/documents/papa-francesco_20160416_lesvos-volo-rparmi.html

Ici vous pouvez trouver la vidéo : "Présentation de l'Exhortation Amoris Laetitia", Nouvelles du Vatican, 8-4-2016 https://www.youtube.com/watch?v=I9k79PKhP3I

et ici le texte écrit S. Magister : « En dehors de Müller, à l'intérieur de Schönborn. Le pape a changé de maître de doctrine. ", Www.chiesa.espressonline.it, 30-5-2016 http://chiesa.espresso.repubblica.it/ Articolo/1351305

Concile Vatican II, Constitution dogmatique. "Lumen gentium", 21.11.1964, 11 www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19641121_lumen-gentium_it.html

Concile Vatican II, Constitution pastorale Gaudium et spes, 7.12.1965, n. 48 : AAS 58 (1966) 1068 www.vatican.va, http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651207_gaudium-et-spes_it.html

Ici vous pouvez trouver la vidéo: "Présentation de l'Exhortation Amoris Laetitia", Nouvelles du Vatican, 8-4-2016 https://www.youtube.com/watch?v=I9k79PKhP3I (consultation du 25.5.2021) et ici le texte écrit texte S Magister : « À l'extérieur de Müller, à l'intérieur de Schönborn. Le pape a changé de maître de doctrine. ", Www.chiesa.espressonline.it, 30-5-2016 http://chiesa.espresso.repubblica.it/ Articolo/1351305

Jean-Paul PP. II, Homélie pour la clôture du VI Synode des Évêques, 7 [25 octobre 1980] : AAS 72 [1980] 1082). » (Jean-Paul II "Familiaris Consortio" 22.11.1992, n. 84, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/apost_exhortations/documents/hf_jp-ii_exh_19811122_familiaris- consortio.html

Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Lettre aux évêques de l'Église catholique concernant la réception de la communion eucharistique par les divorcés remariés » 14.9.1994 n. 7, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_14091994_rec-holy-comm-by-divorced_it.html

Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Lettre aux évêques de l'Église catholique concernant la réception de la communion eucharistique par les divorcés remariés » n. 9, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_14091994_rec-holy-comm-by-divorced_it.html

Cardinal J. Ratzinger « Introduction » dans la Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Sur la pastorale des divorcés remariés. Documents, commentaires et études », Libreria Editrice Vaticana, Cité du Vatican 1998, p. 18

Cardinal J. Ratzinger « Introduction » dans la Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Sur la pastorale des divorcés remariés. Documents, commentaires et études », Libreria Editrice Vaticana, Cité du Vatican 1998, p. 24

Cardinal J. Ratzinger « Introduction » dans la Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Sur la pastorale des divorcés remariés. Documents, commentaires et études », Libreria Editrice Vaticana, Cité du Vatican 1998, p. 24

Voir Cardinal J. Ratzinger « Introduction » dans la Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Sur la pastorale des divorcés remariés. Documents, commentaires et études », Libreria Editrice Vaticana, Cité du Vatican 1998, p. 25

Voir Cardinal J. Ratzinger « Introduction » dans la Congrégation pour la Doctrine de la Foi « Sur la pastorale des divorcés remariés. Documents, commentaires et études », Libreria Editrice Vaticana, Cité du Vatican 1998, p. 26

Benoît XVI, « Sacramentum caritatis » n. 29, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/apost_exhortations/documents/hf_ben-xvi_exh_20070222_sacramentum-caritatis.html

Cf Propositio 40.) "(Benoît XVI," Sacramentum caritatis "n. 29, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/apost_exhortations/documents/hf_ben-xvi_exh_20070222_sacramentum- caritatis.html

Benoît XVI, « Sacramentum caritatis » n. 29, www.vatican.va, http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/apost_exhortations/documents/hf_ben-xvi_exh_20070222_sacramentum-caritatis.html

GL Müller « Indissolubilité du mariage et débat sur les divorcés remariés et les sacrements » L'Osservatore Romano, éd. quotidien, An CLIIII, n. 243, Merc. 23/10/2013, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/muller/rc_con_cfaith_20131023_divorziati-risposati-sacramenti_it.html

www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19730411_indissolubilitate-matrimonii_it.html

Marco Tosatti, "Synode : comment je le gère...", La Stampa, Le blog de La Stampa, 21 septembre 2014
https://www.lastampa.it/blogs/2014/09/21/news/sinodo-come-lo-manovro-1.37276215  attualmente, 24.5.2021, l’articolo è scomparso dal sito ma si può trovare qui  https://anticattocomunismo.wordpress.com/2014/09/20/sinodo-come-lo-manovro/

E. Pentin « Le trucage d'un synode vatican ? », Ignatius Press, 2015, chap. 5 septembre 2014

Marco Tosatti, "Synode : comment je le gère...", La Stampa, Le blog de La Stampa, 21 septembre 2014
https://www.lastampa.it/blogs/2014/09/21/news/sinodo-come-lo-manovro-1.37276215  attualmente, 24.5.2021, l’articolo è scomparso dal sito ma si può trovare qui  https://anticattocomunismo.wordpress.com/2014/09/20/sinodo-come-lo-manovro/

« Brandmüller : » une Église amazonienne est théologiquement impensable. L'Église est une, sainte, catholique, apostolique (et donc romaine) ", Sabino Paciolla, 18-10-2019

« Ceux-ci ne savent pas quel gâchis ils nous font. » Le contexte de Forte sur les travaux synodaux "Il Timone NEWS 4 mai 2016 http://www.iltimone.org/news-timone/questi-non-sai-che-casino-ci-combinano-il-retrosce/

"Amoris laetitia, L'Osservatore publie les directives maltaises." Vatican Insider du 14/01/2017 https://www.lastampa.it/2017/01/14/vaticaninsider/amoris-laetitia-l Osservatore-pubblica-le-linee-guida-maltesi-jLki2r55pShr97d1iL80qL/pagina.html)

Antonio Spadaro "Entretien avec le pape François", La Civiltà Cattolica, 19-09-2013 https://www.laciviltacattolica.it/wp-content/uploads/2013/09/SPADARO-INTERVISTA-PAPA-PP.-449-477 .pdf

R. Douthat "Cardinal Burke: 'Je suis appelé l'ennemi du pape, ce que je ne suis pas'" New York Times 09.11.2019 https://www.nytimes.com/2019/11/09/opinion/cardinal- burke-douthat.html?fbclid = IwAR2OPUrg_9 – EiKwti7-or5gdULbsE4Znd7XZ1qeOhzgLQ5QuLWDJDA2DT4, traduction italienne par Annarosa Rossetto “Card. Burke : "Je sais que je dois rendre des comptes à notre Seigneur et j'aimerais pouvoir lui dire que même si j'ai fait des erreurs, j'ai essayé de le défendre, de le servir." Sabinopaciolla.com https://www.sabinopaciolla.com/card-burke-so-che-devo-rendere-conto-a-nostro-signore-e-vorrei-potergli-dire-che-anche-se-avessi-commesso -des-erreurs-j'ai-tenté-de-le-défendre-pour-servir /

L'article de Mons.Livi dans lequel il parlait de ce document se retrouvait jusqu'à quelque temps avant sa mort sur son site http://www.fidesetratio.it/ à cette adresse http://fidesetratio.it/livi-sui -vescovi-emiliani.html malheureusement le 19.2.2021 j'ai eu la désagréable surprise de découvrir que ce site est désormais envahi par des textes dans la lignée de la pornographie, une véritable honte à la mémoire de Mgr. Livi !

Mgr Livi "Les intentions du Pape ne changent pas la doctrine" La Nuova Bussola Quotidiana 18-12-2017 http://www.lanuovabq.it/it/le-intenzioni-del-papa-non-cambiano-la-dottrina

Lorenzo Bertocchi « Kasper : Divorcé et remarié, le Pape a ouvert la porte », La Nuova Bussola Quotidiana 26-04-2016 http://lanuovabq.it/it/kasper-divorziati-risposati-il-papa-ha- Aperto- la -port # .Vzcm7XRyzqA

"Des érudits séculiers et ecclésiastiques distingués accusent le pape François d'hérésie dans une lettre ouverte" 30.4.2019, Église et post-Concile http://chiesaepostconcilio.blogspot.com/2019/04/illustri-teologi-e-studiosi-accusano.html

S. Magister "Un théologien écrit au pape : Il y a du chaos dans l'Église, et elle en est la cause", Settimo Cielo par Sandro Magister 1-11-2017 http://magister.blogutore.espresso.repubblica.it /2017 / 11/01 / un-théologien-écrit-au-pape-et-le-chaos-dans-l-eglise-et-elle-est-une-cause /)

Archidiocèse de Philadelphie "Lignes directrices pastorales pour la mise en œuvre d'Amoris Laetitia" 1.7.2016, www.archphila.org, http://archphila.org/wp-content/uploads/2016/06/AOP_AL-guidelines.pdf, traduction italienne en S. Magister « Le Pape se tait, mais ses amis cardinaux parlent. Et ils accusent ", www.chiesa.espressonline.it, 23.11.2016, http://chiesa.espresso.repubblica.it/ Articolo/1351419.html

"El Arzobispo de La Plata pide a sus sacerdotes que no den de comulgar a los divorciados vueltos a casar.", InfoCatólica, 23-06-2016, http://www.infocatolica.com/?t=noticia&cod=26911&utm_medium=email&utm_source = boletin & utm_campaign = bltn160623 & icid = 377e11567b42088aa1ac59641b2b45a5 ; https://cristianesimocattolico.wordpress.com/2016/06/25/mons-hector-aguer-la-continuita-nel-magistero-della-chiesa-e-fondamentale/

"Espagne, directives sur Amoris Laetitia par Mgr Reig : l'Écriture et le Magistère sont toujours contraignants", Il Timone, 27-3-2017 http://www.iltimone.org/news-timone/spagna-linee-guida-su - amoris-laetitia-del-eveque /

"Amoris laetitia: les évêques d'Alberta hors du chœur", Messainlatino.it, 15-9-2010 http://blog.messainlatino.it/2016/09/amoris-laetitia-i-vescovi-dell-fuori.html

"Évêque Olmsted : Amoris Laetitia n'autorise pas la Sainte Communion pour les divorcés remariés", LifeSiteNews.com. 23-9-2016 https://www.lifesitenews.com/news/bishop-olmsted-amoris-laetitia-does-not-allow-holy-communion-for-remarried

Marco Tosatti "Aguer, évêque exilé : le pape n'aime pas ça." La boussole quotidienne, 08-06-2018

http://www.lanuovabq.it/it/aguer-vescovo-esiliato-non-piace-al-papa

Son Excellence Mgr Gerhard Ludwig Müller "Indissolubilité du mariage et débat sur les divorcés remariés et les sacrements", L'Osservatore Romano, éd. quotidien, An CLIIII, n. 243, Merc. 23/10/2013, www.vatican.va, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/muller/rc_con_cfaith_20131023_divorziati-risposati-sacramenti_it.html

Andrea Tornielli "Le Pape" congédie "Müller le Cardinal gardien de la foi" La Stampa, 10-7-2017 https://www.lastampa.it/cronaca/2017/07/10/news/il-papa-licenzia- muller -le-cardinal-gardien-de-la-foi-1.34444720

L. Melina, "Livio Melina:" Les défis de 'Amoris Laetitia' pour un théologien de la morale "28.6.2017, in Settimo Cielo, par Sandro Magister http://magister.blogutore.espresso.repubblica.it/2017/06 / 28 / livio-melina-les-defis-d-amoris-laetitia-pour-un-theologien-de-la-morale /

Voir article de Mgr Melina intitulé : « Divorcés et remariés » dans Pénitencier apostolique : « Sin Mercy Reconciliation. Dictionnaire Théologique-Pastoral." LÉV, 2016, p. 152ss.

L. Moia "Pas de confrontation à l'Institut pontifical Jean-Paul II" à Avvenire vendredi 2 août 2019 https://www.avvenire.it/chiesa/pagine/amoris-laetitia-scelta-matura

L. Moia "Pas de confrontation à l'Institut pontifical Jean-Paul II" à Avvenire vendredi 2 août 2019 https://www.avvenire.it/chiesa/pagine/amoris-laetitia-scelta-matura

"Ce qui est vraiment en danger dans l'affrontement sur l'Institut Jean-Paul II" Tempi, 2-8-2019 https://www.tempi.it/che-cosa-ea-rischio-davvero-nello-scontro-sullistituto-giovanni -paolo-ii /

"Ce qui est vraiment en danger dans l'affrontement sur l'Institut Jean-Paul II" Tempi, 2-8-2019 https://www.tempi.it/che-cosa-ea-rischio-davvero-nello-scontro-sullistituto-giovanni -paolo-ii /

Voir Ureta, José Antonio. "Changement de paradigme" du Pape François : Continuité ou rupture dans la mission de l'Église ? : Bilan quinquennal de son pontificat (édition italienne) (positions dans Kindle 270-273). Édition Kindle.

"Ce qui est vraiment en danger dans l'affrontement sur l'Institut Jean-Paul II" Tempi, 2-8-2019 https://www.tempi.it/che-cosa-ea-rischio-davvero-nello-scontro-sullistituto-giovanni -paolo-ii /

L. Moia "Nouvel Institut Jean-Paul II, voici les chaires et les professeurs" Avvenire, Avvenire 11 septembre 2019 https://www.avvenire.it/chiesa/pagine/nomine-istituto-giovanni-paolo-ii

« Église et homosexualité. Une enquête à la lumière du magistère du pape François. » www.letture.org, https://www.letture.org/chiesa-e-omosessualita-un-in Inquiry-alla-luce-del-magistero-di-papa-francesco-luciano-moia

Tommaso Bedini Crescimanni, "Kasper fait l'éloge du frère Paoli et du diocèse.", Il Tirreno, Lucca 16.3.2016 https://iltirreno.gelocal.it/lucca/cronaca/2016/03/16/news/kasper-elogia-fratel- paoli-e-la-diocesi-1.13136909, consulté le 25.5.2021

Voir "Pastorale" dans Vocabulaire en ligne, www.treccani.it, https://www.treccani.it/vocabolario/pastorale1/)

Voir "" Ceux-ci ne savent pas quel gâchis ils nous font. " Le contexte de Forte sur les travaux synodaux "Il Timone NEWS 4 mai 2016 http://www.iltimone.org/news-timone/questi-non-sai-che-casino-ci-combinano-il-retrosce/

S. Magister « Fausse synodalité. Il n'y a que François qui commande, à sa manière " Settimo Cielo de Sandro Magister 11.1.2021 http://magister.blogutore.espresso.repubblica.it/2021/01/11/sinodalita-fasulla-e-solo-francesco- che-commande-son-chemin /

Voir Saint Magister « Fausse synodalité. Il n'y a que François qui commande, à sa manière " Settimo Cielo de Sandro Magister 11.1.2021 http://magister.blogutore.espresso.repubblica.it/2021/01/11/sinodalita-fasulla-e-solo-francesco- che-commande-son-chemin /

Voir « Messes de la Bienheureuse Vierge Marie », s. Messe "Vierge Marie soutien et défense de notre foi". https://www.maranatha.it/MessaleBVM/bvm35page.htm

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